International
Le président sud-coréen va "se battre jusqu'à la dernière minute"
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2024/12/le-parlement-sud-coreen-est-devenu-un-monstre-detruisant-lordre-constitutionnel-de-la-democratie-liberale-estime-le-president-sud-coreen-yoon-suk-yeol-1000x600.jpg&description=Le président sud-coréen va "se battre jusqu'à la dernière minute"', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, menacé de destitution après sa tentative d'imposer la loi martiale il y a une semaine, "se battra jusqu'à la dernière minute", a-t-il annoncé jeudi. Il a accusé l'opposition de provoquer "une crise nationale".
Le Parlement contrôlé par l'opposition, qui a prévu de soumettre samedi au vote une nouvelle motion pour le démettre de ses fonctions, "est devenu un monstre détruisant l'ordre constitutionnel de la démocratie libérale", a fustigé M. Yoon dans un discours télévisé.
"Je me battrai avec le peuple jusqu'à la dernière minute", a martelé le dirigeant conservateur, dont la cote de popularité a plongé à 13% après son coup de force.
Depuis son élection en 2022 avec la marge la plus étroite de l'histoire du pays face au chef de file du Parti démocrate, M. Yoon n'a jamais disposé de la majorité à l'Assemblée.
Invoquant notamment des difficultés à faire passer son budget, il a sidéré le pays en imposant la loi martiale par surprise dans la nuit du 3 au 4 décembre, avant d'être obligé de l'abroger six heures plus tard sous la pression du Parlement et de la rue.
Nouveau vote
Il a échappé de peu samedi à une motion de destitution par l'Assemblée nationale, sauvé par son parti. Mais le Parti démocrate, principale formation d'opposition, a fixé à samedi 17h00 locales un deuxième vote en ce sens.
Si huit députés du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon soutiennent cette nouvelle motion, elle pourra être adoptée. A la première tentative, seuls deux avaient voté pour la motion.
Le dirigeant du PPP, Han Dong-hoon, a lui-même appelé jeudi les élus du parti à voter "selon leur conviction et leur conscience". "Le président Yoon Suk Yeol n'est plus capable d'occuper ses fonctions, cela devient de plus en plus évident je pense", a-t-il estimé.
Pression populaire
La pression populaire reste forte: des milliers de manifestants se sont rassemblés mercredi soir devant le Parlement, chantant des chansons de K-pop tout en brandissant des bâtons lumineux colorés et des pancartes réclamant la dissolution du PPP, "qui soutient l'insurrection".
Kim Jae-hee, 34 ans, a confié à l'AFP qu'elle descendrait dans la rue samedi pour manifester en faveur de la destitution: "Je veux être un témoin de l'Histoire. Je connais aussi beaucoup d'amis qui feront la même chose."
Visé par une enquête pour "rébellion", M. Yoon, 63 ans, a interdiction de quitter le territoire, tout comme ses anciens ministres de la Défense, de l'Intérieur, et le commandant de la brève loi martiale. Deux hauts responsables de la police ont aussi été arrêtés.
Nouvelle perquisition
La police sud-coréenne a lancé jeudi une nouvelle perquisition des bureaux de la présidence, après avoir affirmé mercredi avoir été entravée lors d'une première tentative. Le Parti démocrate avait alors menacé de porter plainte pour insurrection si ces blocages persistaient.
Selon l'agence Yonhap, la perquisition de jeudi s'est concentrée sur le quartier général de l'état-major interarmées, qui aurait accepté de coopérer à l'enquête.
La police a par ailleurs annoncé jeudi perquisitionner le quartier général de l'armée dans la capitale, en lien avec son rôle durant la loi martiale.
"Responsabilité juridique et politique"
"Je m'excuse à nouveau auprès des personnes qui ont dû être surprises et inquiètes en raison de la loi martiale", a également déclaré le président Yoon jeudi, assurant qu'il "n'esquiverait pas (sa) responsabilité juridique et politique concernant la proclamation de la loi martiale".
