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Climat

De nouvelles inondations font 66 morts en Afghanistan

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Dans la province de Ghor, dans l'ouest du pays, de fortes précipitations vendredi ont fait 55 morts, selon un bilan provisoire officiel, tandis que plus de 3000 maisons ont été détruites (© KEYSTONE/AP/Omid Haqjoo)

Des inondations ont fait 66 morts dans la province de Faryab, dans le nord de l'Afghanistan, a annoncé dimanche un porte-parole du gouvernorat. Le pays est actuellement confronté à une série de violentes précipitations très meurtrières.

De fortes pluies samedi soir dans de nombreux districts "ont tué 66 personnes à Faryab", a déclaré Asmatullah Muradi, dans une vidéo sur WhatsApp. "Cinq personnes ont été blessées, huit sont portées disparues et plus de 1500 maisons ont été endommagées", a-t-il précisé.

Dans la province de Ghor, dans l'ouest du pays, de fortes précipitations vendredi ont fait 55 morts, selon un bilan provisoire officiel, tandis que plus de 3000 maisons ont été détruites.

La province de Baghlan (nord) a connu le 10 mai des crues subites extrêmement dévastatrices ayant fait au moins 300 morts et de très nombreux disparus.

Difficulté d'accès

Les agences de l'ONU comme le gouvernement taliban ont indiqué que le bilan allait probablement s'alourdir mais n'ont fourni aucun nouveau chiffre actualisé depuis une semaine. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a expliqué que le dysfonctionnement d'internet empêchait toujours de connaître la situation véritable de certains villages très isolés.

"Les organisations humanitaires continuent de rencontrer des problèmes majeurs d'accès aux zones touchées en raison des dommages étendus aux infrastructures, notamment les routes et les ponts", a déclaré l'OMS.

Ceci vaut pour toutes les provinces de ce pays qui figure parmi les plus pauvres du monde et où les secours par ailleurs souffrent d'un cruel manque de moyens financiers.

"Catastrophe sur catastrophe"

L'Afghanistan, pays très exposé aux changements climatiques, connait un printemps anormalement pluvieux, après un hiver exceptionnellement sec. "Avec ces situations météorologiques erratiques, cela a été catastrophe sur catastrophe, qui ont plongé les villageois dans l'extrême pauvreté", a déclaré mardi dernier Timothy Anderson, chargé de l'Afghanistan au Programme alimentaire mondial (PAM).

Environ 80% des 40 millions d'Afghans dépendent de l'agriculture pour leur survie et les précipitations actuelles ont submergé des surfaces considérables de terres et détruit de nombreuses récoltes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Maja Riniker demande une loi pour l'aide en cas de catastrophe

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Face à la catastrophe de Blatten, la présidente du Conseil national Maja Riniker a demandé samedi une nouvelle base légale pour une aide dans de tels cas (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La présidente du Conseil national Maja Riniker (PLR) a demandé samedi lors d'un discours à Blatten (VS) la mise en place d'une nouvelle base légale pour l'aide en cas de catastrophe. L'éboulement survenu fin mai a montré l'urgence d'une telle démarche.

Il faut maintenant tirer des leçons pour l'avenir, a déclaré la première citoyenne de Suisse dans le village haut-valaisan dévasté. La Confédération doit pouvoir réagir rapidement et clairement aux futurs événements. Il en va de l'égalité de traitement, de la sécurité juridique et de la confiance dans l'État.

Le changement climatique apportera d'autres défis et il faut s'y préparer, a ajouté l'élue argovienne. Il est du devoir et de la responsabilité du monde politique de soutenir les habitants de Blatten dans leur nouveau départ.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

L'armée peut enfin intervenir en sécurité à Blatten

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L'armée a commencé vendredi à déblayer les débris et le bois flotté qui se sont accumulés dans le lac qui s'est formé à Blatten (Archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'armée peut enfin intervenir à Blatten. Les conditions de sécurité ont permis vendredi aux militaires en attente depuis début juin dans le Lötschental de commencer les travaux de déblaiement des débris accumulés dans le lac qui s'est formé sur le village.

Une vingtaine de militaires de la formation d’intervention d’aide en cas de catastrophe, appuyés par les Forces aériennes, ont commencé vendredi leurs travaux, a indiqué dans un communiqué le Département fédéral de la Défense. Lundi encore, le risque d'éboulement au Petit Nesthorn empêchait toute intervention, avait indiqué à Keystone-ATS un porte-parole de l'état-major de conduite.

Le risque de chutes de pierres était encore trop important, une grande activité étant toujours constatée au Petit Nesthorn, avait-il ajouté, précisant que la montagne était instable et des éboulements se produisaient régulièrement. Désormais, les travaux de déblaiement du deuxième lac situé derrière le cône de déjection, sur le côté est, ont pu commencer.

Ce lac doit être débarrassé des toits de maisons, de bois et d'autres débris flottants. L'objectif est d’empêcher l'obstruction de son écoulement et d’éviter ainsi les refoulements ou de nouvelles inondations.

