International
L'Otan promet un soutien inconditionnel à Kiev
Les pays de l'Otan ont assuré mercredi que l'Ukraine pourrait compter sur leur soutien "aussi longtemps" que nécessaire face à la "cruauté" de Moscou, qui a dénoncé le futur élargissement de l'Alliance à la Suède et à la Finlande, jugé "agressif" et "déstabilisateur".
"L'Ukraine peut compter sur nous aussi longtemps qu'il le faudra", a déclaré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, lors du sommet de l'Alliance atlantique réuni jusqu'à jeudi à Madrid.
Dans une déclaration commune, les pays membres de l'Otan ont annoncé un nouveau plan d'aide à Kiev passant par la "livraison d'équipements militaires non létaux" et visant à "améliorer les défenses" ukrainiennes contre les cyber-attaques.
"L'épouvantable cruauté de la Russie provoque d'immenses souffrances humaines et des déplacements massifs, touchant de manière disproportionnée les femmes et les enfants", ont-ils écrit, estimant que la Russie portait "l'entière responsabilité de cette catastrophe humanitaire".
Avec les annonces de Madrid, "l'Otan a prouvé qu'elle pouvait prendre des décisions difficiles mais essentielles", s'est félicité sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, saluant la "position lucide" de l'organisation sur la Russie et sa "position forte" sur l'Ukraine.
Invité quelques heures plus tôt à s'exprimer devant les dirigeants de l'Alliance en visioconférence, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait demandé un soutien militaire et financier accru pour permettre à l'Ukraine de résister face à "l'artillerie russe".
"Menace significative"
Les dirigeants des pays de l'Otan, qui ont adopté lors du sommet de Madrid une nouvelle feuille de route stratégique, ont qualifié la Russie "de menace la plus significative et directe pour la sécurité des alliés et la paix" dans la zone euro-atlantique.
"Nous ne pouvons pas écarter la possibilité d'une attaque contre la souveraineté ou l'intégrité territoriale des alliés", disent-ils dans ce document qui n'avait pas été révisé depuis 2010 et dont la dernière version qualifiait Moscou de "partenaire stratégique".
Cette nouvelle feuille de route évoque également pour la première fois les "défis" posés par la Chine. "Les ambitions déclarées" de Pékin "et ses politiques coercitives défient nos intérêts, notre sécurité et nos valeurs", souligne le document.
Face à la menace russe, les Etats membres de l'Otan ont avalisé mercredi un renforcement de leur présence militaire sur le flanc oriental de l'Alliance, qui va par ailleurs porter le nombre de ses forces à haut niveau de préparation à plus de 300'000 militaires.
"C'est la réorganisation la plus importante de notre défense collective depuis la Guerre froide", a déclaré Jens Stoltenberg, évoquant un "moment pivot" dans l'histoire de l'Alliance atlantique, créée en 1949.
"Nous sommes au rendez-vous" et "nous prouvons que l'Otan est plus nécessaire que jamais", a insisté le président américain Joe Biden, qui a annoncé pour sa part un renforcement de la présence militaire américaine dans toute l'Europe et notamment dans les Etats baltes.
Veto turc levé
Le sommet de Madrid a également été l'occasion de lancer officiellement le processus d'adhésion de la Suède et la Finlande, qui ont décidé de rejoindre l'Otan en réaction à l'offensive russe en Ukraine, rompant avec une longue tradition de non-alignement militaire.
Cette adhésion était jusqu'à présent bloquée par la Turquie, membre de l'Otan depuis 1952, qui accusait notamment Stockholm et Helsinki d'abriter des militants de l'organisation kurde PKK, qu'Ankara considère comme "terroriste".
Mais au terme de longues tractations, la Turquie a donné mardi soir son accord à l'entrée dans l'Otan de ces deux pays nordiques, le président turc Recep Tayyip Erdogan ayant estimé avoir obtenu leur "pleine coopération" dans sa lutte contre le PKK.
