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Pour préparer la saison, Geoff Ward a revu tous les matchs de playoffs

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Ce sera la troisième participation du LHC à la Champions Hockey League après 2019/2020 et 2021/2022. ©KEYSTONE/Jean-Christophe Bott

Après l’incroyable épopée du Lausanne Hockey Club la saison dernière, c’est un nouveau défi qui attend les Lions. Ils entrent ce soir en lice pour la Champions Hockey League (CHL).

La saison estivale a été courte pour les Lausannois. Leur saison de National League s’est terminée, on s’en souvient, au tout dernier moment, le 30 avril, lors de la Finalissima à Zurich. Et ce vendredi, c’est déjà le retour aux affaires pour la Champions Hockey League. “L’été fut court, mais c’est une bonne chose, j’imagine, quand tu es entraîneur”, lance Geoff Ward avec un sourire en coin après la conférence de presse d’avant saison de mardi.

L’entraîneur nord-américain a pris le temps de recharger les batteries chez lui, et ensuite de faire visiter la Suisse à sa famille. Mais le hockey n’était bien sûr jamais loin. “Il y a toujours beaucoup de travail à faire. J’ai regardé les playoffs de la NHL, les Championnats du monde. On essaie d’attrapper une ou deux petites choses qui pourraient faire une différence pour notre équipe, explique le coach. J’ai aussi revu tous nos matchs de playoffs.”

Faire la part des choses

On se souvient tous de ces playoffs. Qu’on ait vécu les matchs à la maison, dans un bar ou à la patinoire, c’est un souvenir qui restera gravé. Parce que ça a été un réel grand huit émotionnel.

Il y a eu la tension des quarts face à Davos. L’exultation lors de la première qualification pour la finale contre Fribourg. L’espoir et la déception à Zurich. Alors quand l’entraîneur lausannois nous explique qu’ils les a tous regardés à nouveau, on s’imagine à sa place, en chien de fusil sur le canapé, avec un plaid et une boîte de mouchoirs pour essuyer nos larmes de joie et tristesse.

Est-ce facile de laisser tout cet aspect émotionnel de côté et simplement se dire que l’on est en train de travailler? Geoff Ward rigole. “Ca l’est, et ça ne l’est pas. Tu revis les émotions de certains matchs mais je crois que ce qui est important pour nous, c’est de les regarder avec objectivité, explique le coach. Il faut presque voir ça comme deux équipes qui ne sont pas les tiennes.” Il ressort finalement de la satisfaction de cette analyse, “même si on aurait voulu faire mieux lors du dernier match.”

Les effets positifs de la défaite

Les joueurs ont eu le droit à des vacances bien méritées après cette finale. Alors, à leur retour, comment était l’ambiance dans le groupe? Y avait-il toujours une certaine excitation des playoffs? Ou de la tristesse?

Le coach décrit une bonne atmosphère. “Je crois que nos gars ont vraiment grandi en tant qu’équipe ces dernières années. En tant que staff on a vraiment été impressionné de la manière dont ils ont accueilli les nouveaux joueurs, décrit-il. Je crois qu’ils ont aussi compris que l’année passée est terminée. C’était bien, mais on ne veut pas rester dans l’année dernière. Et je crois que leur état d’esprit est au bon endroit sur ce point-là. Ils sont motivés pour la nouvelle saison, les entraînements se passent bien, ils s’amusent beaucoup, passent du temps ensemble en dehors de la glace.”

Le staff d’entraîneurs peut donc se baser là-dessus pour continuer à développer cette équipe. Même si bon nombre de clés semblent dans les mains des joueurs.

Geoff Ward s'est replongé dans les émotions de la fin de saison pour pouvoir faire avancer son équipe au mieux. ©KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi

Aux portes de l’Europe

Et la première échéance pour cette nouvelle équipe, c’est la Champions Hockey League. La compétition européenne n’a certes pas le même prestige que son homologue du côté du football. Mais Geoff Ward assure que ses joueurs s’en réjouissent. “Bien sûr, on veut bien faire. On y va pas pour évaluer les matchs, on y va pour gagner. L’évaluation, ce sera pour voir à quel point on se bat pour gagner.”

Ce championnat, c’est une occasion de se mesurer aux meilleures équipes d’Europe. D’ailleurs, pour leur premier match de CHL, les Lions recevront Oceláři Třinec à la Vaudoise Aréna. C’est simple, le club est sextuple champion de Tchèquie et n’a pas été battu depuis 2019 en finale (2020 faisant exception puisque les playoffs ont été annulés pour les raisons que l’on connaît). Alors si les Lausannois performent bien, “ça peut élever le statut du LHC non seulement en Suisse, mais aussi en Europe.”

