International
Attal présente des mesures aux paysans: insuffisantes, selon eux
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Gabriel Attal a promis vendredi un "sursaut agricole" pour faire face à la colère profonde des campagnes, alternant chapelet de mesures et manifestations d'empathie, face à des agriculteurs plus que jamais mobilisés après une semaine d'actions et de blocages.
Abandon de la hausse de la taxe sur le gazole non routier (GNR), indemnités gonflées pour les éleveurs touchés par la maladie des bovins MHE, sanctions lourdes contre trois industriels de l'agro-alimentaire ne respectant pas les lois Egalim sur les prix: il a accédé à quelques-unes des demandes les plus pressantes des manifestants.
Evoquant un "mois de la simplification" d'ici au Salon de l'agriculture qui s'ouvre fin février, le chef du gouvernement a aussi cité notamment les "curages" des cours d'eau ou les délais de recours contre les projets de stockage d'eau et d'extension des bâtiments d'élevage.
"On ne vous lâchera pas. Je ne vous lâcherai pas", a-t-il lancé depuis une exploitation bovine de Montastruc-de-Salies (Haute-Garonne), jetant parfois un oeil sur son discours posé sur une botte de paille. "On a décidé de mettre l'agriculture au-dessus de tout", a-t-il ajouté.
La mobilisation se poursuit
Après des jours de protestations et de blocages, la venue du chef du gouvernement en Occitanie, berceau de la révolte des campagnes, suffira-t-elle à apaiser leur colère?
La FNSEA et les Jeunes agriculteurs, après avoir interrogé leurs adhérents, ont pris "la décision de poursuivre cette mobilisation", a déclaré vendredi le président de la FNSEA Arnaud Rousseau sur TF1.
"Ce qui a été dit ce soir ne calme pas la colère, il faut aller plus loin", a-t-il dit en estimant que les annonces du premier ministre Gabriel Attal, destinées à apaiser les agriculteurs, étaient "trop justes" et "ne (répondaient) pas" à toutes les attentes.
Selon son décompte, plus de 72'000 agriculteurs se sont mobilisés vendredi dans 85 départements pour exprimer leur colère.
Accès à Paris perturbé, autoroutes bloquées, incendie d'un bâtiment à Narbonne, les agriculteurs avaient fait monter la pression à l'approche de l'intervention de Gabriel Attal.
Message "reçu 5/5"
"Je suis venu parce que vous avez voulu envoyer un message et je suis venu vous dire que le message, on l'a reçu 5/5, que je vous ai entendus, qu'on vous a entendus", a asséné le premier ministre, dénonçant aussi les "discours culpabilisateurs" et critiquant "ceux qui opposent la défense de nos agriculteurs et la défense de l'environnement".
Sur la question du revenu, au coeur du malaise agricole, il a annoncé que le gouvernement allait "prononcer trois sanctions très lourdes" contre trois entreprises ne respectant pas les lois Egalim, qui visent à protéger le revenu des agriculteurs dans le cadre des négociations avec industriels et supermarchés.
L'éleveur occitan Jérôme Bayle, initiateur du premier barrage devenu une figure de la contestation, a exprimé sa satisfaction: "Il y a de grandes chances que demain après-midi l'autoroute puisse refonctionner (...) Je pense qu'on a gagné" sur trois points principaux: le GNR, l'irrigation et la MHE.
"Peut-être que ça ne satisfera pas tous les agriculteurs de France", a-t-il ajouté.
Bordeaux, Montpellier, Lyon ou Le Mans, des agriculteurs avaient commencé à "lever le camp" avant la prise de parole du premier ministre. "La consigne officielle, c'est de rentrer chez soi", a indiqué à l'AFP un porte-parole de la FNSEA de l'Hérault.
En revanche, la présidente de la Coordination rurale, deuxième syndicat agricole, Véronique Le Floc'h a prévenu que les tracteurs de ses adhérents allaient "rester sur les routes". "On va d'abord discuter entre nous", a-t-elle dit, regrettant que le recul du gouvernement sur le GNR ne soit pas allé plus loin.
