International
Attaque iranienne sur Israël: nombreux appels à la désescalade
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Des dirigeants du monde entier ont appelé dimanche à la retenue après l'attaque massive de drones et de missiles menée dans la nuit par l'Iran contre Israël. Cette opération, baptisée "Promesse honnête", fait craindre un embrasement régional.
Cette première attaque directe jamais menée par Téhéran contre le territoire israélien a été "déjouée", a annoncé le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari. Il s'est félicité de ce que l'Etat hébreu ait pu compter sur "une coalition défensive d'alliés internationaux" dirigée par les Etats-Unis avec la Grande-Bretagne, la France et d'autres pays pour contrer l'attaque.
Le ministre de la défense Yoav Gallant a toutefois averti que "la campagne n'est pas encore terminée, nous devons rester en état d'alerte".
En Iran, le chef des forces armées, Mohammad Bagheri, a salué une attaque qui "a atteint tous ses objectifs". Le président Ebrahim Raïssi a déclaré que la "punition de l'agresseur s'est réalisée". Il a prévenu Israël que toute riposte "imprudente" à cette attaque donnerait lieu à une réponse militaire beaucoup "plus forte".
Soutien "inébranlable"
A la demande d'Israël, le Conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir en urgence dimanche. Son secrétaire général Antonio Guterres a condamné "une grave escalade", à l'instar de nombreux pays comme la France et l'Allemagne qui craignent un embrasement régional.
"Nous ne voulons pas d'escalade. Nous ne voulons pas d'une guerre étendue avec l'Iran", a affirmé le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, John Kirby. Plus tôt, le président Joe Biden, qui a renouvelé son soutien "inébranlable" à Israël, a annoncé la tenue d'une réunion du G7 pour coordonner une "réponse diplomatique unie" à l'attaque iranienne.
Les pays du G7 ont exprimé leur "plein soutien à Israël et à son peuple" après l'attaque de l'Iran, affirmant leur "engagement en faveur de sa sécurité". Ils se sont dits prêt à prendre des mesures" face à "d'autres initiatives de déstabilisation".
Un haut responsable américain a toutefois précisé, sous couvert d'anonymat, que les Etats-Unis ne participeront pas à une éventuelle riposte israélienne. Selon lui, Israël ne "cherche pas" une escalade avec l'Iran.
Parallèlement à l'attaque iranienne, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis, alliés de Téhéran, ont tiré des roquettes et des drones en direction du territoire israélien. Et une frappe israélienne a visé un bâtiment relevant du Hezbollah dans l'est du Liban, le détruisant.
L'attaque iranienne est intervenue alors qu'Israël est engagé depuis plus de six mois dans une guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.
99% des tirs interceptés
Selon M. Hagari, l'Iran a lancé "plus de 350" projectiles, "des missiles balistiques, des missiles de croisière, des roquettes et des drones" en direction d'Israël et d'autres pays de la région auraient pu recevoir cette menace en chemin". L'armée a pu intercepter "99% des tirs vers Israël", a-t-il ajouté.
Seuls quelques missiles balistiques "sont entrés et ont touché légèrement" une base militaire, qui reste en activité, a affirmé le porte-parole.
L'agence officielle iranienne Irna a fait état elle, de "sérieux dégâts dans la plus importante base aérienne du Néguev" (sud). Outre plusieurs blessés légers, une jeune fille de 7 ans originaire d'une communauté bédouine dans le sud d'Israël a été placée en soins intensifs, a indiqué M. Hagari.
L'attaque iranienne est une réponse à la frappe le 1er avril qui a détruit le consulat iranien à Damas et coûté la vie à sept membres des Gardiens de la révolution, dont deux hauts gradés. L'Iran a accusé Israël de cette frappe, mais ce dernier n'a ni confirmé ni démenti.
"Désamorcer la situation"
Dans la foulée, Téhéran a appelé les Etats-Unis à rester à l'écart de son conflit avec Israël. "Il s'agit d'un conflit entre l'Iran et le régime voyou israélien, dont les Etats-Unis doivent rester à l'écart !", a déclaré la mission iranienne à l'ONU sur X.
