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Culture

"#MeToo a eu un début fracassant, c'était nécessaire"

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La star de "The Artist" et "OSS 117", Jean Dujardin, a été entendue début mars aux côtés de trois autres acteurs français par la commission d'enquête sur les violences dans le cinéma (archives). (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

"Le mouvement #MeToo a eu un début fracassant, c'était nécessaire", a déclaré l'acteur Jean Dujardin devant l'Assemblée nationale, à propos de la vague de libération de la parole des victimes de violences sexuelles, qui a démarré il y a huit ans dans le cinéma.

La star de "The Artist" et "OSS 117" a été entendue début mars aux côtés de trois autres acteurs français, Pio Marmaï, Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve, par la commission d'enquête sur les violences dans le cinéma. L'audition s'était tenue à huis clos mais son verbatim a été publié mardi.

"Au début, j'ai eu le sentiment que ça commençait mal mais il ne pouvait pas en aller autrement: il fallait taper fort pour que la parole soit entendue, ce qui est encore le cas", a déclaré l'acteur oscarisé pour "The Artist".

"On ne dit plus ce qu'on disait il y a dix ou quinze ans et on ne le dira plus non plus dans dix ans (...) J'ai le sentiment que le réflexe sexiste et la phrase lourde tendent à disparaître", a-t-il ajouté. Il a aussi expliqué sa stratégie pour éviter les ambiances toxiques sur les tournages.

"Généralement, quand je rencontre un metteur en scène, je lui pose une question un peu crue (...): 'Est-ce que t'es un connard ?' (...) Je veux juste savoir si je vais être témoin de scènes un peu gênantes, humiliantes. Je n'ai pas envie de ça. (...) Et, généralement, cela n'arrive pas: la personne n'est jamais désagréable, peut-être parce qu'elle sait que ça peut sortir", a-t-il raconté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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La star britannique Emma Thompson applaudie à Locarno

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Emma Thompson est venue à Locarno vendredi pour la projection du film "The Dead of Winter" sur la Piazza Grande et pour recevoir un prix. (© KEYSTONE/EPA/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Son apparition a fait sensation: vendredi soir, l'actrice britannique Emma Thompson est apparue devant l'écran de la Piazza Grande, bondée, lors du 78e Festival du film de Locarno pour recevoir le prix du Leopard Club.

"O, che sono vecchia stasera" ("Comme je suis vieille ce soir"), a plaisanté Emma Thompson au début de son discours, qu'elle a lu avec un bon accent italien. Et de poursuivre, toujours dans cette langue: "Je n'arrive pas à croire que nous sommes ici aujourd'hui, sous le ciel étoilé".

Après la remise des prix, son dernier film "The Dead of Winter" a été présenté en première mondiale. Ce thriller, réalisé par le Britannique Biran Kirk et dans lequel Emma Thompson tient le rôle principal, a été particulièrement éprouvant physiquement pour elle. "Pendant le tournage, je me suis demandé pourquoi j'avais commencé à jouer dans des films d'action à 66 ans", a-t-elle indiqué, provoquant les rires du public.

Emma Thompson était accompagnée de sa fille Gaia Wise, qui fait également partie de la distribution du film. La Britannique est aussi productrice exécutive de "The Dead of Winter".

Tout le monde n'a pas pu rentrer

La soirée a été gâchée pour ceux qui, malgré leur billet pour la Piazza Grande, n'ont pas pu entrer. La place est pleine, ont crié les employés à l'entrée. Cela a provoqué la colère des cinéphiles qui faisaient la queue et a donné lieu à quelques cris de rage. Les journalistes de Keystone-ATS ont également eu du mal à entrer.

Ceux qui n'ont pas pu entrer sur la Piazza Grande avec leur billet ont pu regarder le film dans la salle Fevi. Le directeur artistique Giona A. Nazzaro a salué les spectateurs et s'est réjoui de leur nombre. Il s'est dit désolé pour ceux qui n'ont pas pu entrer.

Un prix parmi tant d'autres

Les prix ne sont pas une nouveauté pour la productrice et scénariste britannique. Elle a notamment remporté plusieurs Oscars, Golden Globes et autres Baftas. Emma Thompson est à ce jour la seule personne dans l'histoire des Oscars à avoir été récompensée à la fois pour le meilleur rôle principal féminin et pour le meilleur scénario adapté. Elle a remporté son premier prix en 1992 pour "Retour à Howards End" et le second en 1995 pour "Raison et sentiments".

Avec le prix du Leopard Club, qui regroupe les sponsors du Festival du film de Locarno, un léopard d'or vient s'ajouter à sa collection. Avec cette distinction, le festival rend hommage à une personnalité "qui a marqué durablement la mémoire cinématographique collective par son travail".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Accord entre une ex-actrice de l'univers "Star Wars" et Disney

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Gina Carano avait un rôle récurrent dans la série "The Mandalorian", avant d'être limogée par Disney en 2021 (archives). (© KEYSTONE/AP Universal Pictures/GILES KEYTE)

Une ex-actrice de l'univers "Star Wars" qui avait porté plainte contre Disney pour licenciement abusif a conclu un accord avec le studio. Selon cette supportrice de Donald Trump, le licenciement était motivé par ses prises de position sur l'Holocauste ou le Covid-19.