Lors de la préparation estivale, la formation vaudoise n’a disputé que trois matchs. Le premier à la Vallée de Joux face à Fribourg (victoire 2-1). Les deux autres à Yverdon face aux Tchèques de Bílí Tygři Liberec (défaite 5-6 après prolongations) et aux Finlandais de Lukko Rauma (défaite 2-5). Même si les scores n’ont peut-être pas été aussi bons qu’espérés, cette expérience face à ces deux équipes européennes est de toute façon bonne à prendre avant de se lancer dans la Champions League.

Participer à la Champions League, c’est aussi une charge supplémentaire. En plus des 52 matchs de la saison régulière de National League, le LHC jouera 6 matchs de CHL. S’ajoutent à cela les potentiels matchs de playoffs des deux championnats. Le coach va-t-il opter pour une stratégie “à deux équipes”, avec des joueurs “assignés” à l’une ou l’autre compétition? C’est sans surprise difficile d’obtenir un plan précis concernant les feuilles de match de la part de l’entraîneur lausannois. Mais il y a un point qui est à l’avantage des résidents de l Vaudoise Aréna: Lausanne peut heureusement compter sur un contingent bien fourni.

Est-ce que la Champions League pourrait aussi être une opportunité pour les plus jeunes joueurs de gagner du temps de glace?

Le LHC lance donc sa Champions League ce vendredi à domicile face à Trinec. Les Lions recevront encore les Finlandais de Ilves Tampere et les Norvégiens de Storhamar Hamar. Pour les matchs à l’extérieur, ils se déplaceront en Allemagne pour affronter les Pinguins Bremerhaven. En Hongrie, ils rencontreront Hydro Fehérvár AV19. Et puis ils rendront visite aux joueurs de Tappara Tempere en Finlande.

La National League quant à elle reprendra le 17 septembre. Et ça commencera avec un match important pour Lausanne puisque la rencontre opposera les Lions aux Aigles de Genève-Servette.

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Puljujärvi signe pour deux ans au GSHC

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Jesse Puljujärvi (ici en AHL avec Charlotte) a signé pour 2 ans au GSHC (© KEYSTONE/AP/DARRYL DYCK)

Genève-Servette a confirmé mardi l'arrivée de Jesse Puljujärvi. L'attaquant international finlandais de 27 ans a signé un contrat de deux avec le club des Vernets.

Solide joueur (1m93, 91 kg), Jesse Puljujärvi "sera l'un des moteurs de l'équipe", souligne le GSHC dans un communiqué. Son CV en impose, même s'il n'a pas répondu aux attentes placées en lui par les Edmonton Oilers qui l'avaient choisi en 4e position lors de la draft 2016 de NHL.

MVP d'un Mondial M20 remporté par la Finlande en 2016, ce natif d'Aelvkarleby en Suède a disputé au total 414 matchs de NHL pour 134 points (61 buts, 73 passes) sous les chandails d'Edmonton, Pittsburgh et Florida. Mais il s'est souvent retrouvé dans l'antichambre de la NHL, disputant 110 matchs en AHL dont 57 lors des deux dernières saisons.

Septième joueur étranger sous contrat - en attendant que Jason Akeson reçoive le passeport suisse, Jesse Puljujärvi aura notamment trois compatriotes parmi ses nouveaux coéquipiers: le défenseur Vili Saarijärvi et les attaquants Sakari Manninen et Markus Granlund, autre nouveau venu.

"Grâce à son physique et à sa vitesse, (Jesse) peut se montrer absolument dominant sur les grandes patinoires suisses. Nous sommes convaincus qu’avec l’aide de notre staff, il développera encore davantage ses qualités de buteur et qu’il deviendra un leader offensif incontournable pour notre équipe", se réjouit Marc Gautschi, directeur technique du GSGC, cité dans le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Conseil d'Etat demande 275 millions pour une nouvelle patinoire

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Trois conseillers d'Etat genevois étaient présents pour présenter aux médias la demande de crédit de la nouvelle patinoire du Trèfle-Blanc. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Conseil d'Etat genevois va de l'avant dans le projet de construction d'une nouvelle patinoire. Mercredi, il a déposé une demande de crédit de 275,5 millions de francs à l'adresse du Grand Conseil. L'ambition de l'exécutif est d'inaugurer le stade de glace en 2030.

