International
Maduro réélu, l'opposition et de nombreux pays refusent le résultat
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/07/nicolas-maduro-un-chauffeur-de-bus-devenu-president-est-lheritier-de-lancien-president-hugo-chavez-1000x600.jpg&description=Maduro réélu, l'opposition et de nombreux pays refusent le résultat', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le président vénézuélien sortant Nicolas Maduro a été réélu pour un troisième mandat. Mais l'opposition revendique la victoire et refuse les résultats proclamés dimanche soir. Elle a reçu le soutien rapide d'une partie de la communauté internationale.
Selon les résultats officiels, M. Maduro, héritier de l'ex-président Hugo Chavez (1999-2013), a obtenu 5,15 millions de voix, devant le candidat de l'opposition Edmundo Gonzalez Urrutia avec un peu moins de 4,5 millions (44,2%), après le dépouillement de 80% des bulletins et une participation de 59%.
Le résultat est "irréversible", a annoncé le président du Conseil National Electoral (CNE), Elvis Amoroso, homme de confiance du pouvoir qui avait notamment déclaré inéligibles plusieurs dirigeants de l'opposition quand il était contrôleur des comptes avant de devenir président du CNE. Il fait partie des personnes sanctionnées par les Etats-Unis pour leur rôle dans la crise vénézuélienne.
"70% des voix"
"Nous avons gagné" avec "70% des voix", "le Venezuela a un nouveau président élu et c'est Edmundo Gonzalez Urrutia", a aussitôt déclaré la charismatique cheffe de l'opposition Maria Corina Machado. Elle n'avait pu se présenter car déclarée inéligible par le pouvoir et a fait campagne pour Edmundo Gonzalez Urrutia, un diplomate discret.
"Nous savons tous ce qui s'est passé aujourd'hui. Et lorsque je dis que tout le monde sait, je commence par le régime lui-même", a assuré Mme Machado. "Toute la communauté internationale le sait, même ceux qui étaient autrefois des alliés".
Soutiens internationaux
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a exprimé de "sérieux doutes" sur le scrutin lundi depuis le Japon: "Nous craignons sérieusement que le résultat annoncé ne reflète pas la volonté ou le vote du peuple vénézuélien".
Même son de cloche du côté du président de gauche chilien Gabriel Boric: "Le régime de Maduro doit comprendre que les résultats qu'il publie sont difficiles à croire". Il a prévenu que "le Chili ne reconnaîtra aucun résultat qui ne soit pas vérifiable".
"Dictateur Maduro, dehors !!!", a écrit sur X le président argentin, Javier Milei. "Les Vénézuéliens ont choisi de mettre fin à la dictature communiste de Nicolas Maduro". Le Costa Rica et et le Pérou ont également rejeté le résultat proclamé.
"Paix et stabilité"
Insensible à ces réactions, M. Maduro, vêtu d'un survêtement aux couleurs du Venezuela et salué par un petit feu d'artifice et des drones, est sorti sur une scène près du palais présidentiel de Caracas pour fêter sa victoire avec ses partisans.
"Il y aura la paix, la stabilité et la justice. La paix et le respect de la loi. Je suis un homme de paix et de dialogue", a-t-il dit, alors que la campagne et le scrutin se sont déroulés dans une ambiance tendue, l'opposition dénonçant de nombreuses intimidations et arrestations.
Malgré des sondages donnant l'opposition largement en avance et une crise économique sans précédent, M. Maduro, qui s'appuie sur l'appareil militaire, s'est toujours montré sûr de sa victoire. Il avait même évoqué un "bain de sang" en cas de succès de l'opposition.
"Blocus criminel"
Le pays pétrolier, longtemps un des plus riches d'Amérique latine, est exsangue: effondrement de la production pétrolière, PIB réduit de 80% en dix ans, pauvreté, systèmes de santé et éducatif totalement délabrés. Sept millions de Vénézuéliens ont fui le pays.
Le pouvoir accuse le "blocus criminel" d'être à l'origine de tous les maux. Les Etats-Unis avaient durci leurs sanctions pour tenter d'évincer M. Maduro après sa réélection contestée de 2018, lors d'un scrutin entaché de fraudes selon l'opposition, qui avait débouché sur des manifestations sévèrement réprimées.