Gina Carano avait un rôle récurrent dans la série "The Mandalorian", tirée de l'univers "Star Wars", avant d'être limogée par Disney en 2021. L'entreprise avait annoncé se séparer de cette comédienne spécialiste des arts martiaux à cause de ses "messages odieux et inacceptables" sur les réseaux sociaux, "dénigrant des personnes sur la base de leur identité culturelle et religieuse".

Jeudi, un porte-parole de Lucasfilm, filiale de Disney, a annoncé que le studio était "parvenu à un accord avec Gina Carano pour résoudre les litiges liés à son litige en cours". Dans un communiqué, Disney a indiqué avoir "hâte de trouver l'occasion de travailler avec Mme Carano dans un futur proche". Les détails de l'accord n'ont pas été divulgués.

Plainte financée par X

Sur les réseaux sociaux, Gina Carano avait notamment fait un rapprochement entre le fait d'être un conservateur aux Etats-Unis et le fait d'être juif dans l'Allemagne nazie.

"Les soldats nazis pouvaient facilement rassembler des milliers de juifs", car "le gouvernement faisait en sorte que leurs propres voisins les détestent simplement parce qu'ils étaient juifs", avait-elle écrit sur le réseau social X. "En quoi cela diffère-t-il de la haine de quelqu'un pour ses opinions politiques?" Elle avait accompagné cette publication d'une photo de femme juive battue sous le régime d'Hitler.

L'actrice s'était également moquée dans un autre message d'une personne portant plusieurs masques pendant la pandémie de Covid-19. Elle avait aussi suscité la polémique en adoptant "boop/bop/beep" comme pronoms sur ses réseaux sociaux, une décision assimilée par ses détracteurs comme une pique envers les personnes transgenres.

Dans sa plainte, soutenue et financée par le réseau social X, propriété d'Elon Musk, elle expliquait avoir été harcelée en ligne par des "extrémistes de gauche" et estimait que son employeur a terni sa réputation et réduit ses chances de travailler dans l'industrie audiovisuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Locarno, "un festival qui ne détourne pas le regard"

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La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider n'a pas manqué l'ouverture du Festival de Locarno mercredi. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a donné mercredi soir le coup d'envoi officiel de la 78e édition du Festival du film de Locarno. Dans un discours engagé prononcé à la Magistrale, elle a salué un cinéma courageux face aux crises mondiales.

A quelques heures de la projection du film d'ouverture sur la Piazza Grande et après avoir assisté au ciné-concert, la Jurassienne a salué "un rendez-vous qui résiste, qui interroge, qui crée du lien".

Dans un discours empreint de gravité et d'espoir, elle a appelé à "ne pas détourner le regard" des bouleversements actuels, soulignant le rôle irremplaçable de la culture dans les sociétés traversées par des crises: "En période d'instabilité internationale, le cinéma peut offrir une vision, défendre des valeurs, ouvrir le dialogue".

"Locarno a toujours su se réinventer"

Elisabeth Baume-Schneider a également rendu hommage à l'engagement artistique du festival, rappelant sa tradition d'indépendance et d'audace, de la guerre froide aux défis contemporains: "Locarno a toujours su se réinventer, en regardant le monde avec lucidité.

La conseillère fédérale a souligné la vitalité du cinéma suisse, bien représenté cette année avec 28 films au programme, dont plusieurs en compétition. Elle a également salué l'engagement de la manifestation en faveur des jeunes talents à travers la section "Pardi di domani".

Enfin, elle a exprimé sa gratitude envers les organisateurs et, en particulier, envers la présidente du festival, Maja Hoffmann: "Vous avez raison: le cinéma peut changer le monde, précisément parce qu'il fait ressortir les contradictions et la résistance".

Pour Maja Hoffmann, "le cinéma, c'est l'un des rares langages pratiquement universels", a-t-elle dit devant l'assemblée. Petit événement, une personne dans les premiers rangs s'est évanouie, entraînant l'arrêt momentané des discours, alors que ceux-ci avaient déjà commencé avec trois quarts d'heure de retard.

À partir de 21h30, la Piazza Grande se transformera à nouveau en plus grand cinéma en plein air d'Europe en accueillant la première mondiale de "Le Pays d'Arto", un film franco-arménien de Tamara Stepanyan. Le festival se poursuivra jusqu'au 16 août.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un film romand dans la présélection suisse aux Oscars

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Le film du Vaudois Lionel Baier a été présélectionné pour représenter la Suisse aux Oscars. La décision finale sera prise le 12 août (Photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP Invision/SCOTT A GARFITT)

"La cache" du Vaudois Lionel Baier fait partie des trois films suisses présélectionnés pour les Oscars par le comité mandaté par l'Office fédéral de la culture (OFC). Le film qui représentera la Suisse sera annoncé le 12 août, indique mercredi la fondation SWISS FILMS.

Les deux autres films choisis dans cette présélection sont "Heldin" (En première ligne") de Petra Volpe et "Hanami" de Denise Fernandes, peut-on lire dans le communiqué.

Dans son film "La cache", qui se déroule dans le Paris de Mai 68, Lionel Baier raconte l'histoire d'un garçon qui découvre une cachette secrète dans l'appartement familial. Cette découverte va lui révéler l'histoire de son aïeule juive et celle de son grand-père, forcé de se cacher durant le régime de Vichy.

Depuis l'année dernière, une commission composée de sept membres représentant différents domaines de l'industrie cinématographique suisse décide quel film sera présenté dans la catégorie "International Feature Film" lors de la 98ème cérémonie des Oscars. La cérémonie aura lieu 15 mars 2026 à Los Angeles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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