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International

Microsoft abandonne son siège au conseil d'administration d'Openai

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Les régulateurs en Europe et aux Etats-Unis ont commencé à se pencher sur la question de la domination du marché crucial de l'IA par une poignée de géants du numérique. (archives) (© KEYSTONE/AP/MICHAEL DWYER)

Microsoft a abandonné son siège d'observateur au conseil d'administration d'Openai, le développeur de Chatgpt, a indiqué le géant américain de l'informatique dans une lettre consultée par l'AFP mercredi.

"Ces huit derniers mois, nous avons assisté aux progrès importants du nouveau conseil d'administration et nous avons confiance en la trajectoire de l'entreprise", a déclaré Microsoft dans cette lettre envoyée à Openai mardi.

"Nous ne pensons pas que notre rôle limité d'observateur soit encore nécessaire", a ajouté la société fondée par Bill Gates, en précisant que ce retrait prenait effet "immédiatement".

Microsoft a investi environ 13 milliards de dollars dans Openai depuis le début de leur partenariat en 2019, soulevant des questions des deux côtés de l'Atlantique sur l'ampleur de son influence sur la start-up californienne créée en 2015.

Microsoft avait obtenu un siège d'observateur, sans droit de vote, au conseil d'administration d'Openai en novembre 2023, après une passe d'armes sur le maintien ou non de Sam Altman à la tête de l'entreprise. Ce dernier est finalement revenu en place, soutenu par le géant de l'informatique.

Les deux entreprises commercialisent des services d'IA pour les développeurs et les particuliers et rivalisent avec Google et les autres géants de la tech dans ce domaine.

Sous surveillance des régulateurs

Les régulateurs en Europe et aux Etats-Unis ont commencé à se pencher sur la question de la domination du marché crucial de l'IA par une poignée de géants du numérique.

Après enquête, le gendarme européen de la concurrence a cependant conclu en juin qu'"en l'état", Microsoft n'avait pas acquis un "contrôle durable" sur Openai.

Mais la Commission européenne a réclamé de nouvelles informations à Microsoft sur l'accord entre les deux entreprises "pour comprendre si certaines clauses d'exclusivité pourraient avoir un effet négatif sur la concurrence".

L'Autorité américaine de la concurrence (FTC) a elle aussi annoncé une enquête sur les investissements de plusieurs milliards de dollars réalisés par Microsoft, Google et Amazon dans les principales start-up d'IA générative, Openai et Anthropic.

Apple, qui devait à son tour obtenir un siège d'observateur au conseil d'administration d'Openai, a renoncé à celui-ci dans la foulée du retrait de Microsoft, ont rapporté plusieurs médias.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Trump pour une action en justice contre le président de la Fed

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Donald Trump (ici avec Jerome Powell) s'était fendu fin juillet d'une visite surprise du chantier de rénovation du siège de l'institution à Washington, qu'il juge trop coûteux (archives). (© KEYSTONE/AP/Julia Demaree Nikhinson)

Le président américain Donald Trump a menacé mardi d'autoriser une "action en justice majeure" contre le président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell. Il est mécontent des décisions de la banque centrale et du coût de la rénovation de son siège.

"J'envisage d'autoriser une action en justice majeure contre Powell en raison du travail horrible et manifestement incompétent qu'il a accompli dans la gestion" du chantier de rénovation de la Fed à Washington, a-t-il écrit sur Truth Social.

M. Trump met depuis des semaines en scène son impatience croissante face à la Fed. Il traite d'"abruti" M. Powell, qu'il a nommé à sa tête durant son premier mandat, appelle les autres banquiers centraux à le renverser et fait régulièrement mine de vouloir l'éjecter.

Il s'est même fendu fin juillet d'une visite surprise du chantier de rénovation du siège de l'institution à Washington, qu'il juge trop coûteux. L'épisode a donné lieu à une scène largement diffusée dans les médias: Donald Trump et Jerome Powell côte à côte, avec des casques de chantier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

UE, Royaume-Uni et Suisse dénoncent une situation de famine à Gaza

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"La détresse humanitaire à Gaza a atteint un niveau inimaginable. Une famine se déroule sous nos yeux", affirment les signataires (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

L'Union européenne et 24 pays, dont la Suisse, ont dénoncé mardi une situation de "famine" à Gaza. Ils ont appelé à agir de manière "urgente" pour y mettre fin.

"La détresse humanitaire à Gaza a atteint un niveau inimaginable. Une famine se déroule sous nos yeux", écrivent l'UE et 24 pays dans un communiqué commun. Ces Etats exhortent Israël à "autoriser tous les convois d'aide humanitaire des ONG internationales et à lever les obstacles qui empêchent les humanitaires d'intervenir".

Cette déclaration est signée par la cheffe de la diplomatie de l'UE Kaja Kallas et les ministres des Affaires étrangères des pays suivants: Australie, Belgique, Canada, Chypre, Danemark, Estonie, Finlande, France, Grèce, Islande, Irlande, Japon, Lituanie, Luxemburg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse et Royaume-Uni.

