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Économie

Nouveau suspense pour Matignon

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Le nom de Michel Barnier est désormais évoqué pour Matignon. (© KEYSTONE/EPA POOL/OLIVIER HOSLET / POOL)

Cinquante jours après la démission du Premier ministre Gabriel Attal, la nomination de son successeur est encore repoussée. Emmanuel Macron, qui semblait prêt à nommer Xavier Bertrand, a fait marche arrière et explore d'autres pistes.

Parmi ces dernières figure celle de l'ex-commissaire européen de droite Michel Barnier.

L'Élysée a renoncé à une annonce mercredi soir, contrairement à ce qui était attendu encore en début d'après-midi, a confirmé à l'AFP un proche du président.

"On avance. Les critères du président restent la 'non censurabilité'", c'est-à-dire la garantie que le futur gouvernement ne sera pas immédiatement renversé dans une Assemblée nationale très fragmentée, "et la capacité à faire des coalitions car la situation politique l'exige", s'est borné à expliquer ce proche du chef de l'État.

En creux, cela semble indiquer qu'Emmanuel Macron est parvenu à la conclusion que les noms qu'il testait jusqu'ici, Xavier Bertrand à droite et Bernard Cazeneuve à gauche, ne remplissaient pas ces critères. De fait, l'entourage présidentiel n'a pas redit mercredi soir, comme il le faisait de manière inlassable depuis trois jours, que ces deux options restaient envisagées.

Plusieurs membres du camp présidentiel évoquent un "front anti-Bertrand" qui s'est élevé en Macronie contre la très probable nomination du président des Hauts-de-France, membre du parti Les Républicains et tenant d'une droite sociale.

Le Rassemblement national et le Nouveau Front populaire menaçaient de fait de le censurer d'entrée de jeu, et disposent des chiffres pour y parvenir à l'Assemblée.

"Bertrand est très probablement mort à 100%", constate un conseiller ministériel, "car il n'aurait jamais eu de majorité sur aucun texte".

La piste Barnier

Ex-Premier ministre socialiste mais non assuré de recueillir le feu vert du PS qu'il a quitté, Bernard Cazeneuve a lui été écarté par Emmanuel Macron car il voulait rester "droit dans ses bottes" sur un programme de gauche, sans rechercher d'emblée des compromis avec le centre, estime un cadre macroniste.

Tout à recommencer, donc? Mercredi soir, le nom de Michel Barnier, 73 ans, qui fut aussi ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac et négociateur du Brexit au nom de l'Union européenne, circulait avec insistance.

Selon une ministre démissionnaire, l'Elysée a échangé avec lui dans la journée, quant d'autres vantent son profil "moins clivant" et "plus consensuel".

"Il est très apprécié des députés de droite sans que ce soit un irritant à gauche. Si Xavier Bertrand coince vraiment, je ne vois pas d'autres pistes que la sienne", glisse-t-elle.

L'option du maire de Cannes et président de l'Association des maires de France (AMF), David Lisnard, avancé dans la journée, s'était aussi rapidement éloignée, dans cette valse de noms souvent météoriques.

Le chef de l'État est pressé de toutes parts d'arrêter un choix près de trois mois après la dissolution qu'il a lui-même provoquée, le 9 juin, et deux mois après le second tour des législatives qui a débouché sur une Assemblée sans majorité ni coalition viable à ce jour.

Dans cette situation inextricable, Emmanuel Macron penche pour un Premier ministre "politique", après avoir caressé la piste de la société civile.

Le RN a fait savoir ces derniers jours qu'il s'opposait frontalement à Xavier Bertrand, qu'il juge trop hostile à ses idées et ses électeurs.

"Feux de l'amour"

Le parti d'extrême droite, qui censurerait aussi un gouvernement Cazeneuve, se montre moins hostile à d'autres personnalités de droite, comme l'ex-ministre centriste Jean-Louis Borloo cité par Sébastien Chenu sur LCI, car il "se comporte bien" à son égard.

A gauche, la menace de censure était aussi brandie contre une équipe Bertrand. Les Insoumis continuent même d'affirmer qu'ils censureront tout autre Premier ministre que Lucie Castets, la candidate du NFP déjà éconduite par Emmanuel Macron.

