International
Pédocriminalité: l'Eglise française fixe les modalités d'indemnisation des victimes
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Les évêques de France ont décidé lundi la constitution d'une instance nationale chargée d'indemniser au cas par cas les victimes de violences sexuelles, a annoncé leur président Eric de Moulins-Beaufort. Cet organe sera présidé par une juriste.
Après avoir reconnu la "responsabilité institutionnelle" de l'Eglise dans ces actes pédocriminels et leur "dimension systémique", les 120 prélats réunis à Lourdes depuis mardi se sont accordés sur les modalités d'indemnisation des victimes.
Une "instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation" va être constituée pour instruire les demandes des victimes de violences sexuelles, a expliqué le président de la Conférence des évêques de France (CEF) devant la presse.
Elle sera dirigée par Marie Derain de Vaucresson, ancienne défenseure des enfants, qui constituera "son équipe à sa guise sur le modèle de la commission Sauvé", a-t-il précisé.
La commission dirigée par Jean-Marc Sauvé avait secoué toute l'institution en publiant le mois dernier son rapport révélant l'ampleur de la pédocriminalité dans l'Eglise depuis 70 ans. Elle estime à 330'000 le nombre de personnes de plus de 18 ans ayant fait l'objet de violences sexuelles depuis 1950, quand elles étaient mineures, de la part de clercs, religieux ou personnes en lien avec l'Eglise.
Vente de biens immobiliers
"La réparation financière fera partie de la réponse mais pas de manière automatique", a indiqué de son côté au journal La Croix Mme Derain de Vaucresson, cadre du ministère de la Justice dont la mission commence immédiatement. "Cela dépendra vraiment de chaque victime".
"Certaines ont exprimé le simple besoin de savoir si leur agresseur était toujours en vie, d'autres de rencontrer une personne concernée par leur situation - l'abuseur lui-même, ou l'évêque de l'époque", a dit la juriste, ajoutant: "il faut que l'on imagine toutes les modalités par lesquelles répondre à ce besoin de réparation".
Pour cela, les évêques ont décidé d'alimenter le fonds d'indemnisation des victimes de pédocriminalité dans l'Eglise "en se dessaisissant de biens immobiliers de la Conférence des évêques de France et des diocèses". En outre, s'il le faut, "un emprunt pourra être souscrit pour anticiper les besoins", selon Mgr de Moulins-Beaufort.
"De la parole aux actes"
"C'est très positif", "c'est une véritable prise en compte des attentes des victimes et de ce que demandait la Commission Sauvé", s'est félicité auprès de l'AFP Jean-Luc Souveton, l'une des cinq victimes présentes à Lourdes au début de la rencontre.
Jean-Pierre Sautreau (collectif victimes vendéennes) a salué le fait qu'il n'y a "pas de notion de plafond au fonds d'indemnisation" et que cette dernière se fasse "en fonction d'une évaluation des préjudices" subis par chacun.
"Il y a un changement d'attitude des évêques", a estimé Michel, une autre victime. "Aujourd'hui, les choses sont actées", a déclaré Olivier Savignac (collectif Parler et revivre). "Le cadre est désormais posé", a-t il dit, regrettant cependant n'avoir pas vu de "calendrier".
Les évêques avaient promis des "gestes" et un "échéancier" de mesures, une réponse qui se veut la "traduction concrète" des 45 recommandations de la Commission Sauvé. Mgr de Moulins-Beaufort a fait part de la mise en place de neuf "groupes de travail" chargés de réfléchir à la "gouvernance" de l'Eglise, alors que des collectifs de fidèles réclament davantage de place pour les laïcs investis en son sein, dont les femmes.
Aide papale
Plus tôt, l'archevêque de Reims avait annoncé, dans son discours de clôture, que les évêques avaient demandé au pape de les aider "en envoyant quelqu'un" de confiance "examiner" la manière dont ils traitent les personnes victimes de pédocriminalité et leurs agresseurs.
Parmi les autres mesures particulières, l'épiscopat a décidé de demander la vérification "systématique" des antécédents judiciaires de tout agent pastoral (laïc, personne consacrée, clerc) appelé à travailler auprès des mineurs.
Les évêques ont confirmé la mise en place d'un tribunal pénal canonique interdiocésain en France, qui entrera en vigueur en avril 2022. Composé de laïcs, formés, et de prêtres, il devrait notamment permettre de rendre une justice de l'Eglise plus spécialisée et plus compétente.
D'autres mesures sur le droit canonique, relevant du Vatican, seront transmises au pape François. Les membres de la Commission Sauvé ont rendez-vous avec le souverain pontife à Rome le 9 décembre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Un juge interdit à Trump d'envoyer la garde nationale à Los Angeles
Un juge fédéral américain a déclaré jeudi illégal le déploiement ordonné samedi par le président américain Donald Trump de la garde nationale de Californie pour faire face aux manifestations à Los Angeles. La procédure requise par le congrès n'a pas été respectée.
