International
Le président taïwanais promet de "résister à l'annexion" de l'île
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Le président taïwanais Lai Ching-te s'est engagé jeudi à "résister à l'annexion" de l'île. Ses propos ont été condamnés par la Chine qui revendique Taïwan comme une partie de son territoire à réunifier un jour.
M. Lai, investi en mai, prononçait un discours à l'occasion de la fête nationale, un événement qui fait craindre des manoeuvres militaires de Pékin autour de Taïwan. "Je maintiendrai aussi l'engagement de résister à l'annexion ou l'empiètement de notre souveraineté", a déclaré le président Lai devant le palais présidentiel de Taipei.
Les relations entre Pékin et Taipei sont exécrables depuis 2016 et l'arrivée à la présidence taïwanaise de Tsai Ing-wen, puis de son successeur Lai Ching-te.
"Désastre"
Pékin, qui qualifie M. Lai de "séparatiste", a prévenu que les "provocations" du président taïwanais entraîneront un "désastre" pour son peuple.
"Les provocations de Lai, qui cherche à obtenir 'l'indépendance', sont à l'origine de problèmes pour la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan et entraîneront un désastre pour le peuple de Taïwan", a déclaré Chen Binhua, porte-parole du bureau des affaires taïwanaises de la Chine, dans un message diffusé sur les réseaux sociaux par le bureau.
Plus tôt dans la journée, la porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Mao Ning, avait condamné le discours de M. Lai, estimant qu'il "révélait (...) sa sinistre intention d'aggraver les tensions dans le détroit de Taïwan en raison d'intérêts personnels d'ordre politique.".
"Notre détermination à défendre notre souveraineté nationale demeure inchangée", tout comme "nos efforts pour maintenir le statu quo de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan" situé entre l'île et la Chine, a de son côté assuré M. Lai jeudi.
Pékin a intensifié sa pression militaire et politique sur Taïwan ces dernières années. Il n'a jamais renoncé à employer la force militaire pour en reprendre le contrôle.
Il a organisé trois séries de manoeuvres de grande ampleur ces deux dernières années, faisant intervenir son aviation et sa marine pour encercler l'île. Pékin envoie aussi presque quotidiennement navires de guerre et avions de chasse patrouiller aux alentours.
Taïwan en alerte
Selon un haut responsable américain interrogé mercredi, la Chine pourrait se servir des célébrations taïwanaises de jeudi pour justifier la conduite d'exercices militaires.
"Même si nous n'avons constaté ni activité militaire ni manoeuvres significatives à l'issue de précédents discours du 10 octobre (pour la fête nationale, ndlr), nous sommes préparés à ce que Pékin puisse choisir de s'en servir comme d'un prétexte cette année", a estimé cette source face à la presse.
Mercredi, un haut responsable en matière de sécurité a indiqué à l'AFP que Taïwan se trouvait en état d'alerte en raison de manoeuvres chinoises à proximité ayant donné lieu à "plusieurs déploiements maritimes".
Vingt-sept avions militaires chinois et neuf bâtiments de la marine chinoise ont été identifiés autour de l'île en l'espace de 24 heures, de mercredi à jeudi, a indiqué le ministère taïwanais de la Défense au matin de la fête nationale.
113e anniversaire
Les célébrations marquent le 113e anniversaire du renversement de la dynastie Qing et de la fondation de la République de Chine. Parmi les invités étrangers figurent trois membres du Congrès des États-Unis et des représentants de plusieurs des 12 États entretenant encore des relations diplomatiques avec Taïwan, dont le Premier ministre des Tuvalu Feleti Teo.
Washington reconnaît Pékin au détriment de Taipei comme pouvoir légitime depuis 1979, mais reste l'allié le plus puissant de Taïwan et son principal fournisseur d'armes.
Les différends entre Pékin et Taipei remontent à la longue et meurtrière guerre civile qui a opposé les combattants communistes menés par Mao Tsé-toung aux forces nationalistes de Tchang Kaï-chek.
Défaits par les communistes, qui ont fondé la République populaire de Chine le 1er octobre 1949, les nationalistes de la République de Chine se sont réfugiés avec de nombreux civils à Taïwan, une des seules parties du territoire national alors non conquises par les forces de Mao Tsé-toung. Taïwan dispose depuis de son propre gouvernement, d'une armée et d'une devise.
"Ton adouci"
Dans son discours, le président Lai a dit espérer "un dialogue et des échanges sains et pacifiques" avec Pékin, l'exhortant en outre à user de son influence pour mettre un terme aux conflits touchant le Proche-Orient et l'Ukraine.
Notant un "ton adouci" par rapport au discours d'investiture de M. Lai, Fang-yu Chen, professeur assistant de sciences politiques à l'université Soochow à Taipei, estime que les références faites à l'histoire de la République de Chine lors de sa prise de parole risquent d'attirer le courroux de Pékin.
"Cet accent pourrait provoquer Pékin, puisque cela suggère que Lai revendique le contrôle du récit historique", juge M. Chen.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Climat
Vietnam: au moins six morts dans des glissements de terrain
Des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies dans le sud-est du Vietnam ont fait au moins six morts et plus d'une douzaine de blessés, ont indiqué lundi des responsables. Un bus a été écrasé dimanche par des éboulements sur le col de Khanh Le.
Cinq personnes au moins ont péri dans la catastrophe et 18 autres ont été blessées, a précisé l'agence chargée des catastrophes naturelles. Dans la même région, une personne est morte et une autre a disparu dimanche dans un glissement de terrain sur un refuge pour travailleurs dans le col de Khanh Son.
