International
Il y a 80 ans, un groupe de résistants français crée l'AFP
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Il y a 80 ans, le 20 août 1944, un petit groupe de résistants français investit un organe de propagande du gouvernement de Vichy, allié des nazis, et donne naissance à l'AFP. Paris sera libéré cinq jours plus tard.
C'est un dimanche. Les huit conspirateurs se sont donné rendez-vous à 07h00 dans le coeur de Paris, au 13, place de la Bourse, devant l'immeuble décrépi de l'ancienne Agence Havas, qui abrite l'Office français d'information (OFI) depuis quatre ans et le début de l'occupation nazie.
Cet OFI "était devenu une agence de la propagande allemande", rappellera plus tard Gilles Martinet, un des huit. Le groupe dont il fait partie est surtout formé d'anciens rédacteurs d'Havas: Claude Martial-Bourgeon, Pierre Courtade, Max Olivier, Jean Lagrange, Vincent Latève, Basile Tesselin, auxquels s'est joint Claude Roussel, frais émoulu de l'Ecole normale supérieure (ENS), prestigieuse institution universitaire en France.
Première dépêche
La chaleur est lourde, les rues sont vides. On entend des fusillades. Un char allemand est immobilisé non loin.
Le petit commando, accompagné de deux gardiens de la paix (les seuls à être armés) se faufile dans l'escalier, fait irruption dans la salle de rédaction. Dix têtes se lèvent, éberluées.
"Personne ne bouge, personne ne sort... Désormais, vous travaillerez pour la France, au lieu de travailler pour les Allemands", lance Martial-Bourgeon. Aucun ne bronche. On emmène un censeur allemand au sous-sol et on l'enferme.
Rapidement, on prend contact avec les équipes des journaux clandestins: "Combat", "Défense de la France", "Le Parisien Libéré", "L'Humanité"...
A 11h30, est publiée la première dépêche: "Les premiers journaux libres vont paraître. L'Agence française de presse leur adresse son premier service...". Jusqu'à la fin des combats, les dépêches sont tirées sur des ronéos rudimentaires, un mode d'imprimerie sur un stencil par dilution d'encre, et distribuées par cyclistes aux journaux et au poste de contrôle de la Résistance.
Jonction entre Résistance et Londres
Le 23 août arrive Fernand Moulier qui a jeté avec d'autres à Londres les bases d'une Agence française indépendante dotée d'un embryon de réseau international. La jonction s'opère entre journalistes de la Résistance et ceux de la France libre.
L'équipe de la place de la Bourse va très vite s'étoffer. "On avait mis un lit de camp dans mon bureau, je dormais là...", racontera Gilles Martinet. Main basse est faite par l'équipe sur les réserves du Caneton, un restaurant proche ayant servi de mess aux officiers allemands. Au menu: terrines, foie gras et vins fins.
Des reporters sillonnent à vélo les environs de Paris à la rencontre des troupes alliées et de la 2e division blindée. Depuis la préfecture, c'est l'un d'eux, Basile Tesselin, qui sera le premier, le 25, à annoncer l'entrée dans Paris du général Leclerc... "Toutes les cloches de Paris ont sonné et ça a été un intense moment d'émotion", racontera M. Martinet.
Nouveau modèle: l'indépendance
"Tout avait été décidé un mois auparavant, la stratégie, la tactique et surtout l'objectif": recréer une grande agence de presse française capable de faire entendre sa voix aux quatre coins du monde, l'héritière de l'agence Havas fondée en 1835, racontera Tesselin plus tard.
Mais Havas était une entreprise privée, qui avait compté une branche information et une branche publicité. "Les capitalistes qui géraient l'affaire s'étaient lassés de voir que l'information faisait perdre une bonne partie de l'argent que rapportait la publicité. D'où la séparation, en 1935, des deux activités et, par la force des choses, l'ingérence de l'Etat, moyennant une subvention, dans la branche information", avait-il dit.
"Nous ne voulions ni de l'un ni de l'autre de ces deux inconvénients: celui de la gestion privée, forcément capricieuse et trop attachée au seul intérêt financier, celui de l'ingérence étatique (...), moins préoccupée de l'intérêt de la France que de celui du parti au pouvoir", expliquera Basile Tesselin dans ses mémoires.
