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Suisse

Une stratégie nationale contre la pauvreté en Suisse

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Selon l'Office fédéral de la statistique, 745'000 personnes, soit 8,7% de la population, vivaient en dessous du seuil de pauvreté en 2021 (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Le Conseil fédéral doit adopter une stratégie nationale contre la pauvreté et prolonger le programme de lutte et de prévention de la pauvreté. Le Conseil des Etats a accepté jeudi une motion du National en ce sens.

Le taux de pauvreté n'a cessé d’augmenter. Selon l'Office fédéral de la statistique, 745'000 personnes, soit 8,7% de la population, vivaient en dessous du seuil de pauvreté en 2021. Dans un pays aussi prospère que la Suisse, ces chiffres sont inacceptables, selon l'autrice de la motion, Estelle Revaz (PS/GE).

La motion demande une stratégie nationale pour soutenir les efforts des cantons et des communes dans l'accès à la formation, l'accès aux soins de santé, la conciliation de la vie professionnelle et de la vie familiale, l'accès à un logement abordable, ainsi que la garantie de conditions de travail et de revenus dignes. Cette stratégie devra disposer de moyens suffisants.

La lutte contre la pauvreté et le programme national de lutte contre la pauvreté doivent être coordonnés. Il est donc judicieux d'avoir une stratégie nationale, a souligné Matthias Michel (PLR/ZG) pour la commission.

Des sénateurs bourgeois se sont opposés au texte. Jakob Stark (UDC/TG) a fait valoir qu'une stratégie nationale doit être établie par les cantons, respectivement par les directeurs des affaires sociales, et pas par la Confédération. Il a aussi mentionné la situation financière tendue de la Confédération. En vain.

Prolongation du programme

Le texte exige en outre de reconduire le programme national de prévention et de lutte contre la pauvreté, limité à 2024, jusqu’à 2030 au moins. Contre l'avis de leur commission, les sénateurs ont validé cette prolongation par 24 voix contre 16.

Le Conseil fédéral se prononcera d'ici la fin de l'année sur la poursuite de la lutte contre la pauvreté. Il ne faut pas lui enlever la décision, a argué M. Michel.

Le rapport d'évaluation publié récemment montre que cette plateforme a fait ses preuves et qu'il est essentiel qu'elle soit prolongée. Tous les acteurs soulignent l'importance de la plateforme, a contré Mathilde Crevoisier Crelier (PS/JU). Et d'ajouter que l'élaboration d'une stratégie prendra du temps et il donc nécessaire de maintenir cette plateforme dans l'intervalle.

Le coût de la plateforme, soit 300'000 francs par année, est dérisoire par rapport aux effets qu'elle produit, a ajouté Mauro Poggia (MCG/GE). Rapporté à la population, cela fait 3,3 centimes par habitant, a complété Stefan Engler (C/GR). La Conférence des directeurs cantonaux des affaires sociales s'est engagée à la soutenir avec des ressources humaines et financières, a précisé Marianne Maret (C/VS).

Le Conseil fédéral était opposé au texte. Si elle a confirmé l'évaluation positive de la plateforme, la ministre de la santé Elisabeth Baume-Schneider a rappelé qu'un projet sur la suite à donner à la lutte contre la pauvreté est en cours d'élaboration. Le Conseil fédéral se prononcera sur le sujet d'ici la fin de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Menacé de mort, Vassilis Venizelos porte plainte contre un éleveur

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Le conseiller d'Etat vaudois Vassilis Venizelos a porté plainte, après avoir été menacé de mort par un éleveur (archives), (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Les attaques du loup qui se multiplient, notamment dans le Jura, continuent d'exacerber les tensions dans le canton de Vaud. Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a porté plainte contre un éleveur suite à des menaces de mort.

"Les équipes sur le terrain font l'objet de pressions, de menaces", a déclaré le chef du Département vaudois de l'environnement, interviewé dimanche dans l'émission Mise au point de la RTS. Elles "viennent de toutes parts. La dernière vient d'un éleveur qui m'a menacé de mort. Là une ligne rouge a clairement été franchie. Une plainte a été déposée", a-t-il poursuivi.

"L'objectif est que de tels événements ne se reproduisent pas, de protéger aussi mes équipes. Evidemment je peux comprendre cette colère, comprendre que certains éleveurs attendent une action plus déterminée de l'Etat. Mais certaines limites ne doivent pas être franchies", poursuit le ministre.

Cette annonce intervient alors que de nombreux bergers et éleveurs demandent de nouveaux tirs sur la meute vaudoise. Rien que pour le mois de juillet, le loup a tué au moins 18 animaux de rente (jeunes bovins, veaux, ovins), selon le dernier décompte des prédations du canton.

"La situation actuelle n'est pas acceptable au regard de la multiplication des attaques. Pendant que les politiques tergiversent, les loups continuent leur carnage et les paysans, eux, en paient le prix fort", dénonçait la semaine dernière l'association romande pour la régulation des grands prédateurs (ARRGP).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Migros: du colporteur au géant orange en un siècle

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Le géant orange a grimé le logo sur son siège zurichois pour l'occasion. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Il y aura cent ans ce vendredi, le 15 août 1925, naissait Migros. La petites entreprise qui a débuté son activité avec cinq camions Ford-T sillonnant la ville de Zurich, est depuis devenue le géant orange, numéro un helvétique du commerce de détail.

Le 10 août 1925, Gottlieb Duttweiler adresse une requête à la préfecture de police de Zurich: il demande la permission de "proposer à la vente" des aliments dans des emplacements publics, le but de sa nouvelle entreprise étant de vendre le plus rapidement, le plus efficacement et, de ce fait, le moins cher possible des produits à bord de véhicules qui sillonneront les quartiers de Zurich. La société Migros SA, fondée le même jour, dispose d'un capital de 100'000 francs, de cinq camions-magasins, d'un bureau et de deux entrepôts.

