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Le Kremlin juge les déclarations de Zelensky "vides de sens"

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Vladimir Poutine a dit à plusieurs reprises être prêt à négocier, à condition que l'Ukraine se plie à ses revendications: céder quatre régions du Sud et de l'Est du pays, en plus de la Crimée annexée en 2014 et renoncer à rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev. (© KEYSTONE/AP/Gavriil Grigorov)

Le Kremlin a jugé mercredi "vides de sens" les déclarations du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Ce dernier s'était dit prêt la veille à des négociations directes avec son homologue russe Vladimir Poutine et d'autres dirigeants pour mettre fin au conflit.

Près de trois ans après le début de l'offensive russe en Ukraine, les appels à des pourparlers de paix se font plus pressants avec le retour à la Maison Blanche de Donald Trump, qui affirme vouloir mettre fin rapidement au conflit sans avoir pour autant présenté de plan concret en ce sens.

Volodymyr Zelensky a longtemps été catégoriquement opposé à tout compromis avec la Russie, mais a revu certains points de sa position ces derniers mois, notamment face aux difficultés rencontrées par son armée sur le front, qui continue de reculer.

Interrogé sur la possibilité de négocier avec Vladimir Poutine dans un entretien diffusé mardi, M. Zelensky a assuré qu'il le ferait "si c'est la seule configuration dans laquelle nous pouvons apporter la paix aux citoyens de l'Ukraine et ne plus perdre de gens".

Format avec "quatre participants"

Il a évoqué un format avec "quatre participants", qui serait à priori l'Ukraine, la Russie, les Etats-Unis et l'UE.

"Le fait d'être prêt doit reposer sur quelque chose (...). Jusqu'à présent, cela ne peut être perçu que comme des paroles vides de sens", a balayé mercredi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, devant la presse.

Il a une nouvelle fois souligné que M. Zelensky avait interdit par décret en octobre 2022 toute négociation tant que Poutine sera au pouvoir en Russie, une réplique à la décision du Kremlin de revendiquer l'annexion de quatre régions ukrainiennes.

"Compromis"

"Malgré tout, nous restons ouverts aux négociations", a poursuivi M. Peskov, estimant que "la réalité sur le terrain" devrait convaincre Kiev de "faire preuve d'ouverture et d'intérêt pour de telles négociations".

Vladimir Poutine a dit à plusieurs reprises être prêt à négocier, à condition que l'Ukraine se plie à ses revendications: céder quatre régions du Sud et de l'Est du pays, en plus de la Crimée annexée en 2014 et renoncer à rejoindre l'Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev.

Précisant ses propos dans un message mercredi, Volodymyr Zelensky a assuré que le fait d'être prêt à discuter avec Vladimir Poutine était en soi "un compromis" de la part de l'Ukraine.

"Poutine est un assassin et un terroriste (...) Parler à un meurtrier est un compromis pour l'Ukraine et l'ensemble du monde civilisé", a-t-il indiqué, tout en admettant que les alliés de Kiev "pensent que la diplomatie est la voie à suivre".

Lors de cet entretien diffusé mardi, M. Zelensky a également une nouvelle fois évoqué la possibilité que l'Ukraine obtienne des armes nucléaires si elle échouait à intégrer rapidement l'Otan.

"Contacts" Russie-USA

M. Peskov a estimé mercredi que ces déclarations étaient "à la limite de la folie", appelant les alliés de Kiev à prendre conscience des "dangers potentiels de la discussion d'un tel sujet en Europe".

Le porte-parole du Kremlin a aussi confirmé que "des contacts" avaient lieu entre les Etats-Unis et la Russie sur des sujets précis, et que ces contacts "se sont intensifiés récemment", sans préciser davantage.

Echange de prisonniers

Parallèlement, la Russie a dit mercredi avoir échangé avec l'Ukraine 150 prisonniers de guerre ukrainiens contre autant de russes, l'une des rares questions sur lesquelles les deux pays parviennent encore à coopérer.

Sur le terrain, l'avancée russe continue avec la revendication mercredi par Moscou de la capture de deux villages dans l'est et le nord-est de l'Ukraine: Baranivka, dans la région de Donetsk, et Novomlynsk, dans celle de Kharkiv.

Par ailleurs, une frappe de missile russe a tué mercredi soir un homme de 39 ans et fait un blessé à Pivdenné, une ville portuaire de la région d'Odessa (sud), a rapporté le parque régional.