Le statut inédit de l'AFP mettra un certain temps à mûrir dans les esprits et sera créé par la loi du 10 janvier 1957, adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale, qui lui garantit son indépendance.
L'AFP, dont le siège est toujours situé place de la Bourse, est aujourd'hui une des trois grandes agences de presse mondiale, avec Reuters et Associated Press. Ses journalistes sont présents dans plus de 150 pays.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Tour de France: Tadej Pogacar gagne la 4e étape à Rouen
Tadej Pogacar a gagné la 4e étape du Tour de France entre Amiens et Rouen (174 km). Il s'est imposé au sprint d'un petit groupe de favoris pour fêter la 100e victoire professionnelle de sa carrière.
Mathieu van der Poel, 2e de l'étape à l'issue d'un sprint en légère montée, a conservé le maillot jaune. Il est à égalité de temps avec Pogacar, mais le devance à l'addition des places de toutes les étapes depuis le départ samedi à Lille. Le Danois Jonas Vingegaard, 3e à Rouen, occupe aussi le 3e rang à huit secondes.
Cette étape, dont le final était parsemé de cinq côtes, a donné lieu à l'affrontement attendu entre les grands favoris. Avec ce 18e succès sur le Tour, Pogacar est le coureur en activité comptant le plus de victoires sur la Grande Boucle. Toutes générations confondues, il est 8e du classement dominé par le sprinter britannique et néo-retraité Mark Cavendish, qui a battu le record d'Eddy Merckx l'an dernier en levant les bras pour la 35e fois.
Marc Hirschi, dont le profil de puncheur pouvait convenir à cette arrivée, a été le meilleur Suisse mardi. Le Bernois a pris la 20e place de l'étape à 35 secondes du vainqueur.
Mercredi, les coureurs disputeront un contre-la-montre de 33 km à Caen. Le maillot jaune risque bien de changer d'épaules.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Incendies dans le sud de la France, le feu atteint Marseille
Un incendie dans le sud de la France a atteint mardi Marseille, la deuxième ville du pays. Une partie des habitants a été appelée à se confiner par la préfecture.
"Feu de forêt à Marseille. Quittez le massif forestier immédiatement. Confinez-vous dans un bâtiment en dur. Fermez volets et portes", indique le message d'alerte diffusé sur les portables dans la zone et reçu par une journaliste de l'AFP présente à proximité de l'incendie, lequel a parcouru 350 hectares, selon les sapeurs-pompiers.
L'aéroport de Marseille-Provence, situé à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de la ville, a été fermé à la mi-journée en raison de cet incendie se propageant à une vitesse "très rapide", selon les autorités. Deux lotissements ont été évacués et la circulation des trains interrompue au départ et à l'arrivée de Marseille.
"Les conditions sont défavorables sur le terrain, la vitesse de propagation du feu", qui a déjà parcouru 30 hectares, "est très rapide", ont indiqué les pompiers.
Evacuations
Parallèlement, l'incendie d'une rare intensité qui s'est déclenché lundi près de Narbonne, également dans le sud de la France mais plus à l'ouest, a quant à lui détruit plus de 2000 hectares de végétation et entraîné de nombreuses évacuations. Il est attisé par les conditions météorologiques - vents, chaleur en hausse et humidité qui faiblit.
Lundi, des avions bombardiers d'eau et de produits retardants se sont relayés. Au total, plus d'un millier de pompiers, venus de toute la France, luttent contre le feu. Ils ont reçu le renfort de collègues roumains. L'incendie, "toujours pas maîtrisé", "a progressé très vite", a détaillé à l'AFP Christian Pouget, préfet de l'Aude, département qui a connu trois incendies en une semaine.
Cet incendie a occasionné la fermeture de l'autoroute A9, reliant la France et l'Espagne en longeant la Méditerranée : fermée lundi après-midi, ella a été rouverte mardi. Cinq pompiers ont été "très légèrement blessés", a indiqué la préfecture.
Les flammes ont endommagé plusieurs maisons et détruit un atelier et une écurie et les autorités maintiennent les mesures de confinement appliquées à plusieurs quartiers du sud de Narbonne. Des habitants ont évacué leur logement par crainte du feu, à l'image de Martine Bou.
