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Suisse

Exercice majeur inédit des Forces terrestres suisses en Autriche

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Des dizaines de blindés et de tanks, ainsi que plusieurs tonnes de matériel d'engagement et d'équipement sont acheminés en Autriche pour cet exercice. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'armée suisse a lancé mardi un exercice de grande ampleur, avec un millier de militaires mobilisés pour un cours de répétition (CR) sur une immense place d'armes en Autriche, comme il n'en existe pas en Suisse. Le but est de renforcer la capacité de défense du pays.

"C'est un jour particulier pour nos troupes au sol. Nous n'avions plus connu un tel exercice ces 30 dernières années", a déclaré un des commandants de l'opération lors du départ à Thoune (BE).

La place d'armes d'Allentsteig en Autriche s'étend sur 157 km2, plus de quinze fois plus que celle de Bure (JU). De quoi offrir un champ d'action unique et d'exercer différentes options tactiques pour le combat au sol.

Des dizaines de blindés et de tanks sont acheminés - chars de combat Leopard, véhicules Piranhas, chars de dépannage notamment - ainsi que plusieurs tonnes de matériel d'engagement et d'équipement. Onze compositions ferroviaires, d'une longueur totale de près de 4,3 km, sont nécessaires pour cette opération.

Interopérabilité

Cet exercice, baptisé "Trias 25", doit fournir de précieux enseignements pour l'avenir des Forces terrestres, sur le plan technologique, tactique, logistique. Sans oublier l'interopérabilité (coordination avec des armées étrangères): environ 160 militaires allemands et 120 autrichiens y sont en effet associés.

La préparation l'exercice a duré un an et demi. Il durera jusqu'au 9 mai, l'instruction spécifique démarrant lundi prochain.

Les militaires mobilisés se rendront en Autriche à bord d'une vingtaine d'autocars. Sur place, ils effectueront notamment un exercice "24h sur 24" pendant cinq jours: les deux premiers jours, pour l'entraînement autonome, puis les trois suivants, pour l'exercice d'unité à proprement parler avec des systèmes de simulation.

"Menace proche de nos frontières"

Le scénario décrit une situation à l'étranger "dans laquelle une menace proche de nos frontières s'est étendue à la Suisse, avec des affrontements infraguerriers et des conflits armés", précise le Groupement Défense. Il s'agit de récupérer les infrastructures vitales pour la société, qui se trouvent en partie dans des zones bâties et qui ont été repérées et prises fragmentairement par le camp adverse.

Les exercices portent sur le déploiement, le franchissement d'un système de tranchées et l'invasion d'une localité. Durant la simulation, les pays engagés ne s'entraînent pas les uns contre les autres, mais en équipes mixtes, afin de "renforcer la coopération".

Le bataillon mécanisé 14, subordonné à la brigade mécanisée 11, sera l'acteur principal de l'opération. Il est renforcé par des forces supplémentaires et des spécialistes provenant d'autres domaines.

Plus généralement, l'Armée suisse entend "réagencer les différentes catégories de forces au sol en collaboration avec les forces dans l'espace aérien, dans l'espace électromagnétique et dans l'espace de l'information (sous forme de réseau intégré de capteurs, de renseignement, de conduite et d'action) afin d'empêcher une escalade des tensions en toute situation réelle".

Important investissement

Par rapport à un CR normal en Suisse, ce cours occasionne un surcoût d'environ quatre millions de francs. Le responsable du projet est le divisionnaire Benedikt Roos, commandant des Forces terrestres. Le directeur d'exercice est le brigadier Christoph Roduner, commandant de la brigade mécanisée 11.

Les militaires suisses qui participent à des services à l'étranger le font sur une base volontaire. Ces prochaines années, d'autres CR à l'étranger seront mis sur pied, de l'échelon bataillon à la brigade, précise l'armée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Culture

Deux expositions s'attaquent au monde du travail par la BD

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Deux expositions liées au Festival BDFIL sont encore à voir à Lausanne jusqu'à la fin octobre (illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Bien qu'il ait fermé ses portes le 18 mai dernier, le Festival BDFIL provoque encore quelques répliques en ville de Lausanne. Deux expositions consacrées au monde du travail, la thématique annuelle de l'édition 2025, s'y déroulent en effet jusqu'à la fin octobre.

Premier des deux rendez-vous, l'exposition en plein air "Bulles au boulot" a lieu dans le Parc de Milan jusqu'au 28 septembre. Les visiteurs y trouveront "un panorama de représentations du travail dans la production des 20 dernières années", écrivent les organisateurs.

Le seconde exposition, intitulée "Bleu de travail", prendra le relais du 27 septembre au 26 octobre. Elle présentera les planches d'artistes n'ayant encore jamais été publiés, dans le cadre du Prix BDFIL-caran d'Ache en faveur de la relève. Ces planches, elles aussi en lien avec la thématique du travail, seront à voir au Musée de la Machine à écrire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Journée des réfugiés: les 30'000 bateaux pas arrivés à Neuchâtel

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Plusieurs personnes se sont relayées pour nommer les réfugiés décédés durant la route de l'exil. Des banderoles de noms sont aussi affichées au Péristyle de l'Hôtel-de -Ville de Neuchâtel. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les 30'000 bateaux en papier attendus, symbolisant des décès en Méditerranée, n'ont pas pu être exposés à Neuchâtel à l'occasion de la Journée des réfugiés. Les organisations ont profité de cette journée pour alerter sur les conditions de travail au CFA à Boudry.

