International
Zelensky plaide pour des relations "solides" avec Washington
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qualifié la veille de "dictateur" par Donald Trump, a plaidé jeudi pour des "relations solides" entre son pays et les Etats-Unis, à l'issue un échange "productif" à Kiev avec l'émissaire américain.
M. Zelensky avait auparavant essuyé une volée d'invectives de la part du locataire de la Maison Blanche, dont le rapprochement entamé avec Vladimir Poutine fait craindre une rupture entre Washington et l'Ukraine qui dépend de manière cruciale de l'aide américaine pour résister à l'invasion russe.
"Des relations solides entre l'Ukraine et les Etats-Unis profitent au monde entier", a commenté le chef de l'Etat ukrainien à l'issue de son entretien avec Keith Kellogg, l'envoyé de Donald Trump.
"J'ai eu une réunion productive avec M. Kellogg, une bonne discussion", notamment "sur la situation sur le champ de bataille, comment rapatrier nos prisonniers de guerre et les garanties de sécurité efficaces", a-t-il affirmé.
Volée d'accusations
Dans le même temps, des responsables proches de M. Trump s'en sont à leur tour vertement pris à M. Zelensky.
Il est "méprisé par le peuple ukrainien", a ainsi lâché sur X Elon Musk.
Le conseiller à la sécurité nationale du président américain, Mike Waltz, a pour sa part jugé "inacceptables" les critiques adressées par Kiev à M. Trump. Volodymyr Zelensky avait reproché à son homologue américain de vivre dans "un espace de désinformation" russe et d'aider Vladimir Poutine à "sortir d'années d'isolement".
M. Trump avait précédemment présenté M. Zelensky comme un "dictateur sans élections" et affirmé que les Russes avaient "pris beaucoup de territoires" en Ukraine et avaient donc "les cartes en main".
Donald Trump avait ensuite, entre autres, cité de faux chiffres sur la popularité de Volodymyr Zelensky et l'avait appelé à convoquer des élections alors que les combats se poursuivent, que des millions d'Ukrainiens ont fui à l'étranger et que 20% de l'Ukraine sont sous occupation russe.
A quelques jours du troisième anniversaire du début de l'invasion russe, le 24 février 2022, M. Zelensky a par ailleurs rappelé que l'Ukraine voulait la fin de cette guerre "depuis ses premières secondes", alors que Donald Trump l'a accusé d'avoir déclenché ce conflit.
MM. Trump et Zelensky ont échangé ces attaques personnelles inédites après les discussions russo-américaines mardi en Arabie saoudite, les premières au niveau des chefs des diplomaties en trois ans.
Le Kremlin, ne cachant pas sa satisfaction, a de son côté annoncé jeudi avoir décidé avec Washington d'une reprise du dialogue "sur tous les paramètres", se disant "complètement d'accord" avec la position américaine sur l'Ukraine.
Il a toutefois relevé que, pour l'heure, "peu de choses concrètes" étaient en place, du fait notamment de "désaccords entre Washington et Kiev".
L'UE à la rescousse
Face à la virulence des reproches que lui a adressés Donald Trump, M. Zelensky a reçu le soutien de l'Union européenne et de plusieurs dirigeants européens.
"L'Ukraine est une démocratie, la Russie de Poutine non", a à cet égard réagi le porte-parole de la Commission européenne, Stefan De Keersmaecker.
"Il est le dirigeant élu de l'Ukraine et il a fait ce que Winston Churchill a fait en Grande-Bretagne pendant la Deuxième Guerre mondiale, suspendre les élections pendant la guerre", a renchéri le ministre britannique de la Défense John Healey.
Et le président français Emmanuel Macron de rappeler le même jour sur les réseaux sociaux que Volodymyr Zelensky avait été élu par un "système libre", alors que "c'est pas le cas de Vladimir Poutine qui tue ses opposants et qui manipule ses élections depuis longtemps".
Attendus à Washington
M. Macron, qui comme le chef du gouvernement britannique Keir Starmer, doit se rendre à Washington la semaine prochaine, en a profité pour confier qu'il allait à cette occasion dire à Donald Trump qu'il ne pouvait "pas être faible" face au chef de l'Etat russe et que son "intérêt stratégique" était "le même que le nôtre".
Face à la perspective d'un éventuel cessez-le-feu, Paris et Londres sont en train de préparer la constitution d'une force européenne destinée à assurer la sécurité de l'Ukraine et qui serait composée de "moins de 30.000 militaires", selon les médias britanniques.
Même si, a souligné jeudi M. Macron, la France ne va pas envoyer des troupes "demain", l'envisage "plutôt" une fois la paix conclue.
"Personne n'a le droit de dire" que "l'Ukraine n'a pas le droit de rentrer" dans l'UE ou dans l'Otan, a-t-il en outre jugé.
