Climat
L'A13 praticable sur une piste dès juillet, l'autre moitié fin 2024
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/06/la-chaussee-de-la13-a-rompu-sous-leffet-des-eaux-dechainees-de-la-moesa-les-travaux-de-comblement-ont-commence-1000x600.jpg&description=L'A13 praticable sur une piste dès juillet, l'autre moitié fin 2024', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'autoroute A13 devrait rouvrir au trafic à partir du 10 juillet sur une piste par direction, suite aux intempéries qui l'ont endommagée dans le val Mesolcina (GR). L'OFROU l'a annoncé sur place mercredi. Les autres pistes seront rouvertes à la fin de l'année.
Les travaux de remise en état avancent rapidement, s'est réjoui Marco Fioroni, directeur de la filiale de l'Office fédéral des routes (OFROU) de Bellinzone, face aux médias réunis à Lostallo (GR). Les pelleteuses sont à pied d'oeuvre, aux limites de leurs capacités, dans la rivière Moesa.
Travaux risqués et météo déterminante
Ces travaux ne sont pas sans risque, ajoute Marco Fioroni. Ils visent à permettre au cours d'eaux de reprendre son tracé naturel, une fois débarrassé des gravats de roche qui l'en empêchent. Une trentaine de personnes travaillent sur place. Une vingtaine d'autres, dont des ingénieurs et des techniciens, sont occupées en arrière-plan.
Après le dynamitage de blocs de roche, leurs gravats ont été extraits du cours d'eau. Parallèlement, les travaux se poursuivent le long de l'A13 pour combler la chaussée rompue. Le goudronnage ne sera possible qu'une fois le terrain comblé et consolidé.
La réouverture de l'A13 sur une piste par direction, dans deux semaines, n'est pas encore acquise. Elle dépend fortement de la météo. Si le temps reste stable, les délais seront respectés. Si de nouveaux orages violents surviennent, l'autoroute ne pourra sans doute rouvrir que plus tard.
Liaisons ferroviaires supplémentaires
Mardi, le ministre des transports Albert Rösti a appelé les vacanciers qui se rendent au Tessin à prendre le train. Les CFF vont proposer des liaisons nord-sud supplémentaires les week-ends. Le conseiller fédéral a aussi annoncé que les fermetures nocturnes tunnel routier du Gothard, prévues pour cause de travaux, étaient annulées.
Vendredi soir, la Moesa est sortie de son lit, suite aux intempéries. Son cours s'est déplacé latéralement de 50 mètres. La rivière a inondé l'A13 et l'a détruite sur une longueur de 200 mètres. L'axe du San Bernardino est fermé depuis la catastrophe.
Les intempéries ont fait au moins un mort dans le village de Sorte, situé sur la commune de Lostallo. Cet homme a été retrouvé sans vie dimanche dans la Moesa. Une personne blessée a pu être sauvée samedi. Deux autres habitants sont toujours portés disparus.
Recherches des disparus par hélico
Les recherches se sont poursuivies mercredi, le long de la Moesa, avec des hélicoptères de la police et de l'armée. Au sol, les pompiers et la protection civile ont interrompu leur fouille dans la coulée de gravats, qui a détruit une partie du village, indique à Keystone-ATS un porte-parole de l'état-major régional. Les deux personnes recherchées se trouvaient probablement dans l'une des trois maisons emportées vendredi.
On ignore encore, quand les 15 villageois évacués pourront retourner chez eux. Les travaux de déblayage du village ne pourront commencer que lorsque le versant qui le surplombe aura été sécurisé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
L'armée peut enfin intervenir en sécurité à Blatten
L'armée peut enfin intervenir à Blatten. Les conditions de sécurité ont permis vendredi aux militaires en attente depuis début juin dans le Lötschental de commencer les travaux de déblaiement des débris accumulés dans le lac qui s'est formé sur le village.
Une vingtaine de militaires de la formation d’intervention d’aide en cas de catastrophe, appuyés par les Forces aériennes, ont commencé vendredi leurs travaux, a indiqué dans un communiqué le Département fédéral de la Défense. Lundi encore, le risque d'éboulement au Petit Nesthorn empêchait toute intervention, avait indiqué à Keystone-ATS un porte-parole de l'état-major de conduite.
