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Économie

Les craintes de récession aux USA enfoncent les marchés financiers

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"L'élément déclencheur: un rapport sur l'emploi américain" publié vendredi, qui a fait décrocher "les actions et les rendements obligataires" à Wall Street, a commenté Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management. (archives) (© KEYSTONE/EPA EFE/ANA BORNAY)

Les indices boursiers chutaient lundi et le dollar comme l'euro baissaient de 2% par rapport au yen, les investisseurs s'inquiétant de plus en plus d'une récession aux Etats-Unis.

En Europe, les principaux indices boursiers ont chuté dès l'ouverture et vers 07H25 GMT, Paris abandonnait 2,42%, Londres 1,95%, Francfort 2,49%, Amsterdam 3,05%, Milan 3,31%, Zurich 2,97% et Madrid 2,79%.

"L'élément déclencheur: un rapport sur l'emploi américain" publié vendredi, qui a fait décrocher "les actions et les rendements obligataires" à Wall Street, a commenté Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.

Aux Etats-Unis, le taux de chômage en juillet a augmenté plus que prévu à 4,3%, contre 4,1% en juin. C'est le plus haut taux de sans-emploi depuis octobre 2021.

Dans la foulée de cette publication, les rendements obligataires ont nettement baissé, ce qui laisse présager que la réserve fédérale (Fed) pourrait procéder à des baisses de taux plus drastiquement qu'attendu.

Si en septembre la Fed "procède à une première baisse des taux de 50 points de base", au lieu des 25 points de base que le marché anticipe, "ce sera sa façon d'avouer" qu'elle a mis trop de temps à assouplir sa politique monétaire, estime Stephen Innes, analyste de SPI Asset Management.

Par ailleurs, l'ampleur des anticipations des marchés sur le nombre de baisses des taux de la Fed, "pour les 12 prochains mois, ne s'est vue qu'en période de récession", soulignent les analystes de Deutsche Bank.

Sur le marché obligataire, les taux américains, qui évoluent en sens inverse du prix des obligations, ont continué à baisser, évoluant à 3,76% vers 07H25 GMT, contre 3,79% vendredi pour ceux à dix ans, montrant l'intérêt des investisseurs pour les valeurs plus sûres que les actions, qui, elles, sont considérées comme des actifs risqués.

Recul en Asie

Sur les Bourses asiatiques, la chute des indices était bien plus marquée. Tokyo a connu une séance en chute libre. Son indice vedette, le Nikkei, a dévissé de 12,4%, reculant de 4.400 points sur la séance, sa pire baisse historique, la précédente remontant au krach boursier d'octobre 1987. L'indice élargi Topix a sombré de 12,23%.

Taïwan tombait de plus de 8%, et Séoul décrochait de plus de 9%.

Les Bourses chinoises reculaient plus modérément, l'indice Hang Seng de Hong Kong lâchant 2,13% dans les derniers échanges. L'indice composite de Shanghai a reculé de 1,54% et celui de Shenzhen de 1,85%.

"Le déclencheur immédiat de cette aversion au risque semble être la hausse inattendue des taux d'intérêt" annoncée mercredi par la Banque du Japon, selon Dilin Wu, stratégiste chez Pepperstone.

Ce resserrement monétaire après des années de taux négatifs, conjugué à un ralentissement de l'activité économique américaine, a notamment précipité la remontée du yen, soutenue également par des interventions de la banque centrale du Japon sur le marché des changes.

Or, ce mouvement de change est négatif pour les entreprises japonaises exportatrices qui avaient bénéficié de la chute de la devise japonaise.

Sur le marché des changes, le dollar chutait de 2,17% à 143,35 yens, et l'euro de 1,99% à 156,72 yens. Le bitcoin dévissait quant à lui de 11,70% à 52.217 dollars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Économie

Un crédit d'étude supplémentaire pour patinoire du Trèfle-Blanc

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Un crédit d'étude supplémentaire a été voté par le Grand Conseil genevois pour la réalisation de la future patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le grand Conseil genevois a accepté vendredi un crédit supplémentaire de 5,35 millions de francs pour compléter les études relatives à la construction de la patinoire du Trèfle-Blanc et aux aménagements aux alentours de la future enceinte sportive. Le crédit d'investissement pour l'ensemble devrait avoisiner les 400 millions.

Le crédit voté vendredi par 74 voix et 13 abstentions (Vert.e.s) vise à compléter un premier crédit d'étude de 11,7 millions. Le projet nécessite des études complémentaires notamment pour le reversement de la boucle du tram, pour la mobilité, pour le P+R ou encore pour des impacts géologiques, a indiqué le député UDC Christo Ivanov.

Les coûts de réalisation de la patinoire du Trèfle-Blanc à Lancy et les dépenses liées à l'aménagement des alentours de l'enceinte sportive ont été revus à la hausse, notamment en raison de l'augmentation de prix des matériaux de construction. L'investissement est estimé à 293 millions de francs pour le complexe auquel s'ajoutent près de 100 milllions de garantie de prêt pour le parking.

