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International

Ukraine: Poutine "prêt" à parler à Trump, mais lui renvoie la balle

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Selon le Kremlin, Vladimir Poutine est "prêt" à parler avec Donald Trump. Les deux hommes se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises, comme ici lors du sommet du G20 au Japon en 2019 (archives). (© KEYSTONE/AP Pool Sputnik Kremlin/MIKHAIL KLIMENTYEV)

Le président russe Vladimir Poutine s'est dit vendredi "prêt" à des négociations sur le conflit en Ukraine avec son homologue américain Donald Trump, même si ni Moscou ni Washington n'ont avancé de calendrier ou d'agenda pour cette discussion tant attendue.

Kiev a de son côté rejeté toute discussion sur l'Ukraine "sans l'Ukraine".

Moscou, Kiev et leurs alliés guettent la position qu'adoptera l'imprévisible locataire de la Maison Blanche sur le conflit ukrainien, auquel il a maintes fois clamé vouloir mettre fin sans jamais expliciter ses intentions.

Une conversation entre Donald Trump et Vladimir Poutine, discutée de longue date mais pas encore concrétisée, est perçue comme une étape importante. Depuis une semaine, tant le Kremlin que la Maison Blanche assurent vouloir ce dialogue.

Le président américain "a déclaré qu'il était prêt à travailler ensemble", s'est satisfait vendredi Vladimir Poutine lors d'une interview à la télévision d'Etat.

"Nous avons toujours dit, et je tiens à le souligner encore, que nous sommes prêts à ces négociations sur les questions ukrainiennes", a-t-il ajouté.

"Dès que possible, voire immédiatement"

Plus tôt, le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov avait affirmé attendre "des signaux" de Washington sur le sujet.

Il n'a donné aucune indication quant au calendrier ou à la nature de ces signaux. Le président Trump a lui affirmé jeudi être prêt à rencontrer Vladimir Poutine "dès que possible" voire même "immédiatement".

Dénonçant "une guerre ridicule", il a assuré que le président ukrainien Volodymyr Zelensky était "prêt à négocier un accord".

Les positions de M. Trump sont à ce stade difficiles à cerner. Son pays est le premier soutien militaire de l'Ukraine et il a critiqué plusieurs fois cette aide, mais il a aussi menacé récemment Moscou de davantage de sanctions faute d'accord avec Kiev.

Vladimir Poutine a lui assuré que la "crise en Ukraine" de 2022, année du début du conflit, aurait pu être évitée si Donald Trump "avait été président, s'ils ne lui avaient pas volé la victoire en 2020".

Il a ainsi repris à son compte les affirmations infondées du président américain sur de prétendues fraudes électorales en 2020.

Pas sans l'Ukraine

A Kiev, le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak a dénoncé le fait que le président russe veuille "négocier le sort de l'Europe sans l'Europe" et "parler de l'Ukraine sans l'Ukraine".

L'Ukraine craint aussi d'être poussée à la table des négociations en position défavorable, car elle est à la peine sur le front, et d'être contrainte de céder ses territoires occupés par la Russie.

Volodymyr Zelensky, longtemps hostile à toute négociation avec Moscou, a, ces derniers temps, évoqué cette possibilité mais l'a assortie de solides garanties de sécurité de la part des Occidentaux.

Le Kremlin, lui, demande en substance la reddition de l'Ukraine, qu'elle renonce à rejoindre l'Otan et que la Russie garde les territoires ukrainiens dont elle a revendiqué l'annexion. Conditions inacceptables pour Kiev.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a en outre affirmé vendredi que son homologue russe Vladimir Poutine voulait "manipuler" Donald Trump, après que le chef du Kremlin a fait l'éloge du dirigeant américain et s'est dit prêt à discuter avec lui.

Pétrole et frappes

Jeudi, lors d'un discours au Forum économique mondial de Davos, Donald Trump avait appelé à atteindre la Russie au portefeuille en baissant les prix du pétrole.

Si ceux-ci étaient plus bas "la guerre en Ukraine serait aussitôt terminée", avait-il estimé.

Vladimir Poutine, vantant le caractère "pragmatique" et "intelligent" de Donald Trump, a estimé que ce dernier ne prendrait pas une telle décision qui porterait aussi préjudice "à l'économie américaine".