Accès toujours interdit aux civils

Pour cela, des bateaux de l'armée sont utilisés. L’engagement de bateaux pontons et d’une plateforme flottante civile est essentiel pour permettre aux forces d’intervention de travailler sur le lac, a précisé l'Armée. Celles-ci peuvent ainsi atteindre et récupérer les matériaux charriés dans les eaux libres et le long des berges. Si nécessaire, des treuils à câble pourront également être utilisés.

L’armée est exclusivement engagée sur la partie supérieure du lac à laquelle le canton a autorisé l’accès pour les travaux. Un concept de sécurité cantonal destiné aux forces d’intervention a été élaboré et entraîné. Tous les travaux sur place sont effectués en étroite collaboration avec les autorités civiles et les forces d’intervention locales.

L’accès à la zone de danger délimitée autour de Blatten reste interdit au public. L’engagement de l’armée peut être prolongé au-delà du 26 juin 2025 si nécessaire et sur demande des autorités civiles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Les Alpes pourraient connaître davantage de pluies torrentielles

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En juin 2018, Lausanne avait connu un épisode de pluie extrême et de courte durée, avec 41 millimètres de précipitations tombées en seulement dix minutes. De tels événements pourraient devenir plus fréquents, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les pluies torrentielles estivales seront plus fréquentes et plus intenses à l’avenir dans les régions alpines. Selon une étude lausannoise, une augmentation des températures régionales de 2°C pourrait doubler la fréquence de ces événements.

Dans cette étude publiée dans la revue npj Climate and Atmospheric Science, des scientifiques de l’Université de Lausanne (UNIL) ont montré, en collaboration avec l’Université de Padoue (I), qu’avec un tel réchauffement, un orage intense actuellement prévu une fois par 50 ans serait susceptible de se produire une fois tous les 25 ans.

L’air chaud retient en effet plus d’humidité (environ 7% de plus par degré), et il intensifie l’activité orageuse. Le milieu alpin se réchauffant plus rapidement que la moyenne mondiale, il est particulièrement touché, a indiqué jeudi l'UNIL dans un communiqué.

Pour obtenir ces résultats, les auteurs ont examiné les données de près de 300 stations météorologique des Alpes européennes, réparties entre la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la France et l’Italie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Mexique: l'ouragan Erick redevient une tempête tropicale

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De grosses vagues se fracassent sur les plages d'Acapulco. (© KEYSTONE/EPA/DAVID GUZMAN)

Plus de peur que de mal: l'ouragan Erick s'est affaibli jeudi en tempête tropicale après avoir touché les côtes du sud-ouest du Mexique. Erick n'a pas fait de victime pour l'instant, dans une région traumatisée par deux ouragans majeurs ces deux dernières années.

EAu bout d'une nuit de suspense, Erick était passé des catégories 4 à 1 après avoir touché terre peu avant 06h00 heure locale (14 heures en Suisse) aux confins des États côtiers de l'Oaxaca et du Guerrero, selon le Centre national des ouragans (NHC) de Miami, qui fait référence au Mexique.

Le NHC a annoncé en début d'après-midi qu'Erick était redevenu une tempête tropicale, qui doit se dissiper dans la nuit de jeudi à vendredi. Cependant, Erick devrait continuer de provoquer de fortes pluies, avec des risques d'inondations et de glissements de terrain.

La tempête enregistre des vents soutenus maximums de 85 kilomètres par heure et se déplace dans l'État de Guerrero (sud) à 19 kilomètres par heure, a indiqué le NHC dans son rapport de 23h00 en Suisse.

Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et Acapulco au nord.

"Jusqu'à présent, il n'est pas fait état de perte en vie humaine", a indiqué sur X la présidente Claudia Sheinbaum en faisant le décompte des dégâts matériels (fermeture d'autoroutes, un hôpital inondé, quelque 124'000 usagers touchés par des problèmes d'électricité).

Acapulco attendait avec inquiétude Erick. La célébre station balnéaire avait été en partie dévastée par le passage de l'ouragan de force maximale 5 Otis en octobre 2023 (50 morts, 30 disparus). Un autre ouragan, John, y avait fait au moins 15 morts en septembre 2024.

Fortes pluies

A Puerto Escondido, une destination touristique d'environ 30'000 habitants, des rues ont été inondées, des panneaux et des branches d'arbres sont tombés. La zone s'est retrouvée sans électricité ni réseau de téléphone portable, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des militaires ramassaient des décombres et les habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.

Jamais il n'avait plu avec autant de force, s'étonne auprès de l'AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent "ont renversé une statue".

Les autorités avaient préparé la population au pire.

Les habitants d'Acapulco, l'ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, avaient ainsi fait des stocks de provisions et d'essence les jours précédents.

Mercredi soir, ils avaient commencé à se rendre dans les centres d'accueil aménagés face à la menace que faisait peser l'ouragan. De petites embarcations de plaisance avaient été sorties de l'eau pour éviter qu'elles ne coulent.

Militaires déployés

Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2000 centres d'accueil.

Les autorités ont également suspendu les cours dans la région, fermé les ports à la navigation et déployé des agents de la Commission fédérale d'électricité (CFE).

Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.

Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l'AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM).

Conséquence : "la probabilité de la survenue d'événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement" ces dernières décennies, relève M.Estrada.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : sda / Carlo / Echegoyen, / AFP

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