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International

Le Premier ministre canadien présentera mardi son cabinet

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Le Premier ministre canadien Mark Carney présentera mardi son équipe ministérielle après avoir remporté les législatives du 28 avril (archives). (© KEYSTONE/EPA/SPENCER COLBY)

Le Premier ministre canadien Mark Carney présentera mardi son équipe ministérielle après avoir remporté les législatives du 28 avril sur la promesse de faire face aux menaces du président américain Donald Trump.

L'investiture du nouveau gouvernement est prévue à 10H30 (16H30 suisses) à Ottawa devant la gouverneure générale Mary Simon, représentante du roi Charles III, chef d'Etat en titre de ce pays du Commonwealth, a annoncé son bureau vendredi.

Le Parlement, suspendu depuis janvier, fera son retour le 26 mai et le roi viendra exceptionnellement prononcer le discours d'ouverture, une allocution solennelle généralement prononcée par le gouverneur général.

"Je me suis engagé à ce que mon cabinet soit efficace, axé sur les résultats, et paritaire" entre les hommes et les femmes, a déclaré le Premier ministre la semaine dernière lors d'une conférence de presse.

Pas de majorité

Avec 169 députés, les libéraux de Mark Carney ont échoué à obtenir la majorité absolue au Parlement canadien, fixée à 172 sièges.

Ils devraient toutefois pouvoir gouverner en s'appuyant l'un des petits partis représentés à la chambre basse.

Les attaques de Donald Trump contre l'économie et la souveraineté du pays de 41 millions d'habitants ont été au centre de la campagne électorale, et les relations tendues entre les deux voisins font partie des "priorités immédiates" du nouveau Premier ministre canadien.

Le président républicain a déjà imposé des droits de douane sur l'acier et l'aluminium canadiens, notamment, et menace son voisin du Nord de taxes douanières généralisées de 25%. Le Canada a riposté avec des contre-mesures.

Les deux dirigeants se sont rencontrés mardi dans le Bureau ovale pour des discussions préliminaires sur l'avenir du commerce entre les deux pays.

Ils devraient poursuivre leurs échanges dans les semaines à venir, en particulier au sommet du G7 en juin, organisé au Canada.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

USA: l'avocat de Weinstein demande l'acquittement

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Harvey Weinstein lors de son procès à New York. (© KEYSTONE/AP/Steven Hirsch)

"Il a violé trois personnes, voilà pour nous sommes là!", a martelé mardi dans son réquisitoire final la procureure pour tenter de convaincre les jurés de condamner Harvey Weinstein. L'ancien producteur est rejugé à New York pour viol et agressions sexuelles.

Plus tôt mardi, lors de sa plaidoirie finale, l'avocat de l'ex-roi du cinéma avait décrit ses accusatrices comme des "femmes aux rêves brisés" pour demander aux jurés de l'acquitter. Le réquisitoire de la procureure Nicole Blumberg doit se poursuivre mercredi. Le juge Curtis Farber doit ensuite donner ses instructions aux jurés qui se retireront pour décider d'un verdict.

Harvey Weinstein, dont la chute a entraîné en 2017 le début de la vague mondiale #MeToo, a comparu depuis le 15 avril à New York après l'annulation retentissante l'année dernière, pour des raisons procédurales, de sa condamnation en 2020 à 23 ans de prison pour l'agression sexuelle de Mimi Haley en 2006 ainsi que le viol de Jessica Mann en 2013.

Le procès porte aussi sur une nouvelle inculpation pour une agression sexuelle de Kaja Sokola, qui avait 19 ans à l'époque des faits, en 2006.

Les trois femmes ont longuement témoigné devant les jurés. "Ce n'était certainement pas drôle", mais "elles veulent que l'accusé soit tenu responsable de ses actes", a souligné la procureure.

Harvey Weinstein, en prison à cause d'une autre condamnation pour crimes sexuels en Californie, a comparu chaque jour en chaise roulante, physiquement diminué. Il a gardé le silence tout au long du procès.

"C'est lui qu'on a utilisé"

"S'il y a le moindre doute dans le dossier, vous devez jeter tout cela" et déclarer Harvey Weinstein, 73 ans, non coupable, a lancé l'avocat Arthur Aidala.

Près de 20 ans après les faits les plus anciens, il a cherché à miner la crédibilité des accusatrices. Pour Arthur Aidala, il ne s'agit pas de démontrer que les relations sexuelles avec ces trois femmes étaient consenties, exhortant les jurés à ne pas confondre "immoralité" et "criminalité".

A ses yeux, "c'est transactionnel", de la "promotion canapé" entre de jeunes femmes qui "utilisent leur beauté, leur charmes" et un homme plus âgé qui peut leur ouvrir des portes. "C'est lui qu'on a utilisé", a-t-il même affirmé, cherchant visiblement à faire mentir les procureurs qui ont décrit Harvey Weinstein comme un homme tout puissant.

Pour Arthur Aidala, l'accusation a recours à des témoignages mensongers de la part de "femmes qui ont eu leurs rêves brisés" pour parvenir une nouvelle fois à la condamnation du "pécheur originel du mouvement #metoo".