Cette demande de crédit comprend la construction de deux surfaces de glaces, le financement des aménagements extérieurs et les raccordements aux transports publics. Le coût seul de la patinoire s'élève à 223 millions de francs, a précisé devant la presse le conseiller d'Etat Antonio Hodgers.

La facture peut sembler lourde si on se souvient de la somme de 121 millions de francs qui avait été articulée lors de l'étude de faisabilité. Il s'agissait alors d'un prix standard, a relevé M. Hodgers. Or, la patinoire du Trèfle-Blanc est un vrai projet architectural. Elle doit devenir un bâtiment emblématique de Genève.

Si l'on compare les montants dépensés pour la construction d'autres patinoires récentes en Suisse, Genève est certes un peu plus cher, mais pas tant que cela, a noté M. Hodgers. La Tissot Arena, à Bienne, a, par exemple, coûté 200 millions de francs. Le prix de la Swiss Life Arena de Zurich, quant à lui, a été de 207 millions.

L'échéance de 2030

Reste maintenant à convaincre les députés du Grand Conseil de l'utilité d'un tel investissement. Le législatif devrait discuter du projet lors de sa session de septembre ou d'octobre. Le début des travaux dépendra de l'avancée des débats parlementaires, mais le gouvernement vise une inauguration en 2030.

Une date qui ne doit rien au hasard. Le Genève Servette Hockey Club (GSHC), qui sera locataire des lieux, a en effet un besoin urgent d'une nouvelle patinoire. Aujourd'hui, les Aigles évoluent dans la vétuste patinoire des Vernets qui ne répond plus aux standards exigés par la ligue suisse de hockey sur glace.

"Nous ne pouvons pas rester aux Vernets éternellement", a souligné, devant les médias, Arnaud Jacquemet, le secrétaire général du GSHC. L'ancien défenseur de hockey a rappelé que la ligue a accordé à l'équipe club grenat une dérogation l'autorisant à jouer aux Vernets jusqu'en 2030.

La nouvelle patinoire comprend 8500 places. Outre son utilisation par le GSHC, il est prévu d'y organiser de grands événements sportifs ou autres. Une surface de glace secondaire de 200 places figure également dans le projet pour permettre notamment au public et aux écoles de s'initier aux joies de la glisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Kurashev signe pour un an à San Jose

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Philipp Kurashev va rejoindre les Sharks (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Philipp Kurashev a retrouvé de l'embauche après une saison 2024/25 désastreuse passée sous le maillot de Chicago. Selon différents médias nord-américains, le centre bernois a signé à San Jose.

Les Sharks lui ont offert un bail d'un an, pour un salaire de 1,2 million de dollars, alors que son contrat avec Chicago était de 4,5 millions de dollars sur deux saisons. Kurashev tentera de se relancer en Californie après n'avoir réussi que 14 points en 51 matches en 2024/25 (avec un différentiel de -28).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Matthew Schaefer no 1, deux Suisses repêchés

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Matthew Schaefer est le no 1 de la draft 2025 de NHL (© KEYSTONE/AP/Damian Dovarganes)

Le Canadien Matthew Schaefer a été comme prévu choisi en 1re position par les New York Islanders vendredi lors de la draft de NHL. Deux Suisses ont été repêchés aux 4e et 6e tours.

Jeune défenseur de 17 ans, Schaefer évolue à Erie en Ontario Hockey League, comme c'était le cas d'un certain Connor McDavid lorsque ce dernier avait été choisi en 1re position par Edmonton en 2015. Il est en convalescence après avoir été victime d'une fracture de la clavicule en décembre dernier lors des Mondiaux juniors à Ottawa.

Détenteurs du 2e choix dans cette draft organisée à Los Angeles, les San Jose Sharks ont opté pour l'attaquant canadien Michael Misa (18 ans). Le premier joueur européen sélectionné est l'attaquant suédois Anton Frondell (18 ans également), choisi en 3e position par les Chicago Blackhawks.

Deux jeunes Dragons draftés

Côté suisse, Elijah Neuenschwander (18 ans) a été repêché au 4e tour samedi. Le jeune gardien lié à Fribourg-Gottéron a été sélectionné en 104e position par les Anaheim Ducks. Egalement sous contrat avec les Dragons pour la saison 2025/26, Ludvig Johnson a quant à lui été choisi par l'Utah Mammoth avec le 174e "pick" (6e tour).

Le centre Jamiro Reber (18 ans/Jönköping) et l'attaquant Jan Dorthe (19 ans/Fribourg-Gottéron), également pressentis comme de potentiels choix lors de cette draft, n'ont quant à eux pas été repêchés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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