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International

Rassemblement de l'opposition indienne à l'approche des élections

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Des milliers de sympathisants de l'opposition indienne se sont rassemblés dimanche à New Delhi pour dénoncer l'arrestation d'un de leurs dirigeants, Arvind Kejriwal, qui est en détention provisoire dans le cadre d'une enquête pour corruption. (© KEYSTONE/AP/Manish Swarup)

Des chefs de file de l'opposition en Inde se sont rassemblés dimanche avec des milliers de leurs sympathisants dans la capitale New Delhi pour dénoncer l'arrestation d'un de leurs dirigeants, à un peu plus de deux semaines des élections générales.

"Il s'agit d'un combat pour sauver l'Inde", a lancé devant la foule Rahul Gandhi, membre du parti du Congrès, principal parti d'opposition et descendant d'une dynastie qui a dominé la politique indienne pendant des décennies.

Sous les yeux de nombreux policiers, nombre de participants brandissaient des affiches d'Arvind Kejriwal, figure de l'opposition en détention provisoire, représenté derrière des barreaux. Ministre en chef de Delhi, Arvind Kejriwal, est l'un des responsables de la coalition d'opposition indienne, INDIA, formée pour rivaliser avec le Premier ministre Narendra Modi.

Présente au rassemblement, son épouse Sunita, a lu ce qu'elle a présenté comme un message du leader en prison: "Je veux que nous construisions ensemble une nouvelle Inde avec de la justice pour tout le monde".

"La démocratie en Inde est menacée"

"Si le BJP (le Bharatiya Janata Party de Narendra Modi, ndlr.) revient au pouvoir, il se débarrassera de la Constitution", a averti M. Gandhi, qui a été reconnu coupable de diffamation l'an dernier à la suite d'une plainte déposée par un membre du BJP.

"Le pays se dirige vers l'autocratie", a de son côté déclaré devant la foule Uddhav Thackeray, chef du parti extrémiste hindou Shiv Sena et ancien ministre en chef de l'Etat du Maharashtra. "Ce gouvernement d'un seul homme mène le pays vers la ruine".

Dans la foule, de nombreux sympathisants du parti de M. Kejriwal, l'Aam Aadmi Party (AAP), en brandissait le drapeau et portaient des hauts jaunes à l'effigie de leur leader en prison. "Nous sommes ici pour exprimer notre soutien à Kejriwal, qui est victime d'une conspiration", a déclaré Sandeep Singh, 45 ans, qui est venu en voiture du Pendjab, l'Etat à majorité sikh situé au nord de Delhi et contrôlé par l'AAP.

Pour S.K. Vidhyarthi, 70 ans, enseignant à la retraite de Delhi et sympathisant du Congrès, "la démocratie en Inde est menacée". "Ce qui est arrivé à Kejriwal aujourd'hui peut nous arriver demain", estime-t-il.

Enquête pour corruption

Arvind Kejriwal a été arrêté le 21 mars dans le cadre d'une longue enquête pour corruption. Selon ses partisans, cette procédure vise à écarter les adversaires de M. Modi avant les élections générales du mois prochain.

Le gouvernement de M. Kejriwal est accusé d'avoir reçu des pots-de-vin de la part d'entreprises privées contre des licences pour vendre de l'alcool. M. Kejriwal, 55 ans, rejette ces allégations.

La principale agence indienne d'enquête sur les malversations financières, qui l'a arrêté, a également ouvert des enquêtes contre au moins quatre autres ministres d'Etat en chef ou des membres de leur famille. Toutes les investigations visent des opposants au parti de M. Modi.

Près d'un milliard d'Indiens sont appelés aux urnes pour élire leur nouveau parlement à partir du 19 avril, et pour six semaines, le plus long scrutin au monde. De nombreux analystes prédisent une réélection de M. Modi, notamment en raison du succès de sa politique nationaliste hindoue auprès de cette majorité religieuse.

Le groupe de réflexion américain sur la démocratie Freedom House a estimé cette année que le BJP avait "de plus en plus instrumentalisé les institutions gouvernementales pour cibler ses opposants politiques".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Tuchel quittera bien le Bayern à la fin de la saison

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Thomas Tuchel quittera bien le Bayern au terme de cette saison (© KEYSTONE/EPA/ANNA SZILAGYI)

Thomas Tuchel vivra bien son dernier match dans le costume d'entraîneur du Bayern Munich samedi à Hoffenheim pour la dernière journée du championnat d'Allemagne.

Le technicien l'a annoncé vendredi en conférence de presse, mettant fin aux rumeurs d'un éventuel maintien.

"C'est ma dernière conférence de presse à la Säbener Strasse (siège du Bayern Munich). On reste sur l'accord trouvé en février. Il y a encore eu des discussions ces dernières semaines, mais on n'a pas trouvé d'entente pour poursuivre le travail ensemble, et donc on reste sur l'accord de février", a expliqué Thomas Tuchel.