Dépôt pétrolier en feu

L'Ukraine poursuit de son côté ses frappes nocturnes sur des installations énergétiques en territoire russe, devenues quasi quotidiennes, en réponse aux bombardements incessants des villes ukrainiennes par Moscou.

Mercredi, un dépôt pétrolier a pris feu dans la région de Krasnodar, dans le sud-ouest de la Russie, après une attaque de drones, selon le gouverneur.

Enfin, des proches de personnes coincées dans la partie de la région russe de Koursk occupée depuis août 2024 par l'armée ukrainienne ont appelé mercredi Moscou et Kiev à créer un couloir humanitaire, via l'Ukraine, pour évacuer ces centaines de civils coupés du monde et exposés aux combats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Combiné par équipes: Gut-Behrami/Holdener en argent

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Wendy Holdener (de dos) et Lara Gut-Behrami ont conquis l'argent dans le combiné par équipe (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Lara Gut-Behrami et Wendy Holdener se sont parées d'argent dans le combiné par équipe des Mondiaux de Saalbach, offrant à l'équipe de Suisse dames sa première médaille dans ces joutes.

Le titre est revenu aux Américaines Breezy Johnson et Mikaela Shiffrin, le bronze aux Autrichiennes Stephanie Venier/Katharina Truppe.

La tâche des slalomeuses suisses était pourtant des plus complexes. Neuvième et meilleure Suissesse en descente, Corinne Suter avait ainsi lâché 1''04 sur Lauren Macuga (1re). Lara Gut-Behrami (12e) avait pour sa part concédé 1''29, Priska Ming-Nufer (13e) 1''56 et Malorie Blanc (20e) 2''50.

Associée à la Tessinoise, Wendy Holdener a sorti le grand jeu dans une manche de slalom dont elle a signé le meilleur temps. Seule Mikaela Shiffrin, qui faisait équipe avec la championne du monde de descente Breezy Johnson, a pu battre le chrono du duo Gut-Behrami/Holdener (pour 0''39).

Nettement battue en super-G comme en descente dans ces joutes, Lara Gut-Behrami s'est ainsi assuré une 9e médaille dans des Mondiaux pour s'ôter un peu de pression avant le géant de jeudi. Le constat vaut également pour Wendy Holdener, qui abordera le slalom de samedi forte d'une 8e médaille mondiale.

Camille Rast, qui faisait équipe avec Corinne Suter, n'a en revanche pas trouvé le bon rythme, péchant surtout sur le haut du parcours. La Valaisanne a permis à son équipe de remonter à la 7e place, à seulement 0''23 du bronze. Priska Ming-Nufer/Eliane Christen (12es) et Malorie Blanc/Mélanie Meillard (15es) ont fini plus loin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Palerme: maxi-coup de filet contre la mafia, toujours bien vivante

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Quelque 1200 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés pour cette opération coordonnée par le parquet de Palerme (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA ANSA/MATTEO BAZZI)

Les carabiniers italiens ont arrêté mardi à l'aube 147 membres de la mafia de Palerme. Ce coup de filet visait à démanteler les clans tenant toujours sous leur coupe la capitale sicilienne, en dépit d'années de lutte contre Cosa Nostra.

Selon les médias italiens, une opération d'une telle envergure n'avait pas été menée contre la mafia sicilienne depuis septembre 1984, lorsque 366 mandats d'arrêt avaient été lancés contre des mafieux, et des hommes d'affaires complices, après les révélations du repenti Tommaso Buscetta. Ces arrestations avaient abouti au maxi-procès de 1986, qui s'était conclu par 346 condamnations, dont 19 réclusions à la perpétuité.

Les suspects, arrêtés mardi à l'issue d'une enquête de deux ans, sont accusés, entre autres, de tentative d'homicide, association mafieuse, racket, paris clandestins en ligne et trafic de drogue.

La Première ministre Giorgia Meloni a salué "un coup très dur porté à Cosa Nostra". "La lutte contre la mafia ne cesse pas et ne cessera jamais", a-t-elle promis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Allemagne: dernier débat parlementaire entre Scholz et Merz

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Le chancelier Olaf Scholz (à gauche) et le politicien conservateur Friedrich Merz (CDU) sont candidats aux législatives allemandes du 23 février prochain. (© KEYSTONE/EPA DPA POOL/MICHAEL KAPPELER / POOL)

Le chancelier allemand Olaf Schoz a reproché mardi à son rival conservateur Friedrich Merz de vouloir "enterrer l'Europe" avec son projet de durcissement de la politique migratoire. Les thèmes de l'immigration et de l'économie dominent la campagne électorale.

