Économie
Au Salon de l'agriculture, Macron tente de rassurer
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Emmanuel Macron a affirmé samedi vouloir protéger l'agriculture française de la concurrence des produits étrangers et des taxes douanières américaines à l'inauguration du 61e Salon international de l'agriculture à Paris, une visite plus apaisée que l'an passé.
Après les huées et les violences qui avaient entouré sa venue en 2024 en pleine mobilisation des agriculteurs pour demander un "revenu décent" et de la "considération", la déambulation présidentielle a retrouvé ses allures de marathon des produits du terroir.
A la suite d'une rencontre avec les principaux syndicats agricoles, le président français a appelé à un "dialogue respectueux" avec les agriculteurs, qui ne peuvent, a-t-il dit, être "la variable d'ajustement" du pouvoir d'achat et d'accords commerciaux.
Emmanuel Macron a assuré continuer de chercher une "minorité de blocage" au sein de l'Union européenne sur l'accord de libre-échange avec des pays du Mercosur.
Cet automne, l'opposition à ce traité commercial a servi de cri de ralliement pour relancer les manifestations d'agriculteurs, qui se disent étouffés par la concurrence des produits étrangers produits avec des normes "moins disantes" sur les pesticides ou les antibiotiques par exemple.
Lors de sa déambulation parmi les plus de 1400 exposants et 4000 animaux, il a ensuite abordé sa visite prévue lundi à Washington: "entre alliés, on ne peut pas faire souffrir l'autre" avec des droits de douanes.
Il a dit vouloir aborder le sujet avec le président américain Donald Trump, qui menace régulièrement les pays européens de réaugmenter les taxes douanières, comme il l'avait fait au cours de son premier mandat.
En France, les viticulteurs sont particulièrement inquiets d'un retour des droits de douane américains sur le cognac et le vin, qu'ils exportent en masse vers les États-Unis, d'autant que le cognac souffre déjà d'un différend commercial entre l'UE et la Chine, son autre gros marché.
"Grande incertitude"
"On a redit au président que les choses n'avancent pas assez vite et (...) que la situation géopolitique nous mettait dans une grande incertitude", a déclaré à l'AFP Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, syndicat historique, après sa rencontre avec le président.
"On veut que, demain, les producteurs puissent produire, pas pour exporter mais pour remplir nos assiettes", a souligné de son côté Véronique le Floc'h, présidente de la Coordination rurale, deuxième syndicat qui a effectué une percée aux élections professionnelles avec un discours dégagiste, à la fois libéral et souverainiste.
"C'est tellement facile d'exporter pas cher, d'importer cher et résultat (...) de ne pas payer les producteurs en France", a-t-elle ajouté.
Véronique Marchesseau, secrétaire générale du troisième syndicat agricole, la Confédération paysanne, a elle rappelé l'importance de garantir des prix minimum payés aux agriculteurs, face "aux problèmes climatiques et aux problèmes sanitaires" qui ont "aggravé la situation" des fermes françaises. Il faut "un accompagnement à la transition agroécologique".
En 2024, le Salon s'était ouvert après dix jours de colère agricole. Des milliers de visiteurs avaient été bloqués à l'extérieur du parc des expositions pendant plusieurs heures en raison de heurts entre manifestants et CRS en marge de la venue d'Emmanuel Macron.
La star Oupette
L'ambiance cette année est plus apaisée. La sécurité a été renforcée, un commissariat mobile est prévu ainsi que des chartes pour encadrer les visites politiques.
Pour le gouvernement, ses engagements pris après l'édition 2024 ont été "honorés": "500 millions d'euros d'allégement de charges fiscales", "soutien à la trésorerie", "indemnisations" pour les cheptels touchés par les épizooties"...
Surtout, deux jours avant le Salon, le Parlement a adopté la loi d'orientation agricole, attendue depuis trois ans par la profession. Ce texte érige l'agriculture au rang "d'intérêt général majeur", facilite les installations, la construction de bâtiments d'élevage et le stockage de l'eau, tout en dépénalisant certaines infractions environnementales.
Mais dans les allées, les agriculteurs se pressent encore auprès du président, avec un cahier de doléances fourni: rémunération, maladies animales, formation des jeunes agriculteurs, prédation du loup, simplification administrative...
Plus de 600'000 visiteurs sont attendus sur les neuf jours du Salon, qui a ouvert ses portes au public peu après la ration du matin pour les veaux, vaches, moutons et brebis. Samedi, beaucoup sont venus en famille pour voir les éleveurs bichonner les quelque 2500 bêtes qui participeront aux différents concours organisés durant l'événement.