Le Bayern poursuit ainsi sa difficile quête d'un nouvel entraîneur, après avoir annoncé fin février, à la suite d'une série de résultats négatifs, se séparer de Thomas Tuchel au 30 juin 2024, soit un an avant le terme initial du contrat du technicien arrivé au club fin mars 2023.

Depuis sa décision fin février, le Bayern a essuyé de nombreux refus. Le club munichois a d'abord ciblé l'Espagnol Xabi Alonso, sous contrat avec le Bayer Leverkusen jusqu'à l'été 2026 et qui a rapidement fait savoir qu'il continuera la saison prochaine avec le Werkself.

Deux autres refus

La direction munichoise a ensuite jeté son dévolu sur le sélectionneur allemand Julian Nagelsmann, qu'il avait pourtant congédié sans ménagement pour recruter Tuchel. Nagelsmann a préféré prolonger mi-avril son bail à la tête de la Mannschaft, jusqu'au Mondial 2026. Troisième cible du Bayern, Ralf Rangnick a annoncé début mai qu'il poursuivra sa mission de sélectionneur de l'Autriche jusqu'au terme de son contrat à la fin du Mondial 2026.

La direction sportive du club bavarois, incarnée par Max Eberl et Christoph Freund, va donc devoir se remettre en quête d'un nouvel entraîneur pour la saison 2024/25. Le Bayern voudra reconquérir le titre de champion d'Allemagne, cédé pour la première fois depuis 2013, au Bayer Leverkusen de Granit Xhaka, et se hisser en finale de la Ligue des champions qui se déroulera dans son Allianz Arena.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Scottie Scheffler arrêté par la police avant le 2e tour

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Scottie Scheffler a été arrêté par la police avant le 2e tour du PGA Championship (© KEYSTONE/EPA/ERIK S. LESSER)

Le no 1 mondial Scottie Scheffler a été arrêté et menotté vendredi matin, selon les médias américains.

L'Américain aurait tenté de contourner un contrôle de police sur sa route vers le parcours de Valhalla à Louisville où il devait jouer le 2e tour du PGA Championship.

Scottie Scheffler aurait refusé de s'arrêter à la demande d'un policier qui régulait la circulation aux abords du club de golf. Un accident survenu avant l'arrivée du joueur avait provoqué le décès d'une personne et créé un énorme embouteillage, selon la même source.

Dans une vidéo postée sur X par le journaliste d'ESPN Jeff Darlington, on peut voir Scheffler menotté les mains dans le dos et emmené pour être installé à l'arrière d'une voiture de police. Sur ces images filmées avant la levée du jour, on peut entendre la police crier aux témoins de reculer, et un officier leur dire "là maintenant, il part en prison et vous ne pouvez rien y faire".

Le deuxième tour du PGA Championship a été retardé de 80 minutes "en raison de l'accident survenu aux abords du parcours et dans lequel un piéton a été tué par un bus", a annoncé la PGA citant la police. Au premier tour jeudi, Scheffler avait rendu une carte de 67, soit quatre coups sous le par, ce qui le plaçait en 12e position à cinq coups du leader Xander Schauffele.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le nombre de lynx ibériques, une espèce menacée, a doublé

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Connu pour ses oreilles pointues, ses longues pattes et son pelage tâché pareil à celui d'un léopard, le lynx ibérique était au bord de l'extinction il y a à peine vingt ans. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JOSE MANUEL VIDAL)

Le nombre de lynx ibériques, une espèce menacée, a presque doublé en Espagne et au Portugal depuis 2020 avec plus de 2000 spécimens l'année dernière sur toute la péninsule, a annoncé le gouvernement espagnol vendredi.

Au total, 722 lynx sont nés en 2023, portant à 2021 leur nombre sur la péninsule ibérique, un record depuis que l'espèce est surveillée alors qu'ils n'étaient que 1111 trois ans plus tôt, a expliqué le ministère espagnol de l'Environnement dans un communiqué.

Cette augmentation est "continue depuis 2015 et nous autorise à être optimistes sur la réduction du risque d'extinction du lynx ibérique", ajoute-t-il.

Connu pour ses oreilles pointues, ses longues pattes et son pelage tâché pareil à celui d'un léopard, le lynx ibérique était au bord de l'extinction il y a à peine vingt ans, victime du braconnage, des accidents de la route et de l'avancement urbain sur son habitat naturel, ainsi que la raréfaction des lapins sauvages, principale proie du lynx.

Quand le premier recensement du félin avait été lancé en 2002, il y avait moins de 100 spécimens dans la péninsule ibérique.

Le ministère a attribué l'augmentation du nombre de lynx au succès d'un programme d'élevage en captivité et de réintroduction lancé en 2011, le qualifiant de "l'un des meilleurs exemples d'actions de conservation des espèces menacées dans le monde".

Depuis, 372 lynx nés en captivité ont été relâchés dans la nature.

