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International

La congrégation de Bétharram reconnaît sa "responsabilité"

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D'anciens religieux et personnels laïcs de Notre-Dame-de-Bétharram sont visés par plus de 150 plaintes déposées par des anciens élèves pour violences physiques, agressions sexuelles et viols (archives). (© KEYSTONE/AP/Christophe Ena)

La congrégation des pères de Bétharram, longtemps à la tête d'un établissement catholique du sud-ouest de la France au coeur d'une vaste affaire de violences physiques et de viols qui a éclaboussé le Premier ministre, a reconnu mardi sa "responsabilité".

Après cette déclaration, le collectif des victimes a fait part de son "immense soulagement parce que depuis 15 mois, on se bat contre cette congrégation pour lui expliquer que ce qui s'est passé est inqualifiable, intolérable et inacceptable".

Mais les mesures annoncées restent "insuffisantes", a affirmé le porte-parole du collectif, Alain Esquerre, à des journalistes, en réclamant notamment que les victimes de violences physiques, et pas seulement sexuelles, soient prises en compte.

S'exprimant au nom de ses pairs, alors que de nombreux plaignants fustigeaient le "mutisme" de la congréation, le prêtre Laurent Bacho, 75 ans, a assuré dans un entretien à l'AFP se sentir "responsable" face aux "souffrances de ces enfants (...) anéantis".

Fonds d'indemnisation

Parallèlement, la congrégation a annoncé la création d'un nouveau fonds d'indemnisation pour les victimes de violences sexuelles prescrites commises par des laïcs, alors que le champ d'action mis en place par l'Église depuis 2021 se limite à celles commises par des religieux.

Autre mesure, le lancement d'une commission d'enquête indépendante pour identifier "les causes" des "abus massifs" commis durant des décennies.

La future commission recueillera la parole des victimes "dans différents pays" où la congrégation a des établissements et "pourra étudier les archives", a détaillé Laurent Bacho. Elle devra mettre en place des outils pour éviter un nouvel "aveuglement", a ajouté l'ancien vicaire régional de la congrégation.

La création du nouveau fonds d'indemnisation sera financée par "la vente des quelques biens immobiliers" appartenant à la congrégation, a-t-il précisé. Pour l'heure, l'indemnisation de 19 victimes, à hauteur de 700'000 euros, a absorbé 60% de ses finances.

"La réparation financière est importante parce qu'elle donne du poids à nos mots", souligne Laurent Bacho.

La congrégation veut aussi agir sur le plan "mémoriel", avec l'idée d'édifier un monument ou d'installer une plaque.

D'anciens religieux et personnels laïcs de Notre-Dame-de-Bétharram sont visés par plus de 150 plaintes déposées par des anciens élèves pour violences physiques, agressions sexuelles et viols. Après un an d'enquête, le parquet a ouvert une information judiciaire il y a dix jours et un ancien surveillant né en 1965 a été inculpé et placé en détention provisoire.

La très grande majorité des faits dénoncés, qui remontent jusqu'aux années 1950 et s'étalent sur un demi-siècle, sont prescrites.

"L'Etat n'a pas été au rendez-vous" dans cette affaire, avait regretté le 21 février la ministre de l'Education nationale, Elisabeth Borne, l'établissement n'ayant presque jamais été inspecté en trente ans.

Ministre de l'Education entre 1993 et 1997, l'actuel chef du gouvernement, François Bayrou, a répété n'avoir "jamais été informé" dans le passé des violences sexuelles dans cet établissement qu'ont fréquenté plusieurs de ses enfants et où son épouse a enseigné le catéchisme, malgré des témoignages affirmant le contraire.

Deux signalements concernant son inaction présumée ont été classés sans suite, a annoncé lundi la justice française.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

La Russie a lancé une vaste attaque de drones et missiles

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Sur cette photo tirée d'une vidéo publiée par le ministère russe de la Défense, des soldats russes tirent à partir d'un obusier D-30 en direction de positions ukrainiennes dans un lieu non divulgué en Ukraine. (© KEYSTONE/AP)

L'armée de l'air ukrainienne a affirmé mercredi que la Russie avait lancé dans la nuit sa plus grande attaque de drones et missiles depuis le début de l'invasion en février 2022, dans un contexte d'intensification des frappes russes.

