International
Le Kremlin rejette l'idée d'un échange de territoires occupés
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Le Kremlin a rejeté mercredi tout échange de territoires occupés avec l'Ukraine. Cela après une nouvelle nuit de bombardements à Kiev et en réponse à une proposition en ce sens du président ukrainien, Volodymyr Zelensky.
Face à ces frappes meurtrières sur la capitale ukrainienne, M. Zelensky a martelé que son homologue russe Vladimir Poutine refusait la paix, en pleines tractations sur de possibles pourparlers.
Le président américain Donald Trump a lui salué mardi la libération par la Russie d'un Américain en échange d'un ressortissant russe, y voyant un geste de "bonne volonté" du Kremlin et un pas en direction de la fin à la guerre en Ukraine.
Le conflit a fait des centaines de milliers de morts et de blessés en près de trois ans et mercredi, à l'aube, Kiev a subi de nouvelles frappes de missiles et de drones, qui, selon le mairie, ont fait au moins un mort et trois blessés.
"Poutine ne se prépare pas à la paix"
"Poutine ne se prépare pas à la paix. Il continue de tuer des Ukrainiens et de détruire des villes. Seules des mesures fortes et une pression sur la Russie peuvent mettre fin à cette terreur", a fustigé M. Zelensky. "Ce dont nous avons besoin maintenant, c'est de l'unité et du soutien de tous nos partenaires", a-t-il poursuivi.
Dans un communiqué, le ministre russe de la Défense a affirmé avoir frappé "des ateliers" de production de drones de l'armée.
L'incertitude Trump
En difficulté sur le front, l'Ukraine est aussi dans l'incertitude quant à l'avenir du soutien militaire des Etats-Unis depuis le retour de Donald Trump.
Le septuagénaire dit vouloir mettre fin à la guerre rapidement, mais sans dire comment. Kiev craint d'être forcé à un accord défavorable. Dans ce contexte, Volodymyr Zelensky a commencé à esquisser de possibles concessions.
Il a évoqué mardi "un échange" de territoires, l'Ukraine occupant, depuis août, une petite partie de la région russe de Koursk et la Russie occupant environ 20% du territoire ukrainien. Le Kremlin a rejeté mercredi cette proposition, jurant "d'anéantir" ou "de chasser" les soldats ukrainiens présents en Russie.
Moscou veut une reddition de Kiev
La semaine dernière, abandonnant une position de principe datant de 2022, M. Zelensky s'était dit disposé à négocier avec Vladimir Poutine. Une proposition là aussi balayée par le Kremlin, qui réclame de facto la reddition de l'Ukraine.
Kiev réclame pour sa part des garanties de sécurité, notamment un engagement clair des Etats-Unis, ainsi que le déploiement de 200'000 troupes européennes pour garantir une trêve éventuelle. Vladimir Poutine veut lui que l'Ukraine dépose les armes, cède cinq régions et renonce à rejoindre l'Otan.
Sur le terrain, l'armée du Kremlin continue d'avancer, et ce malgré ses lourdes pertes, face à des forces ukrainiennes en manque de soldats et d'armements.
Libération d'un Américain et d'un Russe
L'administration américaine de Donald Trump reste très vague sur ses intentions s'agissant de l'Ukraine, et cherche à développer sa relation avec Moscou. Le président américain a affirmé avoir parlé à Poutine, ce que le Kremlin n'a ni démenti ni confirmé.
En outre, mardi, un Américain de 63 ans emprisonné en Russie, Marc Fogel a été libéré de prison et renvoyé aux Etats-Unis. Il purgeait 14 ans de prison pour possession de drogue. Washington a libéré en échange un Russe détenu aux Etats-Unis, a annoncé mercredi le Kremlin, sans préciser son identité.
Cet échange "montre la bonne volonté des Russes" et "signale que nous allons dans la bonne direction pour mettre fin à la guerre terrible et violente en Ukraine", a affirmé l'exécutif américain dans un communiqué.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, s'est montré plus prudent. "Il est peu probable que de tels arrangements soient un point de bascule (en vue du règlement du conflit en Ukraine), mais ils peuvent être un élément pour renforcer la confiance qui est actuellement au plus bas" entre Moscou et Washington, a-t-il dit.
