Rejoignez-nous

International

Remco Evenepoel, la leçon de français

Publié

,

le

Remco Evenepoel visera beaucoup de choses en 2024. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Tour de France, JO, Paris-Nice, Dauphiné: Remco Evenepoel va rouler énormément en France cette saison, un pays dans lequel le phénomène belge n'a étonnamment presque jamais couru jusqu'à présent.

La statistique a de quoi interpeller, surtout pour un voisin belge né dans le Brabant, flamand mais parfaitement francophone: depuis qu'il est passé pro en 2019, Evenepoel a participé deux fois au Chrono des Nations, un contre-la-montre en Vendée. Mais il n'a encore jamais pris le départ de la moindre course en ligne en France qui propose pourtant un porte-feuille d'épreuves bien garni.

Interrogé par l'AFP sur cette incongruité mardi à Calpe, en Espagne, où il réside et où son équipe prépare la saison, il a répondu, avec son caractère de champion bien trempé: "Aucune idée pourquoi. Je n'ai pas fait exprès, hein. Mais j'ai fait beaucoup de courses en France chez les juniors et je les ai toutes gagnées."

Tout ça va changer en 2024 puisque Evenepoel, 23 ans, a fait de juillet "le mois le plus important de (s)a vie" avec une première participation au Tour de France (29 juin-21 juillet) suivie des Jeux olympiques de Paris où il visera deux médailles, en ligne et contre la montre.

Et ce n'est pas tout puisque le Flamand va également disputer Paris-Nice (3-10 mars), "l'objectif numéro un" de son début de saison, et le Critérium du Dauphiné (2-9 juin), les deux courses d'une semaine les plus importantes du calendrier, traditionnelles répétitions générales avant le Tour.

S'habituer au "tarmac"

"C'est important pour m'habituer aux caractéristiques de la France, les immeubles, les virages, les routes, le tarmac aussi qui est très spécifique", souligne-t-il. "Ça me fera du bien de rouler sur Paris-Nice et le Dauphiné avant le Tour", ajoute-t-il.

Avant la découverte de la France, l'ancien capitaine de l'équipe belge de football chez les jeunes commencera sa saison le 14 février au Portugal avec le Tour de l'Algarve. Il défendra ensuite sa double couronne sur Liège-Bastogne-Liège et participera peut-être aussi à l'Amstel Gold Race, voire la Flèche Wallonne.

Il a également coché sur son agenda les Championnats du monde fin septembre à Zurich, où il défendra son titre sur le chrono mais lorgne aussi la course en ligne.

Mais son grand objectif 2024 est donc le Tour de France où il est attendu de pied ferme par les organisateurs mais aussi par ses trois grands rivaux, Jonas Vingegaard, Tadej Pogacar et Primoz Roglic, "les dieux des Grands tours" selon Evenepoel.

"A moi d'essayer de me mettre à côté de ces géants. Le rêve et l'objectif est d'essayer de me battre le plus longtemps possible avec eux", insiste le vainqueur du Tour d'Espagne 2022, mis en difficulté par le trio lors de la dernière Vuelta.

Avec Landa, sans Alaphilippe

Face à un casting aussi exceptionnel, le "petit cannibale" se fixe un objectif relativement modeste pour ses standards et ses ambitions avec un Top 5 au général et une victoire d'étape.

"C'est son premier Tour donc il ne va pas dire qu'il vient tout de suite pour gagner", décrypte son coéquipier et compagnon de chambre, Louis Vervaeke.

"Je suis convaincu qu'un podium est possible et le connaissant, je sais que ça ne lui suffira même pas", prolonge le patron de l'équipe, Patrick Lefevere.

Pour épauler Evenepoel, la Soudal-Quick Step a recruté cet hiver le Basque Mikel Landa, 4e du Tour de France en 2017 et 2020 avec qui ça a "fait clic directement". En revanche, Julian Alaphilippe, l'autre tête de gondole de la formation belge mais qui affiche des résultats en chute libre depuis deux ans, ne fera "a priori" pas partie de la fête, a indiqué Patrick Lefevere.

Aux JO, toujours en France, le petit cannibale belge visera ensuite deux médailles, en contre-la-montre et dans la course en ligne sur "deux parcours qui sont bien faits pour moi".

