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Suisse

Le Seco ne prévoit aucune action en justice contre Temu

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Diverses formulations qui exerçaient une pression temporelle ou émotionnelle sur les clients ont été supprimées ou remplacées (archives). (© KEYSTONE/DPA/HANNES P ALBERT)

Le Secrétariat à l'économie (Seco) ne compte pas mener d'actions en justice contre la plateforme chinoise Temu et plus précisément son intermédiaire, la société de recouvrement Whaleco Switzerland.

Suite aux plaintes de détaillants suisses, le Seco avait demandé à la plateforme d'effectuer des modifications sur son interface, et a estimé que Temu s'y était conformé, indique jeudi l'autorité. Le Seco a obtenu des modifications dans la présentation des offres sur la plateforme Temu.

Il estime que les échanges avec les représentants de Temu ont permis "d'aboutir à une solution satisfaisante", précise-t-il dans un communiqué.

Pour les rabais et les comparaisons de prix, il est désormais précisé que le prix de référence barré est le "prix du produit sur Temu juste avant l'application de la réduction" et une plus grande transparence au niveau des vendeurs est fournie avec le nom, l'adresse et l'adresse électronique désormais indiqués.

Très connue pour sa volonté de rendre l'expérience d'achat ludique, la plateforme a accepté de retirer les fonctionnalités de type roue de la fortune.

La mention "presque épuisé" ne devra être utilisée que si le stock comporte entre 20 et 99 unités et que le produit risque d'être épuisé dans les prochains jours, alors qu'auparavant la mention était utilisée jusqu'à un stock de 199 unités. "Un mécanisme de contrôle garantit l'utilisation appropriée de cette formulation", fait valoir le Seco.

Enfin, diverses formulations qui exerçaient une pression temporelle ou émotionnelle sur les clients ont été supprimées ou remplacées.

Le Seco a indiqué plus précisément "qu'aucune action en justice n'était prévue contre l'entreprise, en précisant qu'en cas de nouvelles plaintes concernant le caractère déloyal des offres, il rappellerait Whaleco à ses obligations". Par ailleurs, Whaleco s'est engagé à conserver durablement ces modifications.

La plateforme était dans le collimateur du Seco depuis mi-2024, après des plaintes pour concurrence déloyale notamment de plusieurs faîtières du commerce de détail. Lui était reproché entre autres la pression émotionnelle et temporelle mise sur le consommateur pour conclure ses achats, les fausses promotions ainsi que des indications trompeuses sur l'état des stocks. En septembre 2024, des représentants de Temu, venus de Dublin où la maison mère PDD Holdings a son siège social, s'étaient rendu à Berne, convoqués par le Seco.

Faîtière satisfaite

"La déclaration d'abstention officiellement signée par Temu marque une première étape importante vers des conditions de concurrence plus équitables pour le commerce de détail suisse", écrit la Swiss Retail Federation dans une première réaction. "Le Seco, parmi d'autres autorités, ne doit pas hésiter à agir contre des plateformes étrangères lorsque c'est nécessaire", ajoute la présidente Dagmar Jenni, citée dans le communiqué.

La plainte déposée en mai 2024 s'appuyait sur le fait que Temu vise spécifiquement les consommateurs suisses et qu'il est donc soumis à la loi fédérale contre la concurrence déloyale (LCD) et à l'ordonnance sur l'indication des prix (OIP).

De son côté, la discrète plateforme a fait parvenir aux médias via une agence de communication la réaction suivante, attribuée à un porte-parole de Temu: "Nous apprécions les échanges fructueux avec le Seco et saluons le résultat obtenu. Ces ajustements reflètent notre approche constructive dans la collaboration avec les autorités. Nous continuons à nous concentrer sur l'offre d'une expérience d'achat positive à nos clients et le maintien de normes strictes en matière de protection des consommateurs".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Deux expositions s'attaquent au monde du travail par la BD

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Deux expositions liées au Festival BDFIL sont encore à voir à Lausanne jusqu'à la fin octobre (illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Bien qu'il ait fermé ses portes le 18 mai dernier, le Festival BDFIL provoque encore quelques répliques en ville de Lausanne. Deux expositions consacrées au monde du travail, la thématique annuelle de l'édition 2025, s'y déroulent en effet jusqu'à la fin octobre.

Premier des deux rendez-vous, l'exposition en plein air "Bulles au boulot" a lieu dans le Parc de Milan jusqu'au 28 septembre. Les visiteurs y trouveront "un panorama de représentations du travail dans la production des 20 dernières années", écrivent les organisateurs.

Le seconde exposition, intitulée "Bleu de travail", prendra le relais du 27 septembre au 26 octobre. Elle présentera les planches d'artistes n'ayant encore jamais été publiés, dans le cadre du Prix BDFIL-caran d'Ache en faveur de la relève. Ces planches, elles aussi en lien avec la thématique du travail, seront à voir au Musée de la Machine à écrire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Journée des réfugiés: les 30'000 bateaux pas arrivés à Neuchâtel

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Plusieurs personnes se sont relayées pour nommer les réfugiés décédés durant la route de l'exil. Des banderoles de noms sont aussi affichées au Péristyle de l'Hôtel-de -Ville de Neuchâtel. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les 30'000 bateaux en papier attendus, symbolisant des décès en Méditerranée, n'ont pas pu être exposés à Neuchâtel à l'occasion de la Journée des réfugiés. Les organisations ont profité de cette journée pour alerter sur les conditions de travail au CFA à Boudry.

