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Culture

Décès du Nobel de littérature Mario Vargas Llosa à 89 ans à Lima

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L'écrivain hispano-péruvien Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature 2010 et membre de l'Académie française, est décédé dimanche à Lima, a annoncé sa famille (archives) (© KEYSTONE/AP/Francisco Seco)

Le prix Nobel de littérature hispano-péruvien Mario Vargas Llosa est décédé dimanche à Lima à l'âge de 89 ans, marquant la fin d'une ère : celle de la génération dorée de la littérature latino-américaine, dont il était le dernier grand représentant.

"C'est avec une profonde tristesse, que nous annonçons que notre père, Mario Vargas Llosa, est décédé aujourd'hui à Lima, entouré de sa famille et en paix", a annoncé son fils aîné Alvaro dans un message posté sur X, également signé par son frère Gonzalo et sa soeur Morgana.

Ces derniers mois, les rumeurs sur la détérioration de l'état de santé de l'écrivain, qui vivait depuis quelques mois en retrait de la vie publique, s'étaient multipliées.

Il "est à l'aube de ses 90 ans, un âge où il faut réduire un peu l'intensité de ses activités", avait déclaré son fils Alvaro en octobre dernier, sans préciser l'état de santé de son père.

Boom littéraire

Né dans une famille de la classe moyenne péruvienne, Mario Vargas Llosa a été l'un des grands protagonistes du "boom" littéraire latino-américain des années 1960 et 1970, avec le Colombien Gabriel Garcia Marquez et l'Argentin Julio Cortazar.

"Son départ attristera ses proches, ses amis et ses lecteurs dans le monde entier, mais nous espérons qu'ils trouveront une consolation, comme nous, dans le fait qu'il a joui d'une vie longue, multiple et fructueuse", ajoute le message annonçant son décès.

"Nous procéderons dans les heures et les jours à venir conformément à ses instructions. Aucune cérémonie publique n'aura lieu. Notre mère, nos enfants et nous-mêmes sommes convaincus que nous aurons l'espace et l'intimité nécessaires pour lui faire nos adieux en famille et en compagnie d'amis proches" ajoute-t-il.

"Sa dépouille, comme il le souhaitait, sera incinérée", conclut le communiqué.

"Génie intellectuel"

Dans un message publié sur X, la présidente du Pérou Dina Boluarte a regretté le décès de l'écrivain. "Son génie intellectuel et sa vaste oeuvre resteront un héritage durable pour les générations futures. Nous exprimons nos plus sincères condoléances à sa famille, à ses amis et au monde de la littérature. Repose en paix, illustre Péruvien de tous les temps".

Mario Vargas Llosa vivait à Lima depuis l'année dernière. Quelques jours avant ses 89 ans, qu'il avait fêté le 28 mars, il était apparu sur le compte X de son fils Alvaro dans une série de trois photos prises dans des lieux de la capitale où il a écrit ses deux derniers romans "Cinco Esquinas" (2016) et "Le Dedico Mi Silencio" (2023).

Ce n'était pas la première fois que son fils partageait des photos de lui dans la capitale.

Admiré pour sa description des réalités sociales, l'auteur de chefs d'oeuvre comme "La ville et les chiens" ou "Conversation dans la cathédrale" était aussi critiqué par les milieux intellectuels sud-américains pour ses positions conservatrices.

Traduit en une trentaine de langues, cet auteur francophile, qui a vécu plusieurs années à Paris, a été le premier écrivain étranger à entrer de son vivant dans la prestigieuse collection de la Pléiade en 2016. Il a été élu à l'Académie française en 2021.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Culture

L'acteur sud-africain Presley Chweneyagae est mort

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L'acteur sud-africain Presley Chweneyagae, célèbre pour avoir joué le personnage principal du film "Mon nom est Tsotsi", oscar du meilleur film étranger en 2006, est décédé. (archives) (© KEYSTONE/AP STER KINEKOR)

L'acteur sud-africain Presley Chweneyagae, célèbre pour avoir joué le personnage principal du film "Mon nom est Tsotsi", oscar du meilleur film étranger en 2006, est mort à l'âge de 40 ans, a annoncé mardi l'agence le représentant.

Tourné dans le township de Soweto, ce long métrage relate l'histoire d'un "tsotsi" (voyou, en argot) de 19 ans en perdition à Johannesburg, qui se retrouve avec la charge d'un bébé trouvé à l'arrière d'une voiture qu'il vient d'arracher à sa propriétaire.