Cet élargissement de l'Otan aux deux pays nordiques, dont l'entrée formelle doit être ratifiée par les parlements des 30 Etats membres et pourrait prendre plusieurs mois, a suscité mercredi la colère de Moscou.
C'est "un facteur profondément déstabilisateur pour les affaires internationales", a dit le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, qui a dénoncé un mouvement "agressif" à l'égard de la Russie.
Dans un communiqué, la diplomatie russe a également menacé de représailles la Norvège, accusant ce pays membre de l'Otan de bloquer le transit de marchandises à destination des Russes installés sur un archipel arctique norvégien, le Svalbard.
"Toxicité masculine" de Poutine
Vladimir Poutine, qui avait notamment justifié l'offensive contre l'Ukraine par la crainte d'un nouvel élargissement de l'Alliance à ce pays, "espérait moins d'Otan sur son front occidental" mais "il s'est complètement trompé": "Il obtient plus d'Otan", a lancé le Premier ministre britannique Boris Johnson, après l'accord trouvé à Madrid.
Le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a estimé mercredi que la Russie avait "échoué sur tous ses objectifs majeurs", d'un point de vue militaire.
Les troupes russes ne progressent que de "quelques centaines de mètres sur plusieurs jours", pour un "coût massif" pour Moscou, a-t-il assuré dans un entretien à la radio LBC, estimant à "25'000" le nombre de soldats russes tués depuis le début du conflit.
Un bilan attribué par Boris Johnson à la "toxicité masculine" de Vladimir Poutine. "Si Poutine était une femme, (...) je ne pense vraiment pas qu'il se serait embarqué dans cette guerre folle de macho", a estimé le Premier ministre britannique sur la chaîne de télévision allemande ZDF.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Olaf Scholz nomme un nouveau ministre des Finances
Le chancelier allemand Olaf Scholz a désigné jeudi un de ses proches conseillers, Jörg Kukies, au poste de ministre de Finances, a appris l'AFP de source gouvernementale. M. Scholz avait limogé la veille le titulaire de ce portefeuille, le libéral Christian Lindner.
Expert des questions économiques, M. Kukies, 56 ans, prend les rênes de ce ministère clé dans un gouvernement en crise, qui n'a plus de majorité au parlement et au sein duquel demeurent uniquement les représentants du parti social-démocrate et du parti des Verts.
Autre annonce, l'un des ministres libéraux du gouvernement, Volker Wissing, a de son côté indiqué jeudi qu'il restait dans l'équipe au pouvoir et quittait son parti. Il est en désaccord avec la décision de ce dernier de rompre avec Olaf Scholz.
"Je veux rester fidèle à moi-même", a-t-il déclaré, pour expliquer sa décision de rester en poste comme ministre des Transports, alors que les trois autres ministres du parti libéral FDP (droite), dont Christian Lindner, ont fait éclater le gouvernement de coalition.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Belle réaction de Capela et des Hawks
Clint Capela et les Hawks ont parfaitement réagi après la lourde défaite subie lundi face au champion en titre Boston.
Atlanta a dominé les New York Knicks 121-116 mercredi en NBA, grâce notamment aux 18 points de son intérieur genevois.
Le Meyrinois, qui n'avait réussi que 2 points (et 5 rebonds) dans un match perdu 123-93 face aux Celtics deux jours plus tôt, a rentré ses 8 tirs et ses 2 lancers-francs pour réussir son meilleur total de la saison. Egalement auteur de 6 rebonds face aux Knicks, il a notamment conclu par un dunk rageur un partiel décisif de 9-1 qui a permis aux Hawks de mener 114-111 à 46''9 de la fin.
Un autre joueur des Hawks s'est parfaitement ressaisi après une soirée cauchemardesque face à Boston, le meneur Trae Young, qui avait également marqué seulement 2 points lundi mais a cumulé 23 points, 10 assists et 6 rebonds face à New York. Mais l'homme du match fut le no 1 de la dernière draft, le Français Zaccharie Risacher, auteur de 33 points (à 6/10 à 3 points) et 7 rebonds.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Harris s'engage à "aider" Trump dans le transfert du pouvoir
Kamala Harris s'est engagée mercredi à "aider" Donald Trump après le come-back du républicain à la Maison Blanche. La victoire sans appel du républicain a provoqué une onde de choc aux Etats-Unis et à travers le monde.