"Ils n'ont pas pu nous battre avec les sanctions, les agressions, les menaces!" s'est-il enflammé dimanche, balayant les réactions en provenance d'Amérique latine. "A Milei je dis: 'Milei tu ne tiens pas un round contre moi, fasciste, ce peuple a déjà dit non au capitalisme sauvage, non au fascisme, non à Milei'", a-t-il lancé.
M. Maduro a reçu le soutien de ses alliés habituels: les présidents de gauche de Cuba Miguel Diaz-Canel, du Nicaragua, Daniel Ortega, de Bolivie, Luis Arce et du Honduras, Xiomara Castro.
Que fera l'armée?
Caracas avait limité l'observation du scrutin. L'invitation aux observateurs de l'Union européenne a été retirée en mai et de nombreux observateurs internationaux ont été bloqués ou refusés à la dernière minute dont quatre ex-présidents latino-américains vendredi.
L'attitude de l'appareil sécuritaire, considéré comme un des piliers du pouvoir depuis la présidence de Hugo Chavez (1999-2013), ancien militaire, sera déterminante. "La force armée nationale bolivarienne me soutient", a affirmé M. Maduro récemment. M. Gonzalez Urrutia s'était, lui, dit "convaincu que les forces armées veilleront à ce que la décision de notre peuple soit respectée".
Dimanche soir, le ministre de la Défense Vladimir Padrino a indiqué qu'il n'y avait eu que "des incidents mineurs" lors "d'une journée paisible", ajoutant "que le peuple s'est levé avec beaucoup de force pour rejeter et exiger la fin des sanctions" des Etats-Unis.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Word Tour: Oscar Onley s'engage avec Ineos
L'Ecossais Oscar Onley (23 ans) change d'équipe en World Tour. Il quitte la formation Picnic PostNL pour rejoindre Ineos, ont annoncé les deux structures.
Passé professionnel en 2019, Onley compte deux victoires à son actif (une étape du Tour Down Under en 2024, une étape du Tour de Suisse cette année) mais il s'est surtout révélé comme un coureur de classement général. En 2025, il a fini 4e du Tour de France, 3e du Tour de Suisse et 4e place du Tour de Grande-Bretagne.
"Les performances d'Oscar en 2025 ont été vraiment incroyables. J'ai couru mon premier Tour de France quand j'avais 21 ans, alors voir ce qu'il a réussi cette année sur le Tour à 22 ans, c'était vraiment impressionnant", a déclaré dans un communiqué Geraint Thomas, retraité du peloton devenu directeur sportif de l'équipe Ineos Grenadier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Bolsonaro autorisé à sortir de prison pour être opéré à Noël
Un juge de la Cour suprême du Brésil a autorisé mardi l'ex-président Jair Bolsonaro à sortir de prison mercredi pour être hospitalisé en vue d'une opération le 25 décembre, selon un document judiciaire consulté par l'AFP.
Ce feu vert a été donné par le magistrat Alexandre de Moraes, chargé du procès lors duquel l'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022) a été condamné en septembre à 27 ans de réclusion pour tentative de coup d'Etat.
Cette autorisation a été accordée après une expertise menée par la police fédérale, qui a considéré que l'intervention chirurgicale était justifiée. Jair Bolsonaro, 70 ans, purge sa peine depuis fin novembre dans les locaux de la police fédérale à Brasilia.
Il pourra donc en sortir pour la première fois mercredi, afin d'être opéré le jour de Noël pour traiter une hernie inguinale, au DF Star, une clinique privée de la capitale brésilienne. Une hernie inguinale est une protubérance dans l'aine produite par la saillie d'un organe comme l'intestin à travers la déchirure du muscle abdominal.
Séquelle d'un attentat
M. Bolsonaro souffre des séquelles d'un attentat datant de 2018, quand il avait été poignardé à l'abdomen lors d'un bain de foule en pleine campagne électorale. La durée de son hospitalisation n'a pas été précisée.