On y trouve 17 Etats membres de l'UE, dont la France, mais pas l'Allemagne. Les Vingt-Sept se sont montrés particulièrement divisés sur l'attitude à adopter vis-à-vis d'Israël depuis le début de sa guerre à Gaza contre le Hamas, en réplique à l'attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 sur le sol israélien par ce mouvement islamiste palestinien.

Plusieurs pays, dont l'Allemagne, ont longtemps insisté sur le droit d'Israël à se défendre, dans le respect du droit international, tandis que d'autres, comme l'Espagne, dénoncent un "génocide" à l'encontre des Palestiniens de Gaza. Berlin a toutefois amorcé un changement de cap majeur vendredi, en annonçant suspendre les exportations d'armes qu'Israël pourrait utiliser à Gaza.

Au sein même de la Commission, les lignes commencent elles aussi à bouger. Dans une interview donnée à Politico, sa vice-présidente Teresa Ribera a estimé que la situation à Gaza "ressemblait beaucoup" à un "génocide".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Pétrole: l'Opep relève ses prévisions pour la demande en 2026

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Selon l'Opep, la demande en 2025 devrait être tirée par les pays non membres de l'OCDE, pour environ +1,2 mb/j, notamment en Inde et en Chine, contre 0,1 mb/j pour les pays membres de l'OCDE, qui réunit essentiellement des pays développés. (© KEYSTONE/EPA/PER REIPURTH)

L'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a maintenu ses prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 et revu à la hausse celles de 2026, alors que l'incertitude liée aux droits de douane américains s'atténue.

L'organisation estime que la demande en or noir devrait augmenter de 1,3 million de baril par jour (mb/j) en 2025 et de 1,4 mb/j en 2026, pour s'établir respectivement à 105,1 mb/j et 106,5 mb/j, indique-t-elle mardi dans son rapport mensuel qui réévalue ses projections en fonction des évolutions de la conjoncture.

"Les prévisions de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2025 restent inchangées à 1,3 mb/j en glissement annuel, soit le même niveau que l'évaluation du mois dernier", souligne l'Opep.

En 2026, la demande mondiale de pétrole devrait croître de 1,4 mb/j, soit une hausse de 0,1 mb/j par rapport à l'évaluation du mois dernier, "grâce à une activité économique soutenue", ajoute-t-elle.

Elle souligne que "les prévisions de croissance économique mondiale pour 2025 sont légèrement revues à la hausse, à 3,0%, tandis que celles pour 2026 restent à un niveau robuste de 3,1%".

Selon l'Opep, la demande en 2025 devrait être tirée par les pays non membres de l'OCDE, pour environ +1,2 mb/j, notamment en Inde et en Chine, contre 0,1 mb/j pour les pays membres de l'OCDE, qui réunit essentiellement des pays développés.

En 2026, la hausse de la demande mondiale de pétrole devrait s'établir à 1,2 mb/j hors OCDE et environ 0,2 mb/j dans la zone OCDE.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Bayer acquiert un médicament américain contre le cancer

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Vers 11h30, l'investissement ne convainquait pas la Bourse de Francfort, le titre Bayer reculant de 0,33% dans un indice Dax perdant 0,17%. (© KEYSTONE/EPA/SASCHA STEINBACH)

Bayer va renforcer sa division pharmaceutique, considérée comme l'espoir du groupe en crise. Le géant allemand actif dans la chimie va acquérir un médicament contre le cancer développé par une société américaine de biotechnologies, selon un communiqué publié mardi.

Le groupe d'agrochimie et de pharmacie va verser jusqu'à 1,3 milliards de dollars (1,05 milliard de francs) à l'entreprise Kumquat Biosciences dans le cadre d'un "accord de licence exclusive mondiale" pour ce nouveau médicament dit "inhibiteur". "Kumquat recevra jusqu'à 1,3 milliard de dollars, incluant des paiements initiaux, des étapes cliniques et commerciales, ainsi que des redevances supplémentaires sur les ventes nettes", précise le communiqué.

Bayer se chargera du développement et de la commercialisation de ce médicament, qui doit agir contre les mutations génétiques qui favorisent le développement des cancers. Cet "inhibiteur" doit traiter les cancers du pancréas, du côlon et du poumon, poursuit le communiqué.

Vers 11h30, l'investissement ne convainquait pas la Bourse de Francfort, le titre Bayer reculant de 0,33% dans un indice Dax perdant 0,17%.

Engagé dans une profonde restructuration, Bayer choisit de renforcer son portefeuille de médicaments, déjà porté par le succès du Nubeqa contre le cancer de la prostate et le Kerendia contre l'insuffisance rénale. Deuxième source de revenus du groupe de Leverkusen, la branche pharmaceutique concentre les espoirs, alors que les déboires de l'agrochimie ne cessent de plomber les résultats.

Fin juillet, Bayer a rehaussé les objectifs financiers de la division pharmacie pour 2025, tablant sur une croissance de ses ventes entre 0 et 3%, contre un recul de 1 à 4% précédemment. Mais la situation reste "très volatile", a indiqué le président du directoire Bill Anderson, notamment face aux menaces de Donald Trump d'imposer une surtaxe de 250% sur les médicaments.

Quant à l'activité d'agrochimie, elle souffre des procès exorbitants aux Etats-Unis liés à l'herbicide Monsanto à base de glyphosate, substance accusée d'être cancérigène.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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