Rejoignez-nous

International

Nintendo dévisse en Bourse après une annonce sur la Switch 2

Publié

,

le

Le groupe a diffusé jeudi une courte vidéo présentant les aspects extérieurs de la Switch 2, dont la commercialisation est prévue courant 2025. (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Le géant japonais des jeux vidéo Nintendo a vu son titre dévisser de 7% vendredi à la Bourse de Tokyo après la succincte présentation de sa nouvelle console, la Switch 2, jugée sans surprise ni grande originalité par les observateurs.

L'action Nintendo a lâché jusqu'à 7,04% en cours d'échanges à la Bourse de Tokyo. Vers 05H00 GMT, elle perdait encore 4,50% à 9.157 yens.

Le groupe a diffusé jeudi une courte vidéo présentant les aspects extérieurs de la Switch 2, dont la commercialisation est prévue courant 2025. Très similaire à sa grande soeur, elle disposera d'un écran plus grand, d'un support amovible plus large, et conservera ses manettes amovibles "joy-con".

Mais des spécifications techniques cruciales comme la résolution de l'écran ou la puissance de la console n'ont pas été dévoilées. Ses fonctionnalités seront détaillées le 2 avril avant des démonstrations à travers le monde les jours suivants.

De quoi, dans l'immédiat, laisser investisseurs et fans sur leur faim. La perspective de l'annonce de la nouvelle Switch avait exacerbé les attentes et fait grimper de 12% le cours boursier de Nintendo ces six derniers mois au gré de "fuites" sur internet.

"En raison de toutes les informations déjà disponibles, les gens se sont peut-être dit : +c'est bien ce à quoi je m'attendais+" sans rien de nouveau, a commenté Krysta Yang, animatrice du podcast spécialisé Kit & Krysta.

"Le problème fondamental pour Nintendo était que tout ce qu'il montrait dans sa vidéo avait déjà fuité des jours, voire des semaines auparavant", abonde auprès de l'AFP Serkan Toto, PDG du cabinet Kantan Games à Tokyo.

"Les fabricants (de la console) en Chine avaient montré le design, les couleurs, la disposition des boutons et même certaines nouvelles fonctionnalités comme la méthode de fixation des manettes", observe-t-il.

Nouveau "Mario Kart"?

Or, l'enjeu est massif pour Nintendo. La nouvelle machine doit prendre le relais de la Switch: sortie en mars 2017, cette console hybride jouable aussi bien en déplacement que connectée à une télévision, est devenue un immense succès.

Elle s'était vendue fin septembre 2024 à 146 millions d'exemplaires, ce qui en fait la troisième console la plus populaire de l'histoire du jeu vidéo derrière la PlayStation 2 de Sony et la Nintendo DS. Nintendo estime avoir écoulé 1,3 milliard de jeux fonctionnant sur la Switch.

Mais les ventes se sont essoufflées au fil des ans: dans l'attente d'un successeur à sa machine vieillissante, le géant japonais a vu son bénéfice net dégringoler de 60% sur un an au premier semestre de son exercice décalé entamé en avril 2024, et a abaissé ses prévisions annuelles.

Certes, le groupe basé à Kyoto s'efforce d'accroître la reconnaissance de sa marque en ouvrant des parcs d'attraction et en finançant des films mettant en scène ses personnages comme "Super Mario".

"Cependant, Nintendo génère toujours environ 91% de ses revenus grâce à sa Switch", insiste auprès de l'AFP Darang Candra, analyste chez Niko Partners.

Surtout, l'offre de jeux disponible sera décisive: la bande-annonce semble montrer une version inédite de la série Mario Kart sur l'écran intégré de la nouvelle console.

Le précédent volet destiné à la Switch, "Mario Kart 8", s'est vendu à plus de 64 millions d'exemplaires.

