Rejoignez-nous

Économie

La consommation privée devrait ralentir selon les économistes d'UBS

Publié

,

le

La consommation privée, qui avait accéléré de 2,1% en 2023, ne devrait plus croître que de 1,2% en 2024 et 2025, selon UBS. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les dépenses des ménages, jusqu'à présent l'un des moteurs de l'économie suisse, devraient ralentir la cadence ces prochains mois et épuiser leur reprise post-pandémique. La croissance helvétique doit tout de même rester solide et l'inflation maîtrisée.

"La consommation a été ces deux dernières années le moteur de la conjoncture helvétique", ont rappelé les économistes d'UBS mardi dans une étude. Cette composante économique devrait encore contribuer à la croissance cette année, mais dans une moindre mesure qu'en 2022 et 2023.

Dans leurs projections, les spécialistes d'UBS tablent en effet sur un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 1,3% cette année, après +0,7% en 2023. L'année prochaine, le PIB est attendu en hausse de 1,5%.

La consommation privée, qui avait accéléré de 2,1% en 2023, ne devrait plus croître que de 1,2% en 2024 et 2025, alors que les exportations - l'autre moteur de l'économie suisse - sont attendues en progression de 2,1% cette année et de 3,9% la suivante.

Pour expliquer le ralentissement anticipé des dépenses des ménages, les experts d'UBS avancent l'épuisement de l'envie de dépenser constatée après la pandémie de coronavirus. Facteur aggravant, la forte hausse des primes maladies attendue pour l'année prochaine va peser sur le pouvoir d'achat des particuliers.

Vers une nouvelles baisse du taux directeur

L'inflation devrait quant à elle rester sous contrôle, avec une hausse des prix attendue à 1,2% cette année, après 2,1% en 2023. L'exercice prochain, les prix à la consommation devraient accélérer de seulement 1,0%, d'après les projections de la banque. Le fort recul des prix de l'énergie explique cette tendance baissière, ainsi que les faibles taux d'utilisation.

Les risques géopolitiques - avec la suite incertaine des élections législatives en France et la présidentielle en novembre aux Etats-Unis - risquent quant à eux de peser sur le franc. Considéré comme valeur refuge, la monnaie helvétique pourrait s'en retrouver valorisée par rapport à l'euro. UBS entrevoit ainsi la paire de devises euro-franc à 0,92 d'ici juin 2025, contre 0,9725 actuellement, une aubaine pour les achats en zone euro mais une charge supplémentaire pour les exportateurs suisses.

Les baisses attendues des taux d'intérêt aux Etats-Unis rendant le franc plus attrayant par rapport au billet vert, la paire dollar-franc devrait évoluer autour de 0,81 en juin 2025, contre 0,898 actuellement.

"Si l'économie suisse retrouve l'équilibre l'année prochaine, la BNS devrait maintenir ses taux directeurs stables à 1%, après une dernière baisse en septembre 2024", a estimé l'économiste en chef d'UBS Suisse, Daniel Kalt. La Banque nationale suisse devrait ainsi abaisser une troisième et dernière fois cette année son taux directeur de 0,25 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4,25%

Publié

le

La Banque d'Angleterre a sans surprise maintenu son taux directeur à 4,25%. (archive) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

La Banque d'Angleterre a sans surprise maintenu jeudi son taux directeur à 4,25%, dans la lignée de la Fed mercredi, jouant la prudence face aux incertitudes liées aux droits de douane de Donald Trump et à la guerre au Moyen-Orient.

"Le monde est hautement imprévisible", a déclaré le gouverneur de la banque centrale britannique, Andrew Bailey, soulignant cependant que les taux d'intérêts restaient "sur une trajectoire descendante".

"Nous constatons des signes de refroidissement du marché du travail au Royaume-Uni", a précisé le patron de la BoE, ce qui plaiderait théoriquement vers une baisse des taux.

Mais les prix de l'énergie ont en parallèle augmenté avec les tensions au Moyen-Orient, de quoi potentiellement doper l'inflation, souligne l'institution dans le compte-rendu de sa réunion, sans évoquer explicitement le conflit entre l'Iran et Israël.

La décision du Comité de politique monétaire a été prise à une majorité de six membres, trois autres penchant pour une baisse d'un quart de point de pourcentage.

"Equilibre délicat"

Ce choix "souligne l'équilibre délicat que le Comité tente de trouver entre les pressions inflationnistes persistantes et les signes de ralentissement de l'économie", résume Richard Flax, analyste chez Moneyfarm.

La BoE continue de prôner "une approche graduelle et prudente" sur les futures coupes, après une réduction d'un quart de point le mois dernier, la quatrième depuis août 2024.

Pour Yael Selfin, économiste en chef chez KPMG, l'institution "ouvre la porte à une baisse des taux en août en gardant un oeil sur les prix de l'énergie".

D'après des chiffres officiels publiés mercredi, l'inflation a légèrement ralenti en mai au Royaume-Uni, à 3,4% sur un an, contre 3,5% en avril, mais reste loin de la cible de 2% de la BoE.

L'institution anticipe que la hausse des prix se maintienne à ce niveau pour le reste de l'année.

En avril, le produit intérieur brut britannique a lui reculé plus qu'attendu, de 0,3%, sous le poids des récentes hausses d'impôts du gouvernement travailliste et des droits de douane américains -dont certains ont été allégés par un récent accord entre Londres et Washington.

"L'incertitude commerciale continuera certainement d'avoir un impact sur l'économie britannique", estime la BoE.

La Fed a elle aussi opté mercredi pour un statu quo sur ses taux directeurs, dans une fourchette entre 4,25% et 4,50%, dégradant au passage ses prévisions pour l'économie américaine.