Selon le PPP, le président a laissé la gouvernance à sa formation et au Premier ministre Han Duck-soo.
L'ex-ministre de la Défense en poste lors de la loi martiake, Kim Yong-hyun, a par ailleurs été accusé par des parlementaires de l'opposition d'avoir ordonné d'envoyer des drones sur Pyongyang, pour apparemment créer un casus belli avec le Nord qui aurait justifié la loi martiale.
Incarcéré depuis dimanche notamment pour "abus de pouvoir pour entraver l'exercice de droits", M. Kim a, selon les autorités, tenté de se suicider en détention mardi soir.
Coup dur pour l'opposition, un de ses ténors, Cho Kuk, a vu jeudi une peine de prison de deux ans ferme confirmée à son encontre en dernière instance et perd son siège de député. Il a été reconnu coupable d'avoir falsifié les documents académiques de ses enfants.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Ukraine: la coalition des volontaires prête à se mobiliser
Le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron assurent que les plans de la coalition des pays volontaires pour garantir un futur cessez-le-feu entre Kiev et Moscou sont "prêts". Ils veulent accroître la "pression" sur la Russie.
Les deux dirigeants ont coprésidé jeudi depuis le centre de commandement de l'Otan de Northwood, au nord-ouest de Londres, une réunion par visioconférence de cette "coalition des pays volontaires", engagés pour garantir la sécurité de l'Ukraine et un futur cessez-le-feu entre Kiev et Moscou, et lancée début 2025 par Paris et Londres.
"Nous avons un plan qui est prêt à être mis en oeuvre et à être lancé dans les heures suivant (la signature d')un cessez-le-feu", a déclaré Emmanuel Macron, lors de cette réunion. "Les plans sont prêts et nous les inscrivons dans une perspective de long terme", a également affirmé Keir Starmer.
Il a ajouté que la coalition possède "un nouveau quartier général à Paris, qui est déjà opérationnel, et qui finalise les structures de commandement et de contrôle", en coordination avec Kiev.
Dans un communiqué, Downing Street a précisé que ce quartier général serait coprésidé par le Royaume-Uni et la France, et transféré à Londres au bout de douze mois.
Force conjointe
Mercredi, Londres et Paris avaient annoncé vouloir utiliser la force expéditionnaire conjointe franco-britannique déjà existante comme "socle" d'une future force déployée sous l'égide de "la coalition des volontaires".
Cette future force aura pour objectif de "régénérer les forces terrestres" ukrainiennes, de "sécuriser le ciel ukrainien" et d'"assurer la sécurité des mers", a détaillé Downing Street.
Dans une déclaration commune diffusée à l'issue de la réunion de la coalition des volontaires, ses membres ont affirmé avoir "réitéré que des forces armées ukrainiennes fortes constituent la principale garantie de la souveraineté et de la sécurité du pays".
Sanctions?
Ils se sont également accordés sur un "renforcement des actions contre l'économie de guerre russe".
"Nous devons réorienter nos efforts vers la préparation de la paix, en forçant Poutine à se rendre à la table des négociations (...). Cette pression coordonnée fera la différence", a notamment déclaré Keir Starmer.
L'émissaire américain Keith Kellogg, le sénateur républicain Lindsay Graham et le sénateur démocrate Richard Blumenthal qui prônent des sanctions drastiques contre la Russie, comptaient parmi les participants à la réunion.
Ils y ont assisté aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky et de la Première ministre italienne Giorgia Meloni depuis Rome, où se tient une conférence pour la reconstruction de l'Ukraine.
"Il est extrêmement important que nous organisions un soutien à court terme (...) et que nous intensifions ce soutien dans certains domaines", a affirmé de son côté Emmanuel Macron.