"Pas époustouflés"

Un nouveau titre Mario Kart est un "point positif", mais en raison d'une sortie plus tardive au cours de l'année calendaire, "la Switch 2 pourrait ne pas dépasser les ventes de 15 millions d'unités enregistrées par la Switch sur sa première année" a commenté Nathan Naidu, de Baidu Intelligence.

Pour Serkan Toto, "les joueurs ne sont sûrement pas époustouflés comme ils l'avaient été face à la révélation représentée par la première Switch, mais je pense que la demande sera très élevée --au moins la première année".

Selon lui, faire de la Switch 2 "simplement une version plus grande et meilleure de la console originale, cela pourrait être tout ce dont Nintendo a besoin: il n'y a pas vraiment de pression de la part des joueurs pour qu'il réinvente la roue".

Autre source d'interrogations: Nintendo avait affirmé en novembre que les jeux fonctionnant sur la Switch seraient compatibles avec sa nouvelle console.

Mais une partie "pourraient ne pas être pris en charge ou entièrement compatibles avec la Switch 2", a rectifié le groupe jeudi, promettant de fournir ultérieurement davantage de précisions.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Golubic s'incline lourdement au 2e tour à Paris

Publié

le

Viktorija Golubic n'a inscrit que 2 jeux dans son 2e tour à Paris (© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE PETIT TESSON)

Ce n'est pas cette année que Viktorija Golubic (WTA 78) disputera pour la première fois les 16es de finale à Roland-Garros. La Zurichoise de 32 ans s'est inclinée au 2e tour mercredi.

La vice-championne olympique 2021 de double a même été lourdement battue (6-0 6-2 en 55') par Amanda Anisimova (WTA 16), qui avait atteint le dernier carré en 2019 sur la terre battue parisienne à l'âge de 17 ans. Elle a su sortir la tête de l'eau après un premier set cauchemardesque pour elle, mais n'a rien ou faire au final.

Viktorija Golubic a, comme souvent, payé cher son déficit de puissance. Amanda Anisimova l'a pleinement exploité, en remportant notamment 75% des points disputés derrière la deuxième balle de service de la Suissesse (12/16). L'Américaine a certes commis 22 fautes directes, mais elle a surtout armé 26 coups gagnants.

Auteure quant à elle de 10 erreurs non provoquées et de 4 "winners" seulement (1 dans le premier set !), Viktorija Golubic a fait illusion en signant le break d'entrée dans la deuxième manche. Elle ne l'a pas confirmé, mais a résisté jusqu'à 2-2. Amanda Anisimova a alors serré sa garde pour empocher les quatre derniers jeux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Thames Water écope d'une amende salée pour pollution

Publié

le

Thames Water est sous le feu des critiques en raison de déversement de quantités importantes d'eaux usées dans les cours d'eau britanniques. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Le régulateur britannique de l'eau Ofwat a infligé mercredi une amende record de près de 123 millions de livres (137 millions de francs) au plus grand distributeur d'eau du Royaume-Uni, Thames Water.

"Notre enquête a révélé une série de manquements de l'entreprise au niveau de la construction, l'entretien et l'exploitation d'infrastructures", a résumé David Black, directeur général de l'Ofwat, dans un communiqué, précisant que l'entreprise est aussi sanctionnée pour le versement de dividendes indus à ses actionnaires.

Souffrant d'un sous-investissement dans un système d'égouts qui date, pour grande partie, de l'époque victorienne, les compagnies des eaux britanniques, privatisées depuis 1989, sont sous le feu des critiques depuis plusieurs années à cause du déversement de quantités importantes d'eaux usées dans les cours d'eau et en mer.

Thames Water est la plus grande: elle dessert la région de Londres et 16 millions de clients, soit un quart de la population britannique.

Mais l'entreprise croule sous une montagne de dettes et ses finances fragiles font planer le spectre d'un plan de sauvetage public potentiellement ruineux pour l'Etat si elle ne parvient pas à trouver les financements privés dont elle a besoin.