De son côté, la Confédération paysanne, troisième syndicat classé à gauche, a déploré des mesures "très largement insuffisantes".
Demandes diverses
La colère est profonde, nourrie par le désespoir de beaucoup de ne pas parvenir à vivre d'un métier qu'ils exercent avec passion.
Le premier ministre a abordé de nombreuses revendications agricoles, sans toutefois mentionner les pesticides, pour lesquels la FNSEA a récemment demandé un "moratoire sur l'interdiction".
Rencontrés dans de multiples lieux de France par l'AFP, les agriculteurs avaient des demandes diverses, selon qu'ils soient éleveurs de volailles frappés par la grippe aviaire, viticulteurs dont les vins se vendent moins, cultivateurs bio aux légumes boudés par les Français, ou grands céréaliers.
Un peu partout dans le pays, les manifestants s'en étaient pris jeudi à des symboles de l'Etat et à de grandes surfaces, donnant l'image d'une colère qui se radicalise.
A Narbonne, un bâtiment de la Mutualité sociale agricole (MSA) a été incendié vendredi en marge d'une manifestation d'agriculteurs, un geste qualifié d'"intolérable" par le président de la MSA Pascal Cormery.
Mercosur
En début d'après-midi ont débuté les blocages de plusieurs grands axes menant à Paris, comme promis par la section d'Ile-de-France des syndicats majoritaires FNSEA et Jeunes agriculteurs, avec l'objectif de tenir "jusqu'à minuit".
Des opérations escargot ont été organisées partout, en Bretagne, en Aquitaine, en Rhône-Alpes...
Le syndicat agricole basque ELB a bloqué le port de Bayonne, notamment pour "dénoncer les accords de libre-échange".
Sur ce point, Gabriel Attal a réaffirmé que la France s'opposait "de manière très claire" à la signature de l'accord commercial controversé entre l'Union européenne et les pays latino-américains du Mercosur.
Alors que les agriculteurs sont également mobilisés en Allemagne, Belgique, Pologne ou Suisse, le mouvement est populaire en France, où tous les syndicats ne plaident pas pour sabrer les normes environnementales que défendent ONG et écologistes, rappelant que sans biodiversité, les sols agricoles s'appauvrissent.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
OpenAI a enfreint les droits d'auteurs de chansons
Le géant américain de l'intelligence artificielle OpenAI a enfreint les droits d'auteurs allemands de chansons, a estimé mardi la justice allemande. Celle-ci a donné raison à Gema, la société qui les représente.
Les "modèles linguistiques" utilisés par OpenAI ainsi que "la reproduction des textes des chansons dans les résultats du chatbot" constituent "des atteintes aux droits d'exploitation protégés par le droit d'auteur", a jugé un tribunal de Munich dans un communiqué.
Le groupe de gestion des droits musicaux en Allemagne, Gema, avait poursuivi la société d'intelligence artificielle pour l'utilisation de neuf titres connus, dont "Atemlos durch die Nacht" d'Helene Fischer et "Männer" d'Herbert Grönemeyer.
Le tribunal a ordonné à OpenAI de cesser de stocker ces paroles et de les reproduire via ses modèles, de verser des dommages et intérêts, ainsi que de fournir des informations sur l'utilisation des chansons et les revenus générés.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp / dpa
International
Au moins 12 morts dans un attentat devant un tribunal d'Islamabad
Le ministre pakistanais de l'Intérieur a annoncé 12 morts dans un attentat-suicide mardi devant un tribunal d'Islamabad. Des témoins ont décrit des scènes de chaos après une forte explosion.
L'attentat, qui n'a pas été revendiqué dans l'immédiat, survient sur fond de fortes tensions régionales, avec l'Afghanistan et avec l'Inde, deux pays voisins.
"A 12h39, un attentat-suicide s'est produit à Kachehri", où se trouve le tribunal, a indiqué sur les lieux le ministre, Mohsin Naqvi, faisant état de "12 morts et d'environ 27 blessés".