"Nous devons accepter les résultats de cette élection", a lancé, combative, la vice-présidente démocrate, qui a été défaite sèchement par le tribun.
Le retour fracassant du milliardaire républicain est d'autant plus extraordinaire que sa troisième campagne a été marquée par deux tentatives d'assassinat, quatre inculpations et une condamnation au pénal.
Le pays s'attendait à une longue attente tant les sondages donnaient les deux candidats au coude-à-coude. Au final, l'affaire a été pliée en quelques heures.
L'ancien président a fait tomber un à un les Etats les plus disputés, enterrant les espoirs des démocrates.
"Unité"
Dans son discours de victoire mercredi, Donald Trump, qui prêtera serment le 20 janvier, a lancé un appel à l'"unité" après avoir lui-même agoni sa rivale d'injures durant la campagne.
Le républicain ne s'est pas exprimé publiquement depuis, mais il a d'après son équipe réitéré la nécessité "d'unifier le pays" lors d'un échange téléphonique avec Kamala Harris.
Selon l'exécutif américain, Donald Trump a également reçu les félicitations de Joe Biden, qui a invité le milliardaire à la Maison Blanche.
Le dirigeant démocrate de 81 ans s'adressera à la nation jeudi pour évoquer les résultats de l'élection.
Comment réconcilier ces deux Amériques que tout sépare?
Si le retour à la Maison Blanche du républicain plonge des millions d'Américains, notamment des zones rurales, dans l'euphorie, nombre d'autres sont sonnés, angoissés par sa rhétorique de plus en plus dure.
Donald Trump, second président américain à remporter deux mandats non consécutifs en plus d'un siècle, avait quitté la Maison Blanche en 2021 sans reconnaître sa défaite. Ses partisans avaient alors attaqué le Capitole, provoquant un chaos inimaginable.
Mais le tribun républicain est parvenu, comme en 2016, à convaincre les Américains qu'il comprenait mieux que personne leurs difficultés du quotidien.
Mieux, en tout cas, que Kamala Harris qui a dû mener une campagne éclair après le retrait spectaculaire de Joe Biden en juillet.
Appels de Macron et Netanyahu
Le président élu a reçu une pluie de félicitations de dirigeants étrangers, qui n'ont même pas attendu l'officialisation de sa victoire pour le congratuler. Un empressement qui trahit la fébrilité de bien des capitales, où le souvenir des crises à répétition de son premier mandat reste vif.
Mercredi, Donald Trump s'est entretenu avec Emmanuel Macron, durant un appel téléphonique où ils ont exprimé -selon la présidence française- leur "volonté d'oeuvrer au retour de la paix" face aux "grandes crises internationales en cours", ainsi qu'avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avec lequel il a discuté de la "menace iranienne".
L'élection de Donald Trump provoque déjà un tourbillon sur les marchés mondiaux, entre record du bitcoin, envolée du dollar, grand huit sur les indices boursiers européens et clôture en fanfare à Wall Street.
A quoi ressemblera Trump 2.0?
Sur l'économie, Donald Trump a promis de "voler les emplois d'autres pays" à coup de baisses d'impôts et de taxes douanières.
Très critique des milliards de dollars débloqués pour l'Ukraine, il s'est engagé à régler ce conflit avant même de prêter serment -- une perspective qui donne des sueurs froides à Kiev.
La guerre au Proche-Orient sera elle aussi résolue rapidement, assure le magnat de l'immobilier, qui n'a pas non plus expliqué comment.
Climatosceptique notoire, le républicain a dit qu'il claquerait à nouveau la porte de l'Accord de Paris.
Il a également proposé la "plus grande opération" jamais vue d'expulsion de migrants, dès le premier jour.
Donald Trump reste bien plus flou quand il s'agit du droit à l'avortement, considérablement fragilisé par des juges à la Cour suprême qu'il se targue d'avoir nommés.
