International
L'Ukraine à la peine dans le nord-est - Poutine justifie son assaut
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/05/la-region-frontaliere-russe-est-regulierement-frappee-par-larmee-ukrainienne-archives-1000x600.jpg&description=L'Ukraine à la peine dans le nord-est - Poutine justifie son assaut', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'Ukraine a dit vendredi que les forces russes étaient en train de détruire la ville de Vovtchansk et qu'elles continuaient d'avancer dans la région du nord-est de Kharkiv, où Moscou a lancé un nouvel assaut d'ampleur le 10 mai.
Le président russe Vladimir Poutine a justifié vendredi cette offensive en affirmant répliquer aux frappes ukrainiennes des derniers mois en territoire russe et vouloir créer une zone tampon.
Mais l'Ukraine a encore lancé, selon Moscou, une centaine de drones d'attaque contre plusieurs régions russes et la péninsule ukrainienne occupée de Crimée, faisant deux morts et entraînant des coupures de courant et des incendies d'infrastructures.
Oleg Synegoubov, le gouverneur de la région de Kharkiv - la deuxième ville du pays - a indiqué lors d'un briefing que les forces ukrainiennes n'étaient pas parvenues jusqu'ici à arrêter l'adversaire.
"L'ennemi a commencé à détruire Vovtchansk, en utilisant chars et artillerie. Ce n'est pas juste dangereux d'être là-bas, c'est pratiquement impossible", a-t-il dit.
Quelque 200 civils restent sur place, d'après la même source, alors que la ville, située à une cinquantaine de kilomètres de la capitale régionale Kharkiv (nord-est), comptait quelque 18'000 habitants avant-guerre.
L'armée russe a souvent fini par détruire les villes ukrainiennes pour les conquérir, à l'instar de Bakhmout l'an passé ou Avdiïvka en février.
Avancée de l'ennemi
Un peu plus à l'ouest, les forces russes ont progressé sur leur deuxième axe d'assaut dans la région. Elles visent le village de Loukiantsi, pour ouvrir la voie vers Lyptsi, autre localité sur la route de Kharkiv.
"Les hostilités continuent à Loukiantsi. Oui, il y a une avancée de l'ennemi dans cette localité. Mais nos soldats essayent encore de la tenir", a dit le gouverneur de la région de Kharkiv.
De son côté, l'armée russe a revendiqué vendredi la capture, en une semaine, de douze localités dans la région et affirmé que ses forces continuaient à progresser.
Au total, quelque 9300 civils ont été évacués dans la région de Kharkiv. Kiev accuse cependant Moscou d'utiliser des civils comme "boucliers humains" à Vovtchansk et d'avoir commis, au moins, une exécution sommaire.
La Russie a lancé le 10 mai une offensive surprise par le nord de l'Ukraine, étendant le front au moment même où l'Ukraine était sur la défensive dans l'Est et le Sud, sur fond de pénurie d'hommes et de munitions.
Face à ses carences, Kiev a récemment voté une législation pour accélérer la mobilisation militaire. Vendredi, le président Volodymyr Zelensky a également signé une loi qui permet de recruter des détenus en échange d'une libération conditionnelle.
Mais avec des lignes défensives de plus en plus étendues, et des attaques russes au nord, à l'est et au sud, le risque d'une percée russe grandit.
"Zone sanitaire"
Moscou a donc engrangé en une semaine ses plus importants gains territoriaux depuis fin 2022, avec quelque 257 km2 conquis dans la seule région de Kharkiv, selon une analyse jeudi de l'AFP à partir de données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).
Le président Poutine a justifié vendredi l'attaque par la nécessité de créer une zone tampon pour empêcher les forces ukrainiennes de frapper la région voisine russe de Belgorod, alors même que Kiev bombarde le territoire russe en réponse aux attaques qui endeuillent l'Ukraine depuis plus de deux ans.
"J'avais dit publiquement que si cela continuait, nous serions contraints de créer une zone de sécurité, une zone sanitaire. C'est ce que nous faisons", a déclaré M. Poutine, en marge d'un déplacement en Chine.
Il a démenti viser "à l'heure actuelle" Kharkiv, deuxième ville du pays que l'armée russe avait échoué à conquérir en 2022. M. Poutine a également nié prévoir une invasion de l'Ukraine.
Vendredi après-midi, cette cité, très régulièrement bombardée, a été touchée par de nouvelles frappes russes qui ont fait au moins un mort et quatre blessés, selon le maire.
