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International

L'Iran estime s'être vengé et met en garde Israël

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Israël est depuis la révolution de 1979 l'ennemi juré de la République islamique d'Iran. (© KEYSTONE/EPA/ABEDIN TAHERKENAREH)

L'Iran a appelé dimanche Israël à ne pas réagir militairement à son attaque inédite lancée dans la nuit. Il l'a présentée comme une riposte justifiée à la frappe ayant détruit son consulat à Damas.

"L'affaire peut être considérée comme close", a annoncé la mission iranienne à l'ONU dans un message posté trois heures après le début de son opération. Mais, a-t-elle aussitôt prévenu, "si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l'Iran serait considérablement plus sévère".

Dimanche, le président iranien Ebrahim Raïssi a prévenu que la réaction de son pays serait "bien plus forte" en cas de "comportement imprudent" d'Israël ou ses partenaires après l'attaque iranienne.

"La punition de l'agresseur s'est réalisée", s'est réjoui M. Raïssi dans un communiqué, en ajoutant que "si le régime sioniste ou ses partisans" faisaient "preuve d'un comportement imprudent, ils recevraient une réponse décisive et bien plus forte".

Le chef des forces armées iraniennes, le général Mohammad Bagheri, s'est toutefois félicité que l'attaque ait "atteint tous ses objectifs", notamment en mettant "hors service" un centre de renseignement et une base aérienne". Il a précisé qu'aucun centre urbain ou économique n'avait été visé par les drones et missiles iraniens.

"Punir" Israël

Ces deux centres ont été spécifiquement visés par les drones et missiles car ils ont servi à mener la frappe qui a détruit le 1er avril le consulat iranien en Syrie, provoquant la mort de sept Gardiens de la Révolution, dont deux généraux de la Force Qods, qui intervient hors d'Iran.

En Israël, le porte-parole de l'armée a indiqué que la base aérienne de Nevatim avait été "légèrement touchée" par des missiles balistiques iraniens.

L'"action militaire de l'Iran a été une réponse à l'agression du régime sioniste contre nos locaux diplomatiques à Damas", a justifié la mission iranienne à l'ONU. Elle a été "menée sur la base de l'article 51 de la Charte des Nations unies relatif à la légitime défense".

Israël est depuis la révolution de 1979 l'ennemi juré de la République islamique, qui appelle à sa destruction au profit d'un Etat palestinien.

Mais, jusqu'à présent, Téhéran s'était gardé de l'attaquer frontalement, préférant soutenir les actions menées par les autres membres de l'"axe de la résistance", dont le Hezbollah libanais et les Houthis du Yémen depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien le 7 octobre.

Dimanche, le ministère iranien des Affaires étrangères a dit avoir convoqué les ambassadeurs du Royaume-Uni, de France et d'Allemagne pour protester "suite aux positions irresponsables de certains responsables de ces pays concernant la réponse de l'Iran à la série d'actions du régime sioniste contre les ressortissants et les intérêts de notre pays".

Quelques heures avant les frappes, l'Iran a saisi samedi un porte-conteneurs accusé d'être "lié" à Israël avec 25 membres d'équipage à bord dans les eaux du Golfe. "Un acte de piraterie" pour Washington.

Message à Washington

Dans la nuit, Téhéran a aussi mis en garde les Etats-Unis, les exhortant à "rester à l'écart" de son conflit avec Israël.

Le général Bagheri a précisé qu'un "message" avait été "envoyé aux Etats-Unis pour les avertir que s'ils coopéraient avec Israël pour leurs prochaines actions éventuelles, leurs bases ne seront pas sûres". Les Etats-Unis possèdent plusieurs bases militaires dans la région, notamment en Irak.

"La prochaine gifle sera plus violente", a prévenu la nouvelle fresque murale dévoilée sur la place Palestine à Téhéran, où quelques milliers de personnes se sont rassemblées dans la nuit en criant "Mort à Israël" et "Mort à l'Amérique".

L'Iran "peut intensifier ses actions s'il le souhaite car il a le choix entre diverses options, notamment le Hezbollah, des perturbations maritimes ou des frappes sur des cibles israéliennes vulnérables à l'étranger", estime Nishank Motwani, expert à l'Australian Strategic Policy Institute à Washington.

Les autorités israéliennes n'avaient pas dévoilé dimanche matin leurs intentions. Mais elles n'avaient pas exclu, avant l'attaque, de frapper sur le territoire iranien, en visant probablement des sites militaires ou nucléaires selon des experts.