D'après lui, l'assaillant a attendu à l'extérieur du tribunal avant de déclencher son engin explosif près d'une voiture de police. "Nous essayons de l'identifier et de déterminer d'où il vient", a déclaré M. Naqvi à des journalistes sur place.
"Chaos total"
Dans cette zone résidentielle, des témoins avaient auparavant fait état d'une forte explosion. "Alors que je garais ma voiture et que j'entrais dans le complexe (...), j'ai entendu une forte détonation à l'entrée", a déclaré l'avocat Roustam Malik.
"C'était un chaos total, les avocats et les gens couraient à l'intérieur du complexe. J'ai vu deux corps gisant près de la porte et plusieurs voitures étaient en feu," a ajouté l'avocat, l'un des témoins qui s'est exprimé auprès de l'AFP. Les forces de sécurité ont bouclé le secteur, qui abrite plusieurs bureaux du gouvernement.
"C'était une explosion énorme", a rapporté Mohammed Shahzad Butt, un autre avocat. "Tout le monde a commencé à entrer (dans le bâtiment) en panique. J'ai vu au moins cinq corps étendus devant la porte d'entrée", a-t-il ajouté.
Résurgence d'attaques
Islamabad, la capitale du pays, est considérée comme une ville plutôt sûre par rapport au reste du pays, la dernière attaque en date y ayant eu lieu en décembre 2022.
Le Pakistan est confronté à une résurgence d'attaques, qu'il attribue notamment à des groupes armés qui se cachent selon lui sur le sol afghan.
Le ministre de l'Intérieur a noté que l'attentat-suicide d'Islamabad s'était produit après une attaque dans la région de Khyber Pakhtunkhwa (nord-ouest, frontalière de l'Afghanistan) lundi soir.
"Trois personnes sont mortes dans cette attaque, l'assaillant était afghan", a déclaré le ministre mardi, accusant "l'Afghanistan d'être directement impliqué".
Tensions régionales
Le Pakistan et l'Afghanistan se sont affrontés à la mi-octobre avec une intensité rare, à leur frontière principalement, mais la confrontation avait débordé jusqu'à Kaboul où ont eu lieu des explosions. Plus de 70 personnes avaient été tuées parmi lesquelles une cinquantaine de civils afghans, selon l'ONU.
Les deux pays ont approuvé une trêve, fragile, dont ils ne sont pas parvenus à préciser les contours lors de plusieurs cycles de négociations. Chacun a imputé la responsabilité à l'autre dans l'échec de ces discussions, qui ont pris fin la semaine dernière.
Les tensions sont également fortes avec l'Inde - autre pays voisin et ennemi historique - depuis une guerre-éclair en mai qui avait fait plus de 70 morts dans les deux camps, jusqu'à un cessez-le-feu.
Lundi, New Delhi a aussi été le théâtre d'une explosion, qui a fait huit morts. Le Premier ministre indien Narendra Modi l'a qualifié de "complot" mais la police n'a évoqué aucune cause pour expliquer la déflagration.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Vodafone dopé par son rebond en Allemagne au premier semestre
Le groupe britannique de téléphonie Vodafone a publié mardi un bénéfice en baisse au premier semestre, mais un rebond en Allemagne, un marché clé, des prévisions optimistes et une hausse du dividende qui propulsent son action de plus de 6% à la Bourse de Londres.
Vodafone a publié un bénéfice net part du groupe de 829 millions d'euros pour le semestre décalé, achevé fin septembre, en baisse de 22%. Mais son chiffre d'affaires a progressé de 7,3% à 19,6 milliards d'euros (18,2 milliards de francs).
En Allemagne, où le groupe pâtit depuis des mois d'une réforme du droit sur les abonnements de télévision qui lui a fait perdre des clients, ses revenus de services "ont retrouvé la croissance au deuxième trimestre (+0,5%)", indique le groupe dans un communiqué.
Les difficultés de Vodafone dans ce pays étaient dues à un changement de la législation qui empêche les propriétaires d'inclure un abonnement à la télévision par câble dans les charges collectives, contraignant les consommateurs à souscrire des contrats individuels.