La population de lynx ibérique a même continué d'augmenter à partir de 2015, alors que l'Union internationale pour la conservation de la nature avait abaissé le niveau de menace de "en danger critique d'extinction" -catégorie la plus élevée avant l'extinction à l'état sauvage- à "en danger".

La plupart des lynx ibériques se trouvent dans le parc national de Doñana et dans les montagnes de la Sierra Morena, dans la région sud-ouest de l'Andalousie, mais le programme de conservation a réintroduit des animaux élevés en captivité dans les régions espagnoles de Castille-La Manche, d'Estrémadure et de Murcie, ainsi qu'au Portugal.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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International

Accusations de génocide "déconnectées" de la réalité, selon Israël

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Pretoria a demandé à la CIJ d'enjoindre à Israël de cesser son incursion à Rafah. (© KEYSTONE/EPA/LINA SELG)

L'affaire de "génocide" portée contre Israël, dans laquelle l'Afrique du Sud demande à la plus haute juridiction de l'ONU d'ordonner un cessez-le-feu à Gaza, est "totalement déconnectée" de la réalité, a déclaré Israël vendredi.

L'affaire est une "caricature" de la Convention des Nations unies sur le génocide qu'Israël est accusé d'avoir violée, a fustigé un représentant israélien devant la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye (Pays-Bas).

"L'Afrique du Sud présente à la cour pour la quatrième fois un tableau complètement déconnecté des faits et des circonstances", a déclaré Gilad Noam. "Une guerre tragique est en cours mais il n'y a pas de génocide", a-t-il ajouté.

Pretoria a demandé à la CIJ d'enjoindre à Israël de cesser son incursion à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, essentielle selon Israël pour éliminer les militants du mouvement islamiste palestinien Hamas.

Bataille "décisive"

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a qualifié de "décisive" jeudi la bataille de Rafah, après l'annonce d'une "intensification" des opérations militaires au sol en dépit des craintes internationales pour la population civile.

"Israël est parfaitement conscient du grand nombre de civils concentrés à Rafah. Il est également parfaitement conscient des efforts du Hamas pour utiliser ces civils comme bouclier", a déclaré M. Noam.

Il a souligné qu'il n'y avait pas eu d'assaut "à grande échelle" à Rafah, mais "des opérations spécifiques et localisées précédées d'efforts d'évacuation et de soutien aux activités humanitaires".

L'audience devant la CIJ a été brièvement interrompue lorsqu'une femme a crié "menteurs" alors qu'Israël concluait sa déclaration.

"Niveau horrible"

Pretoria a déclaré jeudi devant la CIJ que "le génocide" commis par Israël avait atteint un "niveau horrible", évoquant notamment des fosses communes, des actes de torture et un blocage de l'aide humanitaire.

"L'Afrique du Sud avait espéré, lors de notre dernière comparution devant cette cour, mettre un terme à ce processus génocidaire afin de préserver la Palestine et son peuple", a déclaré Vusimuzi Madonsela, le représentant de Pretoria.

"Au lieu de cela, le génocide d'Israël s'est poursuivi à un rythme soutenu et vient d'atteindre un nouveau et horrible niveau", a-t-il ajouté.

Des allégations qualifiées par Israël de "caricature de l'accusation odieuse de génocide". "Qualifier quelque chose de génocide encore et encore n'en fait pas un génocide. Répéter un mensonge ne le rend pas vrai", a déclaré Gilad Noam.

C'est la quatrième fois que Pretoria sollicite la CIJ dans cette affaire.

"S'il faut dire à quelqu'un que ça suffit, c'est bien l'Afrique du Sud, pas Israël", a affirmé Tamar Kaplan-Tourgeman, une autre représentante d'Israël. "Quand dirons-nous 'ça suffit' face aux tentatives répétées de l'Afrique du Sud d'exploiter la procédure de mesure provisoire de cette cour d'une manière aussi ignoble et cynique?"

"Protection contre le génocide"

Dans un arrêt en janvier, la CIJ a ordonné à Israël de faire tout ce qui est en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide et permettre l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

Mais la cour n'est pas allée jusqu'à ordonner un cessez-le-feu. Or pour Pretoria, l'évolution de la situation sur le terrain - notamment l'opération à Rafah - nécessite une nouvelle ordonnance de la CIJ.

Les ordonnances de la CIJ, qui tranche les différends entre États, sont juridiquement contraignantes mais elle n'a aucun moyen de les faire respecter.

Pretoria demande à la cour trois nouvelles mesures d'urgence en attendant qu'elle se prononce sur le fond de l'affaire, l'accusation selon laquelle Israël viole la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948.

L'Afrique du Sud souhaite que la cour ordonne à Israël de cesser "immédiatement" toutes les opérations militaires à Gaza, y compris à Rafah, de permettre l'accès humanitaire et de rendre compte des mesures prises dans l'exécution de ces ordonnances.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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