Rejoignez-nous

International

Zelensky poursuit sa tournée européenne à Rome

Publié

,

le

Giorgia Meloni est la troisième dirigeante européenne que Volodymyr Zelensky a rencontrée jeudi. (© KEYSTONE/EPA/ALESSANDRO DI MEO)

Après de premières étapes à Londres et Paris le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est entretenu jeudi soir à Rome avec la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni. Cette tournée européenne vise à recueillir davantage de soutien face à l'invasion russe.

Avant Rome, où il devrait également s'entretenir au Vatican avec le pape François, M. Zelensky, reçu à Paris par son homologue français Emmanuel Macron, avait assuré devant la presse qu'un cessez-le-feu "n'est pas un sujet de nos discussions". Il avait attribué les supputations sur ce sujet à la "désinformation" russe.

Il a aussi, comme partout ailleurs, réclamé un accroissement rapide de l'aide occidentale. "Avant l'hiver, on a besoin de votre soutien", a-t-il martelé.

Des discussions sur une production conjointe d'armements avec la France ont été évoquées, a ensuite affirmé Volodymyr Zelensky sur Telegram, se félicitant de l'organisation par Paris d'une conférence sur la sûreté et la sécurité nucléaire le 17 octobre.

Emmanuel Macron a pour sa part assuré que l'aide de la France se poursuivait "conformément à ses engagements", et a souligné "l'avancée de la formation et de l'équipement d'une brigade. "C'est aussi un modèle très unique de coopération", a-t-il fait valoir.

"Plan de victoire"

Volodymyr Zelensky doit encore rejoindre Berlin vendredi, à moins d'un mois de la présidentielle américaine, dont l'issue incertaine fait craindre, à Kiev, pour la pérennité du soutien américain.

La perspective d'une victoire de Donald Trump a pour autant été minimisée par le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, à Londres. "Arrêtez de vous inquiéter d'une présidence Trump", a-t-il lancé aux journalistes.

"Je suis absolument convaincu que les Etats-Unis seront partie prenante, parce qu'ils comprennent que ce n'est pas seulement de l'Ukraine qu'il s'agit mais aussi d'eux-mêmes", a ajouté le chef de l'Otan.

Comme à Paris, le président Zelensky a présenté jeudi matin à Londres les détails de son "plan de victoire" face à la Russie au Premier ministre britannique Keir Starmer et Mark Rutte, selon un communiqué de la présidence ukrainienne.

Ce plan "vise à créer les conditions propices pour une fin juste de la guerre", a déclaré le dirigeant ukrainien dans le communiqué. "L'Ukraine ne peut négocier qu'en ayant une position forte". Ce plan doit être dévoilé lors d'un deuxième sommet pour la paix, attendu en novembre, mais dont la date n'a pas été confirmée par Kiev.

Missiles à longue portée

Volodymyr Zelensky a de nouveau insisté jeudi sur "la nécessité d'obtenir l'autorisation de frapper profondément sur le territoire russe" avec les armes longue portée, fournies notamment par le Royaume-Uni.

Le dirigeant réclame depuis des mois l'autorisation d'utiliser les missiles à longue portée Storm Shadow britanniques pour atteindre des cibles à l'intérieur du territoire russe.

Mark Rutte a déclaré à la presse que "légalement, l'Ukraine est autorisée à utiliser ses armes, si elles peuvent viser des cibles en Russie, dans la mesure où ces cibles représentent une menace pour l'Ukraine". Mais la décision incombe aussi "à chaque allié individuellement", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre britannique a lui "réitéré le soutien sans faille (du Royaume-Uni) à l'Ukraine face à l'agression militaire de la Russie". Le Royaume-Uni est l'un des principaux soutiens de Kiev depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février 2022. C'est la deuxième fois que le président ukrainien vient à Londres depuis que le travailliste est arrivé au pouvoir le 4 juillet.

Coûteux armements

Cette tournée européenne intervient alors que les troupes russes poursuivent leur progression dans l'Est ukrainien.

Vendredi, le président ukrainien sera reçu à Berlin par le chancelier Olaf Scholz, dont le gouvernement a prévu de réduire de moitié en 2025 son aide militaire bilatérale à l'Ukraine, au grand dam de Kiev. L'institut de recherche allemand Kiel Institute a alerté jeudi sur une possible chute de l'aide occidentale à l'Ukraine l'année prochaine.