Lors d'un échange musclé devant les députés allemands, le chef de l'opposition a répliqué au dirigeant sortant que sa politique économique avait conduit l'Allemagne "dans le mur", le disqualifiant pour un nouveau mandat.

Friedrich Merz prône un nouveau tour de vis dans la politique d'asile avec notamment l'introduction de contrôles permanents aux frontières du pays pour bloquer tous les étrangers sans papiers s'y présentant, y compris les demandeurs d'asile.

"Dans l'espoir de gagner quelques points de pourcentage dans la campagne, Friedrich Merz veut démolir la cohésion européenne. Quelle folie en cette période critique!", a lancé le chancelier social-démocrate lors du débat parlementaire devant le Bundestag, le dernier avant le scrutin du 23 février.

Il a reproché à son adversaire de vouloir s'affranchir du droit européen, donnant le mauvais exemple aux autres pays de l'UE.

"Chaque pays décidera alors à l'avenir s'il souhaite ou non appliquer le droit européen en fonction de ses intérêts", a mis en garde Olaf Scholz. "Friedrich Merz se prépare à enterrer l'Europe", a-t-il accusé.

Bilan économique

Le leader conservateur a attaqué le chancelier sur son bilan économique à la tête de l'Allemagne, qui vient d'enchaîner deux années de récession.

Olaf Scholz et son ministre de l'Economie Robert Habeck lui font l'effet de "deux patrons qui ont conduit l'entreprise dans le mur, puis qui vont voir les propriétaires et leur disent : nous aimerions continuer comme ça pendant quatre ans", a-t-il ironisé, avant d'ajouter : "Les propriétaires leur demanderaient gentiment de quitter l'entreprise".

"Grande coalition"

Le ton s'est durci entre les deux leaders à l'approche d'un scrutin où le parti d'extrême droite AfD vise un score record. Il est crédité de la seconde place, avec plus de 20% des suffrages, derrière les conservateurs (CDU/CSU) et devant les sociaux-démocrates (SPD).

Alors qu'ils refusent toute alliance gouvernementale avec l'AfD, les deux grands partis traditionnels devraient être contraints après le scrutin de former une nouvelle "grande coalition", selon le scénario le plus probable.

Si le prochain gouvernement ne répond pas aux défis économiques, migratoires et de sécurité, "nous n'aurons plus affaire à 20% de populisme de droite", mais à une extrême droite qui pourrait "se rapprocher de la majorité", a prévenu M. Merz.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Affrontements dans le Sud-Kivu après deux jours d'accalmie

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Les combats ont repris après une relative accalmie. (© KEYSTONE/EPA/MARIE JEANNE MUNYERENKANA)

Des affrontements sont en cours mardi dans l'est de la République du Congo après deux jours d'une relative accalmie. Des combattants du M23 et des troupes rwandaises ont attaqué à l'aube des positions congolaises dans la province du Sud-Kivu.

A l'issue d'un sommet samedi en Tanzanie, les dirigeants d'Afrique australe et de l'Est avaient appelé à un cessez-le-feu dans les cinq jours. Le président rwandais Paul Kagame était présent au sommet tandis que son homologue congolais Félix Tshisekedi participait en visioconférence.

Dans la foulée sur le terrain, le conflit qui s'était installé dans le Sud-Kivu après la prise fin janvier de Goma, capitale de la province voisine du Nord-Kivu, a connu une baisse d'intensité. Mais depuis l'aube mardi, des "détonations d'armes lourdes" retentissent près de la localité d'Ihusi, à environ 70 kilomètres de Bukavu, la capitale du Sud-Kivu, et à 40 kilomètres de l'aéroport provincial de Kavumu, selon des sources locales.

D'après des sources sécuritaires, le M23 et ses alliés rwandais ont attaqué de positions des forces armées congolaises (FARDC). Des renforts de l'armée congolaise sont en mouvement vers Kavumu, qui abrite sa principale base militaire dans la région, toujours selon des sources sécuritaires. Le conflit s'est récemment accéléré dans cette région riche en ressources naturelles. Il dure depuis plus de trois ans. La RDC réclame de la communauté internationale des sanctions contre le Rwanda.

Kinshasa accuse Kigali de vouloir piller ses ressources naturelles. Le Rwanda nie et dénonce la menace dans l'est de la RDC de groupes armés qui lui sont hostiles, notamment ceux créés par d'ex-responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994. Aucune des tentatives diplomatiques pour résoudre la crise n'a jusqu'ici abouti.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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