L'exposition "Et vogue la galère", réalisée par l'association Nela, devait s'arrêter au Péristyle de Neuchâtel de vendredi soir à dimanche mais elle n'est pas arrivée pour des raisons logistiques. "Le chauffeur qui avait été trouvé pour conduire le camion a paniqué en raison des obstacles liés à la Fête de la musique", qui a lieu juste à côté, a déclaré samedi à Keystone-ATS Pierre Bühler, responsable neuchâtelois de l'action "Les nommer par leur nom".

"Si l'on avait dû trouver un chauffeur et un camion, cela nous aurait coûté 1000 francs et on n'avait pas le financement pour cela", a ajouté Pierre Bühler. Le vernissage de l'exposition, qui avait été montrée pour la première fois en 2023 à la cathédrale de Lausanne, a été maintenu vendredi soir en présence de la directrice de Nela Valérie Despont.

Banderoles avec les noms de victimes

Pour quelque peu compenser cette annulation, les organisateurs ont réalisé quelques petits bateaux en papier, visibles durant l'action "Les nommer par leur nom", où les noms et les circonstances des décès des réfugiés sont nommés, entrecoupés d'intermèdes musicaux. Des banderoles avec les noms des victimes sont aussi déployées au Péristyle et dans d'autres endroits de la ville. Selon les organisateurs, "plus de 65'000 personnes sont victimes de la forteresse Europe".

De manière plus festive, une fête des réfugiés, avec stands et musique, a aussi lieu autour du Temple du Bas, à proximité de la fête de la musique. "D'habitude, la Journée des réfugiés ne tombe pas le même jour et cette coïncidence de date n'est pas très heureuse" dans le cas de Neuchâtel, a expliqué Pierre Bühler.

Inspection du travail saisie

Droit de rester et l'Union syndicale cantonale avaient profité de la Journée des réfugiés pour alerter jeudi soir déjà sur le fait que la délégation de tâches à des entreprises privées dans les centres fédéraux d’asile serait "source de maltraitances". Les deux organisations ont pointé la situation au centre fédéral pour requérants d’asile (CFA) à Boudry.

"Les réfugiés y subissent des conditions de vie indignes alors que les sociétés commerciales, ORS1, Protectas et Securitas principalement, imposent des conditions de travail inacceptables à leurs employés. Cette violence institutionnelle est le fruit de décennies de politiques fédérales toujours plus restrictives en matière de procédures, de droit d’asile et de budgets alloués", peut-on lire dans leur communiqué.

Après des plaintes de collaborateurs syndiqués, une rencontre a eu lieu l’an dernier avec la conseillère d’Etat Florence Nater. Le syndicat lui a rappelé que l’Etat avait une obligation de contrôler les conditions de travail, même dans une institution fédérale.

Contactée par Arcinfo, la conseillère d'Etat en charge de la cohésion sociale, Florence Nater, a déclaré que l’inspection cantonale du travail avait été saisie et qu'un contrôle sera effectué prochainement.

Les deux organisations ont lu différents témoignages pour étayer leurs propos. Un demandeur d'asile burundais, qui a vécu 20 jours au CFA à Boudry en 2022, a dit qu'il vivait sous un contrôle constant, avec parfois plus de 20 fouilles par jour. Selon lui, "le plus dur, c’était le silence. Beaucoup de requérants n’osaient pas parler", de peur d’être refoulés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Peter Zeidler prend les rênes de Lausanne

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Peter Zeidler est le nouveau coach du LS (© KEYSTONE/DPA/UWE ANSPACH)

Lausanne-Sport a officialisé samedi l'arrivée de Peter Zeidler au poste d'entraîneur.

Le technicien allemand succède à Ludovic Magnin, lequel vient de signer à Bâle. La durée de son contrat n'a pas été précisée.

Zeidler "était le premier choix du club pour occuper ce poste-clé", rappelle le LS, qui se dit "heureux de pouvoir compter sur un entraîneur de sa trempe, dont les qualités humaines et professionnelles s’inscrivent pleinement dans la vision et les ambitions du club."

Peter Zeidler (62 ans) reste sur une expérience malheureuse sur le banc de Bochum, où il a été limogé en octobre dernier après seulement huit matches (et sept défaites au passage). Il avait auparavant dirigé pendant six ans le FC St-Gall, après être passé par Tours, Salzbourg, Sion et Sochaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Maja Riniker demande une loi pour l'aide en cas de catastrophe

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Face à la catastrophe de Blatten, la présidente du Conseil national Maja Riniker a demandé samedi une nouvelle base légale pour une aide dans de tels cas (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La présidente du Conseil national Maja Riniker (PLR) a demandé samedi lors d'un discours à Blatten (VS) la mise en place d'une nouvelle base légale pour l'aide en cas de catastrophe. L'éboulement survenu fin mai a montré l'urgence d'une telle démarche.

Il faut maintenant tirer des leçons pour l'avenir, a déclaré la première citoyenne de Suisse dans le village haut-valaisan dévasté. La Confédération doit pouvoir réagir rapidement et clairement aux futurs événements. Il en va de l'égalité de traitement, de la sécurité juridique et de la confiance dans l'État.

Le changement climatique apportera d'autres défis et il faut s'y préparer, a ajouté l'élue argovienne. Il est du devoir et de la responsabilité du monde politique de soutenir les habitants de Blatten dans leur nouveau départ.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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