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Suisse

Neuchâtel: pas d'alcool en journée lors de camps de ski

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Lors de camps, les enseignants et les moniteurs doivent être totalement en possession de leurs moyens pour skier et encadrer les élèves (photo symbolique). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

L'Ecole obligatoire de la région de Neuchâtel (éoren) a introduit en début d'année une directive pour interdire de boire de l'alcool en journée lors de camps de ski et de sorties scolaires. Cette règle a fait réagir des enseignants qui ont écrit au comité scolaire.

"On doit s'adapter à l'évolution de la société et aux attentes des parents. On est sur le minimum attendu car cette directive n'est que l'expression du cadre légal", a déclaré jeudi à Keystone-ATS Etienne Bourqui, secrétaire général de l'éoren, revenant sur une information d'Arcinfo.

"Les enseignants ont un devoir d'exemplarité et doivent être en possession de leurs moyens pour skier et surveiller des élèves en même temps. Ils ont des responsabilités. Nous les rendons attentifs qu'en cas de problèmes, s'ils présentent un certain taux d'alcool, ils risquent des poursuites sur le plan civil, pénal et administratif", a ajouté Etienne Bourqui.

"Une carrière d'enseignant pourrait s'arrêter brutalement s'il y avait un accident dû à une erreur de jugement parce qu'il était alcoolisé", a ajouté le secrétaire général. "On n'interdit toutefois pas l'alcool - s'il est bu avec modération - pour les enseignants et les moniteurs en soirée car on a conscience que les camps de ski sont une astreinte importante pour eux et qu'ils ont besoin de temps de repos".

"Notre école veut aussi mettre des garde-fous car en 2023, lors d'une soirée fortement alcoolisée d'un camp de ski d'une école du canton de Neuchâtel, une affaire d'abus sexuels d'un moniteur sur une monitrice avait été dévoilée" par la presse, a précisé Etienne Bourqui.

Pas de chien lors de sorties scolaires

La directive demande également aux enseignants de ne plus emmener un animal domestique lors de sorties scolaires, sauf accord de la direction dans le cadre d'un projet particulier. "Aucun accident n'est intervenu mais on ne peut pas garantir que la présence d'un chien ne soit pas une entrave à la surveillance des élèves", a expliqué le secrétaire général. "En cas de morsures, comment se justifier face aux parents?", s'interroge-t-il.

Lors d'une course d'école, la vigilance de l'enseignant est engagée. "La société s'est juridicisée. Pour l'instant, on a enregistré aucune plainte pénale de parents lors de camps de ski ou de sortie scolaire. Actuellement, nous recevons plutôt des recours à propos de mesures disciplinaires ou de notes", a ajouté le secrétaire général.

Sur un total de 1010 enseignants de l'éoren, 21 ont écrit une lettre au comité scolaire demandant que cette directive soit reconsidérée. Selon Arcinfo, les signataires du document estiment que cette décision est "disproportionnée et infantilisante" et que les enseignants se donnent sans compter lors d'activités hors cadre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le prédicateur n'est pas responsable de la mort d'une diabétique

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A Genève, le prédicateur laïc indien poursuivi pour meurtre par dol éventuel voire homicide par négligence a été acquitté mardi. Pour le Tribunal correctionnel, la croyante diabétique est seule responsable de sa propre mort (illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

A Genève, le prédicateur laïc indien poursuivi pour meurtre par dol éventuel voire homicide par négligence a été acquitté mardi. Pour le Tribunal correctionnel, la défunte diabétique est seule responsable de l'arrêt de son traitement.

Le Ministère public soutenait que ce prédicateur de 59 ans avait convaincu la défunte qu'elle était physiquement guérie. Statuant contradictoirement, les juges estiment qu'il n'y a pas de rapport de causalité entre son comportement et la mort de la septuagénaire d'une décompensation diabétique dans la nuit du 7 au 8 août 2023, peu de temps après avoir participé à une de ses retraites spirituelles et de guérison.

Pour la Cour, rien ne permet de dire que le prévenu est opposé à la médecine, et les circonstances dans lesquelles la défunte a acquis la conviction qu'elle était guérie ne sont pas connues. Malgré la dégradation de son état de santé, cette femme de "caractère" et d'une "grande naïveté" était certaine que les symptômes allaient disparaître, refusant toute aide médicale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Loup: la Suisse à nouveau réprimandée par la Convention de Berne

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Les défenseurs du loup jugent notamment "totalement incompréhensible" la suppression des fonds destinés à l'élevage et à la promotion des chiens de protections des troupeaux (Photo prétexte). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La Suisse n'a toujours pas remis son rapport sur l'état actuel et les effets de la "régulation proactive" des loups. Le bureau de la Convention de Berne rappelle que, malgré le changement du statut de protection, les règles de la convention restent valables.

Ainsi, selon ces règles, les populations de loups doivent être maintenues à un niveau conforme aux exigences écologiques, écrit le bureau de la Convention de Berne qui attend toujours le rapport de la Suisse. Dans un procès-verbal publié lundi, il invite une fois de plus la Confédération à remplir son obligation de rapport, soulignent mardi deux organisations suisses, CHWOLF et Avenir Loup Lynx Jura (ALLJ).

Celles-ci ont déposé plainte auprès de la Convention de Berne. Elles regrettent le "manque de coopération de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV).

Selon la convention qui a son bureau à Strasbourg, les effectifs de loups doivent être "protégés des menaces" afin de rétablir une taille de population satisfaisante. Il est rappelé à l'OFEV que la Convention de Berne interdit notamment la chasse de nuit et l'utilisation de dispositifs de visée nocturne, pourtant autorisées par la nouvelle ordonnance sur la chasse. Selon Eric Jaquet, de l'ALLJ, "le tir des loups en Suisse ne se fait que de nuit".