Le juge Moraes a demandé à ce que son transfert depuis les locaux de la police fédérale ait lieu "de façon discrète", soulignant que son entrée dans l'hôpital devra se faire "par le garage". En avril, Jair Bolsonaro avait subi une lourde opération au DF Star et des dizaines de ses partisans étaient massés devant l'hôpital.
Le magistrat a également autorisé son épouse, Michelle Bolsonaro, à l'accompagner "durant toute son hospitalisation". L'ancien chef de l'Etat était censé accorder mardi un entretien au site Metropoles, le premier depuis son incarcération, mais a annulé à la dernière minute pour "raisons de santé", selon un billet écrit à la main, publié par ce média.
Recours rejeté
Vendredi, le juge Moraes avait par ailleurs rejeté un nouveau recours des avocats de M. Bolsonaro et avait refusé de lui accorder de purger sa peine à domicile. Il a en revanche accepté que le général Augusto Heleno Ribeiro, ancien ministre du gouvernement Bolsonaro condamné lors du même procès, bénéficie d'une assignation à résidence.
Ce dernier est sorti de prison lundi soir, muni d'un bracelet électronique. Jair Bolsonaro a été déclaré coupable d'avoir été le chef d'une "organisation criminelle" ayant conspiré avec ce général et d'autres proches pour assurer son "maintien autoritaire au pouvoir" après sa défaite électorale face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva en 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
USA: croissance de 4,3% au 3e trimestre
Les Etats-Unis enregistrent une croissance de 4,3% au troisième trimestre. La publication du produit intérieur brut (PIB) a été retardée en raison de la fermeture des administrations fédérales américaines.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats
International
Italie: Ryanair sanctionné pour abus de position dominante
L'autorité italienne de la concurrence a annoncé mardi avoir infligé une amende de plus de 255 millions d'euros (237,2 millions de francs) à Ryanair pour abus de position dominante pour avoir entravé l'accès des agences de voyage à ses services.
Ryanair a dénoncé dans un communiqué une "décision absurde et infondée" et a annoncé vouloir faire appel.
La compagnie aérienne irlandaise "a mis en oeuvre une stratégie abusive" visant à complexifier l'association de vols Ryanair à d'autres services par les agences de voyage, entre avril 2023 et jusqu'à au moins avril 2025, a déclaré dans un communiqué l'Autorité italienne de la concurrence (AGCM).
Cette stratégie "visait à bloquer, entraver ou rendre plus difficile, voire plus onéreux (économiquement ou techniquement), l'achat de vols Ryanair sur le site ryanair.com par les agences de voyages", que ce soit "en combinaison avec des vols d'autres compagnies ou d'autres services de voyage et d'assurance", a expliqué l'Antitrust.
"Ces pratiques ont compromis la capacité des agences à acheter des vols Ryanair et à les combiner avec des vols d'autres compagnies et/ou des services de voyage supplémentaires, réduisant ainsi la concurrence directe et indirecte entre les agences", selon le gendarme italien de la concurrence.
"Ryanair se bat depuis des années pour la transparence des prix, et nos accords approuvés avec les agences de voyages en ligne (...) sont manifestement et clairement favorables aux consommateurs", s'est défendu dans le communiqué son PDG Michael O'Leary.
En 2019, Ryanair s'était déjà vu infliger une amende de trois millions d'euros en Italie pour sa politique de bagage cabine payant, finalement annulée par un tribunal administratif.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
-
CultureIl y a 1 jour
Le chanteur britannique Chris Rea est décédé à 74 ans
-
LausanneIl y a 1 jour
Lausanne: les négociations avec une femme en détresse aboutissent
-
SuisseIl y a 3 jours
Roche veut une augmentation du prix des médicaments
-
FootballIl y a 2 jours
Lucien Favre annonce la fin de sa carrière d'entraîneur
-
SuisseIl y a 1 jour
Les hospitalisations d'urgence augmentent fortement en hiver
-
LausanneIl y a 5 heures
Deux jeunes cambrioleurs interpellés dimanche à Gland
-
LausanneIl y a 2 jours
Cathédrale à Lausanne: culte de Noël avec Elisabeth Baume-Schneider
-
InternationalIl y a 3 jours
Australie: audit de la police et du renseignement après l'attentat