Le patron des socialistes Olivier Faure a lui émis de fortes réserves à l'égard de Bernard Cazeneuve, mais sans fermer totalement la porte. Ce serait "une forme d'anomalie" de choisir "le seul homme de gauche qui s'est battu contre le Front populaire", a-t-il jugé sur TF1.

"Qu'importe le nom, nous voulons abrogation ou moratoire de la réforme des retraites, hausse des salaires et un budget en augmentation pour investir dans les services publics", a également plaidé sur RTL le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel. Avant d'ironiser sur BFMTV sur ce "mauvais feuilleton" qui ressemble "aux Feux de l'amour".

"Plus le temps passe, plus c'est catastrophique. La colère monte. Les gens nous demandent quand on commence a bosser. Il y a urgence à agir sinon c'est la rue qui va prendre le relais", a prévenu le patron du groupe centriste Liot Stéphane Lenormand.

"La durée est trop longue", a aussi protesté l'ancien président socialiste François Hollande dans l'émission Quotidien sur TMC. "Parfois il vaut mieux décider mal que de ne pas décider", a-t-il ajouté, estimant qu'Emmanuel Macron, qui a pourtant reconnu la défaite de son camp aux élections, ne voulait "pas cohabiter".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

HSBC Suisse sous enquête par les justices suisse et française

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Les enquêtes contre la filiale suisse de HSBC sont actuellement à un stade précoce. (archive) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

HSBC Private Bank (Suisse) est dans le collimateur des autorités judiciaires suisses et françaises pour des accusations de blanchiment d'argent. Selon le groupe bancaire britannique, les autorités des deux pays mènent des enquêtes pénales à son encontre.

Ces enquêtes portent sur deux relations bancaires "historiques", indique le rapport semestriel de HSBC paru mercredi. Les enquêtes contre la filiale suisse sont actuellement à un stade précoce.

En juin 2024, l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma) avait ordonné des mesures à l'encontre de HSBC Private Bank (Suisse) pour violation des règles en matière de blanchiment d'argent. Elle avait interdit à l'établissement d'établir de nouvelles relations d'affaires avec des personnes politiquement exposées jusqu'à nouvel ordre, et demandé de vérifier ses relations d'affaires en cours.

Fonds provenant du Liban

La Finma avait alors fait référence à deux relations d'affaires avec des personnes politiquement exposées du Liban. Dans ces cas, la banque n'avait pas suffisamment vérifié l'origine et la finalité des actifs. Selon le gendarme financier, il s'agissait de fonds d'un montant de 300 millions de francs provenant d'une institution publique libanaise.

Les avoirs proviendraient de la Banque centrale libanaise. Son ancien directeur, Riad Salameh, est accusé d'avoir détourné plus de 300 millions de dollars, avec le soutien de son frère Raja Salameh.

En 2020, le Ministère public de la Confédération avait ouvert une enquête contre M. Salameh et son frère pour soupçon de blanchiment d'argent aggravé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les prix de l'immobilier résidentiel augmentent au 2e trimestre

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Avec une augmentation de 2,2% sur un trimestre et de 6,0% sur un an, la hausse pour les appartements en propriété par étage est encore plus forte. (archive) (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Tant les prix des maisons individuelles que ceux des appartements en propriété se sont appréciés entre avril et juin en Suisse. Les coûts ont particulièrement augmenté dans les communes rurales.

Au deuxième trimestre 2025, les montants requis pour l'achat d'une maison individuelle ont progressé en moyenne de 1,5% sur un trimestre et de 3,9% sur un an, détaille mercredi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un communiqué. Avec une augmentation de 2,2% sur un trimestre et de 6,0% sur un an, la hausse pour les appartements en propriété par étage est encore plus forte.

Dans le cas des maisons individuelles, les prix ont particulièrement augmenté dans les communes rurales (+3,4%). Les coûts de ces objets immobiliers n'ont reculé que dans les communes intermédiaires (-0,9%).