Drones ukrainiens
A Vovtchansk, dans la même région, des frappes russes ont tué un homme de 35 ans et blessé un autre de 60 ans, tous deux civils, selon le Parquet régional.
A Odessa, ville portuaire du sud du pays régulièrement frappée elle aussi, un bombardement russe a fait un mort et cinq blessés hospitalisés, selon le gouverneur local Oleg Kiper.
Pour sa part, l'armée russe a dit avoir fait face à une centaine de drones lancés depuis l'Ukraine dans la nuit de jeudi à vendredi.
Le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a fait état de la mort d'une mère et de son enfant de quatre ans dans le village d'Oktiabrski. Dans la soirée, il a en outre annoncé la mort d'un homme dans le village de Novaïa Naoumovka attaqué par des drones, et d'un blessé hospitalisé.
Dans la région de Krasnodar (sud-ouest), les autorités ont affirmé que deux drones ukrainiens avaient incendié une raffinerie à Touapsé. Dans cette même région, des "infrastructures civiles" ont été touchées et pris feu à Novorossiïsk, port de la mer Noire.
En Crimée, péninsule ukrainienne annexée en 2014 par la Russie, la ville de Sébastopol, quartier général de la flotte russe en mer Noire, a été en partie privée de courant car une installation électrique a été endommagée, selon les autorités locales.
Enfin, dans la journée de vendredi une femme a été tuée par une frappe dans la région russe de Briansk, selon le gouverneur.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Crise avec le Venezuela: l'armée trinitéenne en "alerte générale"
Trinité-et-Tobago a mis vendredi son armée en alerte générale, a appris l'AFP auprès des forces de sécurité. Les Etats-Unis ont déployé des navires de guerre dans les Caraïbes pour une opération antidrogue visant particulièrement le Venezuela voisin.
"Alerte générale! Avec effet immédiat, la TTDF [force de défense de Trinité-et-Tobago, ndlr] a été placée en niveau d'alerte un. Tous les membres doivent se rendre à leurs bases respectives", selon un texte envoyé par l'armée aux officiers. La police a "annulé toutes les permissions", selon les messages auxquels l'AFP a eu accès.
Cette mobilisation survient alors que les Etats-Unis procèdent à des frappes aériennes sur des bateaux de trafiquants de drogue présumés depuis le mois de septembre et que la presse américaine assure que Washington envisage des frappes terrestres au Venezuela.
Ce mouvement d'alerte a créé un mouvement de panique dans la capitale Port-d'Espagne, où de nombreux habitants se sont précipités dans les commerces pour acheter de la nourriture et dans les stations-service pour s'approvisionner en essence, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Le gouvernement a appelé la population au calme assurant être "en contact actif avec l'ambassade des États-Unis d'Amérique à Port-d'Espagne. Selon les informations reçues, il n'y a pas lieu pour la population de s'inquiéter. Tous les citoyens sont donc invités à rester calmes".
Washington dément
Le président américain Donald Trump a déclaré vendredi qu'il n'envisageait pas de frappes contre le Venezuela. "Non", a-t-il répondu lorsqu'un journaliste à bord de l'avion présidentiel Air Force One lui a posé la question.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a relayé le même message, en réponse à un article du quotidien Miami Herald affirmant que les forces de Washington s'apprêtaient à frapper le Venezuela.
"Vos 'sources' prétendant avoir 'connaissance de la situation' vous ont induits en erreur et vous ont poussés à écrire un article mensonger", a-t-il écrit sur le réseau social X.
Le président américain, qui a reconnu avoir autorisé des opérations clandestines de la CIA sur le territoire vénézuélien, a récemment évoqué de possibles frappes terrestres visant des cibles "narcoterroristes".
Exécutions extrajudiciaires
Les Etats-Unis procèdent depuis le début septembre à des frappes aériennes dans le Pacifique et surtout dans les Caraïbes contre des bateaux qu'ils présentent comme appartenant à des trafiquants de drogue. Au total, le gouvernement américain a revendiqué 15 attaques ces dernières semaines, faisant selon lui 62 morts.
Dénonçant des exécutions extrajudiciaires, l'ONU a appelé vendredi les Etats-Unis à cesser leurs frappes aériennes dans la région contre des bateaux et a réclamé des enquêtes "rapides, indépendantes et transparentes".
Les Etats-Unis ont déployé huit navires de guerre dans les Caraïbes et des avions de chasse F-35 à Porto Rico. Un porte-avions américain, le plus gros au monde, est également en route pour la zone.
