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International

Meta abandonne la vérification de l'information aux USA

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Meta va mettre fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis. Ici, Mark Zuckerberg. (archive) (© KEYSTONE/AP/ERIC RISBERG)

Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) va mettre fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis, un recul majeur de sa politique de modération des contenus, a annoncé mardi son fondateur et patron Mark Zuckerberg.

"Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par des notes de la communauté, similaires à X (anciennement Twitter), en commençant par les Etats-Unis", a déclaré Mark Zuckerberg dans un message sur les réseaux sociaux.

Selon M. Zuckerberg, "les vérificateurs ont été trop orientés politiquement et ont plus participé à réduire la confiance qu'ils ne l'ont améliorée, en particulier aux Etats-Unis".

L'annonce de Meta intervient alors que les républicains ainsi que le propriétaire du réseau social concurrent X, Elon Musk, se sont plaints à de multiples reprises des programmes de fact-checking, qu'ils assimilaient à de la censure.

"Les récentes élections semblent être un point de bascule culturel donnant, de nouveau, la priorité à la liberté d'expression", a estimé le patron de Meta.

Dans le même temps, le groupe devrait revoir et "simplifier" ses règles concernant les contenus sur l'ensemble de ses plateformes et "mettre fin à un certain nombre de limites concernant des sujets, tels que l'immigration et le genre, qui ne sont plus dans les discours dominants".

L'annonce intervient alors que M. Zuckerberg a multiplié les gestes en direction du président élu Donald Trump, notamment via un don d'un million de dollars pour le fonds finançant les cérémonies d'inauguration du mandat, prévues le 20 janvier.

Le candidat républicain s'était montré particulièrement critique à l'encontre de Meta et de son patron ces dernières années, accusant l'entreprise de parti pris et de soutenir les discours progressistes.

Donald Trump avait été suspendu de Facebook après l'attaque du Capitole, le 6 janvier 2021, mais son compte avait été réactivé début 2023.

Plus de contenus politiques

Mark Zuckerberg a dîné en novembre avec M. Trump à la résidence de Mar-a-Lago (Floride) de ce dernier, dans un geste vu comme une volonté d'apaiser les relations avec le futur président américain.

Autre geste à destination des conservateurs, Meta a désigné un fidèle de M. Trump, Joel Kaplan, à la tête de ses affaires publiques, remplaçant l'ancien Premier ministre britannique adjoint, Nick Clegg, démissionnaire.

"Trop de contenus sans danger ont été censurés, trop de personnes ont été enfermées injustement dans +la prison de Facebook+", a déclaré M. Kaplan dans un communiqué, insistant sur le fait que l'approche actuelle était allée "trop loin".

Autre geste d'apaisement, la désignation du responsable de l'Ultimate Fighting Championship (UFC), Dana White, également proche de Donald Trump, au conseil d'administration de Meta.

Parmi les évolutions à venir, Meta devrait déplacer ses équipe "confiance et sécurité" de la Californie, généralement plus progressiste, vers le Texas, Etat plus conservateur.

"Cela nous aidera à renforcer la confiance nécessaire pour faire le travail en ayant moins d'inquiétude quant aux partis pris présents parmi nos équipes", a justifié M. Zuckerberg.

Un mouvement qui va également avec la volonté de revenir sur sa décision, en 2021, de réduire les contenus politiques sur ses plateformes.

L'entreprise souhaite désormais adopter une approche plus personnalisée, donnant aux utilisateurs un plus grand contrôle sur la quantité de contenus politiques qu'ils souhaitent voir sur Facebook, Instagram ou Threads.

L'AFP participe dans plus de 26 langues à un programme de fact-checking développé par Facebook, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs "fact-checks" sur sa plateforme, sur WhatsApp et sur Instagram.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Économie

Japon: l'inflation accélère encore en avril à 3,5%

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Les prix du riz au Japon ont presque doublé en un an, la hausse atteignant 98,4%, contre 92,5% le mois précédent. (archives) (© KEYSTONE/AP/SHUJI KAJIYAMA)

La hausse des prix à la consommation au Japon (hors produits frais) a progressé à 3,5% sur un an en avril, accélérant une nouvelle fois après s'être établie à 3,2% en mars, selon des chiffres gouvernementaux publiés vendredi.

