International
L'Ukraine met la pression pour être invitée à rejoindre l'Otan
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/12/la-reunion-se-concentrera-sur-comment-sassurer-que-lukraine-lorsquelle-decidera-dentrer-dans-des-negociations-le-fasse-a-partir-dune-position-de-force-a-assure-mardi-mark-rutte-1000x600.jpg&description=L'Ukraine met la pression pour être invitée à rejoindre l'Otan', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
A moins de deux mois du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l'Ukraine a mis mardi la pression sur les pays de l'Otan pour être invitée à les rejoindre. Mais les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance, réunis à Bruxelles, devraient temporiser.
La "seule véritable" garantie de sécurité pour l'Ukraine est la "pleine" adhésion à l'Otan, a rappelé mardi la diplomatie ukrainienne. Cette adhésion constituerait une menace "inacceptable" pour la Russie, a rétorqué le Kremlin.
Très prudent, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte s'est contenté de réitérer la position de principe de l'Alliance. Le processus devant conduire à l'adhésion de l'Ukraine est "irréversible", a-t-il ainsi rappelé devant la presse, sans toutefois évoquer un calendrier.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga entend toutefois rappeler ce message lors d'un dîner de travail à Bruxelles avec ses 32 collègues de l'Otan, sans illusion sur les chances d'être entendu cette semaine.
Négocier en position de force
L'Ukraine veut aborder une éventuelle négociation de paix avec la Russie en position de force et avec des garanties de sécurité suffisantes. Et pour elle, une invitation d'adhésion à l'Otan est de loin la meilleure garantie contre la Russie.
Plusieurs pays de l'Alliance, Etats-Unis en tête, sont toutefois réticents à prendre cette "monumentale décision", comme l'a qualifiée un diplomate à Bruxelles.
Peu probable avant Trump
Les responsables américains reconnaissent en privé qu'il est peu probable qu'une telle invitation soit lancée à quelques semaines du début de la nouvelle présidence Trump.
"Un tel geste avant l'arrivée de la nouvelle administration rendrait Trump furieux et il prendrait le contre-pied immédiatement", reconnaît un diplomate européen de l'Otan.
Cette décision prendra du temps et le sujet ne sera réellement évoqué que l'an prochain, avant le sommet de l'Alliance prévu fin juin à La Haye, estime un autre.
Réfléchir aux garanties
Mais d'ici là, il est indispensable de réfléchir aux garanties que l'Otan, ou au moins certains de ses membres, pourraient donner à l'Ukraine, particulièrement au moment où la perspective de négociations de paix semble plus proche, selon cette source.
Donald Trump a promis de faire la paix en Ukraine "en 24 heures" mais sans dire vraiment comment il compte s'y prendre.
Les pays européens de l'Otan redoutent d'être mis à l'écart d'une éventuelle négociation et plusieurs d'entre eux cherchent les moyens de s'assurer une place à la table des discussions, ont expliqué des diplomates de l'Otan.
Envoi de troupes?
Et certains de ces pays n'excluent pas l'envoi de troupes sur le sol ukrainien, pour surveiller par exemple la mise en place d'un éventuel cessez-le-feu, ont indiqué ces diplomates. Cependant, précisent-ils aussitôt, cette discussion n'a pas lieu à l'Otan, mais entre alliés européens. Le sujet ne sera donc pas à l'ordre du jour mardi, ni mercredi, deuxième jour de cette réunion ministérielle au siège de l'Otan.
"La réunion se concentrera sur comment s'assurer que l'Ukraine, lorsqu'elle décidera d'entrer dans des négociations, le fasse à partir d'une position de force", a assuré mardi M. Rutte.
"Le front se déplace d'est en ouest"
Car, a-t-il souligné, "le front se déplace d'est en ouest, et non d'ouest en est". L'armée russe a encore revendiqué mardi la conquête de deux villages dans les régions ukrainiennes de Donetsk (est) et de Zaporijjia (sud), où ses troupes, plus nombreuses que celles de Kiev, sont à l'offensive et gagnent du terrain sur l'ensemble du front à une vitesse inédite depuis mars 2022.