Le juge a ordonné que le contrôle de ce corps de réserve à double tutelle soit rendu au gouverneur de Californie, le démocrate Gavin Newsom, qui avait attaqué ce déploiement en justice.
Depuis une semaine, la ville de Los Angeles à l'importante population hispanique est le théâtre de manifestations contre des interpellations musclées d'étrangers en situation irrégulière ayant eu lieu la semaine dernière.
Ces protestations dans l'ensemble pacifiques ont parfois été marquées par des jets de pierres contre la police, des incendies de véhicules, des dégradations et des violences.
Donald Trump a ordonné le déploiement à Los Angeles de 4000 réservistes de la garde nationale de Californie et de 700 Marines, un corps d'élite de l'armée d'active, contre l'avis du gouverneur démocrate Gavin Newsom.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Israël frappe des sites militaires et nucléaires iraniens
Israël a mené vendredi une première série de "frappes préventives" contre des cibles militaires et nucléaires de l'Iran, soupçonné de vouloir se doter de l'arme atomique. L'opération durera "autant de jours que nécessaire", a prévenu le premier ministre israélien.
"A la suite d'une frappe préventive de l'Etat d'Israël contre l'Iran, une attaque de missiles et de drones contre l'État d'Israël et sa population civile est attendue dans un avenir immédiat", a affirmé dans un communiqué le ministre israélien de la défense, Israël Katz, déclarant l'état d'urgence sur tout le territoire.
Selon une source militaire, Israël mené "des dizaines" de frappes sur des installations du programme nucléaire iranien et d'autres sites militaires à travers l'Iran.
L'armée israélienne a indiqué que la "première phase" de l'opération militaire contre l'Iran était terminée. Mais celle-ci durera "autant de jours que nécessaire", a mis en garde le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Il a précisé que le site d'enrichissement d'uranium de Natanz (centre) avait été visé.
"Fortes explosions"
La télévision d'Etat iranienne avait auparavant fait état de "fortes explosions" dans différents points de la capitale, sans donner de précisions sur les sites touchés.
Le trafic à l'aéroport international Imam-Khomeiny, dans la banlieue de Téhéran a été interrompu, mais la défense antiaérienne fonctionne "à 100% de sa capacité", a souligné la télévision iranienne.
Israël a dit aux Etats-Unis que frapper l'Iran était "nécessaire pour sa défense", a immédiatement réagi le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio. Il a prévenu l'Iran de ne pas "cibler les intérêts américains". Un responsable américain a pour sa part souligné que les Etats-Unis n'étaient pas impliqués dans cette frappe.
Le président américain Donald Trump, qui a repris les discussions indirectes avec l'Iran sur son programme nucléaire après son retour au pouvoir, avait averti jeudi qu'Israël pourrait bientôt frapper les sites nucléaires iraniens.
Téhéran ne reconnaît pas Israël et son programme nucléaire est considéré comme une menace existentielle par l'Etat hébreu.
Téhéran avait menacé mercredi de frapper les bases militaires américaines au Moyen-Orient en cas de conflit après un éventuel échec des négociations, dont un sixième cycle est prévu dimanche à Mascate sous médiation omanaise.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
Nouvelles tensions en Irlande du Nord lors d'un rassemblement
L'Irlande du Nord a connu une nouvelle soirée de tensions jeudi, pour le quatrième jour consécutif, cette fois dans une ville au sud-ouest de Belfast. Des manifestants s'y sont rassemblés sous des mots d'ordre anti-immigrés et se sont opposés aux forces de l'ordre.
Malgré la pluie battante, plusieurs centaines de personnes étaient présentes dans les rues de Portadown. Des heurts ont éclaté lorsque des manifestants ont jeté des objets sur la police antiémeute présente en nombre, qui a tenté de disperser la foule.
Jusqu'ici, les violences s'étaient surtout concentrées à Ballymena, à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Belfast, où des ressortissants étrangers d'un quartier de la ville et leurs habitations ont été pris pour cible et où les heurts avec la police ont fait une quarantaine de blessés parmi les forces de l'ordre.
Jeudi, la police avait de nouveau appelé au calme et prévenu qu'elle serait ferme avec les émeutiers. Quinze personnes ont été arrêtées depuis lundi. Parmi elles, quatre ont été inculpées, dont trois jeunes hommes jeudi pour leur participation aux violences.
Habitations et commerces incendiés
Ces émeutes ont éclaté à la suite de l'inculpation de deux adolescents pour la tentative de viol d'une jeune fille à Ballymena. La police, qui a qualifié ces violences de "racistes", n'a pas communiqué sur l'origine des deux jeunes. Mais selon les médias britanniques, ils se sont exprimés par l'intermédiaire d'un interprète roumain lors de leur comparution lundi au tribunal.