Les échanges de prisonniers sont l'un des rares domaines où Russes et Américains parviennent encore à s'entendre. Le plus grand échange depuis des décennies - 24 prisonniers - impliquant également plusieurs pays européens et des opposants russes, a eu lieu en août 2024.
Rencontre Zelensky-Vance prévue
Des contacts diplomatiques doivent en outre avoir lieu entre Kiev et Washington.
M. Zelensky doit rencontrer vendredi le vice-président américain J.D. Vance, qui a souvent vilipendé l'aide à l'Ukraine, à la conférence sur la sécurité de Munich, en Allemagne, où sont également annoncés l'émissaire spécial américain sur l'Ukraine, Keith Kellogg, et le secrétaire d'Etat Marco Rubio.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Sicile: l'épave de super voilier Bayesian remontée à la surface
L'épave d'un super voilier qui avait coulé au large de la Sicile en août 2024, provoquant la mort de sept personnes dont le magnat britannique de la tech Mike Lynch, a été remontée vendredi à la surface.
Le luxueux voilier Bayesian de 56 mètres de long avait sombré en quelques minutes dans la nuit du 19 août 2024 au large de Porticello, près de Palerme, après le passage soudain de ce qui a été décrit comme une mini-tornade. L'homme d'affaires Mike Lynch, 59 ans, sa fille Hannah, 18 ans, et cinq autres personnes avaient péri.
L'opération de renflouage avait commencé en mai mais avait été suspendue après la mort d'un plongeur.
L'épave du yacht a été remontée du fond marin où elle gisait, à une cinquantaine de mètres de profondeur, a constaté un photographe de l'AFP.
TMC Marine, la société chargée des opérations de renflouage, a dans un premier temps coupé le mât, d'un longueur exceptionnelle de 72 mètres, avant de hisser le reste du bateau en utilisant un ponton-grue.
Vulnérable à des vents forts
Les enquêteurs de la MAIB, l'organisme gouvernemental britannique chargé des enquêtes sur les accidents en mer, avaient déclaré en mai que le Bayesian avait des caractéristiques qui le rendaient vulnérable à des vents forts.
Lorsque le voilier a sombré, il y avait 22 personnes à son bord, les 12 membres de l'équipage et dix invités.
Mike Lynch, le fondateur de la société de logiciels Autonomy, avait invité ses proches à bord du voilier pour célébrer sa relaxe dans une vaste affaire de fraude aux Etats-Unis.
En Italie, le parquet de Termini Imerese a ouvert des enquêtes sur le capitaine et trois autres personnes, pour homicides involontaires et naufrage par négligence.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Football
Fabio Celestini s'engage au CSKA Moscou
Fabio Celestini a retrouvé un club suite à son départ du FC Bâle. L'entraîneur vaudois a signé un contrat avec le CSKA Moscou, a annoncé le club russe vendredi.
Après dix ans passés en Suisse (Lausanne, Lugano, Lucerne, Sion et Bâle), l'ancien international va découvrir un nouveau championnat. Il a signé une entente portant sur deux ans et avec une option pour une saison supplémentaire avec le club moscovite.
Arrivé en octobre 2023 sur le banc du FC Bâle, Celestini a quitté son poste le 13 juin après avoir ramené le club rhénan au sommet du football suisse cette saison avec un doublé Coupe-championnat.
Il était d'abord pressenti du côté de Getafe, club espagnol pour lequel il avait évolué entre 2005 et 2010 en tant que joueur. Mais c'est finalement en Russie que le technicien de 49 ans poursuivra sa carrière d'entraîneur.
Celestini remplace le Serbe Marko Nikolic à la tête du CSKA. Vainqueur de la Coupe de Russie en 2025, le club moscovite n'a plus été sacré champion depuis 2016.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
Araghchi relève "la responsabilité importante" de la Suisse
Le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi a demandé à Genève aux membres de l'ONU de condamner "la grave injustice" menée par Israël. Il a ciblé des "crimes de guerre" et relevé "la responsabilité importante de la Suisse" sur le droit international.
"L'agression israélienne ne peut pas et ne doit pas être justifiée par une quelconque norme morale ou légale", a dit le ministre au Conseil des droits de l'homme. Ceux qui le feront sont "complices", a-t-il ajouté, répétant que son pays a désormais le droit de se défendre.
Il estime qu'Israël a violé tour ce que défend l'organe onusien en ciblant des civils et des infrastructures civiles. Et il a répété qu'Israël perpétrait aussi des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre contre les Palestiniens.