Mais, sécurité du président oblige, la déception règne parmi ceux qui n'ont pas pu aller voir Oupette, vache limousine et égérie du Salon.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Les banques cantonales entre stabilité et volatilité début 2025
L'heure est au bilan financier à mi-parcours pour les banques cantonales suisses romandes. Depuis le début de l'année, la volatilité des marchés comme la diversification des défis n'ont pas manqué d'animer le secteur. Les résultats sont globalement attendus stables.
C'est à la Banque cantonale du Jura (BCJ) d'ouvrir le bal des résultats semestriels des établissements financiers cantonaux jeudi, suivie de celle de Fribourg la semaine suivante. Pour ces deux établissements, "un ralentissement de la conjoncture économique et une probable évolution à la baisse des taux d'intérêts" était attendu pour 2025 lors de la présentation de leurs résultats 2024.
A échelle plus large, "les baisses successives du taux directeur par la Banque nationale suisse (BNS) en 2024, et celles encore attendues ce printemps, vont toucher le résultat d'intérêt 2025", prévenait alors le directeur général de la BCF Daniel Wenger en entretien accordé à l'agence AWP. "Toutefois, les perspectives bénéficiaires restent intactes et la solidité financière s'en trouvera encore améliorée", assurait-il. Depuis, la BNS a abaissé ton taux directeur à 0,25% en mars puis 0,00% en juin.
Pour la Chambre de commerce et d'industrie du canton de Fribourg (CCIF), qui chapeaute plus de 1250 sociétés, "le meilleur moyen actuel pour conserver une résilience économique cantonale est d'intensifier la diversification".
De manière générale, "pour faire face à la volatilité des marchés il ne faut pas céder à la panique lors de mouvements brusques, réduire l'exposition au marché américain et revenir sur les sociétés européennes avec du potentiel, notamment dans les secteurs liés à la défense, de manière directe ou indirecte, car d'énormes investissements seront incontournables", explique le directeur adjoint de la CCIF Philippe Gumy à AWP.
Concernant la cybermenace, "il est extrêmement important d'accroître les investissements. Les risques sont trop souvent sous-estimés, de l'avis de nos sociétés membres actives dans l'IT".
Enfin, la création de nouvelles réglementations, qualifiée de "gros défi" atteint des limites car elles sont coûteuses et les effets peu perceptibles, selon M. Gumy. "La Suisse ne doit pas réglementer davantage que les autres pays. Cela vaut pour la finance avec la conformité ou la gestion du programme 'too big to fail' (TBTF)."
A l'exception de la BCGE, la BCBE et la BCV, les autres banques cantonales ont une garantie explicite de la Confédération en cas de faillite. "Elle n'a plus de raison d'être", relève l'expert Lukas Schmid pour le groupe de réflexion libéral Avenir Suisse qui estime le potentiel d'économies à 585 millions de francs par an.
Faible copie rendue en 2024
L'année dernière, les 24 banques cantonales que compte la Suisse ont globalement vu leur activité faire du surplace, selon l'Union des banques cantonales suisses (UBCS).
Pour leur totalité, les revenus provenant des activités d'intérêts ont baissé de 3,4% à 7,3 milliards comme ceux du négoce et opérations de valeur à 1,1 milliard (-4,9%), alors que les commissions ont rapporté 3 milliards, soit 8,5% de plus sur un an.
Côté produits d'exploitation, la tendance cantonale s'est stabilisée à 11,7 milliards (-0,6%). Les charges en personnel (+4,3%) et d'exploitation (+4,6%) se sont faites plus lourdes. Au final, le bénéfice net s'est amoindri de 2,8% à 4,2 milliards. Dernier point, l'activité hypothécaire s'est vu renforcée de 4,9% à 502,6 milliards et les avoirs à la clientèle de 4,1% à 476,4 milliards.
Pour 2025, le système bancaire suisse, englobant les banques cantonales et une vingtaine d'établissements comme UBS, devrait "continuer à bénéficier de conditions économiques solides et de la baisse des taux directeurs", selon les analystes de Moody's. L'agence de notation a conservé sa perspective à "stable".
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Les prix de l'immobilier ont nettement augmenté en juin
Les prix des logements en propriété s'inscrivent à nouveau à la hausse au mois de juin. Dans la région lémanique, les prix des maisons individuelles ont sensiblement augmenté. Fait surprenant, Zurich et sa région ont connu un mouvement inverse.
En juin, les prix publiés dans les annonces pour les maisons individuelles ont progressé sur un mois de 0,8%, selon l'indice des achats de la plateforme de l'immobilier ImmoScout24 publié mercredi, qui observe l'évolution des prix des logements en propriété mis en vente. Sur une année, la hausse atteint 3,6%.