Larmes aux yeux
Cette retraitée explique à l'AFP, les larmes aux yeux, avoir vu les flammes s'approcher jusqu'à une vingtaine de mètres de sa maison. Le maire est arrivé, disant "qu'il fallait tout fermer". Elle a alors "commencé à sortir les caisses pour (s)es chats, récupérer (s)es tortues, mettre le chien dans la voiture", avant d'évacuer vers la commune de Peyriac-de-Mer et de revenir mardi matin.
Dans la nuit de lundi à mardi, de nombreux automobilistes et chauffeurs de poids lourds surpris par l'incendie ont également dû dormir dans leur véhicule. Environ 500 personnes ont dû être hébergées.
Le feu s'est déclenché lundi dans des circonstances inconnues sur un domaine viticole dans le massif des Corbières. Il s'est ensuite rapidement propagé, attisé par la tramontane sur une végétation desséchée par un fort déficit pluviométrique et la canicule prolongée de ces derniers jours. Les premiers grands incendies de la saison ont éclaté en France ce week-end dans plusieurs départements du sud, provoquant de gros embouteillages en plein week-end de départs en vacances.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp
International
Marine Le Pen saisit la CEDH pour contester son inéligibilité
La cheffe de l'extrême droite française Marine Le Pen a annoncé mardi avoir saisi la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH). Elle conteste la peine d'inéligibilité avec effet immédiat à laquelle elle a été condamnée en France.
Elle a notamment transmis "une requête demandant à la Cour de constater la violation des droits garantis par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
Marine Le Pen a été reconnue coupable le 31 mars par le tribunal correctionnel de Paris d'avoir mis en place un "système" de détournement de fonds public pour payer des salariés de son parti, le Front national (depuis rebaptisé Rassemblement national) avec l'argent du Parlement européen entre 2004 et 2016, pour un montant de 4,4 millions d'euros.
Outre la peine d'inéligibilité, le tribunal correctionnel de Paris l'a condamnée à quatre ans d'emprisonnement dont deux ferme. Vingt-quatre autres prévenus, dont le parti en tant que personne morale, avaient également été condamnés. La moitié a interjeté appel, dont Marine Le Pen.
"Présomption d'innocence"
Si la CEDH ne peut théoriquement être saisie par les justiciables qu'après épuisement des voies de recours internes, la triple candidate malheureuse à la présidentielle en France fait valoir "l'absence de recours effectif devant nos juridictions nationales permettant de contester l'exécution provisoire" avant le procès en appel pour justifier sa requête.
Mme Le Pen estime que cette situation judiciaire "viole plusieurs droits garantis", notamment celui "à la présomption d'innocence" ou "à un double degré de juridiction". Surtout, la requête de Mme Le Pen a été transmise au lendemain de la possibilité recouvrée par le président de la République française de dissoudre l'Assemblée nationale - un an après une première dissolution.
Marine Le Pen estime ainsi qu'elle est entravée dans son "droit à se porter candidat aux élections", consacré par la Convention européenne, puisqu'elle serait "dans l'incapacité de se présenter à une élection anticipée, qu'elle soit législative ou présidentielle", à l'approche de la présidentielle de 2027.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Liquidités: activités au Conseil des droits de l'homme affectées
Plusieurs activités mandatées par le Conseil des droits de l'homme ne pourront être menées cette année et en 2026 en raison de la crise des liquidités à l'ONU. Au terme de plus de trois semaines de travaux, celui-ci s'est dit mardi à Genève "inquiet" de la situation.
Dans une décision approuvée par consensus, l'organe onusien demande au haut commissaire Volker Türk davantage d'indications sur les choix qu'il a faits. Il l'enjoint à lui expliquer la situation lors de prochaines réunions, notamment fin août pour l'organisation de la prochaine session du Conseil.
Dans une lettre datée de mi-juin au président du Conseil, l'ambassadeur suisse à l'ONU à Genève Jürg Lauber, et dévoilée mardi avec la décision de l'organe, M. Türk a mentionné une quinzaine de rapports qui ne pourront être rendus comme prévu cette année.
Parmi ceux-ci figure celui des enquêteurs indépendants sur la situation en République démocratique du Congo (RDC), où des exactions avaient notamment été perpétrées au moment de la prise de Goma par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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