"Des garanties de sécurité solides, si elles sont fournies par les pays européens, doivent être soutenues par les États-Unis", a quant à lui insisté à Bratislava le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte.
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a pour sa part annoncé qu'il se rendrait à Kiev lundi pour "réaffirmer le soutien de l'Espagne à la démocratie ukrainienne".
Sur le terrain, des bombardements aériens et d'artillerie russes ont fait jeudi au moins quatre morts à Kostiantynivka, un important bastion de l'armée ukrainienne, a déploré le gouverneur de la région orientale de Donetsk.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Harvard: Trump annonce interdire de visas les étudiants étrangers
Donald Trump a annoncé mercredi qu'il interdisait les visas des étudiants étrangers devant intégrer Harvard. Il s'agit d'une escalade supplémentaire dans son conflit contre les institutions universitaires américaines qu'il accuse de promouvoir les idées de gauche.
"Je suis arrivé à la conclusion qu'il est nécessaire de restreindre l'entrée aux ressortissants étrangers qui cherchent à venir aux Etats-Unis pour participer, exclusivement ou en grande partie, à un programme d'études de l'université Harvard", a indiqué le président américain dans un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Trump interdit aux ressortissants de douze pays l'entrée aux USA
Donald Trump a interdit aux ressortissants de 12 pays l'entrée aux Etats-Unis pour "protéger" le pays de "terroristes étrangers". Il a pris cette décision pour "protéger" le pays de "terroristes étrangers", selon un document publié mercredi par la Maison Blanche.
Cette interdiction, effective le 9 juin, s'applique à l'encontre de l'Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République démocratique du Congo, la Guinée équatoriale, l'Erythrée, Haïti, l'Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Sept autres pays sont visés par des restrictions.
L'interdiction d'entrer aux Etats-Unis pour cette douzaine de pays est motivée par l'attaque dans le Colorado, a suggéré le président américain. Lors de cette attaque dans la ville de Boulder, un homme a lancé des engins incendiaires sur les participants d'une marche hebdomadaire en soutien aux otages israéliens retenus par le Hamas dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Selon la Maison Blanche, l'auteur présumé de l'attaque était sur le territoire américain de manière "illégale".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Incendies de forêts au Canada: les évacuations se poursuivent
Les évacuations d'habitants se poursuivent mercredi dans le centre du Canada touché par de grands incendies de forêt. Les feux sont décrits comme des "monstres" par les pompiers qui s'activent autour de plusieurs villages menacés par les flammes.
Depuis plusieurs jours, les provinces de la Saskatchewan et du Manitoba sont confrontées à des mégafeux qui les ont poussées à déclarer l'état d'urgence.
Sur l'ensemble du pays, plus de 200 incendies sont actifs, dont la moitié sont jugés hors de contrôle, et sept départs de feux ont été constatés mercredi.
"Les gens ont très peur et moi aussi", a expliqué à l'AFP Tareq Hosen Alin, le gérant d'un hôtel à La Ronge, en Saskatchewan où les flammes sont entrées dans la ville et ont détruit des commerces.
La commune a été évacuée mais il est resté pour loger les personnes d'urgence et les pompiers.
Au total dans le pays, plus de 31'000 personnes ont été forcées d'évacuer leur habitation souvent pour se réfugier à des centaines de kilomètres de chez eux.
"Je suis préoccupé parce que les gens perdent leurs biens, perdent leur argent, perdent leurs rêves en ce moment", ajoute Tareq Hosen Alin.
"Nous sommes face à un monstre. Les dernières heures ont été chaotiques", ont reconnu les pompiers de cette petite localité de 2500 habitants qui se trouve dans une région où brûlent plusieurs des plus grands feux actifs actuellement.
L'un d'eux a déjà consumé plus de 470'000 hectares et est toujours hors de contrôle et un autre un peu plus à l'ouest, qui n'est pas maîtrisé non plus, plus de 140'000 hectares.
Près de la commune de Flin Flon au Manitoba, évacuée la semaine dernière, les flammes continuent de se rapprocher et encerclent la ville, selon le maire.
Les pompiers de tout le pays sont en état d'alerte et 140 Américains sont déjà présents sur le territoire canadien pour les aider.
La fumée des incendies continue par ailleurs d'engendrer une qualité de l'air jugée dangereuse dans le centre du Canada, dans certaines parties du nord des États-Unis et un ciel brumeux dans l'est.
Chaque été, le Canada est confronté à des incendies de forêt mais ce début de saison inquiète par sa précocité et sa virulence: 2,2 millions d'hectares ont déjà brûlé, soit plus que la superficie de la Slovénie.
Avec le réchauffement climatique, le Canada est de plus en plus souvent touché par des événements météorologiques extrêmes. Et le pays reste traumatisé par l'été 2023 qui fut apocalyptique avec 15 millions d'hectares brûlés.