Au début, Migros ne vend que six produits: café, savon, riz, graisse de coco, sucre et cornettes. Non seulement la contenance des articles vendus est plus élevée que chez la concurrence, mais les prix sont aussi inférieurs de 10 à 30%.

Un an environ après la mise en circulation de ses camions, Gottlieb Duttweiler ouvre un premier magasin stationnaire, situé dans le quartier industriel de Zurich. Institué nouveau siège de Migros, le bâtiment abrite un local de vente, un bureau, un garage pour les camions-magasins, un entrepôt et un centre d'emballage au sous-sol. Le jour de son inauguration, le magasin propose 48 produits, parmi lesquels des fruits frais et des pommes de terre non disponibles dans les camions-magasins.

En 1932, Migros Berne ouvre à Neuchâtel le premier magasin de Suisse romande. C'est elle qui l'approvisionnera entièrement jusqu'en 1949, malgré la fondation en 1941 de la Société coopérative Migros, sise à Neuchâtel, couvrant aussi le canton de Fribourg. Qu'importe, les Bernois ouvrent un magasin à Sugiez, dans le canton de Fribourg. Presque au même moment, les Vaudois, s'implantent eux-mêmes à Bulle (Fribourg). Mais les Neuchâtelois craignent de voir leur nouveau centre de distribution sous-exploité. Ils demandent donc la médiation de la Fédération des coopératives Migros. Cette affaire mettra plus d'un an à trouver son dénouement, qui restera d'ailleurs inconnu puisqu'il n'existe nulle trace écrite du résultat de la médiation. Aujourd'hui, la commune de Bulle fait partie de la zone de chalandise de la coopérative Neuchâtel-Fribourg et le magasin de Sugiez a disparu.

Conserves et M-Budget

En 1945, Migros rachète une conserverie à Bischofszell, en Thurgovie. Grâce à la modernisation des machines, la production augmente de façon continue. En 1956, la demande de conserves est telle que Migros ouvre un deuxième site de production, en Suisse romande cette fois: Conserves Estavayer SA. Migros est alors parée pour aborder la période d'après-guerre, qui verra la demande de conserves augmenter sans discontinuer. Cependant, dès 1956, la demande ne peut plus être satisfaite. Migros construit alors un deuxième site de production à Estavayer-le-Lac, d'où elle approvisionne la Suisse romande.

Lors du passage au libre-service, en 1948, Migros décortique chaque opération du processus de vente pour le rationaliser au maximum. Lors du réagencement, les responsables Migros s'inspirent des magasins libres-services étrangers. Des Anglais, ils empruntent pratiquement telles quelles les "étagères à tête ronde", ces présentoirs à marchandises aux larges côtés arrondis. Il en va de même pour l'étiquetage des groupes de produits.

En 1996, neuf ans avant qu'Aldi et Lidl n'ouvrent leurs premiers magasins en Suisse, Migros lance six produits du quotidien pour petits budgets et familles nombreuses sous la marque M-budget. Gianni Lutz, chef de projet Marketing, a dès le départ une idée claire du design souhaité: "Il doit être contraire à toutes les notions de bon goût." En 1998, les premières "fêtes M-Budget" voient le jour. Cinq ans plus tard, la famille s'est bien agrandie et le label est devenu culte. Aujourd'hui, les boissons énergisantes, les téléphones mobiles, les chips, les pâtes et le lait sont les produits M-Budget les plus vendus.

En 2022, Migros lance une vaste consultation sur une renonciation son plus grand tabou: la vente d'alcool, dont l'interdiction avait été inscrite dans les statuts de l'entreprise par son fondateur. La réponse des coopérateurs sera sans équivoque, avec des "non" à plus de 70% dans la plupart des coopératives régionales. S'ils restent bannis des rayonnages de ses supermarchés, le géant orange propose néanmoins de longue date déjà une vaste palette de vins, bière et autres spiritueux sur son portail en ligne comme dans sa filiale à bas coût Denner.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse Romande

Valais: un alpiniste fait une chute fatale au Bietschhorn

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Les secours héliportés au Bietschhorn n'ont pu que constater le décès de l'alpiniste (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un alpiniste suisse de 56 ans a perdu la vie samedi lors de l'ascension du Bietschhorn en Valais. Les secours héliportés sur place n'ont pu que constater le décès du malheureux.

L'accident a eu lieu vers 8h, alors que la victime et son binôme étaient en train d'escalader la montagne par son arête ouest. "A une altitude d'environ 2700 mètres, un des deux alpinistes a fait une chute mortelle pour des raisons encore inconnues", ont fait savoir le Ministère public valaisan et la police cantonale lundi dans un communiqué. Une enquête a été ouverte.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Hervé Gullotti (PS) candidat au gouvernement bernois

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Hervé Gullotti sera le candidat de l'alliance de gauche au gouvernement bernois (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

L'alliance de gauche du Jura bernois a annoncé lundi qu'elle va proposer Hervé Gullotti comme candidat pour les élections cantonales au Conseil-exécutif bernois en 2026. Le socialiste avait été président du Grand Conseil bernois en 2021/2022.

Le maire de Tramelan sera en rivalité avec le sortant Pierre Alain Schnegg (UDC). Les socialistes et les Vert-e-s se sont alliés pour présenter une candidature unique avec pour objectif de s'emparer du siège réservé au Jura bernois au Conseil-exécutif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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