Dans la foulée de l'annonce de la BoE, vers 13h35, la livre sterling prenait 0,16% face à la devise américaine, à 1,3445 dollar.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Vaud: un nouveau bâtiment pour la Haute école pédagogique (HEP)

Publié

le

Le Conseil d'Etat vaudois sollicite un crédit d'investissement de 62,86 millions de francs pour la construction d'un bâtiment destiné à la Haute école pédagogique (HEP) sur le site des Côtes de la Bourdonnette à Chavannes-près-Renens (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Haute école pédagogique (HEP) vaudoise aura un nouveau bâtiment. Il sera construit sur le site des Côtes de la Bourdonnette à Chavannes-près-Renens. Prévu pour 2028, ce projet vise à répondre à la croissance continue des effectifs de l'institution et à accompagner les travaux à conduire dans son siège historique de la Campagne des Cèdres à Lausanne.

Le Conseil d'Etat sollicite ainsi un crédit d'investissement de 62,86 millions de francs pour la construction de ce bâtiment, indique-t-il jeudi dans ses décisions hebdomadaires. Conçu comme une solution transitoire, l'édifice se distingue par sa modularité et pourra être affecté à d'autres usages publics à terme, souligne-t-il.

"La formation aux métiers de l’enseignement connaît une progression ininterrompue depuis près de deux décennies, tendance que confirment les projections en matière de besoins en personnel qualifié", explique le gouvernement. Les effectifs de la HEP, actuellement de 3500 étudiants, pourraient ainsi atteindre entre 4000 et 4500 personnes d'ici 2035, détaille-t-il.

Rassemblement prévu aux Cèdres

Parallèlement, un important programme de réhabilitation du site historique de la Campagne des Cèdres, où est implantée l'institution, est planifié à moyen terme. Le projet de nouveau bâtiment vise donc à répondre aux impératifs de la HEP en matière d'espace de formation pour les prochaines années, en attendant de se rassembler une nouvelle fois aux Cèdres, est-il souligné.

"En lisière du futur parc arboré des Côtes de la Bourdonnette et des Hauts de Dorigny, le bâtiment s'intègrera dans un développement urbain structuré, en lien direct avec les institutions voisines telles que le Campus Santé - qui regroupe la Haute Ecole de Santé Vaud (HESAV) et le Centre coordonné de compétences cliniques -, les logements de la Fondation Maison pour étudiants Lausanne (FMEL), un établissement scolaire communal ainsi qu'un quartier résidentiel.

Lauréat du concours d'architecture et d'ingénierie du Campus Santé en 2017, le bureau zurichois Jan Kinsbergen a conçu un édifice à la fois sobre, lumineux et modulable. Sa structure hybride associera du bois scolyté issu des forêts vaudoises à du béton recyclé et de l'acier recyclé, dans une démarche durable. Des panneaux photovoltaïques permettront de couvrir une part significative des besoins énergétiques du bâtiment, explique encore le Conseil d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Genève: un frein à la création d'emploi dans certains secteurs

Publié

le

Dans le secteur des activités de nettoyage, le canton de Genève a enregistré une baisse du nombre d'emploi de 1,4% entre 2020 et 2022, suite à l'introduction du salaire minimum (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le 3e rapport sur les effets de l’introduction du salaire minimum à Genève montre des effets contrastés sur les emplois. Si son arrivée n’a pas entraîné de suppression de postes, il a pu freiner leur création, en particulier dans le secteur du nettoyage.

Le rapport se concentre sur les secteurs à bas salaires, par définition les plus impactés par l’introduction du salaire minimum (environ 11% du total des emplois du canton). Pour rappel, les deux premiers rapports – publiés en 2023 et 2024 – traitaient des conséquences du nouveau mécanisme sur le chômage, a déclaré la cheffe du Département de l’économie et de l’emploi Delphine Bachmann jeudi devant la presse.

Globalement, les résultats indiquent que l’introduction du salaire minimum n’a pas entraîné de diminution importante du nombre d’emplois, mais plutôt des ajustements internes, notamment en matière de temps de travail. Des différences importantes sont toutefois à observer entre les différents secteurs analysés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Économie

Hausse des prix dans la construction en avril

Publié

le

Les prix dans la construction ont progressé en avril. (archive) (© KEYSTONE/EPA/REHAN KHAN)

Les prix dans la construction ont progressé en avril. L'indice correspondant, établi par l'Office fédéral de la statistique (OFS), s'est inscrit à 115,8 points, soit une hausse de 0,6% sur un semestre.

En comparaison annuelle, la progression est de 0,7%, peut-on lire dans un communiqué diffusé jeudi.

D'octobre 2024 à avril, les prix ont grimpé de 0,6% à 115,9 points dans le bâtiment, dû en particulier aux augmentations de prix dans le gros oeuvre, les installations sanitaires et les installations électriques.

Toutes les grandes régions ont connu des hausses de prix, plus marquées toutefois dans la région Suisse orientale (+1,0%) et la région lémanique (+0,8%).

Le sous-indice des prix du génie civil a progressé de 0,7%, comparé à octobre, à 115,5 points, soutenu par les augmentations de prix dans le segment des tracés (travaux de superstructure, terrassements), ainsi que celui des honoraires.

Hormis la Suisse du Nord-Ouest (-0,4%), toutes les régions ont connu des hausses. La région lémanique (+1,3%) et la Suisse orientale (+1,1%) forment là aussi le duo de tête.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

LONELY

THE.MADPIX.PROJECT

23:00

Les 2 derniers titres

GREEDY

TATE MC RAE

22:58

RIDE LIKE THE WIND

CHRISTOPHER CROSS

22:54

Votre Horoscope

Poissons

Un échange verbal vous fait lâcher moult émotions cachées. Un apaisement véritable envahit votre esprit mais aussi tout votre corps !

Les Sujets à la Une