Selon les scientifiques, le réchauffement climatique provoqué par l'activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.
Au Vietnam, les catastrophes naturelles ont déjà fait au moins 279 morts ou disparus cette année et causé plus de deux milliards de dollars de dégâts, selon l'office national des statistiques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump soutient finalement la publication du dossier Epstein
Le président américain Donald Trump a déclaré dimanche soutenir un vote à la chambre des représentants des Etats-Unis pour la publication du dossier du délinquant sexuel Jeffrey Epstein. Avant ce revirement, il s'opposait à cette publication.
"Les républicains de la chambre devraient voter pour publier le dossier Epstein, parce que nous n'avons rien à cacher et qu'il est temps de mettre ce canular démocrate derrière nous", a écrit le président sur son réseau social Truth Social.
La chambre des représentants doit examiner cette semaine une proposition de loi qui forcerait le ministère de la justice à publier le "dossier Epstein".
"Le ministère de la justice a déjà rendu publiques des dizaines de milliers de pages sur 'Epstein' et s'intéresse à plusieurs agents démocrates" concernant leur "relation avec Epstein", a ajouté Donald Trump, citant "Bill Clinton, Reid Hoffman, Larry Summers".
"Je m'en fiche"
Le président est accusé d'essayer de dissimuler des éléments l'impliquant dans cette affaire en bloquant ce vote, ce que l'intéressé a démenti. Sa position a semé la division dans le camp républicain, habituellement loyal.
Donald Trump a pris ses distances avec des proches alliés "MAGA", dont des parlementaires comme Marjorie Taylor Greene, à laquelle il a retiré ce week-end son soutien pour les élections de 2026. "Certains 'membres' du parti républicain sont 'utilisés' et on ne peut pas laisser cela se produire", a lancé le dirigeant.
"La commission de surveillance de la chambre peut avoir tout ce à quoi elle a légalement droit. Je m'en fiche", a-t-il encore affirmé dans son message.
L'affaire Epstein a été relancée la semaine dernière par la publication de courriers électroniques du financier new-yorkais Epstein, au carnet d'adresses particulièrement bien rempli. Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et a même "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles, affirment des emails de Jeffrey Epstein, dévoilés par des parlementaires démocrates.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des frappes russes font 3 morts au moins dans l'est de l'Ukraine
Des frappes russes ont tué au moins trois personnes dans la région ukrainienne de Kharkiv, ont annoncé les autorités locales lundi matin. "L'ennemi a lancé des frappes de missile sur la ville de Balakliya", endommageant immeubles d'habitation et véhicules.
"Selon de premières informations, trois personnes ont été tuées" et au moins dix autres blessées, dont plusieurs enfants, dans cette attaque nocturne, a déploré sur le réseau social Telegram Vitalii Karabanov, à la tête de l'administration militaire de Balakliya.
D'après M. Karabanov, l'armée russe a procédé à deux frappes de missile contre le centre-ville. Les services d'urgence interviennent sur les lieux.
Infrastructures énergétiques
Depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, la Russie cible quasi quotidiennement le territoire ukrainien, au moyen de drones ou de missiles. Vendredi, au moins six personnes ont été tuées dans un même immeuble à Kiev lors d'une attaque russe.
A l'approche de l'hiver, Moscou multiplie aussi depuis des semaines les bombardements sur les infrastructures énergétiques. Kiev vise de son côté régulièrement des dépôts et raffineries de pétrole et d'autres installations en Russie.
Sur le front, l'armée russe continue d'avancer, en particulier dans la région de Zaporijjia (sud) partiellement occupée par Moscou, où la Russie a revendiqué dimanche la prise de deux nouveaux villages.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La garde nationale américaine se retire de Portland et Chicago
Des centaines de soldats de la garde nationale américaine déployés à Chicago et Portland ont commencé à se retirer dimanche, ont rapporté des médias américains. Leur envoi par le président américain Donald Trump a été contesté en justice.
Depuis juin, Donald Trump a envoyé la garde nationale dans plusieurs villes démocrates, dont Los Angeles et Washington, à chaque fois contre l'avis des autorités locales. Il a notamment justifié le déploiement de ce corps de réserve de l'armée par ce qu'il présente comme une montée de la criminalité.
Selon le New York Times, des responsables du ministère de la défense ont annoncé le retrait de 400 soldats au total, soit 200 dans chaque ville. Ces troupes, venues de Californie et du Texas, n'avaient pas été déployées dans les rues en raison de contestations devant les tribunaux.
La garde nationale activée par Donald Trump reste tout de même présente dans les deux villes. Environ 300 membres de la garde nationale de l'Illinois restent mobilisés à Chicago et 100 membres des forces de l'Oregon à Portland.
Devant la cour suprême
Le commandement nord-américain, qui supervise les opérations militaires en Amérique du Nord, a déclaré vendredi sur le réseau social X qu'il "allait modifier et/ou redimensionner" l'impact de la garde nationale "à Portland, Los Angeles et Chicago", sans plus de précision.
La décision du président américain de déployer la garde nationale est inhabituelle, car ces forces sont contrôlées en temps normal par le gouverneur de chaque Etat. Elles sont mobilisées en cas d'urgence sur le sol américain.
Au début du mois, un juge fédéral a statué que le déploiement de troupes à Portland était "illégal" et a émis une interdiction permanente de cette mesure, affirmant que la constitution américaine ne conférait pas de tels pouvoirs au gouvernement fédéral.
En octobre, un tribunal de première instance et une cour d'appel ont également bloqué le recours à la garde nationale à Chicago, la troisième plus grande ville des Etats-Unis. La cour suprême américaine examine actuellement cette affaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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