"La Russie ne fait pas de cadeaux. Et nous ne pouvons garantir la paix que par la force: la force de nos armes, de notre diplomatie et de notre coopération", a exhorté lundi à Kiev M. Zelensky, aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz.
Washington a annoncé lundi une aide militaire supplémentaire pour l'Ukraine, évaluée à 725 millions de dollars et comprenant notamment des missiles et des mines antipersonnel, selon le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken.
Lors d'une réunion à l'Otan la semaine dernière à Bruxelles, l'Ukraine avait réclamé des systèmes de défense antiaérienne capables de la protéger du nouveau missile balistique russe Orechnik lancé par Moscou. Ces systèmes incluent le THAAD américain ou le système Arrow (flèche) développé par les Etats-Unis et Israël.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Joshua contre Jake Paul, un combat qui inquiète
Jake Paul affronte vendredi à Miami l'ex-champion du monde britannique des poids lourds Anthony Joshua dans un combat décrié. Ceci notamment pour le danger encouru par le YouTuber devenu boxeur.
Un an après sa piteuse victoire face à Mike Tyson, légende du noble art alors âgée de 58 ans, Jake Paul s'attaque à un adversaire beaucoup plus jeune et plus dangereux avec Joshua, âgé de 36 ans. Paul devait initialement affronter l'Américain Gervonta Davis, autre grand nom mais d'une catégorie de poids bien inférieure, mais a changé ses plans le mois dernier après les nouvelles accusations de violences domestiques lancées contre Davis.
Face à Joshua, il perd l'avantage de carrure - le Britannique mesure 1,98 m et pèse environ 113 kg, contre 1,85 m et 90 kg pour l'Américain - mais gagne de l'attention pour cet affrontement diffusé par le géant du streaming Netflix (carte principale à partir de 23h), à l'issue duquel les deux boxeurs devraient se partager environ 184 millions de dollars.
Ce nouveau combat ovni construit uniquement pour le buzz interroge sur la direction prise par la boxe quelques jours après la retraite de Terence Crawford, immense champion mésestimé resté loin des affiches les plus rémunératrices, à part sa dernière, un succès contre le Mexicain Canelo Alvarez en septembre.
"Catastrophique"
Surtout, le milieu de la boxe s'inquiète pour la santé de Jake Paul face à un adversaire surpuissant à la technique immensément supérieure, ancien champion olympique en 2012 et ex-champion IBF et WBO de la catégorie reine des poids lourds. Eddie Hearn, le promoteur de longue date du Britannique, trouvait avant la signature du combat que l'affiche présentait "un écart de niveau catastrophique".
L'ex-champion du monde des poids lourds David Haye a prévenu que vendredi pourrait être "le dernier jour sur Terre" de Jake Paul, malgré le sérieux avec lequel cet ex-trublion d'internet âgé de 28 ans s'est lancé dans la boxe (12 victoires en 13 combats).
Le régulateur britannique de la boxe professionnelle (British Boxing Board of Control) a d'ailleurs dit qu'il n'aurait pas autorisé pour des "raisons de sécurité" ce combat professionnel de huit rounds de trois minutes. Jake Paul a lui assumé son "optimisme délirant" et répété qu'il aimait "se mesurer aux meilleurs".
Joshua n'a pas combattu depuis sa défaite par K.O. face à son compatriote Daniel Dubois en septembre 2024 à Wembley. Il a assuré prendre cet affrontement au sérieux, et prévoit de "détruire la tête, le corps" de son adversaire. "Je vais lui marcher dessus", a-t-il prévenu.