Un menu pantagruélique qui fait dire à Patrick Lefevere. "S'il réalise ses objectifs, il pourra partir en vacances en août jusqu'à la fin de l'année."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

L'ATP et la WTA attaquées en justice par des joueurs

Publié

le

Novak Djokovic et d'autres athlètes de l'ATP et la WTA attaquent les organisations (© KEYSTONE/EPA/NOUSHAD THEKKAYIL)

Une vingtaine de joueurs de tennis et un syndicat professionnel ont intenté mardi une série d'actions en justice visant plusieurs instances de gouvernance du sport, dont l'ATP et la WTA.

Elles sont accusées de promouvoir un "système corrompu, illégal et abusif".

Cofondée par l'ex-no 1 mondial Novak Djokovic et le Canadien Vasek Pospisil, l'Association des joueurs de tennis professionnels (PTPA) et la vingtaine de joueurs en question "ont initié une série d'actions en justice aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et dans l'Union européenne contre les instances de gouvernance du sport", a fait savoir le syndicat dans un communiqué de presse.

L'ATP et la WTA, qui régissent respectivement les circuits masculin et féminin, ainsi que la Fédération internationale de tennis (ITF) et l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (Itia) sont visées par ces actions.

Pour le directeur exécutif de la PTPA Ahmad Nassar, "le tennis est cassé. Les joueurs sont piégés dans un système injuste qui exploite leur talent, supprime leurs revenus et met en danger leur santé et leur sécurité. Nous avons épuisé toutes les options pour réformer par le dialogue", assène-t-il.

L'Australien Nick Kyrgios, la Française Varvara Gracheva ou l'Américain Reilly Opelka se sont associés à la procédure intentée par la PTPA aux Etats-Unis, le Français Corentin Moutet et le Japonais Taro Daniel se joignant pour leur part à l'action initiée au Royaume-Uni.

Dans le détail, les plaignants dénoncent "un calendrier insoutenable", avec des tournois programmées onze mois sur douze, et un "mépris envers les joueurs", contraints de "subir des matches qui s'achèvent à 3h du matin".

Ces derniers doivent "jouer avec des balles différentes d'une semaine à l'autre", ce qui conduit à des blessures chroniques "au poignet, au coude et à l'épaule", déplorent-ils. En outre, "les joueurs sont soumis (...) à des contrôles antidopage aléatoires au beau milieu de la nuit et à des interrogatoires" sans avocat pour les défendre, accusent les plaignants.

Alors que certains joueurs ont dénoncé l'indulgence de l'Itia dans les affaires de dopage visant Jannik Sinner et Iga Swiatek, l'instance est accusée d'avoir "suspendu des joueurs sur la base de preuves légères ou fabriquées de toutes pièces".

Les plaignants reprochent enfin aux instances de gouvernance "d'exploiter financièrement les joueurs", bien que les mieux classés d'entre eux amassent des millions d'euros chaque année.

Citée dans le communiqué, la Roumaine Sorana Cirstea (101e au classement WTA) juge que "les conditions actuelles - calendrier exigeant, incertitude financière, soutien inapproprié - sont insoutenables. Les joueurs actuels et les prochaines générations méritent mieux. Nous n'abandonnerons pas avant qu'un réel changement advienne!", conclut-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Les astronautes américains coincés dans l'ISS de retour sur terre

Publié

le

Suni Williams et Butch Wilmore ont effectué ce voyage de retour à bord d'une capsule Crew Dragon de l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk (archives). (© KEYSTONE/AP)

Les deux astronautes américains coincés pendant 286 jours à bord de la station spatiale internationale (ISS) ont été rapatriés sur terre mardi à bord d'une capsule Crew Dragon. Butch Wilmore et Suni Williams ont amerri dans l'océan Atlantique au large de la Floride.

Après un voyage de 17 heures entre l'ISS et les eaux du golfe du Mexique, l'engin spatial de l'entreprise SpaceX du multimilliardaire Elon Musk a ralenti sa descente avec quatre puissants parachutes avant de se poser sur l'eau. Leur amerrissage en douceur vers 23h00 (heure en Suisse) a mis fin à un feuilleton spatial et politique de plus de neuf mois.