Dans le segment du marché des appartements en propriété par étage, les prix affichent une hausse quel que soit le type de commune. La progression la plus forte a aussi été enregistrée dans la catégorie des communes rurales (+3,0%).

Dans l'ensemble, l'indice suisse des prix de l'immobilier résidentiel (IMPI) s'est apprécié de 1,9% sur un trimestre et de 5,0% sur un an, pour s'établir à 123,3 points.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Banco Santander a dégagé un nouveau bénéfice record au 1er semestre

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Il s'agit du meilleur premier semestre de l'histoire du groupe bancaire espagnol. (archive) (© KEYSTONE/EPA/CJ GUNTHER)

Le géant bancaire espagnol Santander a dégagé un nouveau bénéfice record au premier semestre. L'établissement a notamment tiré profit de l'arrivée de nouveaux clients, laquelle a compensé l'impact de la baisse des taux d'intérêt dans la zone euro sur ses marges.

La première banque espagnole, fortement implantée en Europe et en Amérique latine, a dégagé 6,83 milliards d'euros de profits nets en six mois, soit 13% de plus que les 6,06 milliards de la même période voilà un an, selon les résultats publiés mercredi par le groupe. Ce résultat est légèrement supérieur aux attentes des analystes interrogés par le fournisseur d'informations financières Factset, qui tablaient en moyenne sur 6,7 milliards de bénéfice net.

"Il s'agit du meilleur premier semestre de notre histoire", précise dans un communiqué le groupe bancaire, qui explique cette dynamique par l'arrivée de huit millions de nouveaux clients en un an, portant à 176 millions son nombre de clients dans le monde. Ces arrivées ont dopé les dépôts (+4%) et les revenus issus des commissions touchées par la banque (+3%), qui "ont atteint un nouveau record historique de 6,68 milliards d'euros. Les prêts, de leur côté, ont progressé de 1% en euros constants.

Cette dynamique a compensé les effets de la baisse des taux d'intérêts décidée par la Banque centrale européenne (BCE) sur le produit net bancaire de la banque (équivalent de son chiffre d'affaires), qui a reculé de 3%. "Dans un environnement géopolitique qui reste volatile, nous sommes sur la bonne voie pour atteindre tous nos objectifs" pour 2025, se félicite dans le communiqué Ana Botin, la présidente du groupe bancaire, qui accumule les profits record depuis plusieurs trimestres.

Le géant bancaire espagnol précise qu'il lancera un nouveau programme de rachat d'action, d'un montant de 1,7 milliard d'euros - une façon d'accroître la rémunération des actionnaires, en réduisant le capital de l'entreprise. Il se dit par ailleurs optimiste pour ses perspectives financières et commerciales, notamment sur le marché britannique, où il prévoit de renforcer sa position après l'acquisition annoncée début juillet de TSB, filiale de sa concurrente Sabadell, pour un total de 3,1 milliards d'euros.

Le groupe espagnol prévoit d'intégrer la banque britannique à sa filiale Santander UK, qui deviendrait alors la troisième banque du pays en termes de soldes de comptes courants des particuliers. Cela permettra des synergies financières de 460 millions d'euros au moins, selon Santander.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

UBS double son bénéfice net au deuxième trimestre

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Le groupe assure avoir réalisé de grands progrès dans la migration des comptes des clients de Credit Suisse. (archive) (© KEYSTONE/TIL BUERGY)

Le groupe bancaire UBS a dégagé entre avril et fin juin un bénéfice net de 2,40 milliards de dollars (1,93 milliard de francs), multiplié par deux sur un an. La dernière grande banque du pays a par ailleurs vu ses avoirs sous gestion progresser à 6,6 milliards.

Le produit d'exploitation a atteint 12,11 milliards de dollars, quand le bénéfice opérationnel avant impôts s'est établi à 2,13 milliards, égraine le compte-rendu intermédiaire diffusé mercredi.

Les analystes consultés par AWP anticipaient en moyenne un produit d'exploitation de 12,02 milliards de dollars, un gain avant impôts de 1,99 milliard et un bénéfice net de 2,23 milliards.

Le groupe assure avoir réalisé de grands progrès dans la migration des comptes des clients de Credit Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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