Rejoignez-nous

International

LGBT+ et binationaux: nouveau tour de vis adopté en Hongrie

Publié

,

le

La semaine dernière, des militants du parti d'opposition Coalition démocratique (DK) se sont joints aux manifestants pour demander l'abrogation d'un amendement récemment adoptée pour limiter le droit de réunions (Archives).. (© KEYSTONE/EPA/Boglarka Bodnar)

Graver dans la Constitution l'existence des seuls genres masculin ou féminin et la primauté du droit des enfants sur tous les autres: le Parlement hongrois a adopté lundi un amendement visant à restreindre encore les libertés des personnes LGBT+.

Le premier ministre nationaliste Viktor Orban, qui avait promis en mars "un grand nettoyage de Pâques" contre ses rivaux taxés de "punaises", a aussi fait adopter un texte s'attaquant aux binationaux, jugés "traîtres à la nation". En possible ligne de mire, le financier et philanthrope George Soros.

Avant le vote de cette révision approuvée à une large majorité de 140 voix contre 21, quelques dizaines de protestataires ont bloqué l'entrée du Parlement. Ils ont été rapidement délogés par la police mobilisée en nombre.

"Quand nous tentions d'entraver la première refonte de la Constitution" en 2011, "jamais nous n'aurions pensé être encore là 14 ans plus tard", a commenté sur place la députée d'opposition Timea Szabo.

Dans l'hémicycle, des élus ont déployé une banderole en signe de protestation, tandis qu'à l'extérieur du bâtiment des manifestants scandaient: "On ne se laissera pas" transformer en "Russie de Poutine".

"Poutinisme"

Revenu au pouvoir en 2010, Viktor Orban a progressivement mis au pas les contre-pouvoirs et accélère sa course "illibérale", enhardi par la victoire de son allié Donald Trump, vers le "poutinisme", analyse Szabolcs Pek, du groupe de réflexion Iranytu Intezet.

"Personne n'y laisse la vie ici, mais le gouvernement réduit de plus en plus l'espace de l'opposition, des journalistes et de la société civile", dit-il.

En écho à un décret signé par le président américain Donald Trump, la Constitution va désormais préciser qu'une personne est "soit un homme, soit une femme".

Autre texte soumis au vote lundi, celui affirmant "la primauté du droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct sur tout autre droit".

Le gouvernement entend ainsi renforcer les bases légales de l'interdiction de la Marche des fiertés, décidée au nom de "la protection des enfants".

Depuis l'approbation mi-mars de cette loi, la capitale vit au rythme des manifestations: des milliers de personnes défilent et bloquent des ponts pendant des heures chaque semaine, et samedi une foule a protesté en gris pour symboliser l'uniformité souhaitée selon ses opposants par Viktor Orban.

Soros ciblé

Dans le viseur également, les binationaux qui menaceraient la sécurité en s'immisçant dans les affaires intérieures "sous le couvert d'ONG et de médias se disant indépendants".

Selon le texte, "la citoyenneté d'un Hongrois détenteur d'un autre passeport pourrait être suspendue", à l'exception des ressortissants de l'UE et de quelques autres pays européens. Une durée maximale de dix ans est prévue avec une expulsion à la clé pour ceux résidant en Hongrie.

Bête noire du pouvoir, le milliardaire de 94 ans George Soros, né à Budapest et naturalisé américain, pourrait en faire les frais.

Une trentaine de juristes ont dénoncé une mesure "sans précédent en droit international", qui peut "constituer une forme de bannissement et de traitement inhumain".

Sur le plan politique, Viktor Orban cherche à mobiliser son électorat et à courtiser l'extrême droite à l'approche des législatives du printemps 2026, selon l'expert Szabolcs Pek.

Une "frénésie" législative, dit-il, qui lui a permis de reprendre le contrôle de l'agenda, éclipsant "le débat sur les services publics défaillants ou les difficultés économiques".

Dans le même temps, le dirigeant tend "un piège" à son grand rival, Peter Magyar, dont le parti Tisza fait la course en tête selon plusieurs sondages.

Cet ancien haut fonctionnaire, longtemps marié à une ex-ministre de Viktor Orban, Judit Varga, s'est mué en critique virulent de la corruption et pose un défi sans précédent au pouvoir.

Mais il est contraint à un exercice d'équilibriste: soucieux de ménager certains électeurs, il n'a pas pris position sur les droits LGBT+, un silence qui pourrait, d'après M. Pek, détourner les plus progressistes vers d'autres partis d'opposition.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Waltert battue au 3e tour des qualifications

Publié

le

Simona Waltert a été battue au dernier tour des qualifs à Paris (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Comme Rebeka Masarova (WTA 124) la veille, Simona Waltert (WTA 137) a échoué au 3e et dernier tour des qualifications vendredi.

La Grisonne, qui s'était hissée au 2e tour du tableau principal il y a deux ans à Paris après être sortie des qualifications, s'est inclinée 6-2 6-4 devant la Tchèque de 18 ans Tereza Valentova (WTA 174).