Pour les appartements en copropriété, la progression est plus modérée, après une forte poussée en mai. L'augmentation mensuelle s'élève à 0,2%, tandis que sur l'année, la hausse s'inscrit à 4,5%.
Au niveau régional, avec une augmentation de 2%, la région lémanique a connu le mois dernier la plus forte augmentation des prix sur le marché des maisons individuelles. Les prix ont également crû dans la région de la Suisse du Nord-Ouest (+1,6%) et en Suisse orientale (+1,5%).
Les prix proposés ont été en revanche légèrement inférieurs à la moyenne nationale en Suisse centrale (+0,7%) et au Tessin (+0,4 %). Dans le Grand Zurich (-0,9%), on constate des baisses de prix pour les maisons, ce qui est pour une fois atypique, relève ImmoScout24.
Sur le marché des appartements en copropriété, avec une hausse de 1,8%, la Suisse centrale s'affiche comme la région où les prix ont le plus enflé, ce qui est probablement dû en grande partie à l'offre très limitée. La Suisse orientale présente une augmentation de 0,4%, légèrement supérieure à la moyenne.
En revanche, le Grand Zurich (+0,1%), le Tessin (+0,1%) et la Suisse du Nord-Ouest (-0,1%) n'ont guère évolué par rapport au mois précédent, tandis que le Mittelland (-0,2%) et la région lémanique (-0,3%) ont enregistré de légères baisses.
Par ailleurs, les loyers continuent d'augmenter en de nombreux endroits, en particulier pour les nouvelles locations. Ainsi, l'écart entre les coûts locatifs et les coûts d'accession à la propriété se creuse à nouveau et un logement en propriété coûte actuellement moins cher qu'une location, en particulier sur le long terme, souligne encore ImmoScout24.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Nomination à la direction de SIX
L'opérateur boursier suisse SIX a annoncé mercredi nommer Christoph Müller comme responsable des services bancaires et membre de la direction générale. Il prendra place le 1er octobre.
Au sein du groupe depuis 2019, M. Müller était directeur adjoint des services bancaires et responsable Ecosystem Debit & ATM Services, indique un communiqué. Il y dirigeait les activités de traitement des débits, des bancomats et de Twint.
Il succèdera à Dieter Goerdten qui prendra sa retraite en février prochain. Ce dernier avait rejoint l'opérateur boursier en 2018 en tant que responsable produits et solutions. Il assurera la transition jusqu'à son départ.
Concernant le conseil d'administration, SIX a annoncé en mai dernier être à la recherche d'un nouveau président. Thomas Wellauer a décidé de ne pas briguer le renouvellement de son mandat et prendra congé en 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Chine: les prix à la consommation rebondissent en juin
Les prix à la consommation en Chine ont légèrement augmenté en juin après quatre mois de baisse. Un signe positif pour la deuxième économie mondiale confrontée à une longue pression déflationniste et à une consommation morose.
L'indice des prix à la consommation (CPI) - un indicateur clé de l'inflation - a progressé de 0,1% sur un an le mois dernier, selon des données publiées mercredi par le Bureau national des statistiques (BNS). Ce chiffre contraste avec le recul de 0,1% enregistré en mai, et déjoue les prévisions des économistes sondés par l'agence Bloomberg qui anticipaient une baisse (-0,1%).
La déflation, certes appréciée des consommateurs, est généralement considérée comme un phénomène dangereux pour l'économie, notamment car elle incite les ménages à reporter leurs achats dans l'espoir de prix encore plus bas. Or, depuis la pandémie de Covid-19, la deuxième économie mondiale est confrontée à une demande atone, notamment en raison d'une longue crise de l'immobilier et d'un chômage élevé chez les jeunes.
Cette situation, qui tire les prix vers le bas, s'est aggravée avec la bataille commerciale engagée par les Etats-Unis. "Il est trop tôt pour parler de la fin de la déflation à ce stade", nuance ainsi l'économiste Zhiwei Zhang, de chez Pinpoint Asset Management.
"La dynamique du secteur immobilier continue de s'affaiblir", et le marché "sous-estime les dégâts que les droits de douane américains pourrait causer à l'économie mondiale", estime-t-il. Signe de ces difficultés persistantes, l'indice des prix à la production (IPP) a reculé en juin à son rythme le plus sévère (3,6%) depuis près de deux ans, selon le BNS.
Ce repli, plus marqué que les prévisions des experts interrogés par Bloomberg, est synonyme de marges réduites pour les entreprises.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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