Dispositions légales pas respectées

L'abattage de l'ensemble de la meute de loups dans la réserve de biosphère de l'UNESCO, dont le Parc national suisse aux Grisons fait partie, est également dénoncé.

Non seulement cela contrevient aux dispositions légales du parc national, mais cela a également "détruit un projet de recherche de 20 ans dans le parc national", regrette le bureau de la convention.

Projet de recherche sur le Jura stoppé

Ce dernier regrette aussi qu'un autre projet de recherche sur la coexistence ait été stoppé par l'élimination de l'ensemble d'une meute de loups.

"Ce projet de recherche concernait le massif du Jura", dit Susanne Clauss, vice-présidente de l'ALLJ, citée dans le communiqué. "Il aurait été important d'obtenir ici des résultats probants, car la coexistence entre les animaux de rente et les grands prédateurs sur les immenses pâturages jurassiens pose des exigences très particulières".

Protection des troupeaux affaiblie

En dernier lieu, le bureau s'est dit préoccupé par la réduction considérable des moyens alloués en Suisse aux mesures de protection des troupeaux "qui ont fait leurs preuves".

Il demande aux autorités fédérales de soutenir le transfert de la responsabilité de ces mesures de la Confédération aux cantons, de mettre à disposition des moyens suffisants pour encourager la coexistence avec les loups et de promouvoir l'utilisation de méthodes non létales.

"La suppression des fonds destinés à l'élevage et à la promotion des chiens de protection des troupeaux, en particulier, est totalement incompréhensible", souligne Christina Steiner, présidente de CHWOLF.

Contacté par l'agence Keystone-ATS, l'OFEV n'avait pas réagi mardi en fin de journée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Raphaël Bourquin élu à Fribourg au poste de procureur général

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Actuel procureur général-adjoint, Raphaël Bourquin l'a emporté sur son concurrent Marc Bugnon, lui aussi candidat interne au Ministère public, pour devenir le prochain procureur général du canton de Fribourg (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Grand Conseil fribourgeois a élu mardi Raphaël Bourquin au poste de procureur général en remplacement de Fabien Gasser, titulaire en fonction depuis bientôt 15 ans. Les députés devaient trancher entre deux candidats internes au Ministère public affiliés au Centre.

Raphaël Bourquin, actuel procureur général-adjoint, né en 1971, a récolté 65 voix, contre 42 voix à Marc Bugnon, procureur, né en 1965. L'entrée en fonction est prévue début 2026. Arrivant au terme de trois mandats de cinq ans, le procureur général du Ministère public du canton Fabien Gasser ne pouvait se représenter.

L'élection apparaissait incertaine parce que les deux candidats étaient issus d'un même parti, Marc Bugnon de plus longue date que Raphaël Bourquin. Les cinq groupes siégeant au parlement étaient indécis presque jusqu'à la dernière minute, avec des auditions cette semaine encore.

En 2010, l’élection de Fabien Gasser, 36 ans alors, était apparue comme une demi-surprise, vu qu’il était en troisième et dernière position dans les recommandations du Conseil de la magistrature.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les contours du futur Centre des sciences révélés au public

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Le projet lauréat du futur Centre des sciences physiques et mathématiques de l'UNIGE est exposé jusqu'au vendredi 30 mail à Uni Mail (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le projet lauréat du futur Centre des sciences physiques et mathématiques de l'Université de Genève (UNIGE) a été révélé jeudi. Ce nouveau bâtiment, qui sera érigé sur le quai Ernest-Ansermet au bord de l'Arve, devrait voir le jour à l'horizon 2033. Le Grand Conseil devra se prononcer sur une demande de crédit.

Le jury du concours d'architecture a retenu le groupement piloté par Burckhardt Architecture SA pour son projet "Le théorème de Marguerite". Avec une entrée principale du côté du quai, ce projet comprend un axe central nommé "Parc des sciences", qui relie l'Arve à la ville. Une tour hébergera les unités de recherche alors que le sous-sol sera destiné aux laboratoires techniques.

Le corps du bâtiment situé côté boulevard d'Yvoy sera dédié à l'enseignement. Il regroupera des auditoires, des salles de séminaires et des espaces pour les travaux pratiques. Le Centre sera construit à la place de bâtiments provisoires, qui se situent entre l'actuel institut de physique et les locaux de Sciences III et de Sciences II.

Ce projet a fait l'objet d'un processus participatif, notamment sous la forme d'ateliers. Le coût de réalisation du bâtiment n'est pas encore déterminé à ce stade, indiquent dans un communiqué conjoint l'UNIGE et le canton. Mais une première estimation évoquait 280 millions de francs, dont une partie serait cofinancée par une fondation genevoise et la Confédération.

Des sites dispersés

Un projet de loi sera présenté par le Conseil d'Etat, puis examiné par le Grand Conseil. Le parlement a déjà voté à une large majorité en mars 2023 un crédit d'études de 17,6 millions de francs pour la construction de ce Centre. Ce futur pôle est considéré comme indispensable pour la renommée scientifique de l'UNIGE.

Actuellement, les activités de recherche et d'enseignement sont éparpillées sur plusieurs sites. De nombreux locaux ne correspondent plus aux exigences et aux besoins actuels de l'enseignement et de la recherche. Les projets lauréats pour ce nouveau Centre sont exposés jusqu'au vendredi 30 mai à Uni Mail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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