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Économie

3e correction du Rhône: 18 millions demandés pour Oberwald-Brigue

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Le Conseil d'Etat valaisan demande un crédit d'engagement de 17,9 millions pour la 3e correction du Rhône dans le secteur Brigue-Oberwald (archives). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

Le Conseil d’Etat valaisan a décidé de soumettre au Grand Conseil un crédit d’engagement de 17,9 millions de francs dans le cadre de la 3e correction du Rhône. Ce montant servira à financer les premières étapes des travaux de sécurisation et revitalisation du secteur Oberwald-Brigue.

Les mesures prioritaires du secteur Oberwald-Brigue font partie des futurs chantiers à réaliser dans le cadre de la 3e correction du Rhône. Le crédit d'engagement sera consacré à l’établissement des dossiers de mise à l’enquête publique, l’acquisition de terrains et la réalisation de travaux préliminaires, détaille le gouvernement mardi dans un communiqué.

Le secteur Oberwald-Brigue s’étend sur 40 kilomètres. Il concerne douze communes des districts de Conches et de Rarogne oriental.

Les travaux de sécurisation contre les crues englobent des mesures de stabilisation du lit, de protection dans les secteurs des villages de Reckingen et d’Oberwald ainsi que des élargissements sur certains tronçons. Des mesures de revitalisation sont également prévues, en lien avec les cinq zones alluviales d’importance nationale présentes dans ce secteur.

Le crédit d’engagement soumis au Grand Conseil correspond aux 25% du coût total des mesures prioritaires dans la vallée de Conches (71,7 millions). La part nette du canton est estimée à 5,7 millions de francs. L’Office fédéral de l’environnement et l’Office fédéral des routes devraient contribuer à hauteur de 11,7 millions de francs. La part des communes valaisannes s’élève à 358'500 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Le pétrole se ressaisit après les frappes américaines en Iran

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Le détroit d'Ormuz, voie maritime cruciale pour le pétrole du Golfe persique, cristallise les craintes de représailles iraniennes après l'attaque massive des Etats-Unis contre ses infrastructures nucléaires. (archive) (© KEYSTONE/SEPAHNEWS/SEPAHNEWS HANDOUT)

Les cours du pétrole se sont envolés de presque 6% lundi en début d'échanges en Asie avant de tempérer nettement leur hausse, tandis que les Bourses s'inclinaient, après les frappes américaines en Iran qui font redouter une escalade au Moyen-Orient.

Vers 08h45, le baril de Brent de la mer du Nord gagnait 1,56% à 78,21 dollars, après avoir bondi de 5,7% à 81,40 dollars en début d'échanges, au plus haut depuis fin janvier.

Le baril de WTI américain grimpait de 1,6% à 75,02 dollars après s'être hissé jusqu'à 78,40 dollars quelques heures auparavant, également un sommet depuis cinq mois.

Téhéran a menacé clairement les Etats-Unis de représailles dimanche, avec le risque d'une escalade hors de contrôle au Moyen-Orient, après des frappes américaines qui ont permis selon Washington de détruire le programme nucléaire iranien.

Les développements du week-end ont ravivé la crainte d'une fermeture du détroit d'Ormuz, au large des côtes iraniennes, par lequel transite près de 20% du pétrole mondial et un tiers du trafic pétrolier du globe.

"L'ampleur de la hausse des prix dépendra de l'importance des perturbations de la production et de l'approvisionnement, le facteur clé étant le goulot d'étranglement d'Ormuz", résument lundi les experts de la banque MUFG.

"Nombreux sont ceux qui voient l'Iran se rapprocher d'une perturbation de la logistique et de la liberté de passage des navires traversant le détroit d'Ormuz", commente de son côté Chris Weston, du courtier Pepperstone.

Mais "l'Iran n'a même pas besoin de s'engager officiellement dans cette voie extrême pour infliger des dommages économiques au monde: en alimentant la conviction qu'il pourrait perturber cette voie logistique essentielle, les coûts maritimes (assurances et coût du fret) pourraient augmenter au point d'avoir un impact significatif sur l'approvisionnement en hydrocarbures", insiste-t-il.

Après une temporaire flambée suite aux premières frappes israéliennes, le marché pétrolier avait temporisé la semaine dernière, attentiste, le conflit n'ayant pas jusqu'alors affecté sérieusement les infrastructures pétrolières iraniennes et en l'absence, jusqu'à ce week-end, d'implication des Etats-Unis.

Or, selon les représailles iraniennes, les exportations d'or noir depuis le Moyen-Orient pourraient se voir affectées.

Avec une production d'environ 3,3 millions de barils par jour, l'Iran est le neuvième producteur au monde.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) "estime que des voies terrestres alternatives (au détroit d'Ormuz), telles que l'oléoduc Est-Ouest de l'Arabie saoudite vers la mer Rouge et un oléoduc émirati peuvent offrir une alternative mais leur capacité représente à peine un quart du volume quotidien typique transitant par Ormuz", poursuivent-ils.