Dimanche le chef de la diplomatie iranienne Hossein Amir-Abdollahian a indiqué que son pays avait informé Washington de son intention de mener une opération "limitée, minime et visant à punir le régime israélien". Il avait aussi mis au courant les pays voisins de son projet d'attaque "72 heures avant l'opération".
L'Iran a amené "en toute conscience" le Moyen-Orient "au bord du précipice", a accusé dimanche la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, en référence à une éventuelle contre-attaque israélienne.
La crainte d'un embrasement régional est dans toutes les têtes. L'Egypte a mis en garde contre un "risque d'expansion régionale du conflit", l'Arabie saoudite a appelé à "la plus grande retenue" et l'Irak "à ne pas étendre la situation". La Russie et la Chine ont aussi appelé à la "retenue".
"La spirale de l'escalade doit être stoppée immédiatement", a pour sa part affirmé la Suisse qui a "condamne fermement" l'attaque iranienne et appelle toutes les parties à faire preuve de retenue.
Signe du climat inflammable dans la région, la France a annoncé dimanche recommander à ses ressortissants de quitter temporairement l'Iran.
"Pas d'accord humanitaire" à Gaza
Samedi, les forces spéciales maritimes des Gardiens de la révolution ont saisi un navire accusé d'être "lié" à Israël dans les eaux du Golfe. Vingt-cinq 25 membres d'équipage sont à bord de ce bateau, selon l'armateur italo-suisse MSC.
Téhéran, qui ne reconnaît pas l'existence d'Israël, est un allié du Hamas, auteur de l'attaque du 7 octobre sur le sol israélien qui a provoqué une offensive israélienne dévastatrice à Gaza.
A tour de rôle, Israël et le Hamas palestinien s'accusent de vouloir saboter les pourparlers en vue d'une trêve dans la bande de Gaza. Mais le fil n'est pas (encore) rompu. Le refus du Hamas montre que son chef à Gaza, Yahya Sinouar, "ne veut pas d'accord humanitaire, ni le retour des otages", a accusé dimanche le Mossad israélien.
L'armée israélienne a par ailleurs affirmé dimanche que des otages enlevés par le Hamas sont retenus à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où Israël s'est dit déterminé à mener une offensive militaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Léon Marchand dit avoir "encore beaucoup à faire"
Léon Marchand a déclaré samedi avoir encore "beaucoup à faire dans le monde de la natation". Le Français s'est exprimé à la veille des Championnats du monde de Singapour.
Ces Mondiaux constituent sa première grande compétition depuis les JO 2024, lors desquels la star française a raflé quatre titres en individuel avant d'entamer, selon ses mots, "une année de transition".
"J'ai passé une assez bonne année à me détendre et me remettre dans le bain, mais vraiment en prenant mon temps", a-t-il déclaré, en anglais. "J'ai hâte des championnats du monde. Je veux m'approcher de mes meilleurs temps dans toutes mes courses et bien sûr battre des records du monde ces prochaines années (...) J'ai encore beaucoup à faire dans le monde de la natation", a lancé le Français.
Léon Marchand, détenteur du record du monde du 400 m 4 nages et plusieurs fois champion du monde, a déclaré que l'attention dont il faisait l'objet, en particulier en France, avait été "lourde à gérer au début".
"Je m'y habitue, je sais comment mieux gérer cela, je sais mieux comment dire non (...) Je suis bien plus en paix quand je voyage hors de France, c'est certain. Je (peux) mieux m'entraîner".
Marchand a revu à la baisse son programme à Singapour afin de se concentrer sur les 200 et 400 m 4 nages. Il ambitionne de battre le record du monde de Ryan Lochte sur 200 m 4 nages, détenu par l'Américain depuis 2011.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Le serpent le plus petit au monde redécouvert à la Barbade
Un serpent fil de la Barbade a été aperçu sur cette île des Caraïbes, près de 20 ans après la dernière observation documentée. Le reptile est si petit qu'il peut être confondu avec un ver de terre
D'une longueur de huit à dix centimètres une fois adulte, le Tetracheilostoma carlae, de son nom latin, est le serpent le plus petit au monde.