L'enquête de l'Ofwat sur le réseau de Thames Water a mis en évidence des débordements "réguliers", lors desquels des eaux usées se retrouvent dans les cours d'eau, et ajoute que "l'ampleur réelle des déversements" est sans doute encore plus importante que ce qui est relevé par la compagnie.

"Nous prenons très au sérieux notre responsabilité envers l'environnement et (...) nous avons déjà progressé dans la résolution des problèmes", a réagi Thames Water dans un communiqué.

L'amende pour ces faits s'élève à 104,5 millions de livres, "la plus lourde amende jamais infligée par l'Ofwat", à laquelle s'ajoutent 18,2 millions de livres à l'issue d'une enquête séparée qui pointe le versement de dividendes "injustifiés".

L'Ofwat a précisé mercredi que 131,3 millions de livres de dividendes seraient récupérés au profit des clients, et indique que désormais "aucun autre versement" aux actionnaires ne pourra être effectué sans son approbation préalable.

Thames Water, détenue par un consortium d'actionnaires, au premier rang desquels un fonds de pension canadien et un autre britannique, cherche activement un repreneur. Le fonds d'investissement américain KKR est le "partenaire privilégié" dans ces discussions de rachat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

L'Italien Antonio Filosa nommé directeur général de Stellantis

Publié

le

Antonio Filosa, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Fiat-Chrysler (FCA), était l'un des profils internes favoris pour prendre le poste de directeur général. (archive) (© )

Le constructeur automobile Stellantis a annoncé mercredi la nomination de l'Italien Antonio Filosa au poste de directeur général, en remplacement de Carlos Tavares, évincé en décembre.

Antonio Filosa, qui était jusqu'à présent directeur pour l'Amérique du Nord et du Sud pour Stellantis, avait été nommé également début février à la tête d'une nouvelle direction mondiale de la qualité.

Stellantis "annonce que son conseil d'administration a élu à l'unanimité Antonio Filosa en tant CEO, à l'issue d'un processus de recherche approfondi de candidats internes et externes, mené par un comité spécial du conseil d'administration dirigé par son président exécutif, John Elkann", indique le constructeur dans un communiqué publié mercredi matin.

Le groupe "tiendra une assemblée générale extraordinaire, qui sera convoquée dans les prochains jours, afin d'élire Antonio Filosa au conseil d'administration en tant qu'administrateur exécutif de la société", précise l'entreprise. "Entre-temps, afin de lui donner les pleins pouvoirs et d'assurer une transition efficace, le conseil d'administration lui a accordé les pouvoirs de CEO, à compter du 23 juin".

Antonio Filosa, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Fiat-Chrysler (FCA), était l'un des profils internes favoris pour prendre le poste de directeur général, vacant depuis la mise à l'écart de Carlos Tavares début décembre 2024.

M. Filosa avait déjà été promu fin 2024 directeur pour l'Amérique du Nord et du Sud, et directeur de toutes les marques américaines (Chrysler, Dodge, Ram).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Climat: l'UE confiante pour ses objectifs 2030, en attendant 2040

Publié

le

Il y a plus d'un an, la Commission recommandait une baisse de 90% des émissions de CO2 en 2040 par rapport à 1990, depuis, elle n'a jamais osé mettre formellement la proposition sur la table. (archive) (© )

L'Union européenne est en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030, s'est réjouie la Commission mercredi, même si le flottement persiste sur les ambitions du continent en 2040.

Après avoir évalué les plans énergie-climat de la plupart des Etats membres, Bruxelles table sur une baisse de 54% des émissions européennes de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990, tout près de l'objectif de 55% visé par l'UE.

"Nous devons maintenant nous appuyer sur cette dynamique", a réagi Wopke Hoekstra, le commissaire européen en charge du climat.

"Il s'agit d'un moment décisif: chaque secteur, dans chaque Etat membre, doit contribuer", a-t-il réclamé.