Cette découverte modifie sa trajectoire. Il revisite son enfance, retrouve son vrai prénom, David, et commence à ressentir des émotions et de la compassion.

"C'est avec une profonde tristesse que nous confirmons le décès prématuré de l'un des acteurs les plus doués et les plus aimés d'Afrique du Sud, Presley Chweneyagae", indique l'agence MLASA sur son site internet, sans préciser la date ou les circonstances de son décès.

Le film qui l'a révélé était inspiré d'une nouvelle du dramaturge sud-africain Athol Fugard, figure de l'opposition au régime de l'apartheid mort en mars à 92 ans.

Tous les acteurs du film sont issus des banlieues noires pauvres, où la vie est un combat quotidien et où beaucoup, pour survivre, portent un masque de dur. Ce masque arrive parfois à tomber pour laisser voir quelqu'un capable de générosité et de douceur.

Presley Chweneyagae a grandi à Soweto où sa mère l'a inscrit très tôt à des cours d'art dramatique pour lui éviter de traîner dans des bandes. Il avait 19 ans, l'âge du personnage, au moment du tournage du film en 2004.

"C'est une histoire sur l'espoir, sur le pardon et sur les problèmes auxquels nous sommes confrontés en tant que Sud-Africains : le sida, la pauvreté et la criminalité", avait déclaré l'acteur alors âgé de 21 ans à l'AFP en 2006.

Si le réalisateur de "Mon nom est Tsotsi", le Sud-Africain Gavin Hood, a réalisé des blockbusters comme "X-Men Origins: Wolverine" (2009) par la suite, la carrière de Presley Chweneyagae n'a pas connu la même trajectoire.

Arrivé dans le métier en jouant au théâtre de quartier de son township d'origine, près de Mafikeng, dans le nord du pays, il a renoué avec les planches après "Tsotsi" dans plusieurs représentations de pièces de Shakespeare.

A l'écran, il n'est plus apparu que dans des films locaux à l'audience modeste. On le retrouve dans l'adaptation de l'autobiographie de Nelson Mandela, "Un long chemin vers la liberté", où Idris Elba incarne le héros du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Journée festive pour les 100 ans de Jean Tinguely à Fribourg

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Jean Tinguely, ici en 1976, s'était installé à Neyruz en 1983, marquant son "retour" dans le canton de Fribourg (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

La Ville et l'Etat de Fribourg s'apprêtent à célébrer officiellement le dimanche 15 juin le centenaire de la naissance l'artiste Jean Tinguely. Artistes, musiciens, ½uvres mécaniques et délégation bâloise animeront les rues du chef-lieu cantonal pour l'occasion.

Placée sous le signe de la création, la journée, faite de découvertes et de moments festifs, sera offerte à la population, ont indiqué mardi les autorités communales. L'idée consiste à rendre hommage au maître de l’art cinétique, né le 22 mai 1925 à Fribourg et décédé le 30 août 1991 à Berne, suite à des problèmes cardiaques.

Le 15 juin, à partir de 10h00, une parade "exceptionnelle" animera les rues de Fribourg, la ville où Jean Tinguely a vécu de 1925 à 1928, avant que ses parents ne déménagent à Bâle. Elle prendra son départ au boulevard de Pérolles, à hauteur de l’église du Christ-Roi, avec la participation d’un invité peu ordinaire.

Petit-déjeuner offert

Ce dernier aura pour nom "BB Géant" du collectif d’artistes de La bande mécanique, figure poétique et loufoque imaginée par le Magnifique Théâtre, avec le soutien de la Haute école d’ingénierie et d’architecture de Fribourg (HEIA-FR). A ses côtés, défileront les jongleurs et acrobates du Cirque Toamême.

Le public verra encore les artistes sur échasses de la compagnie Flamant Noir et les cuivres de la Guggenmusik Les 3 Canards. Une délégation bâloise, avec 130 musiciens de 10 cliques du carnaval de Bâle, participera également au cortège, accompagnée de l’½uvre roulante "Safari" de Jean Tinguely, avec le Musée Tinguely de Bâle.

Les spectateurs sont attendus dès 9h00 devant l’église du Christ-Roi pour un petit déjeuner offert, avant de suivre la parade, du boulevard de Pérolles au quartier du Bourg, où se situe la cathédrale Saint-Nicolas. Le cortège marquera une halte aux Grand-Places, où se tiendront les discours officiels.