Le chef de la diplomatie iranienne a parlé de "moment historique" pour l'ONU. "Nous devons oeuvrer maintenant, sinon tout le système onusien établi sur le droit international serait atténué négativement", a-t-il insisté.
"La Suisse est la gardienne des Conventions de Genève et de ses protocoles sur le droit international humanitaire (DIH). Elle a une responsabilité importante", a aussi dit M. Araghchi. Selon lui, tous les Etats partie doivent s'opposer aux violations.
M. Araghchi, qui a ciblé une "trahison" alors que les discussions avec les Etats-Unis étaient "prometteuses", devait retrouver ensuite ses homologues français, britannique et allemand. Avant son discours, l'ambassadeur israélien à l'ONU à Genève Daniel Meron avait dénoncé "le tapis rouge" déroulé par le Conseil, selon lui, au ministre iranien. Et de condamner à nouveau l'"hypocrisie" d'un organe boycotté par Israël.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
International
En Roumanie, nomination d'un nouveau premier ministre pro-européen
Le président roumain Nicusor Dan a annoncé vendredi la nomination au poste de premier ministre du pro-européen Ilie Bolojan après plusieurs semaines de négociations, une annonce qui devrait clore, sauf nouveau rebondissement, une période politique mouvementée.
Actuellement à la tête du Sénat, le chef des libéraux de 56 ans va devoir redresser des finances calamiteuses et réconcilier un pays extrêmement divisé.
"Ilie Bolojan est la personne la mieux placée pour procéder aux réformes nécessaires de l'appareil étatique roumain", a déclaré M. Dan lors d'une allocution solennelle à Bucarest.
A ses côtés, le futur chef de l'exécutif s'est dit "conscient de sa grande responsabilité face à la situation budgétaire difficile" de la Roumanie, membre de l'UE affichant le plus lourd déficit du bloc européen (9,3% fin 2024).
Sa nomination doit désormais être entérinée par le Parlement, où il espère bénéficier du soutien des quatre partis pro-européens.
L'extrême droite, qui a remporté un tiers des sièges au scrutin de décembre, a qualifié les négociations de "honte" et d'"insulte", par la voix du chef du parti nationaliste AUR George Simion, écarté des discussions.
Candidat à la présidentielle de mai, il a perdu le second tour face à Nicusor Dan, alors maire de Bucarest, malgré un score de plus de 40% au premier tour, sur fond de mécontentement d'une population appauvrie par l'inflation et aspirant au "dégagisme" des élites aux manettes depuis des décennies.
Cette ascension des forces eurosceptiques et opposées à l'aide militaire à Kiev avait inquiété à Bruxelles alors que le pays de 19 millions d'habitants se situe aux avant-postes de l'Otan depuis le lancement de la guerre dans l'Ukraine voisine.
"Lutte contre le gaspillage"
En pleine campagne, le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu avait pris tout le monde de court en démissionnant.
Un consensus a finalement été trouvé pour désigner Ilie Bolojan, qui a temporairement occupé la présidence intérimaire en pleine période de tumulte, et un gouvernement devrait être formé la semaine prochaine.
La Roumanie a plongé dans la crise politique à la suite de l'annulation de la présidentielle du 24 novembre, dominée par un candidat d'extrême droite quasi inconnu.
Les autorités avaient justifié cette décision rarissime dans l'UE par les soupçons d'ingérence russe pesant sur sa campagne massive sur TikTok.
Mais des dizaines de milliers de Roumains étaient descendus dans la rue pour dénoncer un "coup d'Etat".
Ancien maire d'Oradea (nord-ouest), Ilie Bolojan est salué pour avoir restauré - grâce aux fonds européens - le centre historique de sa ville et modernisé les infrastructures énergétiques et de transports.
Ce diplômé en mathématiques et mécanique s'est longtemps tenu éloigné de la scène politique nationale avant d'être appelé à la rescousse ces derniers mois.
Il avait pris fin 2024 la tête du parti libéral et la présidence du Sénat, où il a licencié 150 employés au nom de la "lutte contre le gaspillage de l'argent public".
"Il est possible de faire des coupes similaires dans de nombreuses institutions" roumaines, estime-t-il, promettant de "remettre la Roumanie sur le droit chemin" et de restaurer la confiance dans une classe politique jugée "incompétente" et corrompue.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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