Par précaution, l'aéroport Mehrabad de Téhéran pour les vols domestiques devait rester fermé lundi jusqu'à 06h00" (04h30 heure suisse), selon l'agence Isna.

Dimanche, les autorités ont annoncé l'annulation des vols de l'aéroport international Imam Khomeini de Téhéran jusqu'à lundi la même heure.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Sierro et Amenda titulaires, Jashari sur le banc

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Vincent Sierro est titularisé par Murat Yakin pour le troisième match de rang. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Ardon Jashari devra encore attendre avant de fêter sa première titularisation avec la Suisse. Murat Yakin a préféré aligner Vincent Sierro au milieu pour affronter le Mexique à Salt Lake City samedi.

Le forfait de Denis Zakaria a également changé les plans du sélectionneur, qui n'avait pas caché son envie d'aligner le Genevois dans une défense à trois. Il a finalement opté pour une ligne de quatre, dans laquelle Aurèle Amenda va faire la paire avec Manuel Akanji. Ricardo Rodriguez et Silvan Widmer devraient occuper les côtés.

La Suisse devrait selon toute vraisemblance évoluer dans un 4-3-3 avec Granit Xhaka, Remo Freuler et Sierro dans l'entrejeu et Dan Ndoye, Breel Embolo et Fabian Rieder en attaque.

La composition suisse: Kobel; Widmer, Amenda, Akanji, Rodriguez; Xhaka, Sierro, Freuler; Rieder, Embolo, Ndoye.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Trump menace Musk de représailles s'il s'oppose aux républicains

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Donald Trump et Elon Musk semblent bien loin d'un potentiel rabibochage (archives). (© KEYSTONE/AP/Alex Brandon)

Le président américain Donald Trump a menacé dans une interview samedi son ancien allié Elon Musk de "très lourdes conséquences" s'il tentait de nuire à des élus républicains, deux jours après leur violente rupture qui a éclaté aux yeux du monde entier.

Malgré une accalmie apparente depuis vendredi, les deux hommes s'étant souhaité mutuellement "bonne chance" et Elon Musk ayant supprimé plusieurs messages accusateurs et menaçants, les deux hommes semblent décidément bien loin d'un potentiel rabibochage.

Née d'un désaccord sur la vaste loi budgétaire voulue par le républicain, la rupture entre le président de la première puissance mondiale et l'homme le plus riche de la planète pourrait être porteuse de lourdes conséquences politiques et économiques.

Interrogé sur la possibilité que le richissime entrepreneur finance des candidats démocrates en campagne contre des élus républicains soutenant ce texte, Donald Trump a répondu à la chaîne NBC: "s'il le fait, il devra en payer les conséquences".

"Il devra faire face à de très lourdes conséquences", a-t-il ajouté, sans détailler la nature de ces potentielles répercussions.

"Très irrespectueux"

Après des mois d'une alliance idyllique savamment mise en scène, Donald Trump et Elon Musk se sont déchirés publiquement jeudi à coup de messages interposés sur leurs réseaux sociaux respectifs, s'accusant de "folie" pour le premier, "d'ingratitude" pour le second.

Interrogé sur l'avenir de leur relation, le président américain a déclaré samedi n'avoir "aucun" désir de renouer avec M. Musk et "aucune intention de lui parler". "Il est très irrespectueux. On ne peut pas manquer de respect à la fonction présidentielle", a-t-il encore dit.

Après être resté longtemps silencieux face aux attaques incessantes de l'entrepreneur contre sa "grande et belle loi", un texte qui prévoit d'énormes allègements fiscaux, de lourdes dépenses pour la défense et des coupes dans les prestations sociales, Donald Trump a fini par répliquer jeudi vertement.

Le qualifiant de "fou", le président a menacé "d'annuler les subventions et contrats gouvernementaux" du patron de Tesla et SpaceX, ce dernier ripostant avec une flopée de posts dans lesquels il a notamment accusé Donald Trump d'être impliqué dans l'affaire Jeffrey Epstein, du nom d'un financier accusé d'exploitation sexuelle de mineures.

"Pas nouveau"

"Il est temps de lâcher la grosse bombe: (Trump) est dans les dossiers Epstein", avait-il ainsi écrit sur X. "C'est la véritable raison pour laquelle ils n'ont pas été rendus publics."

Ce message, comme d'autres publiés ou partagés le même jour par le multimilliardaire, dont l'un appelait à destituer le président, n'étaient plus visibles sur son compte samedi.