"Nous avons clairement besoin de quelque chose de nouveau" pour renforcer la "pression exercée sur la Russie", a-t-il insisté, évoquant des projets américain et européen de nouvelles sanctions.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Théo Hernandez rejoint Al-Hilal en Arabie saoudite
L'arrière gauche de l'équipe de France Théo Hernandez s'est engagé pour trois saisons à Al-Hilal, dans le championnat saoudien, a annoncé jeudi son nouveau club.
Agé de 27 ans, il quitte l'AC Milan où il a passé les six dernières saisons contre une indemnité de transfert estimée à 25 millions d'euros par la presse italienne.
En rejoignant le championnat saoudien, Théo Hernandez (38 sélections) court le risque de s'éloigner un peu des radars de Didier Deschamps à un an de la prochaine Coupe du monde. Mais le fait que N'Golo Kanté ait été rappelé pour l'Euro 2024 alors qu'il jouait lui aussi dans la Saudi League, à Al-Ittihad, montre que le cadet des frères Hernandez prend un risque mesuré.
D'autant que la concurrence en bleu est assez limitée à son poste où seul Lucas Digne (Aston Villa), qui possède des qualités plus défensives, représente pour le moment une menace sérieuse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Healy gagne la 6e étape, van der Poel retrouve le jaune
L'Irlandais Ben Healy a remporté en solitaire la 6e étape du Tour de France jeudi à Vire. Mathieu van der Poel a récupéré pour une seconde le maillot jaune cédé la veille à Tadej Pogacar.
Echappé avec van der Poel et six autres coureurs, Ben Healy a surpris ses adversaires en attaquant seul à 42,5 km de l'arrivée. Le puncheur irlandais de 24 ans a décroché son premier succès sur la Grande Boucle, sa 10e victoire chez les professionnels.
Mathieu van der Poel a rallié l'arrivée au 8e rang, à 3'58 du vainqueur du jour. Le Néerlandais a donc récupéré de justesse une tunique de leader du général que Tadej Pogacar, 9e sur la ligne à 5'27, n'avait pas trop envie de conserver.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Immobile de retour en Serie A, à Bologne
Ciro Immobile, co-meilleur buteur de l'histoire de la Serie A sur une saison, va retrouver le Championnat d'Italie après une parenthèse d'une saison en Turquie.
L'attaquant évoluera sous le maillot de Bologne, a annoncé jeudi le club d'Emilie-Romagne.
La durée de son contrat n'a pas été précisée. Selon la chaîne de télévision Sky Sport Italia, Ciro Immobile (35 ans) a signé un contrat d'une année jusqu'en juin 2026, assorti d'une option pour une saison supplémentaire.
Immobile, qui s'est fait un nom avec la Lazio (207 buts en 340 matches entre 2016 et 2024), a passé la saison dernière avec Besiktas pour qui il a marqué 15 buts en 31 matches. Son contrat avec le club stambouliote avait été résilié en début de semaine.
Bologne, entraîné par Vincenzo Italiano, a terminé à la 9e place du championnat et a remporté la Coupe d'Italie, son premier trophée depuis 1974, ce qui lui vaudra de participer à la Ligue Europa. Le club compte trois internationaux suisses sous contrat: Dan Ndoye, buteur décisif en finale de Coupe, Michel Aebischer et Remo Freuler.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
-
InternationalIl y a 2 jours
Incendies dans le sud de la France, le feu atteint Marseille
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: les étudiants vont suer pour trouver une chambre
-
VaudIl y a 1 jour
Nord vaudois: course poursuite après le vol d'une voiture de luxe
-
SuisseIl y a 3 jours
Rente mensuelle de 30 ans décrochée à l'Eurodreams
-
InternationalIl y a 2 jours
Macron rencontre Starmer à Downing Street, immigration au menu
-
SuisseIl y a 2 jours
Droits de douane: le Conseil fédéral dans l'attente de nouvelles des USA
-
InternationalIl y a 3 jours
Gaza: les pourparlers pour un cessez-le-feu vont "prendre du temps"
-
CultureIl y a 2 jours
La fulgurante Theodora force le Montreux Jazz à innover