Belinda Bencic (WTA 39) ayant déclaré forfait pour le rendez-vous parisien, Viktorija Golubic (WTA 82) et Jil Teichmann (WTA 98) seront donc les deux seules Suissesses en lice dans le tableau du simple dames à la Porte d'Auteuil. A moins que Masarova ou Waltert ne soit repêchée en tant que "lucky loser".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Bencic forfait pour Roland-Garros

Publié

le

Belinda Bencic est forfait pour Roland-Garros (© KEYSTONE/EPA/SERGIO PEREZ)

Belinda Bencic déclare forfait pour Roland-Garros. Elle explique vendredi sur X après avoir ressenti il y a deux jours à l'entraînement une résurgence de sa blessure à un bras.

"La blessure à un bras qui m'a forcée à me retirer (début mai, ndlr) du tournoi de Rome s'est à nouveau aggravée", écrit l'ex-no 4 mondiale et championne olympique à Tokyo en 2021.

"Mais la très bonne nouvelle est qu'avec deux semaines de repos, je pourrai guérir complètement. Je ferai tout mon possible pour accélérer le processus et revenir pour la saison sur herbe", poursuit-elle.

A Paris, l'actuelle 39e mondiale n'aurait été qu'outsider au mieux, même si elle a remporté le tournoi WTA 500 d'Abou Dhabi en février, dix mois après être devenue maman.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Trump menace l'UE de 50% de droits de douane à partir du 1er juin

Publié

le

"Il est très difficile de traiter avec l'UE, qui a été créée en premier lieu pour profiter des Etats-Unis d'un point de vue commercial", a affirmé le président américain Donald Trump. (© KEYSTONE/AP/John McDonnell)

Le président américain Donald Trump a menacé vendredi l'Union européenne d'appliquer 50% de droits de douane aux produits européens importés aux Etats-Unis à compter du 1er juin, estimant que les négociations en cours "ne vont nulle part".

"Il est très difficile de traiter avec l'UE, qui a été créée en premier lieu pour profiter des Etats-Unis d'un point de vue commercial", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.

"Nos discussions ne vont nulle part. Dans ces conditions je recommande d'imposer 50% de droits de douane sur l'UE, à compter du 1er juin. Il n'y a pas de droits de douane sur les produits fabriqués aux Etats-Unis", a ajouté le locataire de la Maison Blanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Trump menace Apple de 25% de droits de douane

Publié

le

Le président américain Donald Trump a menacé vendredi d'imposer "au moins 25%" de droits de douane à Apple, si l'entreprise ne fabrique pas ses iPhone aux Etats-Unis. (archives) (© KEYSTONE/DPA/ELISA SCHU)

Le président américain Donald Trump a menacé vendredi d'imposer "au moins 25%" de droits de douane à Apple, si l'entreprise ne fabrique pas ses iPhone aux Etats-Unis.

"Cela fait longtemps que j'ai informé Tim Cook d'Apple que je m'attendais à ce que les iPhone vendus aux Etats-Unis soient fabriqués et construits aux Etats-Unis, et non en Inde ou ailleurs. Si ce n'est pas le cas, Apple devra payer des droits de douane d'au moins 25 % aux Etats-Unis", a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.

Lors de son voyage au Qatar la semaine dernière, le président américain avait affirmé avoir dit à Tim Cook, le directeur général d'Apple: "Nous vous avons très bien traités. Nous avons accepté toutes les usines que vous avez construites en Chine durant des années".

Eviter les droits de douane en Chine

"Ça ne nous intéresse pas que vous en construisiez en Inde. L'Inde peut s'occuper d'elle-même toute seule, elle va très bien", avait-il poursuivi, à l'occasion de la deuxième étape de sa tournée dans le Golfe.

"Nous voulons que vous construisiez ici (aux Etats-Unis)", avait-il ajouté.

Lors de la présentation des derniers résultats d'Apple début mai, Tim Cook avait dit s'attendre à ce que "la majorité des iPhone vendus aux Etats-Unis", pendant le trimestre en cours, proviennent d'Inde.

Cette mesure permettait d'éviter des droits de douane de 145% appliqués par les Etats-Unis aux produits venus de Chine, traditionnellement coeur de la fabrication des célèbres smartphones. Depuis, les deux pays se sont mis d'accord pour une trêve de 90 jours sur leurs surtaxes douanières.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

LOLA

SUPERBUS & HOSHI & NICOLA SIRKIS

16:56

Les 2 derniers titres

AVALON

LOVEBUGS & LENE MARLIN

16:53

LOSE CONTROL

TEDDY SWIMS

16:50

Votre Horoscope

Capricorne

Fidèle à votre essence pragmatique, vous vous bâtissez un avenir des plus solides. Cette voie, que vous venez de choisir, est la bonne !

Les Sujets à la Une