Le Britannique avait mis K.O. début 2024 le Camerounais Francis Ngannou, ex-star du MMA reconverti à la boxe et armé d'un gabarit (1,93 m et environ 123 kg) autrement plus impressionnant que celui de Jake Paul. Michal Bisping, ex-vedette de l'UFC désormais commentateur, a lui rappelé que "Joshua s'était frotté aux tous meilleurs". "Des gens meurent sur des rings de boxe. On ne joue pas avec ça", a-t-il prévenu.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Frédéric Péchier condamné à la réclusion criminelle à perpétuité
L'anesthésiste Frédéric Péchier a été condamné jeudi à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans. La cour d'assises de Besançon l'a reconnu coupable des 30 empoisonnements de patients, dont 12 mortels, dont il était accusé.
Les patients avaient été empoisonnés dans deux cliniques de Besançon entre 2008 et 2017.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Cdm: A Val Gardena, 3 chances pour Odermatt d'atteindre 50 succès
Le Nidwaldien Marco Odermatt sera au départ dès jeudi pour les épreuves de Coupe du monde de Val Gardena. En Italie, la star du ski suisse aura l'occasion de rejoindre Alberto Tomba et ses 50 succès.
Jeudi à 11h45, les spécialistes de la vitesse s'élanceront sur la Saslong pour une descente, avant le super-G de vendredi (11h45) et une 2e descente samedi (11h45). Toujours en quête d'un 50e succès pour égaler l'Italien Alberto Tomba, spécialiste du géant et du slalom dans les années 90, Odermatt se présentera dans les Dolomites dans la peau du favori.
Monney et Von Allmen en quête d'un podium
Le skieur d'Hergiswil a en effet remporté la première descente de la saison à Beaver Creek, et s'était imposé lors de celle disputée à Val Gardena en 2024. Après dix courses, il possède déjà plus de 200 points d'avance sur son plus proche poursuivant au classement général de la Coupe du monde, le Norvégien Henrik Kristoffersen.
Si "Odi" arrive en terre transalpine confiant, le reste des talents de l'équipe de Suisse masculine de vitesse ne sont pas encore montés sur le podium en ce début de saison. Le champion du monde de descente bernois Franjo Von Allmen a échoué à la 4e place lors de la descente disputée dans le Colorado.
Le Fribourgeois Alexis Monney, médaillé de bronze aux Mondiaux en descente, a terminé à la 9e place dans cette même épreuve. Le Grison Stefan Rogentin, auteur de trois top 8 cette saison en vitesse, et le Valaisan Justin Murisier seront également au départ de la Saslong jeudi.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Trump maintient son cap économique, accable Biden et les immigrés
"Bonsoir l'Amérique. Il y a onze mois j'ai hérité d'un désastre et je le répare." Voici comment Donald Trump a lancé mecredi une courte allocution de fin d'année.
Au cours de celle-ci, il a fermement maintenu son cap économique malgré le mécontentement croissant des Américains, tout en accablant son prédécesseur démocrate Joe Biden et en s'en prenant violemment aux immigrés.
Seule annonce concrète, dans ce discours diffusé en direct à une heure de grande écoute: l'envoi à 1,45 million de militaires américains de "dividendes du guerrier", des chèques de 1776 dollars rappelant la date de la Déclaration d'indépendance des Etats-Unis.
Pour le reste, le milliardaire de 79 ans a jugé que l'Amérique allait connaître "un boom économique comme le monde n'en a jamais connu" et a accusé son prédécesseur Joe Biden de lui avoir laissé une économie "au bord de la ruine".
Le président républicain a aussi assuré que les prix, principale source d'inquiétude des ménages, baissaient "rapidement", tout en indiquant que la lutte contre l'inflation n'était "pas encore finie".
Chiffre faramineux
Il s'est à nouveau vanté d'avoir résolu huit guerres, un chiffre largement imaginaire selon les spécialistes, et a évoqué le montant faramineux de 18'000 milliards de dollars de nouveaux investissements aux Etats-Unis depuis son retour au pouvoir.