Un troisième suspect a été "identifié", a annoncé jeudi le chef de la police nord-irlandaise. Il se trouve hors d'Irlande du Nord et la police oeuvre à son retour, a-t-il précisé.
Les émeutes ont visé un quartier de Ballymena où vit une importante population immigrée, notamment d'Europe de l'Est. Des habitations et des commerces ont été incendiés.
La police a expliqué avoir évacué des ressortissants étrangers qui se cachaient dans des greniers ou des penderies chez eux alors "qu'ils n'avaient rien fait de mal". "Ce ne sont pas des criminels. Ils apportent une contribution positive à la société et sont bien intégrés", a ajouté le chef de la police.
Des scènes "scandaleuses"
Redoutant des violences à Portadown jeudi, une organisation locale gérant des logements sociaux avait conseillé aux habitants de quitter les lieux. Un porte-parole du premier ministre Keir Starmer a condamné cette nouvelle flambée de violences, dénonçant des scènes "scandaleuses". La veille, il avait condamné des violences "insensées".
Le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord Hilary Benn s'est dit "choqué" par les dégâts engendrés, à l'issue d'une visite à Ballymena jeudi matin.
Sur Clonavon road, où la plupart des émeutes ont eu lieu, peu de gens étaient disposés à parler. Dans les rues voisines, portes et fenêtres de plusieurs habitations portent les stigmates des violences. Et sur presque toutes les fenêtres, des drapeaux du Royaume-Uni, d'Angleterre ou d'Irlande du Nord.
Au-delà de Ballymena, des incidents ont aussi eu lieu mercredi soir à Carrickfergus et Newtownabbey, non loin de Belfast, ainsi qu'à Coleraine, dans le nord de la province britannique, où le trafic des trains et des bus a dû être interrompu. Des rassemblements ont eu lieu à Belfast, mais se sont déroulés "majoritairement dans le calme", selon la police.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Le masque d'or de Toutankhamon rejoint le nouveau musée du Caire
Après près d'un siècle exposés dans l'ancien Musée égyptien du Caire, le célèbre masque d'or de Toutankhamon et d'autres trésors emblématiques vont rejoindre le Grand Musée égyptien. Celui-ci doit ouvrir le 3 juillet près des pyramides de Guizeh.
Pendant encore quelques jours, les visiteurs peuvent admirer le masque funéraire en or mondialement connu du jeune pharaon avant qu'il ne rejoigne plus de 5000 objets lui ayant appartenu dans le nouveau musée, le GEM, un mégaprojet d'un milliard de dollars à l'ouest du Caire.
"Seuls 26 objets de la collection Toutankhamon, dont le masque d'or et deux cercueils, sont encore ici" dans le musée de la place Tahrir, a déclaré à l'AFP son directeur, Ali Abdel Halim.
"Tous devraient être déplacés bientôt", a-t-il ajouté, sans donner de date pour ce transfert.
Parmi les derniers objets figurent un cercueil en or, un cercueil doré, une dague en or, une boîte à cosmétiques, des cercueils miniatures, un diadème royal et des pectoraux.
Momie virtuelle
Les trésors de Toutankhamon, enregistrés au Musée égyptien en 1934, ont longtemps été ses joyaux de la couronne. Mais le bâtiment néoclassique, avec ses vitrines fanées et ses infrastructures vieillissantes, contraste désormais avec les installations high-tech du GEM.
Ce musée est censé devenir le plus grand au monde consacré à une seule civilisation, abritant plus de 100'000 objets, dont plus de la moitié seront exposés.
Dans une aile dédiée, la plupart des trésors de Toutankhamon seront présentés ensemble pour la première fois depuis que l'archéologue britannique Howard Carter a découvert la tombe intacte du pharaon en 1922.
Sa momie restera dans son lieu de repos d'origine, la Vallée des Rois à Louxor, car elle est "une partie vitale du site archéologique", ont déclaré des responsables égyptiens.
Une réplique virtuelle sera toutefois présentée au GEM.
Le musée de Tahrir, qui fut longtemps le coeur historique de l'égyptologie, avait déjà perdu, en 2021, 22 momies royales, dont Ramsès II et la reine Hatchepsout, qui ont été transférées lors d'une imposante procession vers le Musée National de la Civilisation Egyptienne dans le Vieux Caire.
Cependant, il abrite toujours environ 170'000 objets, selon son directeur, y compris des trésors de Youya et Touya, les ancêtres de Toutankhamon, et des objets de l'ancienne Tanis, tels que le masque funéraire en or du roi Aménémopé.
Au total, 32'000 objets ont déjà été déplacés des réserves et des salles d'exposition du Musée égyptien vers le GEM. Le directeur du musée a déclaré que l'espace laissé vacant par la collection de Toutankhamon serait rempli par une nouvelle exposition "à la hauteur de l'importance des trésors" du pharaon.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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