L'appareil a été récupéré par un navire. Les quatre passagers - Suni Williams et Butch Wilmore étant accompagnés d'un autre astronaute américain et d'un cosmonaute russe - devaient ensuite subir un premier examen médical, avant d'être transportés en avion à Houston, au Texas, où ils suivront pendant 45 jours un programme de réadaptation à la gravité terrestre.

Initialement partis en juin pour une mission de huit jours, Butch Wilmore et Suni Williams ont vu leur séjour dans l'ISS s'éterniser en raison de défaillances détectées sur le vaisseau Starliner de Boeing qui les avait acheminés.

"Montagnes russes"

Ces problèmes techniques ont poussé la NASA à décider de renvoyer le vaisseau à vide et à confier le retour des deux astronautes à l'entreprise SpaceX, un camouflet pour le constructeur Boeing.

S'était alors ouvert un jeu de chaises musicales: à la fin septembre, la NASA et SpaceX avaient envoyé dans l'espace deux personnes seulement au lieu des quatre prévues, afin de laisser des sièges libres pour Butch Wilmore et Suni Williams au retour.

Ces derniers avaient ensuite dû attendre l'arrivée de la prochaine rotation de l'équipage de l'ISS, prévue initialement pour février puis retardée à la mi-mars, pour quitter le laboratoire spatial.

Pendant leurs neuf mois à bord de l'ISS, Suni Williams et Butch Wilmore ont pris part à de multiples expériences. "Chaque jour est intéressant", avait assuré au début mars la première, expliquant que l'attente était surtout difficile pour leurs familles respectives, pour qui c'étaient "les montagnes russes".

"Nous nous étions préparés à rester longtemps, même si nous ne pensions rester que très peu", avait lui abondé son collègue Butch Wilmore. Malgré leurs plus de 280 jours consécutifs dans l'espace, les deux Américains sont encore loin de battre un record.

Dans les années 1990, le cosmonaute russe Valeri Polyakov avait passé plus de 400 jours à bord de la station spatiale Mir. Et plus récemment, l'astronaute américain Frank Rubio était resté 371 jours dans l'ISS, également en raison d'un problème sur son vaisseau.

Polémique

Toutefois le périple de Suni Williams et de Butch Wilmore, qui ont notamment manqué dans un premier temps de vêtements de rechange, a suscité une sympathie et un intérêt particuliers. Tous deux "ont fait preuve d'une incroyable résilience", souligne auprès de l'AFP Joseph Keebler, psychologue à l'université aéronautique américaine Embry-Riddle.

D'autant qu'à la longue durée de leur séjour s'est ajoutée une médiatisation inédite et plus récemment, une polémique politicienne, le président américain Donald Trump accusant son prédécesseur Joe Biden d'avoir volontairement "abandonné" les deux infortunés.

Désormais proche conseiller du républicain, Elon Musk a lui assuré qu'il aurait pu les secourir il y a longtemps, sans toutefois préciser comment.

Ces accusations ont suscité un tollé dans la communauté spatiale et même conduit à une altercation entre l'homme le plus riche au monde et un astronaute danois. "Vous êtes complètement attardé", avait ainsi lancé fin février M. Musk à l'égard du second, qui l'accusait de mentir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Arrêt des frappes: Zelensky favorable mais veut des "détails"

Publié

le

Le président ukrainien veut des détails de la part de Wahington sur le projet de trêve avec la Russie de 30 jours dans les frappes sur les infrastructures énergétiques. (© KEYSTONE/DPA/BORIS ROESSLER)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit mardi favorable sur le principe à une trêve avec la Russie de 30 jours dans les frappes sur les infrastructures énergétiques mais a insisté sur la nécessité d'obtenir des "détails" de la part de Washington.

"Nous soutiendrons de telles propositions, mais il est très intéressant de connaître les détails et ce qui est réellement proposé", a déclaré M. Zelensky.

Il a fait ces déclarations lors d'une conférence de presse en ligne organisée depuis la Finlande où il se trouve en visite, auprès d'un groupe de médias dont l'AFP et peu après la conversation téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump qui a notamment porté sur la possibilité d'un cessez-le-feu entre Kiev et Moscou.

Les conditions posées par Vladimir Poutine en vue d'une trêve globale - dont l'arrêt de toute aide militaire occidentale à l'Ukraine - visent à "affaiblir" l'Ukraine et montrent qu'il n'est pas prêt "à mettre fin" à la guerre, a estimé le président ukrainien.