Le retour éventuel de Donald Trump à la Maison Blanche "pourrait bloquer de futurs plans d'aide au Congrès", met en garde l'institut, qui recense l'aide militaire, financière et humanitaire promise et livrée à l'Ukraine.

Selon ses projections, les aides militaire et financière s'élèveraient respectivement à 59 et 54 milliards d'euros en 2025 si les donateurs occidentaux maintenaient leur niveau d'aide. A contrario, elles chuteraient de moitié, à 29 et 27 milliards d'euros, sans nouvelle aide américaine et si les donateurs européens s'alignaient sur l'Allemagne.

Le président Zelensky, qui arpente les chancelleries occidentales depuis plus de deux ans et demi, a déploré ces dernières semaines la lenteur des prises de décision de ses alliés.

En attendant, les forces russes avancent petit à petit dans la région de Donetsk vers Pokrovsk, noeud logistique pour les troupes ukrainiennes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Trump menace l'UE de 50% de droits de douane à partir du 1er juin

Publié

le

"Il est très difficile de traiter avec l'UE, qui a été créée en premier lieu pour profiter des Etats-Unis d'un point de vue commercial", a affirmé le président américain Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/John McDonnell)

Le président américain Donald Trump a menacé vendredi l'Union européenne d'appliquer 50% de droits de douane aux produits européens importés aux Etats-Unis à compter du 1er juin, estimant que les négociations en cours "ne vont nulle part".

"Il est très difficile de traiter avec l'UE, qui a été créée en premier lieu pour profiter des Etats-Unis d'un point de vue commercial", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.

"Nos discussions ne vont nulle part. Dans ces conditions je recommande d'imposer 50% de droits de douane sur l'UE, à compter du 1er juin. Il n'y a pas de droits de douane sur les produits fabriqués aux Etats-Unis", a ajouté le locataire de la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Trump menace Apple de 25% de droits de douane

Publié

le

Le président américain Donald Trump a menacé vendredi d'imposer "au moins 25%" de droits de douane à Apple, si l'entreprise ne fabrique pas ses iPhone aux Etats-Unis. (archives) (© KEYSTONE/DPA/ELISA SCHU)

Le président américain Donald Trump a menacé vendredi d'imposer "au moins 25%" de droits de douane à Apple, si l'entreprise ne fabrique pas ses iPhone aux Etats-Unis.

"Cela fait longtemps que j'ai informé Tim Cook d'Apple que je m'attendais à ce que les iPhone vendus aux Etats-Unis soient fabriqués et construits aux Etats-Unis, et non en Inde ou ailleurs. Si ce n'est pas le cas, Apple devra payer des droits de douane d'au moins 25 % aux Etats-Unis", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.

Lors de son voyage au Qatar la semaine dernière, le président américain avait affirmé avoir dit à Tim Cook, le directeur général d'Apple: "Nous vous avons très bien traités. Nous avons accepté toutes les usines que vous avez construites en Chine durant des années".

Eviter les droits de douane en Chine

"Ça ne nous intéresse pas que vous en construisiez en Inde. L'Inde peut s'occuper d'elle-même toute seule, elle va très bien", avait-il poursuivi, à l'occasion de la deuxième étape de sa tournée dans le Golfe.

"Nous voulons que vous construisiez ici (aux Etats-Unis)", avait-il ajouté.

Lors de la présentation des derniers résultats d'Apple début mai, Tim Cook avait dit s'attendre à ce que "la majorité des iPhone vendus aux Etats-Unis", pendant le trimestre en cours, proviennent d'Inde.

Cette mesure permettait d'éviter des droits de douane de 145% appliqués par les Etats-Unis aux produits venus de Chine, traditionnellement coeur de la fabrication des célèbres smartphones. Depuis, les deux pays se sont mis d'accord pour une trêve de 90 jours sur leurs surtaxes douanières.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Le fonds RedBird vise un rachat du quotidien The Telegraph

Publié

le

Le groupe de presse britannique The Telegraph, propriété depuis 2004 de la richissime famille Barclay, avait été mis en vente fin 2023 par la banque Lloyds pour éponger de lourdes dettes. (archives) (© KEYSTONE/AP/Kin Cheung)

Le fonds américain RedBird a annoncé vendredi avoir conclu un "accord de principe" pour racheter l'influent quotidien conservateur britannique The Telegraph - qui cherche un repreneur depuis près de deux ans - pour 500 millions de livres (557,4 millions de francs).