La plupart des incendies jusqu'à présent ont été déclenchés par des activités humaines, souvent de façon accidentelle, notamment par des feux de camp mal éteints ou le passage d'un train ou de véhicules tout terrain dans un paysage très asséché.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
"Quand c'est non, c'est non" dit la procureure au procès Weinstein
"Quand c'est non, c'est non !", a lancé mercredi la procureure en concluant son réquisitoire final au procès à New York de l'ancien producteur de cinéma Harvey Weinstein, pour convaincre les jurés que les victimes avaient bien été "violées" par l'ex-roi d'Hollywood.
"Il a violé trois femmes, elles ont toutes dit non !", a encore martelé la procureure Nicole Blumberg, qui est longuement revenue sur chacun des trois épisodes au coeur du dossier pour démontrer au jury qu'Harvey Weinstein avait "tout le pouvoir", "tout le contrôle" sur les victimes présumées et qu'il doit être déclaré coupable.
"L'accusé pensait que la loi ne s'appliquait pas à lui, il est temps de lui faire savoir", a-t-elle ajouté, avant de conclure: "dites-lui ce qu'il sait déjà, qu'il est coupable des trois crimes".
La défense assure au contraire que le fondateur et ancien patron des studios Miramax n'a eu que des relations sexuelles consenties avec les trois accusatrices, dans une logique de "promotion canapé" où elles cherchaient à le séduire pour percer dans l'univers du spectacle.
"Nous ne sommes pas ici pour faire la police de la chambre à coucher, tant que ne s'y déroule pas un viol", a rétorqué la procureure.
La dernière plaidoirie de la défense et le dernier réquisitoire de l'accusation ont conclu mardi et mercredi six semaines de débats lors de ce nouveau procès du roi déchu du cinéma indépendant, plus de sept ans après le début de cette affaire emblématique du mouvement #MeToo.
Le juge Curtis Farber a indiqué qu'il donnerait ses instructions aux jurés jeudi matin, dernière étape avant qu'ils se retirent à huis clos pour délibérer.
Procès annulé
Devant la cour pénale de Manhattan, le jury devra décider si le roi déchu du cinéma indépendant, accusé par des dizaines de femmes d'être un prédateur sexuel, s'est rendu coupable d'agressions sexuelles en 2006 sur l'ancienne assistante de production Miriam Haley et l'ex-mannequin Kaja Sokola, et de viol en 2013 sur l'aspirante actrice Jessica Mann, trois femmes qui ont témoigné à visage découvert, parfois pendant plusieurs jours. Dans les trois cas, Harvey Weinstein est accusé de leur avoir imposé une relation sexuelle par la force.
Le fondateur des studios Miramax, producteur de films culte comme "Pulp Fiction" et de succès comme "Shakespeare in Love", avait été condamné en 2020 à 23 ans de prison pour les faits concernant Miriam Haley et Jessica Mann, lors d'un procès retentissant qui symbolisait à l'époque une victoire pour le mouvement #MeToo contre les violences sexuelles.
Mais l'année dernière, la cour d'appel de New York avait annulé ce procès, parce que d'autres victimes présumées avaient pu témoigner aux débats et raconter des agressions pour lesquelles Harvey Weinstein n'était pas inculpé.
Le procès s'est donc rejoué devant la cour pénale de Manhattan, où l'ancien producteur, âgé de 73 ans, a comparu, diminué par de nombreux problèmes de santé, le teint pâle et en chaise roulante. Il est toujours détenu en raison d'une autre condamnation pour crimes sexuels en Californie.
"Traumatisme"
Harvey Weinstein n'a pas pris la parole à son procès, qui portait aussi sur une nouvelle inculpation d'agression sexuelle contre l'ancien mannequin polonaise Kaja Sokola, quand elle avait 19 ans. Ses avocats ont, eux, tenté tout au long des débats d'attaquer la crédibilité des trois accusatrices, des "femmes qui ont eu leurs rêves (de carrière) brisés" et qui auraient menti pour obtenir de l'argent d'Harvey Weinstein, le "pécheur originel du mouvement #MeToo", a ironisé son avocat, Arthur Aidala.
Ce dernier a notamment insisté sur le fait que les victimes ont toutes continué à fréquenter Harvey Weinstein après les violences dont elles l'accusent.
"Elles savaient qu'il fallait rester de son côté" et ont préféré "enterrer leur traumatisme" pour ne pas subir de représailles d'un homme tout-puissant à Hollywood, a justifié la procureure Nicole Blumberg. Mais quand, en octobre 2017, des enquêtes du New York Times et du New Yorker ont révélé que de nombreuses femmes l'accusaient, "elles n'étaient plus seules", a-t-elle ajouté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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