Face à des performances en berne ces dernières années, l'entreprise a supprimé 10.000 emplois (10% de ses effectifs), vendu ses branches espagnoles et italiennes et a bouclé au premier trimestre sa fusion avec l'opérateur Three au Royaume-Uni.
"Bien que nous ayons encore du travail à faire, nous avons réalisé de bons progrès stratégiques au cours du semestre", salue la directrice générale Margherita Della Valle.
Retour de croissance
"Nous prévoyons désormais d'atteindre le haut de notre fourchette de prévisions" de résultats annuels, indique la dirigeante, qui annonce une hausse du dividende de 2,5% pour l'exercice en cours, la première augmentation depuis 2018.
"Jusqu'à présent, les progrès avaient été lents et ce secteur extrêmement compétitif est impitoyable", selon Richard Hunter, analyste chez Interactive Investor.
"Les performances du deuxième trimestre ont montré un retour à la croissance dans ses opérations allemandes en difficulté, tandis que l'Afrique continue de croître rapidement et que le Royaume-Uni a été stimulé par un démarrage rapide de l'intégration de Three UK", résume l'analyste.
"Mais bien que ces signes soient positifs, l'entreprise devra démontrer qu'il s'agit d'une tendance durable avant que les investisseurs puissent légitimement croire à la reprise", affirme-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Burger King veut doubler de taille en Chine
Burger King va céder 83% de ses opérations en Chine à un partenaire local, via une coentreprise et en échange d'un investissement qui pourrait doubler son nombre de restaurants dans le pays d'ici cinq ans.
Les marques internationales ont dû adapter ces dernières années leur stratégie dans la deuxième économie mondiale, où la consommation a faibli depuis la pandémie et où paiements en ligne et livraisons de nourriture sont bien plus développés que dans le reste du monde.
Burger King, détenu depuis 2014 par l'entreprise canadienne Restaurant Brands International (RBI), est présent en Chine depuis 2005. Mais le groupe reste derrière ses concurrents mondiaux McDonald's et KFC sur ce marché.
La nouvelle coentreprise ("joint-venture") qui sera créée, "Burger King China", bénéficiera d'un investissement de 350 millions de dollars (303 millions d'euros) de la société de capital-investissement CPE, basée à Pékin, selon un communiqué publié lundi par RBI.
Ces fonds seront utilisés pour "soutenir l'expansion des restaurants, le marketing, l'innovation des menus et les opérations", a-t-il précisé.
Selon cette nouvelle stratégie, Burger King China, qui compte actuellement 1.250 restaurants dans le pays, espère doubler ce nombre "dans les cinq prochaines années" puis dépasser les 4.000 points de vente d'ici 2035.
Perspectives prometteuses
A titre de comparaison, McDonald's comptait plus de 6.800 restaurants en Chine continentale l'an dernier, selon des informations du groupe. La chaîne KFC, spécialisée dans le poulet frit, y avait plus de 12.600 établissements fin septembre, d'après Yum China, son opérateur local.
Une fois la transaction finalisée, CPE détiendra environ 83% de Burger King China et Restaurant Brands International (RBI) en possédera les 17% restants.
"La Chine continue d'offrir les perspectives à long terme les plus prometteuses pour Burger King à l'échelle internationale", a déclaré Joshua Kobza, PDG de RBI, cité dans le communiqué.
"Nos investissements récents et cette coentreprise reflètent notre confiance dans le marché chinois", a-t-il ajouté.
Une autre marque américaine, Starbucks, avait annoncé la semaine dernière céder, pour 4 milliards de dollars, 60% du capital de sa filiale chinoise à la société d'investissement hongkongaise Boyu Capital, via la création d'une société commune, dont elle conservera 40% des parts.
Ce partenariat marquait un tournant stratégique pour la chaîne de café après plus de 26 ans de présence dans le pays, où elle a récemment perdu des parts de marché au profit d'une nouvelle génération de concurrents locaux.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
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