Le risque de chutes de pierres était encore trop important, une grande activité étant toujours constatée au Petit Nesthorn, avait-il ajouté, précisant que la montagne était instable et des éboulements se produisaient régulièrement. Désormais, les travaux de déblaiement du deuxième lac situé derrière le cône de déjection, sur le côté est, ont pu commencer.
Ce lac doit être débarrassé des toits de maisons, de bois et d'autres débris flottants. L'objectif est d’empêcher l'obstruction de son écoulement et d’éviter ainsi les refoulements ou de nouvelles inondations.
Accès toujours interdit aux civils
Pour cela, des bateaux de l'armée sont utilisés. L’engagement de bateaux pontons et d’une plateforme flottante civile est essentiel pour permettre aux forces d’intervention de travailler sur le lac, a précisé l'Armée. Celles-ci peuvent ainsi atteindre et récupérer les matériaux charriés dans les eaux libres et le long des berges. Si nécessaire, des treuils à câble pourront également être utilisés.
L’armée est exclusivement engagée sur la partie supérieure du lac à laquelle le canton a autorisé l’accès pour les travaux. Un concept de sécurité cantonal destiné aux forces d’intervention a été élaboré et entraîné. Tous les travaux sur place sont effectués en étroite collaboration avec les autorités civiles et les forces d’intervention locales.
L’accès à la zone de danger délimitée autour de Blatten reste interdit au public. L’engagement de l’armée peut être prolongé au-delà du 26 juin 2025 si nécessaire et sur demande des autorités civiles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Les Alpes pourraient connaître davantage de pluies torrentielles
Les pluies torrentielles estivales seront plus fréquentes et plus intenses à l’avenir dans les régions alpines. Selon une étude lausannoise, une augmentation des températures régionales de 2°C pourrait doubler la fréquence de ces événements.
Dans cette étude publiée dans la revue npj Climate and Atmospheric Science, des scientifiques de l’Université de Lausanne (UNIL) ont montré, en collaboration avec l’Université de Padoue (I), qu’avec un tel réchauffement, un orage intense actuellement prévu une fois par 50 ans serait susceptible de se produire une fois tous les 25 ans.
L’air chaud retient en effet plus d’humidité (environ 7% de plus par degré), et il intensifie l’activité orageuse. Le milieu alpin se réchauffant plus rapidement que la moyenne mondiale, il est particulièrement touché, a indiqué jeudi l'UNIL dans un communiqué.
Pour obtenir ces résultats, les auteurs ont examiné les données de près de 300 stations météorologique des Alpes européennes, réparties entre la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la France et l’Italie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Mexique: l'ouragan Erick redevient une tempête tropicale
Plus de peur que de mal: l'ouragan Erick s'est affaibli jeudi en tempête tropicale après avoir touché les côtes du sud-ouest du Mexique. Erick n'a pas fait de victime pour l'instant, dans une région traumatisée par deux ouragans majeurs ces deux dernières années.
EAu bout d'une nuit de suspense, Erick était passé des catégories 4 à 1 après avoir touché terre peu avant 06h00 heure locale (14 heures en Suisse) aux confins des États côtiers de l'Oaxaca et du Guerrero, selon le Centre national des ouragans (NHC) de Miami, qui fait référence au Mexique.
Le NHC a annoncé en début d'après-midi qu'Erick était redevenu une tempête tropicale, qui doit se dissiper dans la nuit de jeudi à vendredi. Cependant, Erick devrait continuer de provoquer de fortes pluies, avec des risques d'inondations et de glissements de terrain.
La tempête enregistre des vents soutenus maximums de 85 kilomètres par heure et se déplace dans l'État de Guerrero (sud) à 19 kilomètres par heure, a indiqué le NHC dans son rapport de 23h00 en Suisse.
Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et Acapulco au nord.