Ce chiffre, légèrement au-dessus des prévisions des économistes sondés par Bloomberg (+3,4%), confirme une inflation persistante dans l'archipel, bien au-delà de la cible de 2% fixée par la Banque du Japon (BoJ).

L'inflation n'avait pas atteint ce niveau dans l'archipel depuis janvier 2023 (+4,2%).

L'indice des prix à la consommation - excluant à la fois l'énergie et les produits alimentaires frais - a lui aussi progressé de 3,0% (contre 2,9% en mars), signalant que les tensions inflationnistes ne sont pas seulement liées aux matières premières ou à des facteurs ponctuels.

Le prix du riz s'envole

Les prix du riz ont presque doublé en un an, selon des données officielles publiées vendredi, la hausse atteignant 98,4%, contre 92,5% le mois précédent.

Ce niveau élevé d'inflation pourrait raviver les spéculations autour d'un prochain resserrement monétaire de la BoJ, après une pause en avril.

Pour tenter d'atténuer l'impact sur les ménages, le gouvernement a récemment étendu ses aides au logement et prolongé les subventions à l'énergie, dans le cadre du plan de relance de 21'800 milliards de yens (environ 125,6 milliards de francs) annoncé fin 2024.

L'archipel, longtemps englué dans une inflation nulle voire négative, est confronté à un changement de paradigme. Depuis avril 2022, l'indice des prix à la consommation hors produits frais reste systématiquement au-dessus de 2% sur un an.

Sur fond de tensions commerciales mondiales, la trajectoire de l'inflation dans les mois à venir sera déterminante pour les orientations futures de la politique monétaire de la Banque du Japon (BoJ).

Globalement, le Japon a vu son économie se contracter de 0,2% au premier trimestre 2025, dans un environnement marqué par cette inflation persistante et les vives incertitudes pesant sur ses exportations en raison des droits de douane américains.

La guerre commerciale engagée par Donald Trump pourrait pénaliser à la fois les exportations nippones (automobile, acier...) et plomber davantage la consommation en entretenant l'inflation, fragilisant deux piliers de la quatrième économie mondiale.

Proche allié de Washington, le Japon est visé depuis début avril par des surtaxes douanières américaines de 25% sur l'automobile et l'acier. Or, l'automobile a représenté l'an dernier environ 28% des exportations japonaises à destination des Etats-Unis, et représente un emploi sur huit dans le pays.

Le Japon est par ailleurs menacé d'une surtaxe "réciproque" de 24% sur toutes ses exportations, mise en pause jusqu'à début juillet, et à laquelle Tokyo tente d'échapper via ses négociations avec l'administration Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Panama: Chiquita annonce des licenciements liés à la grève

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Selon Chiquita, le mouvement social au Panama, né de la contestation de la réforme des retraites adoptée par le Congrès, a conduit à "au moins 75 millions de dollars de pertes" et "des dommages irréversibles dus à ''abandon total'" des exploitations bananières. (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La filiale au Panama du géant américain de la banane Chiquita a annoncé jeudi le licenciement de ses travailleurs journaliers, après près d'un mois de grève sur fond de lutte contre la réforme des retraites.

Cette grève aurait causé pour le groupe des pertes d'environ 66,5 millions d'euros (62,2 millions de francs).

Chiquita Panama, qui emploie environ 7000 personnes, a informé avoir procédé au licenciement de tous ses travailleurs journaliers pour "abandon injustifié du travail", par voie de communiqué.

Bien que le groupe n'ait pas précisé le nombre de licenciés, le président de droite du Panama José Raul Mulino avait averti quelques heures plus tôt que des milliers d'emplois seraient perdus si la grève "illégale", commencée le 28 avril, se poursuivait.

Le chef de l'Etat avait lancé cet avertissement quatre jours après qu'un tribunal panaméen eut déclaré "illégale" la grève des travailleurs de l'usine Chiquita de Changuinola, près de la frontière avec le Costa Rica.

"Dommages irréversibles"

Le dirigeant syndical des travailleurs de bananeraies, Francisco Smith, a toutefois réaffirmé jeudi que la grève se poursuivrait de façon "indéfinie".

Selon Chiquita, le mouvement social, né de la contestation de la réforme des retraites adoptée par le Congrès, a conduit à "au moins 75 millions de dollars de pertes" et "des dommages irréversibles dus à 'l'abandon total'" des exploitations bananières.