En revanche, "les stocks mondiaux élevés de pétrole, les capacités de réserve disponibles de l'OPEP+ et la production de gaz de schiste américaine pourraient constituer une certaine protection" dans l'immédiat, tempèrent-ils.

Bourses sous pression, jaugeant les risques économiques en Asie

A la Bourse de Tokyo, l'indice vedette Nikkei a clôturé en repli 0,12% à 38.354,09 points et l'indice élargi Topix en baisse de 0,36% à 2.761,18 points.

La Bourse de Séoul a trébuché de 1,24%, Sydney a perdu 0,36% et Taipei 1,42%. En revanche, l'indice hongkongais Hang Seng résistait vers 06H30 GMT (+0,55%).

"L'Asie est un important importateur net de pétrole et d'énergie - en particulier la Thaïlande, la Corée du Sud, les Philippines et l'Inde. Un choc pétrolier aurait un impact négatif réel sur la plupart des économies asiatiques", pesant sur leurs déficits courants et poussant l'inflation, avertissent les experts de MUFG.

Autre inquiétude: l'approche de la date-butoir en juillet pour le relèvement des surtaxes douanières dites "réciproques" imposées par l'administration Trump, et qui visent nombre de pays asiatiques.

"On n'est plus qu'à 18 jours. Tandis que Donald Trump se concentrera principalement sur le Moyen-Orient, les gros titres sur les négociations commerciales pourraient réapparaître en Une et l'inquiétude des marchés pourrait s'intensifier", souligne Chris Weston.

Cependant, "si l'Iran attaque des bases militaires américaines et que le prix du brut atteint 100 dollars, on peut supposer que la probabilité d'une prolongation des délais (pour conclure des accords commerciaux) augmentera vraisemblablement", ajoute-t-il.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Art Basel: le marché de l'art mise sur une nouvelle génération

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Une des installations visibles lors de cette édition 2025 d'Art Basel: Finite/Infinite (2010) de l'artiste américain Sturtevant. (© KEYSTONE/EPA/GEORGIOS KEFALAS)

Le marché de l'art n'échappe pas aux tensions économiques et géopolitiques, même si quelques grosses ventes ont été scellées à Art Basel. Le secteur compte aujourd'hui avant tout sur une nouvelle génération de collectionneurs pour retrouver une nouvelle impulsion.

Au total, 289 galeries de 42 pays ont exposé. Quelques importantes transactions ont été conclues pendant la foire de l'art de Bâle, qui referme ses portes dimanche soir, avec un bilan de 88'000 visiteurs, dans la moyenne. Il y en avait eu 91'000 l'an dernier et 82'000 l'année précédente.

La galerie Annely Juda Fine Arts a notamment vendu une toile du peintre britannique David Hockney aux environs de 13 à 17 millions de dollars (11,2 à 14,7 millions d'euros), sans divulguer son prix exact. La galerie David Zwirner a également vendu une sculpture de l'artiste Ruth Asawa pour 9,5 millions de dollars et une peinture de l'artiste allemand Gerhard Richter pour 6,8 millions de dollars.

Les prix n'ont toutefois pas atteint les sommets de 2022, lorsque le marché était en pleine ébullition. Une sculpture de l'artiste franco-américaine Louise Bourgeois avait alors été achetée pour 40 millions de dollars.

L'or plutôt que l'art

"Le marché est plus modéré", a reconnu Noah Horowitz, le directeur général d'Art Basel, lors d'un entretien avec une journaliste de l'AFP, même si de grosses ventes continuent d'y avoir lieu "en dépit de la grande complexité de ce qui passe actuellement dans le monde".

Selon un rapport réalisé pour la foire par Arts Economics et la banque UBS, le marché de l'art avait déjà ralenti en 2023, puis chuté de 12% au niveau mondial en 2024, à 57,5 milliards de dollars selon leurs estimations, le recul touchant en particulier les oeuvres à plus de dix millions de dollars.

"Dans les prochains six à douze mois, je ne vois pas de changement à l'horizon", a affirmé Hans Laenen, spécialiste du marché de l'art chez l'assureur AXA XL.

Avec les incertitudes économiques et géopolitiques, montées d'un cran supplémentaire avec les tensions entre Israël et l'Iran, "les investisseurs se tournent très fortement vers l'or", explique-t-il.

Dans le secteur de l'art, les comportements sont "plus conservateurs", du côté des acheteurs mais aussi des vendeurs qui préfèrent attendre avant de mettre des oeuvres sur le marché dans ce climat incertain, poursuit-il.

"Les collections restent stables, voire grandissent encore" au niveau des montants assurés, a-t-il expliqué à l'AFP. "Le nombre de transactions augmente", mais dans "des segments de prix moins élevés", constate-t-il.