Cette nouvelle salve d'attaques intervient après que le président des Etats-Unis Donald Trump a annoncé en début de semaine envoyer "plus d'armes" à Kiev pour se défendre face aux bombardements russes.

Dans le détail, l'armée russe a tiré 728 drones et 13 missiles, selon l'armée de l'air ukrainienne qui a affirmé avoir intercepté 711 drones et détruit sept missiles.

Cette source militaire a fait état de "quatre endroits" touchés, mais sans préciser les dégâts exacts causés par ces attaques russes à ce stade.

"La cible principale de l'attaque était la région de Volhynie, la ville de Loutsk !", a-t-elle simplement indiqué.

Huit personnes ont été blessées dans les régions de Kiev, Soumy (nord-est), Zaporijjia (sud) et à Kherson (sud), selon les autorités locales.

"Attaque révélatrice"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé "une attaque révélatrice" du refus de la Russie de s'accorder sur un cessez-le-feu, au moment où son armée progresse sur le front oriental.

Il a une nouvelle fois appelé à "des sanctions sévères" contre Moscou et son économie, notamment le secteur pétrolier, "qui alimente la machine de guerre de Moscou depuis plus de trois ans".

"Tous ceux qui veulent la paix doivent agir", a-t-il martelé.

"Il est très révélateur que la Russie ait mené cette attaque au moment même où les États-Unis ont annoncé publiquement qu'ils allaient nous fournir des armes", a de son côté relevé Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak.

Statu quo diplomatique

Le Kremlin a montré mardi son mécontentement suite à l'annonce venue de Washington, assurant que cela favorisait "la poursuite des hostilités". Le ministère de la Défense russe a dit avoir abattu 86 drones ukrainiens dans la nuit.

L'Ukraine réclame depuis de nombreux mois à ses alliés occidentaux, y compris aux Etats-Unis, plus de systèmes de défense antiaérienne pour limiter les frappes russes contre ses villes et villages.

Car malgré la pression exercée par Donald Trump, qui s'est rapproché depuis février de son homologue russe Vladimir Poutine, Moscou et Kiev campent sur leurs positions et demeurent très loin d'un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme.

Aucun troisième cycle de discussions entre Russes et Ukrainiens n'a pour le moment été annoncé, après deux réunions peu fructueuses en Turquie mi-mai puis début juin.

Face à ce statu quo diplomatique, les dirigeants ukrainiens accusent Moscou de "gagner du temps", au moment où l'armée russe, supérieure en nombre et en armements, grignote toujours du terrain dans l'Est ukrainien. Elle a même revendiqué en début de semaine la prise d'une première localité dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est).

Vladimir Poutine sait, lui, que le temps joue à ce stade en faveur de son armée qui occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien. Il a aussi récemment nié à nouveau la souveraineté de l'Ukraine, assurant considérer "les peuples russe et ukrainien comme un seul peuple".

"Dans ce sens, toute l'Ukraine nous appartient", a-t-il lancé le 20 juin.

Ces propos -- illustration du fossé entre les deux camps -- ont provoqué la colère de Kiev, qui les a qualifiés de "cyniques" et y a vu la preuve "d'un mépris total" pour les efforts de paix.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Lidl condamné en France à verser 43 millions d'euros à Intermarché

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La société ITM (chargée de la politique commerciale du Groupement des Mousquetaires qui comprend Intermarché et Netto) a assigné Lidl en justice en 2019 en raison de ces publicités diffusées à compter de 2017, avait été déboutée en première instance le 30 mai 2022, avant de faire appel. (© KEYSTONE/DPA/MARIJAN MURAT)

La chaîne de supermarché Lidl a été condamnée par la cour d'appel de Paris à verser 43 millions d'euros d'indemnisation à Intermarché pour pratiques commerciales trompeuses, d'après un arrêt consulté mercredi par l'AFP.

Le distributeur allemand est déclaré "responsable de pratiques commerciales trompeuses" en raison de la diffusion, pendant plusieurs années, de spots publicitaires à la télévision présentant des promotions pour des produits "sans assurer leur disponibilité pendant une durée de 15 semaines dans l'ensemble de ses magasins", indique la décision datée du 4 juillet.

Cela revient à "des agissements de concurrence déloyale" envers son concurrent Intermarché "ouvrant droit à réparation".

Contacté par l'AFP, Intermarché n'a pas souhaité faire de commentaire.