"Jusqu'à présent, il n'est pas fait état de perte en vie humaine", a indiqué sur X la présidente Claudia Sheinbaum en faisant le décompte des dégâts matériels (fermeture d'autoroutes, un hôpital inondé, quelque 124'000 usagers touchés par des problèmes d'électricité).
Acapulco attendait avec inquiétude Erick. La célébre station balnéaire avait été en partie dévastée par le passage de l'ouragan de force maximale 5 Otis en octobre 2023 (50 morts, 30 disparus). Un autre ouragan, John, y avait fait au moins 15 morts en septembre 2024.
Fortes pluies
A Puerto Escondido, une destination touristique d'environ 30'000 habitants, des rues ont été inondées, des panneaux et des branches d'arbres sont tombés. La zone s'est retrouvée sans électricité ni réseau de téléphone portable, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des militaires ramassaient des décombres et les habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.
Jamais il n'avait plu avec autant de force, s'étonne auprès de l'AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent "ont renversé une statue".
Les autorités avaient préparé la population au pire.
Les habitants d'Acapulco, l'ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, avaient ainsi fait des stocks de provisions et d'essence les jours précédents.
Mercredi soir, ils avaient commencé à se rendre dans les centres d'accueil aménagés face à la menace que faisait peser l'ouragan. De petites embarcations de plaisance avaient été sorties de l'eau pour éviter qu'elles ne coulent.
Militaires déployés
Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2000 centres d'accueil.
Les autorités ont également suspendu les cours dans la région, fermé les ports à la navigation et déployé des agents de la Commission fédérale d'électricité (CFE).
Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.
Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l'AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM).
Conséquence : "la probabilité de la survenue d'événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement" ces dernières décennies, relève M.Estrada.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : sda / Carlo / Echegoyen, / AFP
Climat
Des scientifiques mesurent la zone d'éboulement à Blatten (VS)
Des scientifiques zurichois ont collecté la semaine dernière depuis les airs des données à haute résolution sur le site de l'éboulement de Blatten, en Valais, et sur le cône de déjection. Différents types de capteurs ont été utilisés.
"Pour l'instant, il est surtout intéressant de savoir combien de glace se trouve dans le cône de déjection, et où elle se trouve exactement", indique Andreas Hüni, de l'Université de Zurich (UZH), cité dans un communiqué publié mercredi. Cela déterminera notamment où, dans quelle mesure et à quelle vitesse le cône se tassera.
Pour prévoir à quelle vitesse la glace va fondre, il est important de savoir si elle est recouverte de pierres et d'éboulis, qui se réchauffent plus rapidement au soleil. D'autres données collectées pourront notamment être utilisées pour calculer plus précisément le volume et les variations de volume du cône de déjection.
Pour les événements futurs
L'évaluation des données va maintenant occuper les scientifiques pendant un certain temps, écrit l'UZH. Elle doit notamment aider à gérer les événements futurs.
"Avec le réchauffement climatique, il est probable que de tels événements se produisent plus fréquemment à l'avenir dans l'espace alpin", selon M. Hüni. Les scientifiques ont donc voulu développer des méthodes permettant d'analyser rapidement de telles données.
Des relevés depuis un avion ont été effectués en utilisant trois appareils de mesure différents: le spectromètre AVIRIS-4, un scanner laser (LiDAR) et une caméra photogrammétrique à haute résolution.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 1 jour
Les chauffeurs de bus du VMCV indignés par leur condition de travail
-
LausanneIl y a 3 jours
Classes vaudoises 1-2P: des négociations avec le Canton
-
SuisseIl y a 2 jours
Vers une fusion entre protection et service civils
-
SuisseIl y a 3 jours
Une femme et un couple tués dans le canton de Soleure
-
CultureIl y a 3 jours
Tom Cruise va recevoir un Oscar d'honneur
-
ÉconomieIl y a 2 jours
La cathédrale de Lausanne bientôt sous une lumière nouvelle
-
ClimatIl y a 2 jours
Des scientifiques mesurent la zone d'éboulement à Blatten (VS)
-
LausanneIl y a 2 jours
Le Parlement vaudois peut trinquer à son premier millésime