Cet accord ouvre une nouvelle ère de croissance" pour le Telegraph, "un titre vieux de 170 ans", a fait valoir RedBird Capital Partners dans un communiqué.

Le groupe de presse britannique, propriété depuis 2004 de la richissime famille Barclay, avait été mis en vente d'office fin 2023 par la banque Lloyds pour éponger de lourdes dettes.

Une coentreprise entre Redbird et le fonds d'investissement dans les médias d'Abou Dhabi (IMI), baptisée Redbird IMI, avait d'abord passé un accord avec la famille Barclay et remboursé sa dette en échange d'une option pour prendre le contrôle de l'entreprise.

Mais la perspective de voir un fonds émirati contrôler l'une des publications les plus influentes au Royaume-Uni avait inquiété le gouvernement britannique, qui avait annoncé son intention de légiférer pour bloquer la prise de contrôle de journaux britanniques par des États étrangers. Redbird IMI avait finalement jeté l'éponge.

Investisseurs passés à la loupe

C'est désormais le fonds américain seul qui offre de devenir "l'actionnaire majoritaire" mais précise être en discussions avec "des investisseurs minoritaires britanniques" triés sur le volet, "spécialistes de la presse écrite et résolument engagés à défendre les valeurs éditoriales du Telegraph".

Le fonds, qui a déjà investi en Europe dans des clubs de football tels que le Milan AC ou Liverpool, dit vouloir se focaliser sur les opérations numériques du Telegraph, les abonnements ou "les meilleurs talents journalistiques", et développer la publication à l'international, notamment vers les Etats-Unis.

Selon The Telegraph, le fonds d'investissement émirati IMI, partenaire initial de RedBird, conservera toutefois une participation, qui pourrait atteindre 15%, seuil récemment évoqué par le gouvernement comme limite possible pour les investissements d'Etats étrangers.

Le propriétaire du site d'information américain The New York Sun, Dovid Efune, un temps donné comme repreneur favori du Telegraph, était entré en octobre dernier en "négociations exclusives" de rachat, mais il avait ensuite eu du mal à réunir les 550 millions de livres promis.

Selon The Telegraph, M. Efune n'a pas jeté l'éponge et si l'offre de RedBird "semble favorite" aujourd'hui, "des obstacles subsistent pour conclure l'accord".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Soudan du Sud: l'ONU alerte sur une possible nouvelle détérioration

Publié

le

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande aux autorités de relâcher les détenus arbitraires au Soudan du Sud (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk alerte sur la menace d'une nouvelle détérioration de la situation au Soudan du Sud. Plus de 70 civils ont été tués depuis février en raison des affrontements.

Depuis deux semaines, les violences se sont intensifiées entre l'armée (SSPDF) et les rebelles du SPLM/A-IO, de même que les milices des deux camps, a affirmé vendredi à Genève le Haut-Commissariat. Des bombardements aériens indiscriminés ont été menés par les militaires. Un centre de santé de Médecins Sans Frontières (MSF) a notamment été affecté Les rebelles ont ensuite répondu aux attaques de l'armée.

"L'augmentation des hostilités au Soudan du Sud s'accompagnent d'une menace réelle d'exacerber encore davantage la situation humanitaire et des droits humains", affirme M. Türk. Et de demander aux parties au conflit de préserver l'accord de paix de 2018 et d'honorer leurs obligations internationales en termes de protection des civils.

Les violences récentes ont été observées après des attaques en février attribuées à une milice. Des dizaines de responsables politiques des rebelles ont été détenus, dont le premier vice-président du pays, des ministres, des parlementaires et des militaires.

Le Haut commissaire est inquiet de possibles arrestations arbitraires. Il demande aux autorités de mettre un terme rapidement aux discours de haine et de relâcher les personnes arbitrairement détenues. La Mission de l'ONU au Soudan du Sud doit avoir accès à celles-ci, ajoute l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

MESSY

LOLA YOUNG

15:04

Les 2 derniers titres

EYE OF THE TIGER

SURVIVOR

15:00

BABY I LOVE YOUR WAY

BIG MOUNTAIN

14:56

Votre Horoscope

Cancer

Chercher un équilibre entre intuition et logique n'est pas une mince affaire... Pourtant, c'est le défi du jour proposé par l'École de la Vie !

Les Sujets à la Une