Le nouveau président pourra s'appuyer sur le Sénat, que les républicains ont repris aux démocrates. Son parti est aussi en bonne posture pour conserver le contrôle de la Chambre des représentants, ce qui confierait à Donald Trump les pleins pouvoirs à Washington.
Le caractère imprévisible du septuagénaire, qui deviendra le plus vieux président américain à prêter serment, alimente toutes les spéculations
Les démocrates s'inquiètent de ses menaces grandissantes à l'encontre d'un "ennemi de l'intérieur" et de sa soif de revanche.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Des eurodéputés d'extrême droite célèbrent la victoire de Trump
Musique et casquettes "Make America Great Again": plusieurs eurodéputés d'extrême droite ont célébré la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine, mercredi au Parlement européen à Bruxelles.
Dans une vidéo sur l'air de YMCA, des députés du groupe des Patriotes pour l'Europe se sont mis en scène dans les couloirs du Parlement, saluant un moment "historique" qui montre "la force d'un mouvement patriote".
"Maintenant, il est temps pour nous en Europe d'emboîter le pas" aux Etats-Unis, ajoutent ces parlementaires du parti Vox en Espagne, de Fidesz en Hongrie ou du FPÖ autrichien, dont plusieurs arborent des casquettes trumpistes Make America Great Again.
Côté français, aucun élu du Rassemblement national, membre des Patriotes, ne figure sur cette vidéo. Une source interne évoque un manque de disponibilité pendant ce "montage de dernière minute", alors que se tiennent les auditions des nouveaux commissaires européens en quête d'une confirmation à leurs postes.
Jour "heureux"
Durant l'une de ces auditions, l'eurodéputé allemand Siegbert Frank Droese, membre de l'AFD, a profité d'une prise de parole pour souhaiter "le meilleur" à Donald Trump en ce jour "heureux".
C'est "formidable" qu'il soit élu, un "bel exemple pour nos nations", a-t-il estimé, avec une casquette trumpiste rouge posée sur son pupitre.
"Affirmer l'Europe comme puissance"
La tonalité était bien différente au centre et à gauche. Après cette élection, "nous devons plus que jamais affirmer l'Europe (comme) puissance", a lancé le centriste français Pascal Canfin (Renew), appelant à ne rien céder "face au trumpisme et à ses clones qui veulent détruire l'Europe de l'intérieur".
"L'élection de Trump place chaque dirigeant européen face à ses responsabilités", a jugé son compatriote de gauche Raphaël Glucksmann (Place Publique, PS). Il a appelé à un "sursaut individuel et collectif", pour soutenir l'Ukraine notamment.
A la tête du PPE (droite), première force du Parlement, l'Allemand Manfred Weber a félicité Donald Trump. Selon lui, l'Europe doit "protéger ses intérêts de manière souveraine et indépendante sans négliger une coopération transatlantique forte".
"L'accent est désormais mis sur la construction d'une Union européenne de la Défense et d'un pilier européen solide de l'Otan", a plaidé M. Weber, alors que les dirigeants des institutions européennes redoutent un désengagement des Etats-Unis en Ukraine.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
LausanneIl y a 1 jour
Autoroute A1: conductrice de 62 ans grièvement blessée
-
CultureIl y a 19 heures
La magie de Noël s'empare de la Riviera
-
VaudIl y a 3 jours
Etagnières: une plaque apposée à côté du portrait de l'Abbé Pierre
-
CultureIl y a 17 heures
Le Pavillon Naftule, nouvelle maison de l'humour à Lausanne
-
PeopleIl y a 3 jours
Priscilla Presley pense que ses films l'ont aidée à sortir de l'ombre d'Elvis Presley
-
FootballIl y a 3 jours
"Je n'ai pas le coeur à parler de football", dit Ancelotti
-
InternationalIl y a 17 heures
La Chine félicite Trump pour sa victoire à la présidentielle
-
CultureIl y a 3 jours
Le producteur de musique américain Quincy Jones est décédé à 91 ans