Interrogé par NBC sur ses liens amicaux passés avec le financier, mis en avant par Elon Musk, le républicain a répondu samedi: "ce n'est pas nouveau, on en parle depuis des années".

Si Donald Trump l'a côtoyé, il a toujours nié avoir passé du temps dans la propriété d'Epstein sur les îles Vierges américaines où, selon les procureurs, le financier se livrait à un trafic sexuel avec des jeunes filles mineures.

L'histoire de Jeffrey Epstein, au coeur d'un vaste scandale international de crimes et d'exploitation sexuels et qui s'est suicidé en prison en 2019 avant d'être jugé, alimente de nombreuses théories complotistes et obsède une partie de la droite radicale américaine.

"Même l'avocat d'Epstein a dit que je n'avais rien à voir avec cela", a réaffirmé Donald Trump samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Qualifications Mondial 2026: minimum syndical pour l'Angleterre

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Harry Kane marque le but anglais (© KEYSTONE/AP/Joan Monfort)

L'Angleterre a signé un troisième succès en trois matches lors des qualificatifs pour le Mondial 2026. Les Three Lions ont battu la modeste équipe d'Andorre 1-0 seulement.

Ils n'ont pas montré grand-chose, si ce n'est du côté de l'ailier Noni Madueke. Dans le stade de l'Espanyol, près de Barcelone, les vice-champions d'Europe ont longtemps buté sur la défense repliée de la 173e nation mondiale au classement FIFA.

Ils s'en sont sortis grâce à un centre de Madueke que le capitaine Harry Kane a repris en se jetant (50e). Ce but a permis au nouveau sélectionneur Thomas Tuchel de conserver un bilan immaculé avec trois victoires et aucun but encaissé, après les succès initiaux de mars contre l'Albanie (2-0) et la Lettonie (3-0).

Il n'a pas permis en revanche d'éviter quelques sifflets venus des spectateurs anglais, déçus au coup de sifflet final par le faible spectacle offert. "Ce n'était pas notre meilleure performance, je ne pense pas que beaucoup de gens s'en souviendront", a convenu Kane au micro du diffuseur ITV. "Mais nous pouvons en tirer des leçons. Il fait très chaud ici, le terrain est sec, les conditions sont probablement similaires à celles de la Coupe du monde l'année prochaine (au Mexique, aux Etats-Unis et au Canada)", a-t-il complété.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Roland-Garros: Coco Gauff gagne une finale à rebondissements

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La joie de Coco Gauff après sa victoire (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Coco Gauff (WTA 2) a remporté Roland-Garros pour la première fois. Au terme d'une finale à rebondissements, l'Américaine a battu la Biélorusse Aryna Sabalenka (WTA 1) en trois sets, 6-7 (5/7) 6-2 6-4.

Après 2h40 de lutte dans des conditions parfois rendues difficiles par le vent, Coco Gauff (21 ans) a décroché son deuxième titre du Grand Chelem après l'US Open en 2023. A Flushing Meadows, elle avait déjà battu Sabalenka à ce stade de la compétition.

L'Américaine a su rebondir après la perte de la manche initiale et a fait la différence grâce à sa régularité en fond de court. Elle a surtout commis moins d'erreurs que son adversaire, qui a payé un lourd tribut à la nervosité. Les deux joueuses ont souvent été mises en difficulté sur leur service. Rien que dans le premier set, il y a eu huit breaks.

La bonne recette

Déjà finaliste en 2022 à 18 ans, mais très sèchement battue alors par la Polonaise Iga Swiatek (6-1 6-3), Coco Gauff a trouvé la recette trois ans plus tard avec une inlassable défense. Elle a exploité les trop nombreuses imprécisions de son adversaire qui a eu les pires peines du monde à prendre son service puisqu'elle a été breakée neuf fois.

Contre Sabalenka, l'histoire a pourtant mal commencé. Menée 4-1 par la Bélarusse, l'Américaine est revenue grâce à sa défense solide et aux trop nombreuses fautes directes de Sabalenka (32 dans le 1er set). Gauff a écarté deux balles de sets et mené 3-0 dans le tie-break avant d'être renversée par Sabalenka, qui a retrouvé un peu de justesse.

70 fautes

Dans la deuxième manche, la Bélarusse a retrouvé ses démons, manquant à peu près tout (19 fautes directes). L'Américaine a conclu d'un smash rageur au filet, sous les encouragements du Central.

A l'image du match, c'est sur une faute directe de Sabalenka, la 70e de la finale, que Coco Gauff a converti sa deuxième balle de match, avant de s'effondrer au sol et de laisser exploser sa joie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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