Donald Trump a aussi répété que grâce à lui le prix des médicaments aux Etats-Unis allait baisser de jusqu'à "600%", ce qui est mathématiquement impossible.
Alors même que sa politique protectionniste laisse les Américains sceptiques, il a redit que les droits de douane étaient son "mot préféré". Le républicain a aussi répété sa volonté de mettre fin au système d'assurance-santé subventionné connu sous le nom d'Obamacare, ce qui selon l'opposition démocrate va faire flamber les coûts pour les ménages.
Donald Trump a assuré que nombre des difficultés rencontrées par ses concitoyens étaient le résultat d'une "invasion" d'immigrés pendant le mandat de Joe Biden.
Le président américain, qui mène une politique d'expulsions massives accompagnée de sévères restrictions à l'immigration, s'est félicité d'avoir enclenché un processus de "migration inversée" ou de "remigration".
Il a accusé les immigrés d'avoir créé une crise du logement, d'avoir "volé" des emplois, d'avoir "submergé" les hôpitaux et, pour résumer, d'avoir vécu aux dépens des contribuables.
Sondage
La vision optimiste de l'économie du président américain tranche avec l'inquiétude exprimée dans les sondages sur le coût de la vie.
Selon une enquête d'opinion PBS News/NPR/Marist publiée mercredi, 61% des Américains jugent que la conjoncture ne leur est pas favorable personnellement, contre 57% en mai.
La déception des Américains quant à la politique économique de Donald Trump, reposant en grande partie sur les droits de douane, inquiète les républicains à moins d'un an des élections législatives de mi-mandat.
Donald Trump, après un meeting la semaine dernière en Pennsylvanie (nord-est), sera vendredi en Caroline du Nord (sud-est) pour tenter de mobiliser les électeurs.
Il a laissé éclater récemment sa frustration face aux sondages, en écrivant sur son réseau Truth Social: "Quand dira-t-on enfin que j'ai créé, sans inflation, peut-être la meilleure économie de l'histoire de notre pays? Quand les gens vont-ils comprendre ce qu'il se passe?"
Vance
Si Donald Trump maintient que la conjoncture est meilleure que la perception qu'en ont ses compatriotes, d'autres responsables demandent aux Américains d'être patients.
L'un des principaux conseillers économiques de la Maison Blanche, Kevin Hassett, a réagi mardi à la progression du taux de chômage en novembre en rappelant que la croissance économique restait forte et en déclarant: "Généralement, les créations d'emplois suivent."
Il a prédit qu'il faudrait six mois pour que l'emploi industriel rebondisse, grâce selon lui aux investissements rendus possibles par le président américain.
Les électeurs "savent que Rome ne s'est pas faite en un jour. Ils savent que ce que Joe Biden a cassé ne sera pas réparé en une semaine", a déclaré de son côté le vice-président JD Vance, pendant un meeting mardi en Pennsylvanie.
"Nous devons persévérer. Nous devons continuer à travailler pour ramener de bons emplois et de l'argent aux Etats-Unis", a-t-il ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
VaudIl y a 2 jours
Fastaff: une plateforme locale pour les petits boulots
-
SuisseIl y a 2 jours
Manifestation pro-Gaza: Amnesty blâme la police bernoise
-
SuisseIl y a 3 jours
Fonction publique VD: 5000 manifestants à Lausanne
-
LausanneIl y a 2 jours
Quelque 350 manifestants à nouveau devant le Grand Conseil
-
Suisse RomandeIl y a 23 heures
Non à une réduction individuelle des primes d'assurance maladie
-
SuisseIl y a 2 jours
La Suisse poursuivie à Strasbourg pour profilage racial
-
VaudIl y a 3 jours
Montreux: le sentier des Gorges du Chauderon ferme pour l'hiver
-
CultureIl y a 2 jours
Les Numerik Games débranchent - Nouveau projet pour 2027