Selon la Commission, l'Europe a déjà réduit de 37% ses émissions depuis 1990, dont 8% en 2023, et l'objectif 2030 est à portée de main.

Bruxelles relève toutefois des disparités entre Etats membres et souligne les difficultés en matière de protection des forêts et de séquestration du carbone.

Cette "faiblesse de nos puits de carbone, conséquence de la détérioration de nos forêts est inquiétante et il faut y remédier au plus vite", a prévenu l'eurodéputé centriste Pascal Canfin (Renew), tout en saluant la "bonne nouvelle" des estimations globales en 2030.

L'exécutif européen souligne aussi que la plupart des pays membres se sont alignés sur son objectif d'atteindre une part des énergies renouvelables dans la consommation totale de 42,5% d'ici 2030.

Avec une mauvaise élève du point de vue de Bruxelles, la France, même si Paris ne cesse de défendre son énergie nucléaire "décarbonée".

Trois Etats - la Belgique, l'Estonie et la Pologne - sont pointés du doigt pour n'avoir pas encore remis leur plan énergie-climat (Pniec). Ils "doivent le faire sans délai", a exhorté la Commission.

Après ce satisfecit pour 2030, le plus dur reste à faire sur la route de la neutralité climatique promise par l'Europe en 2050.

Virage "pro-business"

Car les Vingt-Sept vont d'abord devoir s'accorder sur l'étape intermédiaire de 2040, et les négociations piétinent.

Il y a plus d'un an, la Commission recommandait une baisse de 90% des émissions de CO2 en 2040 par rapport à 1990 au sein de l'UE. Depuis, elle n'a jamais osé mettre formellement la proposition sur la table des Etats.

Car certains jugent l'objectif inaccessible. D'autres comme la France ne cachent pas leur scepticisme et demandent des garanties sur la décarbonation de l'industrie.

Embarrassée, la Commission européenne pourrait envisager des flexibilités dans son mode de calcul en 2040, peut-être grâce à l'achat de crédits carbone sur les marchés internationaux.

L'exécutif européen promet de soumettre une proposition avant l'été et assure que l'UE sera prête pour la prochaine conférence de l'ONU sur le climat (COP30) en novembre au Brésil.

Mais ces atermoiements suscitent l'inquiétude des écologistes, qui espéraient une mobilisation européenne après le retrait des Etats-Unis de Donald Trump de l'accord de Paris sur le climat.

Et les ONG s'alarment d'un détricotage en règle du Pacte vert, le fameux "Green Deal" adopté lors du précédent mandat d'Ursula von der Leyen.

Confrontée à la concurrence chinoise et aux menaces douanières de M. Trump, l'Union européenne a en effet entamé un virage pro-business ces derniers mois.

Report de la loi contre la déforestation, suspense sur l'avenir d'un texte consacré à la "vigilance" environnementale des multinationales etc: Bruxelles entend réviser une série de lois, au nom de la lutte contre la "bureaucratie".

Et le contexte a changé au sein des 27 avec la montée de l'extrême droite.

La socialiste espagnole Teresa Ribera, vice-présidente de la Commission en charge de la Transition propre, a peiné à se faire entendre jusqu'ici.

"Nous devons créer les conditions nécessaires" pour baisser les émissions de 90 % d'ici à 2040, a-t-elle appelé mercredi.

Avec les résultats du jour, l'Europe vient de "prouver que des objectifs fiables et prévisibles, fondés sur des données scientifiques, ainsi qu'une réglementation adéquate, sont efficaces", a-t-elle assuré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

ORDINARY

ALEX WARREN

14:50

Les 2 derniers titres

JUST THE WAY IT IS

BRUCE HORNSBY

14:46

IN THE NIGHT

THE WEEKND

14:40

Votre Horoscope

Capricorne

Restructurer la vie quotidienne et les routines, est une excellente initiative : il est bénéfique de choisir des procédés plus simples et appropriés.

Les Sujets à la Une