D'après la société d'assurance Hiscox, le nombre de lots vendus pour moins de 50'000 dollars a augmenté de 20% dans les salles d'enchères en 2024 en dépit de la forte chute des oeuvres à prix très élevés, dénotant un changement de comportement des collectionneurs.

Nouvelle génération

Selon Jean Gazançon, directeur d'Arte Generali, "il y a une nouvelle génération de collectionneurs" qui arrive sur le marché.

"On assure de plus en plus de trentenaires pour des collections de 300'000, 500'000, 1 million d'euros", note-t-il. "Il s'agit de start-uppers qui ont réussi, de banquiers d'affaires, d'avocats ou parfois de gens qui ont hérité", et débutent leur collection "très jeunes", avec des choix parfois "très radicaux", observe-t-il.

La banque UBS s'attend à ce que la tendance s'amplifie. Selon ses projections, un mouvement sans précédent de transfert de patrimoine va s'enclencher durant les 20 à 25 prochaines années avec le vieillissement de la population.

Au niveau mondial, un montant cumulé d'environ "83'000 milliards de dollars" d'actifs va changer de mains au niveau mondial, d'après elle, ce qui va faire émerger "une nouvelle génération de collectionneurs", avec des goûts et un "comportement d'achats différents", prévoit Eric Landolt, co-directeur des activités de conseils dans l'art d'UBS.

La foire de l'art de Bâle est un événement incontournable pour les collectionneurs qui peuvent y acheter aussi bien des toiles de Pablo Picasso que des oeuvres très récentes. La galerie Thaddaeus Ropac y proposait notamment un portrait du pape Léon XIV réalisé par l'artiste franco-chinois Yan Pei-Ming.

Elle met également le projecteur sur de jeunes artistes, à l'image de Joyce Joumaa, 27 ans, récompensée par le prix décerné par la société d'assurance Bâloise, pour son oeuvre centrée sur la crise énergétique au Liban.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Un crédit d'étude supplémentaire pour patinoire du Trèfle-Blanc

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Un crédit d'étude supplémentaire a été voté par le Grand Conseil genevois pour la réalisation de la future patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le grand Conseil genevois a accepté vendredi un crédit supplémentaire de 5,35 millions de francs pour compléter les études relatives à la construction de la patinoire du Trèfle-Blanc et aux aménagements aux alentours de la future enceinte sportive. Le crédit d'investissement pour l'ensemble devrait avoisiner les 400 millions.

Le crédit voté vendredi par 74 voix et 13 abstentions (Vert.e.s) vise à compléter un premier crédit d'étude de 11,7 millions. Le projet nécessite des études complémentaires notamment pour le reversement de la boucle du tram, pour la mobilité, pour le P+R ou encore pour des impacts géologiques, a indiqué le député UDC Christo Ivanov.

Les coûts de réalisation de la patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy et les dépenses liées à l'aménagement des alentours de l'enceinte sportive ont été revus à la hausse, notamment en raison de l'augmentation de prix des matériaux de construction. L'investissement est estimé à 293 millions de francs pour le complexe auquel s'ajoutent près de 100 milllions de garantie de prêt pour le parking.

Thierry Apothéloz, président du Conseil d'Etat, espère que le crédit d'investissement sera discuté cet automne au Grand Conseil pour un démarrage des travaux au début 2026. La mise en service est prévue pour 2030. La nouvelle infrastructure pourra accueillir 8500 spectateurs. Il y aura aussi des surfaces commerciales ainsi que des espaces réservés pour les collectvités publiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Chain IQ dans le collimateur de la Finma

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Le régulateur financier Finma s'est penché sur l'affaires du vol de données dont a été victime le prestataire de services Chain IQ et qui s'est fait dérober des données notamment de ses clients UBS et Pictet. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le régulateur financier Finma s'est penché sur l'affaires du vol de données dont a été victime le prestataire de services Chain IQ et qui s'est fait dérober des données notamment de ses clients bancaires UBS et Pictet.

"Nous pouvons confirmer avoir été informés de ce dossier et le traitons selon les procédures prévues", a indiqué vendredi à l'agence AWP un porte-parole de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), confirmant une information du portail Tippinpoint.

Le porte-parole n'a cependant pas dévoilé de détail, soulignant que le régulateur ne pouvait pas s'exprimer sur des cas concrets.

Même en cas de sous-traitance, la responsabilité demeure auprès du donneur d'ordre, qui reste le principal point de contact de la Finma, a ajouté le porte-parole.

La société d'achats Chain IQ ainsi que 19 autres sociétés ont été victimes le 12 juin d'une cyberattaque et de vols de données. Des informations sur certains de ses clients ont été publiées sur le dark web, avait indiqué le groupe zougois.

Les banques UBS et Pictet figurent parmi les victimes. Des données concernant 130'000 employés de l'établissement aux trois clés, dont la ligne directe du directeur général Sergio Ermotti, sont depuis disponibles sur le dark web, avait révélé le journal Le Temps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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