Bouchée "hommage"

Ceux-ci seront prononcés notamment en présence de Conradin Cramer, président du Conseil d’Etat de Bâle-Ville, et Carine Bachmann, directrice de l’Office fédéral de la culture. Ce moment permettra de rendre hommage à l’artiste devant la "Fontaine Jo Siffert", ½uvre emblématique réalisée par Jean Tinguely en mémoire de son ami pilote.

La seconde partie de la parade reprendra en direction du Bourg, guidée cette fois par les cavaliers du Cadre Noir et Blanc, avec qui Jean Tinguely entretenait des liens d’amitié. Une fois arrivée à destination, la population sera invitée à partager une verrée conviviale, agrémentée d’une bouchée "hommage" conçue spécialement.

Pour prolonger les festivités, plusieurs animations seront proposées dans la première partie de la rue de Morat, piétonnisée pour l’occasion. Le public pourra découvrir en plus les expositions présentées au Musée d’art et d’histoire de Fribourg (MAHF), à l’Espace Jean Tinguely - Niki de Saint Phalle et à L’Atelier.

Collaboration Ville et Etat

Les spectateurs pourront encore s'intéresser à la conférence ludique de Pierre-Do intitulée "Jean Tinguely, la musique et le vélo", à la création électro-acoustique immersive "Machine invisible", de Bernhard Zitz et Lucas Monème, ou encore participer à l’atelier "La roue = c’est tout".

"Exceptionnelle", la journée du 15 juin a été pensée pour tous les publics. Elle a été imaginée conjointement par la Ville et l’Etat de Fribourg, en collaboration avec plusieurs partenaires, parmi lesquels le MAHF, le Magnifique Théâtre, Fribourgissima, le Musée Tinguely à Bâle, ainsi que plusieurs associations fribourgeoises.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vevey met cinq murs à disposition des graffeurs

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Vevey met à disposition cinq murs de la ville pour les graffeurs et graffeuses de la région (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

La Ville de Vevey (VD) met à disposition des artistes locaux cinq murs destinés à la pratique du graffiti libre. Dès le 4 juin, ces cinq surfaces seront libres d'être utilisées à des fins artistiques et de manière autogérée.

Les murs en question sont déjà utilisés depuis plusieurs années par les graffeurs. En officialisant leur usage, la Ville de Vevey entend "apporter son soutien à l'art urbain en étoffant l'offre des espaces dédiés à l'expression artistique en ville", écrit-elle mardi dans un communiqué. Cette démarche doit aussi contribuer au développement du label "Ville d'Images".

Afin d'initier les jeunes à l'art urbain, des ateliers seront mis en place à l'occasion de la journée de lancement, le 4 juin. La ville de la Riviera précise encore que sa liste de cinq murs se veut "évolutive". Une charte d’utilisation sous forme d’un document public est aussi mise à disposition et accessible en ligne depuis chaque emplacement grâce à une signalétique commune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Meimuna décroche le prix culturel 2005 de la Ville de Sion

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Meimuna (à droite) lors d'un concert au Palais fédéral en 2021 (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Meimuna, alias Cyrielle Formaz, est la lauréate du Prix culturel 2025 de la Ville de Sion. Ce prix, décerné chaque année durant les trois premières années de la législature, récompense un jeune artiste à titre d'encouragement pour son parcours prometteur. Il est doté de 7000 francs.

Née à Martigny en 1995, Cyrielle Formaz écrit, compose et interprète ses propres compositions, inspirées de la folk anglo-saxonne et de la poésie francophone. Depuis plus de 7 ans, elle suit une carrière solo, à travers le projet Meimuna.

En 2021, l'Octodurienne a obtenu le Prix "Coup de coeur de la chanson francophone" de l'Académie Charles Cros. Dans un univers acoustique intimiste, la jeune musicienne est l'autrice de 5 EP et d'un album sorti en 2024, "C'est demain que je meurs."

Cyrielle Formaz habite Sion depuis 5 ans environ. Si elle s'investit essentiellement pour son projet Meimuna, la Valaisanne compose également pour le théâtre, la radio, des films indépendants ou des lectures et s'engage auprès de diverses structures pour encourager la création, notamment la présence des femmes sur la scène des musiques actuelles.

Pour Cyrielle Formaz s'installer à Sion est une sorte de retour aux sources, elle qui entra au Conservatoire de la ville à 7 ans pour y apprendre la guitare classique et le langage musical.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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