Le dirigeant vénézuélien Nicolás Maduro, que les Etats-Unis considèrent comme illégitime et qui est inculpé aux Etats-Unis pour trafic de drogue, a accusé Washington de prendre ce prétexte "pour imposer un changement de régime" à Caracas et s'emparer du pétrole vénézuélien.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Alerte aux drones à l'aéroport de Berlin: vols suspendus 2 heures
La présence de drones vendredi soir à l'aéroport de Berlin-Brandenbourg a provoqué des perturbations. Les vols ont été suspendus pendant près de deux heures, a indiqué un porte-parole de l'aéroport de la capitale allemande à l'AFP.
Les décollages et atterrissages ont été interrompus entre 20h08 et 21h58. "Tout un tas de vols" ont été détournés vers d'autres villes allemandes avant que l'interdiction des vols de nuit à Berlin ne soit ensuite assouplie afin d'atténuer l'impact sur les opérations aériennes, a-t-il ajouté.
"Nous supposons que le danger est écarté pour le moment", a déclaré le porte-parole. La police locale a confirmé avoir été informée de la présence d'un drone et a indiqué avoir déployé sur place un hélicoptère et une voiture de patrouille. Cette dernière a pu voir l'appareil, mais n'a pas pu identifier son opérateur.
Les dirigeants allemands ont alerté à plusieurs reprises au sujet de la menace croissante que représentent les drones, après une série d'incursions d'appareils non identifiés dans des aéroports et des sites militaires sensibles cette année.
Russie pointée
L'Allemagne, l'un des principaux soutiens à l'Ukraine dans sa lutte contre la Russie, a pointé du doigt Moscou pour l'augmentation de l'activité des drones. De multiples observations de drones ont été signalées ces derniers mois au-dessus de bases militaires, de sites industriels et d'autres infrastructures critiques en Allemagne.
Au début octobre, des drones repérés au-dessus de Munich (sud) ont provoqué à deux reprises la fermeture de l'aéroport de la ville.
Des drones ont également été aperçus au-dessus d'aéroports et de sites militaires au Danemark et en Norvège, les soupçons se portant également sur Moscou, qui nie toute implication.
"Nous n'en sommes pas encore sûr, mais une partie essentielle de ces actions est probablement orchestrée par la Russie", avait déclaré au début octobre le chancelier allemand Friedrich Merz sur la chaîne télévisée publique ARD, en référence aux incidents de Munich et de l'aéroport de Copenhague à la fin septembre.
"Mur antidrones"
Dénonçant des "tentatives d'espionnage et de déstabilisation", il avait précisé que l'Allemagne surveillait attentivement la "flotte fantôme russe" stationnée dans la mer Baltique, suspectée d'être impliqué dans ces incursions.
Le ministre allemand de l'intérieur Alexander Dobrindt a appelé à "trouver de nouvelles réponses à cette menace hybride", notamment en renforçant ses capacités de détection, d'évaluation et éventuellement de destruction des appareils sans pilotes.
Le gouvernement allemand a entamé en octobre une révision des lois régissant la sécurité aérienne du pays. L'objectif est de permettre à l'armée allemande, et non plus seulement la police, d'abattre les drones.
Au niveau de l'Union européenne, la Commission européenne veut mettre en place un "mur antidrones", qui serait pleinement opérationnel d'ici à 2027, mais ce projet est accueilli avec scepticisme par certains pays membres.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Moins de 60 dirigeants pour le sommet sur le climat au Brésil
Moins de 60 dirigeants politiques mondiaux ont confirmé leur présence au sommet qui se tiendra la semaine prochaine à Bélem, en Amazonie brésilienne, a annoncé vendredi le Brésil. La réunion se tient en prélude à la conférence sur le climat de l'ONU, la COP30.
En 2024, 75 dirigeants s'étaient rendus à la COP29 en Azerbaïdjan, un nombre déjà inférieur à celui de l'édition précédente à Dubaï.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a convoqué cette réunion de dirigeants pour les 6 et 7 novembre. Il a décidé de l'organiser juste avant la COP (10-21 novembre) et non pendant, pour alléger la pression logistique et hôtelière. Les prix élevés des logements dans cette ville défavorisée ont semé l'incertitude ces derniers mois quant au niveau de participation.
La COP se déroulera aussi dans un contexte de tensions géopolitiques et économiques qui ont éclipsé les préoccupations climatiques.