La société ITM (chargée de la politique commerciale du Groupement des Mousquetaires qui comprend Intermarché et Netto) a assigné Lidl en justice en 2019 en raison de ces publicités diffusées à compter de 2017, avait été déboutée en première instance le 30 mai 2022, avant de faire appel.

Les spots publicitaires décriés - 374 entre 2017 et 2023 - "font la promotion de produits présentés à un prix attractif, à travers une utilisation du produit en situation et d'un affichage en gros du prix", décrit la cour.

Si "une mention +Supermarchés concernés sur LIDL.FR+ apparaît à la fin de chaque spot télévisé" à l'écrit puis dès 2021 en "voix off", "la Cour constate que cette mention ne figure pas dans les publicités de façon très apparente, dans la mesure où elle n'apparaît sur l'écran que l'espace de quelques secondes, en petits caractères, et tout en bas, à droite de l'écran".

"Force est ainsi d'admettre qu'elle est susceptible de passer inaperçue aux yeux du consommateur ou à tout le moins d'être mal comprise", est-il expliqué.

De plus, "en diffusant ces publicités, la société Lidl avait également conscience qu'elle ne garantissait pas la disponibilité des produits, pour une durée suffisante, dans l'ensemble des magasins, ce qui suffit à caractériser l'élément intentionnel des infractions".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Sánchez assure qu'il ne va pas jeter l'éponge malgré les scandales

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Malgré les scandales, Pedro Sanchez entend rester en place. (© KEYSTONE/EPA/Mariscal)

Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez a exclu mercredi de "jeter l'éponge" et a confirmé qu'il resterait au pouvoir, malgré les affaires de corruption qui touchent son parti.

Dans une allocution solennelle aux députés, M. Sánchez, qui fait face à la plus grave crise depuis son arrivée au pouvoir en 2018, , a dit avoir "envisagé" de démissionner et de convoquer des élections anticipées après les révélations ayant abouti au placement en détention provisoire de l'ex-N.3 du Parti socialiste, Santos Cerdán.

"Après avoir réfléchi et écouté beaucoup de gens, j'ai compris que jeter l'éponge n'était pas une option", a-t-il lancé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Chine: les prix à la consommation rebondissent en juin

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L'indice des prix à la consommation (CPI) - un indicateur clé de l'inflation - a progressé de 0,1% sur un an le mois dernier, selon des données publiées mercredi par le Bureau national des statistiques (BNS). (© KEYSTONE/EPA/ALEX PLAVEVSKI)

Les prix à la consommation en Chine ont légèrement augmenté en juin après quatre mois de baisse. Un signe positif pour la deuxième économie mondiale confrontée à une longue pression déflationniste et à une consommation morose.

L'indice des prix à la consommation (CPI) - un indicateur clé de l'inflation - a progressé de 0,1% sur un an le mois dernier, selon des données publiées mercredi par le Bureau national des statistiques (BNS). Ce chiffre contraste avec le recul de 0,1% enregistré en mai, et déjoue les prévisions des économistes sondés par l'agence Bloomberg qui anticipaient une baisse (-0,1%).

La déflation, certes appréciée des consommateurs, est généralement considérée comme un phénomène dangereux pour l'économie, notamment car elle incite les ménages à reporter leurs achats dans l'espoir de prix encore plus bas. Or, depuis la pandémie de Covid-19, la deuxième économie mondiale est confrontée à une demande atone, notamment en raison d'une longue crise de l'immobilier et d'un chômage élevé chez les jeunes.

Cette situation, qui tire les prix vers le bas, s'est aggravée avec la bataille commerciale engagée par les Etats-Unis. "Il est trop tôt pour parler de la fin de la déflation à ce stade", nuance ainsi l'économiste Zhiwei Zhang, de chez Pinpoint Asset Management.

"La dynamique du secteur immobilier continue de s'affaiblir", et le marché "sous-estime les dégâts que les droits de douane américains pourrait causer à l'économie mondiale", estime-t-il. Signe de ces difficultés persistantes, l'indice des prix à la production (IPP) a reculé en juin à son rythme le plus sévère (3,6%) depuis près de deux ans, selon le BNS.

Ce repli, plus marqué que les prévisions des experts interrogés par Bloomberg, est synonyme de marges réduites pour les entreprises.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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