Thierry Apothéloz, président du Conseil d'Etat, espère que le crédit d'investissement sera discuté cet automne au Grand Conseil pour un démarrage des travaux au début 2026. La mise en service est prévue pour 2030. La nouvelle infrastructure pourra accueillir 8500 spectateurs. Il y aura aussi des surfaces commerciales ainsi que des espaces réservés pour les collectvités publiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Chain IQ dans le collimateur de la Finma

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Le régulateur financier Finma s'est penché sur l'affaires du vol de données dont a été victime le prestataire de services Chain IQ et qui s'est fait dérober des données notamment de ses clients UBS et Pictet. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le régulateur financier Finma s'est penché sur l'affaires du vol de données dont a été victime le prestataire de services Chain IQ et qui s'est fait dérober des données notamment de ses clients bancaires UBS et Pictet.

"Nous pouvons confirmer avoir été informés de ce dossier et le traitons selon les procédures prévues", a indiqué vendredi à l'agence AWP un porte-parole de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), confirmant une information du portail Tippinpoint.

Le porte-parole n'a cependant pas dévoilé de détail, soulignant que le régulateur ne pouvait pas s'exprimer sur des cas concrets.

Même en cas de sous-traitance, la responsabilité demeure auprès du donneur d'ordre, qui reste le principal point de contact de la Finma, a ajouté le porte-parole.

La société d'achats Chain IQ ainsi que 19 autres sociétés ont été victimes le 12 juin d'une cyberattaque et de vols de données. Des informations sur certains de ses clients ont été publiées sur le dark web, avait indiqué le groupe zougois.

Les banques UBS et Pictet figurent parmi les victimes. Des données concernant 130'000 employés de l'établissement aux trois clés, dont la ligne directe du directeur général Sergio Ermotti, sont depuis disponibles sur le dark web, avait révélé le journal Le Temps.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Important vol dans une banque fribourgeoise, deux arrestations

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Le butin avait été volé dans un coffre-fort d'une banque fribourgeoise. (© KEYSTONE/DPA/PHILIPP DULIAN)

Une employée de banque du canton de Fribourg et son compagnon ont été arrêtés. Ils ont avoué avoir dérobé plusieurs centaines de milliers de francs dans un coffre-fort d'une banque du canton de Fribourg.

Le duo a été arrêté début juin par les polices cantonales de Fribourg et Zurich, tandis qu'un chien policier a retrouvé le butin, annonce vendredi la police fribourgeoise. La banque concernée avait annoncé le vol en avril dernier.

Les nombreuses investigations menées dans la foulée ont permis d'identifier une employée de banque et son partenaire, domicilié dans le canton de Zurich.

La quasi-totalité de la somme volée a pu être retrouvée par un chien policier spécialisé dans la recherche d'argent lors d'une perquisition dans le canton de Zurich. Seuls quelques milliers de francs manquaient.

Les deux suspects sont passés aux aveux. La police précise qu'elle ne donnera aucune autre information à ce stade.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

La Banque d'Angleterre maintient son taux directeur à 4,25%

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La Banque d'Angleterre a sans surprise maintenu son taux directeur à 4,25%. (archive) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

La Banque d'Angleterre a sans surprise maintenu jeudi son taux directeur à 4,25%, dans la lignée de la Fed mercredi, jouant la prudence face aux incertitudes liées aux droits de douane de Donald Trump et à la guerre au Moyen-Orient.

"Le monde est hautement imprévisible", a déclaré le gouverneur de la banque centrale britannique, Andrew Bailey, soulignant cependant que les taux d'intérêts restaient "sur une trajectoire descendante".

"Nous constatons des signes de refroidissement du marché du travail au Royaume-Uni", a précisé le patron de la BoE, ce qui plaiderait théoriquement vers une baisse des taux.

Mais les prix de l'énergie ont en parallèle augmenté avec les tensions au Moyen-Orient, de quoi potentiellement doper l'inflation, souligne l'institution dans le compte-rendu de sa réunion, sans évoquer explicitement le conflit entre l'Iran et Israël.

La décision du Comité de politique monétaire a été prise à une majorité de six membres, trois autres penchant pour une baisse d'un quart de point de pourcentage.

"Equilibre délicat"

Ce choix "souligne l'équilibre délicat que le Comité tente de trouver entre les pressions inflationnistes persistantes et les signes de ralentissement de l'économie", résume Richard Flax, analyste chez Moneyfarm.

La BoE continue de prôner "une approche graduelle et prudente" sur les futures coupes, après une réduction d'un quart de point le mois dernier, la quatrième depuis août 2024.

Pour Yael Selfin, économiste en chef chez KPMG, l'institution "ouvre la porte à une baisse des taux en août en gardant un oeil sur les prix de l'énergie".

D'après des chiffres officiels publiés mercredi, l'inflation a légèrement ralenti en mai au Royaume-Uni, à 3,4% sur un an, contre 3,5% en avril, mais reste loin de la cible de 2% de la BoE.

L'institution anticipe que la hausse des prix se maintienne à ce niveau pour le reste de l'année.

En avril, le produit intérieur brut britannique a lui reculé plus qu'attendu, de 0,3%, sous le poids des récentes hausses d'impôts du gouvernement travailliste et des droits de douane américains -dont certains ont été allégés par un récent accord entre Londres et Washington.

"L'incertitude commerciale continuera certainement d'avoir un impact sur l'économie britannique", estime la BoE.

La Fed a elle aussi opté mercredi pour un statu quo sur ses taux directeurs, dans une fourchette entre 4,25% et 4,50%, dégradant au passage ses prévisions pour l'économie américaine.

Dans la foulée de l'annonce de la BoE, vers 13h35, la livre sterling prenait 0,16% face à la devise américaine, à 1,3445 dollar.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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