170 délégations accréditées
Des représentants de 143 pays, dont 57 chefs d'Etat et de gouvernement, ont confirmé jusqu'à présent leur présence au sommet des dirigeants, a indiqué le négociateur en chef brésilien, Mauricio Lyrio.
Le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le premier ministre britannique Keir Starmer seront présents, de même que les présidents colombien Gustavo Petro et libérien Joseph Boakai, selon les informations communiquées par ces pays à l'AFP.
La Chine a annoncé que son vice-premier ministre Din Xuexiang représenterait le président Xi Jinping. Les Etats-Unis ne prévoient pas d'envoyer de délégation après leur retrait de l'accord de Paris, décidé par le président américain Donald Trump.
Le président autrichien a déjà fait savoir qu'il ne viendrait pas, en raison des coûts élevés.
Selon le Brésil, 170 délégations sont accréditées pour les négociations prévues lors de la COP30 elle-même.
Lula a insisté pour organiser la conférence en Amazonie, la plus grande forêt tropicale au monde, au rôle-clé dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais la structure hôtelière limitée de Bélem a accru le défi logistique que représente l'arrivée d'environ 50'000 personnes pour l'événement.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Avions chargés d'aide et hélicoptères affluent en Jamaïque
Des avions chargés d'aide humanitaire, ainsi que des hélicoptères américains, affluaient en Jamaïque vendredi, trois jours après le passage de Melissa. Cet ouragan sur l'île caribéenne apparaît comme l'un des plus puissants jamais recensés.
"Nous avons des renseignements crédibles" relatifs à cinq victimes potentielles supplémentaires et "nous nous attendons à ce que (le bilan) évolue aujourd'hui", a indiqué la ministre de l'Information Dana Morris Dixon vendredi au cours de la conférence de presse quotidienne donnée par le gouvernement jamaïcain.
Opérationnel depuis la veille, l'aéroport international de Kingtson "a reçu treize avions cargos d'aide humanitaire hier (jeudi), sans compter l'aide arrivée avec les vols commerciaux et les avions privés, nombreux. Nous attendons plus de vingt avions cargo aujourd'hui" vendredi, a détaillé le ministre des Transports Daryl Vaz.
Les trois aéroports internationaux de l'île auront tous repris samedi matin leur activité, tant pour des vols humanitaires que commerciaux, a-t-il ajouté.
Aide US
La Jamaïque va recevoir le renfort de "huit à dix hélicoptères du gouvernement américain, de gros hélicoptères capables de transférer et de soigner des patients qui en auraient besoin, et bien sûr, de transporter quantité d'aide humanitaire", a-t-il également informé.
"A toutes les personnes qui attendent encore et regardent vers le ciel, vous allez commencer à voir et à entendre beaucoup d'activité dans la journée, leur a promis le ministre. Vous avez sans doute le sentiment d'être oubliés. Vous n'êtes pas oubliés."
L'ouest dévasté
Dans l'ouest du pays, région la plus sévèrement frappée par Melissa, des populations sont encore coupées du monde, communications et électricité coupées. "La dévastation dans l'ouest est inimaginable", a insisté Dana Morris Dixon.
L'ouragan Mélissa, qui a fait au total près de 50 morts, dévasté des régions entières de la Jamaïque et inondé Cuba, s'éloignait rapidement des Bermudes vendredi après une course de plusieurs jours dans les Caraïbes.
L'ouragan a été le plus puissant à toucher terre en 90 ans lorsqu'il a frappé la Jamaïque mardi en catégorie 5, la plus élevée sur l'échelle Saffir-Simpson, avec des vents d'environ 300 km/h.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
SuisseIl y a 3 jours
Zurich et Fribourg n’accueilleront pas d’enfants gazaouis
-
Suisse RomandeIl y a 3 jours
Valais: une carte d'urgence pour les proches aidants
-
SuisseIl y a 3 jours
Glencore produit davantage de charbon mais moins de cuivre
-
InternationalIl y a 3 jours
Noah Dettwiler ne se trouve plus en danger de mort
-
CultureIl y a 3 jours
Montreux Jazz: une affiche haute couture brodée pour la 60e édition
-
GenèveIl y a 3 jours
Pont du Mont-Blanc: le TCS propose une alternative pour les vélos
-
InternationalIl y a 3 jours
Une frappe russe a touché un hôpital pour enfants à Kherson
-
SuisseIl y a 2 jours
Un nouveau gain millionnaire au tirage du Swiss Loto