Dmitri Peskov lui a répondu vendredi que le conflit en Ukraine "ne dépend pas des prix du pétrole", mais "découle d'une menace pour la sécurité nationale russe".

Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche se produit à l'heure où la Russie tient sans conteste l'avantage sur le front.

Le ministère russe de la Défense a annoncé vendredi la prise de Tymofiïvka, petit village de la région de Donetsk (est).

A des centaines de kilomètres du front, des frappes russes ont fait trois morts dans la région de Kiev, selon un nouveau bilan annoncé vendredi par les autorités ukrainiennes.

De son côté, le ministère russe de la Défense a affirmé vendredi avoir abattu au cours de la nuit 120 drones ukrainiens au-dessus de 12 de ses régions, dont Moscou, l'une des plus importantes attaques de ce type contre son territoire depuis le début du conflit.

L'armée ukrainienne a revendiqué une frappe de drone nocturne sur une raffinerie dans la région de Riazan au sud de Moscou, ainsi qu'une usine de microcomposants utilisés pour la production d'armes dans celle de Briansk au sud-ouest de la capitale russe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

USA: le président syrien retiré de la liste noire des terroristes

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Le président intérimaire syrien Ahmed al-Chareh n'est plus considéré comme un terroriste par les Etats-Unis. (© KEYSTONE/EPA/SERGEY BOBYLEV / SPUTNIK / KREMLIN POOL)

Les Etats-Unis ont retiré vendredi le président syrien par intérim Ahmad al-Chareh de leur liste noire des personnalités considérées comme terroristes. Cette décision symbolique intervient à quelques jours de la visite historique d'al-Chareh à Washington.

Cette démarche était largement attendue.

Le dirigeant sera reçu lundi par Donald Trump, première visite d'un président syrien à la Maison Blanche et consécration pour l'ancien djihadiste qui en moins d'un an de pouvoir a sorti son pays de l'isolement.

Le retrait de la liste des personnalités et organisations terroristes "est prise en reconnaissance des progrès accomplis par les dirigeants syriens après le départ de Bachar al-Assad et plus de 50 ans de répression sous le régime Assad", souligne un porte-parole du ministère américain des Affaires étrangères dans un communiqué.

"Le nouveau gouvernement syrien, dirigé par le président al-Chareh, travaille d'arrache-pied pour retrouver les Américains disparus, respecter ses engagements en matière de lutte contre le terrorisme et le trafic de drogue, éliminer toute trace d'armes chimiques et promouvoir la sécurité et la stabilité régionales, ainsi qu'un processus politique inclusif, mené et contrôlé par la Syrie", poursuit-il.

Jeudi, le Conseil de sécurité de l'ONU avait levé, sur impulsion des Etats-Unis, les sanctions contre M. Chareh, qui jusque-là avait besoin d'une exemption des Nations unies pour chaque déplacement international.

Dès sa prise du pouvoir, M. Chareh a clairement rompu avec son passé jihadiste, multipliant les ouvertures envers l'Occident, les pays de la région, dont les riches monarchies arabes, et engageant des négociations avec Israël, avec lequel son pays est théoriquement en état de guerre.

Il s'est déjà rendu aux Etats-Unis en septembre, pour s'adresser à New York à l'assemblée générale de l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Football

Ligue 1: Embolo donne la victoire à Rennes

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Breel Embolo arrivera en pleine confiance au rassemblement de l'équipe de Suisse (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Breel Embolo a été décisif pour Rennes lors de la 12e journée de Ligue 1. L'attaquant suisse a inscrit le but de la victoire à la 81e sur la pelouse du Paris FC.

Embolo en est à trois réussites depuis son arrivée à Rennes en fin de mercato estival. Il arrivera ainsi en pleine confiance pour le prochain rassemblement de l'équipe de Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Mort du prix Nobel américain pionnier de l'ADN, James Watson

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D James D. Watson, ici en Allemagne en 2003, avait reçu le Nobel pour avoir participé à la découverte de la structure de l'ADN. (© KEYSTONE/AP/ECKEHARD SCHULZ)

Le prix Nobel américain James Watson, qui a révolutionné la science en découvrant la structure de l'ADN avec son collègue Francis Crick, est décédé à l'âge de 97 ans, a annoncé vendredi le Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL), avec lequel il a travaillé.