"Il n'y a pas de confiance envers Poutine", a martelé Volodymyr Zelensky. "Tout son jeu, c'est de nous affaiblir le plus possible", a-t-il ajouté. "Ils ne sont pas prêts à mettre fin à cette guerre", voilà pourquoi "ils vont encore évoquer des conditions supplémentaires", a-t-il assuré.

M. Zelensky a indiqué vouloir parler avec Donald Trump pour en savoir plus sur son appel avec le président russe, qui a ordonné il y a trois ans à ses troupes d'envahir l'Ukraine.

"Je pense qu'il serait juste que nous ayons une conversation avec le président Trump et que nous connaissions les détails de ce que les Russes ont offert aux Américains ou de ce que les Américains ont offert aux Russes", a déclaré M. Zelensky.

Il a mis en garde à nouveau contre tout accord sur l'Ukraine sans l'Ukraine, dans un contexte de rapprochement entre Washington et Moscou opéré par Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche en janvier.

"Pas souhaitable de négocier sans nous"

"Il n'est pas souhaitable de négocier sans nous, car le résultat souhaité ne sera pas atteint", a estimé M. Zelensky.

Il a dit le refus de l'Ukraine d'être "au menu de Poutine", ajoutant: "nous ne sommes pas une salade ou une compote pour cette personne, malgré son appétit".

Volodymyr Zelensky a par ailleurs assuré que son armée occupant une petite partie de la région russe de Koursk continuait de combattre dans ce territoire, malgré les récent revers.

"Les militaires ukrainiens sont là. Et ils y resteront tant que nous aurons besoin de cette opération", a-t-il déclaré.

M. Zelensky a par ailleurs estimé que M. Poutine aspirait à "s'emparer de davantage de territoires" en Ukraine, malgré son accord apparent pour négocier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Mexico porte l'estocade aux corridas avec mise à mort des taureaux

Publié

le

Le Mexique renonce à la tauromachie. Photo: Le torero espagnol Diego Urdiales combat un taureau lors d'une corrida de charité organisée dans des arènes à Madrid en 2019. (© KEYSTONE/EPA EFE/KIKO HUESCA)

C'est la fin d'une longue bataille: les corridas avec mise à mort des taureaux ont été interdites mardi par la ville de Mexico, qui abrite la plus grande arène du monde et des collectifs de défense animale très mobilisés.

Les lances, les épées et les banderilles vont être interdites dans la place de Mexico (42'000 places), au terme de cette proposition de la maire de gauche Carla Brugada, largement adoptée par son Congrès local (61 votes pour, un contre).

Seul sera autorisé "l'usage de la cape et de la muleta" (drap rouge), d'après le Congrès largement dominé par le parti de gauche au pouvoir Morena.

Cette réforme cherche à "harmoniser la tradition culturelle avec l'obligation constitutionnelle de reconnaître et protéger" le droit des animaux, a déclaré le député local Víctor Hugo Romo, du parti Morena (Mouvement pour la régénération nationale).

Mexico interdit donc "la mort du taureau à l'intérieur et à l'extérieur de l'arène". En bref, l'animal retourne dans son élevage une fois le spectacle terminé.

Sont interdits les objets tranchants "qui provoquent des blessures ou la mort du taureau" (épées, lances, banderilles).

"Spectacle taurin libre de violence"

Une nouvelle figure juridique de "spectacle taurin libre de violence" sort de cette législation, qui cherche aussi à maintenir les retombées économiques et les emplois liés à la tauromachie.

Les organisateurs de corridas avaient pris les devants la semaine dernière en s'opposant aux spectacles sans mise à mort: "C'est une menace claire contre une des traditions culturelles les plus enracinées dans notre pays" qui "dénature complètement" l'essence des corridas, avait indiqué vendredi un communiqué de la Plaza México.

Le débat existe ailleurs en Amérique latine. À Bogota (Colombie) et Quito (Équateur), il est aussi interdit de tuer les taureaux. Le Venezuela a annulé certaines corridas, tandis qu'au Pérou les tribunaux ont statué contre l'interdiction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Balance

Plusieurs possibilités de croissance professionnelle se montrent. A ce sujet, il est judicieux de vous ouvrir à certains partenariats et appuis.

Les Sujets à la Une

X