C'est sous un caillou qu'il a été repéré en mars 2025, après plus d'un an de recherches, lors d'une mission du ministère de l'environnement de la Barbade et de l'association de protection de l'environnement Re:wild.
Un seul oeuf à la fois
"Il n'y a eu qu'une poignée d'observations depuis 1889", a souligné dans un communiqué Connor Blades, un agent du ministère impliqué dans la mission. Le serpent fil de la Barbade est particulièrement vulnérable: la femelle ne pond qu'un seul oeuf à la fois.
Sa redécouverte est "un rappel, pour nous habitants de la Barbade, que les forêts de la Barbade sont si particulières et nécessitent d'être protégées", a déclaré Justin Springer, de l'ONG Re:wild.
Seulement 2% de la forêt primaire de cette île des Caraïbes demeure intacte.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Au moins trois morts dans des frappes en Russie et en Ukraine
Deux personnes sont mortes dans la nuit de vendredi à samedi dans une attaque par un drone dans la région de Rostov, en Russie. En Ukraine, une frappe russe a fait un mort à Dnipro (est).
"Dans le district de Zimovnikovski [...] une voiture a pris feu à la suite d'une attaque de drone. Deux personnes sont mortes", a annoncé sur le réseau social Telegram le gouverneur de la région de Rostov Iouri Sliousar.
Selon le ministère russe de la défense, les systèmes de défense antiaériens ont détruit et intercepté 54 drones dont 24 dans la région de Bryansk, frontalière de l'Ukraine, dans la nuit de vendredi à samedi.
En Ukraine, le maire de Dnipro (est), Borys Filatov, a annoncé sur Telegram la mort d'une personne dans "un gratte-ciel haut de gamme". Il a déploré le "manque d'abris" tout en appelant la population à ne pas "rester dans les étages élevés" pendant les bombardements.
Le gouverneur de la région de Kharkiv, dans le nord-est, a fait état de trois blessés dans les bombardements à Zmiiv.
Attaque de trois heures
Un peu plus tôt, le maire de Kharkiv Igor Terekhov avait indiqué, sur Telegram, que sa ville était "la cible d'une attaque combinée depuis près de trois heures". "L'ennemi s'est servi de plusieurs types d'armes simultanément, des bombes guidées, des missiles balistiques et des drones-suicides", a-t-il ajouté.
A Zaporijjia (sud), plusieurs incendies ont été constatés dans la région à la suite d'attaques russes et une de ces frappes a touché un immeuble résidentiel, sans faire de victimes, selon les premières informations, a pour sa part indiqué son gouverneur Ivan Fedorov.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré vendredi que des discussions avec Moscou sur une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine avaient "commencé". Le Kremlin a cependant jugé qu'un tel entretien était "peu probable" dans les 30 prochains jours.
Les rencontres entre les deux parties, aux demandes radicalement différentes, donnent jusqu'à présent peu de résultats. Moscou réclame que Kiev lui cède quatre régions aujourd'hui partiellement occupées, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que l'Ukraine renonce formellement à rejoindre l'OTAN.
Des conditions inacceptables pour l'Ukraine qui exige le retrait complet des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose Moscou.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Décollage réussi pour le lanceur Vega C en Guyane
Un lancement, deux missions et cinq satellites: la petite fusée européenne Vega C a décollé vendredi soir à l'horaire prévu, à 23h03 (04h03 samedi en Suisse), du centre spatial de Kourou en Guyane française. Elle transportait cinq satellites.
Parmi eux figurent les quatre satellites CO3D, lancés pour le compte d'Airbus Defense and Space et du centre national d'études spatiales (CNES). Cette constellation est destinée à fournir une cartographie du globe en trois dimensions et en haute résolution. Sa durée de vie est d'environ huit ans.
Le dernier satellite emporté est baptisé MicroCarb. Il doit cartographier les sources et puits de dioxyde de carbone à travers la planète. C'est un outil important pour "comprendre le réchauffement climatique", a expliqué David Cavaillolès, président exécutif d'Arianespace.
Les deux satellites devaient être placés à des orbites différentes. Il s'agit du troisième lancement de l'année du centre spatial guyanais et le deuxième lancement de Vega C. Un prochain lancement, avec le lanceur Ariane 6, est prévu en août.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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