Son travail de pionnier de la science avait été terni par des propos racistes, qui l'avaient contraint à démissionner de son poste au sein de ce prestigieux laboratoire à l'âge de 80 ans. Mis au ban par une partie de la communauté scientifique, il avait décidé en 2014 de vendre aux enchères sa médaille du Nobel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le rappeur Kendrick Lamar de nouveau à l'honneur des Grammy Awards

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Récompensé cinq fois aux Grammy Awards cette année, Kendrick Lamar peut faire encore mieux l'an prochain. L'artiste est en effet nominé neuf fois pour l'édition 2026 qui se déroulera le 1er février à Los Angeles. (© KEYSTONE/EPA/ALLISON DINNER)

Le rappeur américain Kendrick Lamar, récompensé à cinq reprises lors des Grammy Awards cette année, peut rêver d'une nouvelle moisson lors de l'édition 2026, le 1er février à Los Angeles. Il a reçu neuf nominations vendredi.

Suivent la chanteuse américaine Lady Gaga (avec sept nominations) ou encore le prince portoricain du rap latino et du reggaeton Bad Bunny, la nouvelle star de la pop américaine Sabrina Carpenter et la révélation américaine du R&B Leon Thomas (six chacun).

Kendrick Lamar, 38 ans, a dominé l'édition 2025 avec "Not Like Us", son titre viral contre le rappeur canadien Drake. Cette fois, c'est son album "GNX" et le morceau "luther", avec la chanteuse de R&B américaine SZA, qui ont les honneurs.

Après un passage par le cinéma, Lady Gaga fait, elle, à 39 ans, un retour spectaculaire avec son album "MAYHEM", collection de tubes pop avec une touche sombre et dramatique.

Bad Bunny, 31 ans, aura un mois de février chargé, puisqu'il assurera aussi le prestigieux spectacle de la mi-temps du Super Bowl, la finale du championnat de football américain, ce qui a déclenché la fureur des partisans du président Donald Trump.

Ceux-ci lui reprochent de critiquer régulièrement la police fédérale de l'immigration, de chanter exclusivement en espagnol et de brouiller les frontières entre les genres avec ses vêtements ou son maquillage.

Ni Taylor Swift ni Rosalia

Autres noms revenant dans les nominations annoncées par la Recording Academy, qui décerne les prestigieuses récompenses: le duo formé par la star de la pop coréenne (K-pop) ROSE et l'Américain Bruno Mars pour le tube "APT.", l'Américaine Billie Eilish pour son morceau "WILDFLOWER" ou encore le Canadien Justin Bieber pour son premier album en quatre ans, "SWAG".

Avec Sabrina Carpenter, 26 ans, Justin Bieber, 31 ans, sera à l'affiche du prestigieux festival Coachella, dans le désert californien, en avril.

La bande originale du film d'animation de Netflix "KPop Demon Hunters", devenu un phénomène mondial cet été, se distingue aussi avec trois nominations pour son titre phare "Golden".

La superstar américaine Taylor Swift devra, en revanche, attendre 2027 pour une probable nouvelle pluie de nominations pour son 12e opus "The Life of a Showgirl".

L'album est en effet sorti en octobre, hors de la fenêtre d'éligibilité pour l'édition 2026, qui s'est fermée le 30 août.

Il en va de même pour l'Espagnole Rosalia, dont le 4e disque "Lux", est sorti vendredi.

3800 nouveaux membres

La Recording Academy a intégré cette année 3800 nouveaux membres, avec l'objectif de "refléter la vitalité du paysage musical diversifié d'aujourd'hui", selon les termes de son dirigeant Harvey Mason Jr, dans un communiqué.

La moitié de ces nouveaux membres est âgée de 39 ans ou moins et 58% sont des personnes de couleur, a précisé l'académie.

Ont également été invités les membres de la Latin Recording Academy, qui remettra ses Latin Grammys jeudi à Las Vegas, avec Bad Bunny parmi les favoris.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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