Une délégation gouvernementale continue de négocier avec les syndicats, qui demandent le rétablissement d'un règlement antérieur lequel, selon eux, leur assurait de meilleures pensions et de meilleurs services de santé.

Les grévistes ont manifesté et bloqué des routes à Bocas del Toro (nord-est), une province des Caraïbes qui dépend principalement du tourisme et de la production de bananes. Les médias locaux ont rapporté, dans certaines parties de la province, des pénuries en carburant et des écoles fermées.

Le Panama est également confronté depuis près d'un mois à une grève des ouvriers du bâtiment, qui rejettent eux aussi la réforme des retraites. Deux dirigeants syndicaux de ce secteur ont été arrêtés ces derniers jours et un troisième a été contraint de se réfugier à l'ambassade de Bolivie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Hockey

Les Panthers enfoncent le clou face aux Hurricanes

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Les Panthers semblent désormais intouchables (© KEYSTONE/AP/Karl B DeBlaker)

Les Panthers sont à deux succès d'une troisième finale de Coupe Stanley consécutive.

Florida est allé s'imposer une deuxième fois sur la glace de Carolina jeudi pour mener 2-0 en finale de la Conférence Est de NHL.

La marche semble trop haute pour Carolina, qui s'est lourdement incliné (5-0) jeudi après avoir été déjà nettement battu (5-2) dans l'acte I, également devant son public de Raleigh. Balayés lors de leurs trois dernières finales de Conférence, les Hurricanes en sont donc à 14 défaites d'affilée à ce stade de la compétition!

Les Panthers ont sont quant à eux à sept victoires à l'extérieur dans ces séries finales pour seulement deux défaites, subies dans les deux premiers matches face à Toronto au tour précédent. La franchise floridienne s'était déjà imposée deux fois de suite sur la route pour entamer son 1er tour de play-off face à Tampa Bay.

Jeudi, Florida a survolé les débats pour mener 3-0 après le premier tiers-temps. L'homme du match fut Sam Bennett, qui a inscrit ses 8e et 9e buts dans ces play-off 2025 après avoir été crédité d'un assist sur l'ouverture du score signée Gustav Forsling après seulement 1'17 de jeu.

Le gardien des Panthers Sergei Bobrovsky a passé une soirée relativement tranquille, réussissant 17 arrêts pour obtenir son troisième blanchissage depuis le début des séries finales. Son vis-à-vis Frederik Andersen a quant à lui été "chassé" à l'issue du deuxième tiers, après avoir encaissé 4 buts sur 16 tirs cadrés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Oklahoma City mène 2-0 en finale à l'Ouest

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Shai Gilgeous-Alexander a une nouvelle fois sorti le grand jeu jeudi (© KEYSTONE/AP/Nate Billings)

Le Thunder a dominé les Minnesota Timberwolves 118-103 jeudi pour mener 2-0 en finale de la Conférence Ouest de NBA.

Oklahoma City a pu compter sur un Shai Gilgeous-Alexander en mode MVP pour faire la différence dans ce match 2.

Désigné meilleur joueur de la saison régulière 24 heures plus tôt, Shai Gilgeous-Alexander a inscrit 38 points jeudi, à 12/21 au tir. Le meneur canadien, qui a reçu son trophée avant le début de cette partie, a ajouté 8 passes décisives, 3 rebonds et 3 interceptions tout en ne commettant qu'une seule perte de balle.

Déjà devant (58-50) à la mi-temps, OKC a pris définitivement le large dans un troisième quart-temps remporté 35-21. Le Thunder, qui a également pu compter sur Jalen Williams (26 points) et sur Chet Holmgren (22 points) pour faire la différence, a compté jusqu'à 24 longueurs d'avance (93-69 à 35'' de la fin du troisième quart).

Meilleure équipe de la saison régulière, Oklahoma City est donc à deux succès de ses premières Finales NBA depuis 2012. Le Thunder, qui comptait alors le Vaudois Thabo Sefolosha dans son effectif, s'était incliné en cinq matches face au Miami Heat de LeBron James au stade ultime il y a 13 ans.

Minnesota a pourtant pu s'appuyer sur un Anthony Edwards en pleine forme (32 points, certes à 1/9 derrière l'arc, 9 rebonds et 6 passes décisives) jeudi. Mais les Timberwolves sont déjà dos au mur avant de retrouver leur public pour les actes III et IV de cette série.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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