L'exposition "Et vogue la galère", réalisée par l'association Nela, devait s'arrêter au Péristyle de Neuchâtel de vendredi soir à dimanche mais elle n'est pas arrivée pour des raisons logistiques. "Le chauffeur qui avait été trouvé pour conduire le camion a paniqué en raison des obstacles liés à la Fête de la musique", qui a lieu juste à côté, a déclaré samedi à Keystone-ATS Pierre Bühler, responsable neuchâtelois de l'action "Les nommer par leur nom".

"Si l'on avait dû trouver un chauffeur et un camion, cela nous aurait coûté 1000 francs et on n'avait pas le financement pour cela", a ajouté Pierre Bühler. Le vernissage de l'exposition, qui avait été montrée pour la première fois en 2023 à la cathédrale de Lausanne, a été maintenu vendredi soir en présence de la directrice de Nela Valérie Despont.

Banderoles avec les noms de victimes

Pour quelque peu compenser cette annulation, les organisateurs ont réalisé quelques petits bateaux en papier, visibles durant l'action "Les nommer par leur nom", où les noms et les circonstances des décès des réfugiés sont nommés, entrecoupés d'intermèdes musicaux. Des banderoles avec les noms des victimes sont aussi déployées au Péristyle et dans d'autres endroits de la ville. Selon les organisateurs, "plus de 65'000 personnes sont victimes de la forteresse Europe".

De manière plus festive, une fête des réfugiés, avec stands et musique, a aussi lieu autour du Temple du Bas, à proximité de la fête de la musique. "D'habitude, la Journée des réfugiés ne tombe pas le même jour et cette coïncidence de date n'est pas très heureuse" dans le cas de Neuchâtel, a expliqué Pierre Bühler.

Inspection du travail saisie

Droit de rester et l'Union syndicale cantonale avaient profité de la Journée des réfugiés pour alerter jeudi soir déjà sur le fait que la délégation de tâches à des entreprises privées dans les centres fédéraux d’asile serait "source de maltraitances". Les deux organisations ont pointé la situation au centre fédéral pour requérants d’asile (CFA) à Boudry.

"Les réfugiés y subissent des conditions de vie indignes alors que les sociétés commerciales, ORS1, Protectas et Securitas principalement, imposent des conditions de travail inacceptables à leurs employés. Cette violence institutionnelle est le fruit de décennies de politiques fédérales toujours plus restrictives en matière de procédures, de droit d’asile et de budgets alloués", peut-on lire dans leur communiqué.

Après des plaintes de collaborateurs syndiqués, une rencontre a eu lieu l’an dernier avec la conseillère d’Etat Florence Nater. Le syndicat lui a rappelé que l’Etat avait une obligation de contrôler les conditions de travail, même dans une institution fédérale.

Contactée par Arcinfo, la conseillère d'Etat en charge de la cohésion sociale, Florence Nater, a déclaré que l’inspection cantonale du travail avait été saisie et qu'un contrôle sera effectué prochainement.

Les deux organisations ont lu différents témoignages pour étayer leurs propos. Un demandeur d'asile burundais, qui a vécu 20 jours au CFA à Boudry en 2022, a dit qu'il vivait sous un contrôle constant, avec parfois plus de 20 fouilles par jour. Selon lui, "le plus dur, c’était le silence. Beaucoup de requérants n’osaient pas parler", de peur d’être refoulés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Peter Zeidler prend les rênes de Lausanne

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Peter Zeidler est le nouveau coach du LS (© KEYSTONE/DPA/UWE ANSPACH)

Lausanne-Sport a officialisé samedi l'arrivée de Peter Zeidler au poste d'entraîneur.

Le technicien allemand succède à Ludovic Magnin, lequel vient de signer à Bâle. La durée de son contrat n'a pas été précisée.

Zeidler "était le premier choix du club pour occuper ce poste-clé", rappelle le LS, qui se dit "heureux de pouvoir compter sur un entraîneur de sa trempe, dont les qualités humaines et professionnelles s’inscrivent pleinement dans la vision et les ambitions du club."

Peter Zeidler (62 ans) reste sur une expérience malheureuse sur le banc de Bochum, où il a été limogé en octobre dernier après seulement huit matches (et sept défaites au passage). Il avait auparavant dirigé pendant six ans le FC St-Gall, après être passé par Tours, Salzbourg, Sion et Sochaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Maja Riniker demande une loi pour l'aide en cas de catastrophe

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Face à la catastrophe de Blatten, la présidente du Conseil national Maja Riniker a demandé samedi une nouvelle base légale pour une aide dans de tels cas (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La présidente du Conseil national Maja Riniker (PLR) a demandé samedi lors d'un discours à Blatten (VS) la mise en place d'une nouvelle base légale pour l'aide en cas de catastrophe. L'éboulement survenu fin mai a montré l'urgence d'une telle démarche.

Il faut maintenant tirer des leçons pour l'avenir, a déclaré la première citoyenne de Suisse dans le village haut-valaisan dévasté. La Confédération doit pouvoir réagir rapidement et clairement aux futurs événements. Il en va de l'égalité de traitement, de la sécurité juridique et de la confiance dans l'État.

Le changement climatique apportera d'autres défis et il faut s'y préparer, a ajouté l'élue argovienne. Il est du devoir et de la responsabilité du monde politique de soutenir les habitants de Blatten dans leur nouveau départ.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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