Le verbe haut, multipliant les métaphores, l'avocat a cherché plusieurs fois à s'attirer la sympathie du jury avec des plaisanteries. Il a aussi parfois mimé les victimes pour pointer des incohérences, comparant l'une d'elles à un enfant pris en flagrant délit de mensonge.

"Enterrer le traumatisme"

L'avocat insiste sur le fait que les victimes ont toutes continué à fréquenter Harvey Weinstein après les violences dont elles l'accusent, ce qu'elles n'ont pas contesté, expliquant n'avoir pas voulu gâcher leurs carrières. Elles ont aussi confié avoir eu peur de ne pas être prises au sérieux face au fondateur des studios Miramax, dont les films accumulaient les Oscars.

"Elles savaient qu'il fallait rester de son côté" et ont préféré "enterrer leur traumatisme", a justifié la procureure Nicole Blumberg.

Durant le procès, les trois victimes ont assuré que les relations sexuelles avec Harvey Weinstein n'étaient pas consenties. "Je lui ai dit d'arrêter (...), mais il ne m'a pas écoutée", a assuré Kaja Sokola.

Miriam Haley avait assuré avoir supplié en vain le producteur de renoncer à lui imposer une relation sexuelle. "Je me suis dit: 'Je me fais violer, voilà c'est comme ça'", a-t-elle témoigné devant la cour.

En 2020, lorsque le premier procès d'Harvey Weinstein s'était tenu à New York, des manifestations contre les violences sexuelles avaient lieu presque chaque jour au pied du tribunal.

Cette fois, les audiences se sont déroulées avec moins d'attention médiatique, et à l'ombre du procès du magnat du hip-hop P. Diddy, qui comparaît à quelques rues de là devant la justice fédérale pour trafic sexuel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Greenpeace rend la statue de Macron, volée la veille

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Emmanuel Macron (photo d'archives). (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ / POOL)

Greenpeace a rendu mardi soir la statue en cire d'Emmanuel Macron dérobée la veille au musée Grévin. L'ONG l'a déposée devant le siège d'EDF à Paris afin de dénoncer les liens économiques, notamment sur l'énergie, entre la France avec la Russie.

"On est venu ramener la statue d'Emmanuel Macron parce que comme on l'avait promis dès le début c'est un emprunt", a déclaré à l'AFP Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France, à proximité du siège d'EDF dans le centre de Paris.

"On a prévenu à la fois la direction du musée Grévin et les forces de l'ordre. C'est à eux de venir la récupérer", a-t-il dit.

La statue a été amenée peu après 23h00 dans un coffre dont elle a été sortie quelques minutes pour être exposée sur le parvis devant le siège du groupe énergétique, avec une pancarte de l'ONG avec l'inscription "Poutine-Macron Alliés radioactifs".

Le siège d'EDF a été choisi "pour mettre Macron en face de ses responsabilités dans le commerce entretenu avec la Russie notamment dans la filière nucléaire", a expliqué M. Julliard.

La statue, d'une valeur de 40'000 euros (37'480 francs), avait été volée la veille par des militants de Greenpeace qui l'avaient ensuite déposée devant l'ambassade de Russie située dans le XVIe arrondissement (ouest) de la capitale

L'action devant l'ambassade n'avait duré que quelques minutes. Un drapeau russe avait été déployé derrière la statue d'Emmanuel Macron et un militant de l'ONG a brandi une pancarte jaune fluo portant l'inscription "Business is business". Des membres de Greenpeace avaient lancé de faux billets de banque.

L'ONG veut protester contre les liens économiques entre la France et la Russie dans les secteurs du gaz, des engrais chimiques et du nucléaire.

Pour M.Julliard, les entreprises françaises peuvent continuer "à importer tout un tas de produits en provenance de Russie que ce soit de l'uranium enrichi pour faire tourner les centrales nucléaires françaises ou de l'uranium naturel qui transite par le Kazakhstan et l'Ouzbékistan via la Russie ou du gaz naturel liquéfié (...) ou des engrais chimiques".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Long tête-à-tête entre Marcon et Meloni à Rome

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Le président français Emmanuel Macron et la Premier ministre italienne Giorgia Meloni se sont rencontrés à Rome. (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

Giorgia Meloni et Emmanuel Macron ont affiché mardi leur "engagement commun" et leurs "convergences fortes". Ils l'ont fait lors d'un long tête-à-tête à Rome pour dissiper les tensions qui se sont cristallisées depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Chacun susurre à une oreille du président américain: le Français sur l'Ukraine, l'Italienne sur les droits de douane. Mais l'issue de leurs efforts de médiation respectifs reste incertaine, et entre les dirigeants de la France et de l'Italie, souvent en rivalité, le dialogue est compliqué.

Le rendez-vous de mardi soir dans la capitale italienne, dont le président français revendique l'initiative, avait donc tout de la tentative de rabibochage.

Emmanuel Macron a été accueilli chaleureusement par la Premier ministre italienne. Après une bise et de grands sourires, ils se sont engouffrés dans le Palais Chigi, siège de la présidence du Conseil, pour un tête-à-tête qui a duré trois heures, suivi d'un dîner.

"L'Italie et la France, attachées à leur rôle d'États fondateurs de la construction européenne, entendent renforcer leur engagement commun pour une Europe plus souveraine, plus forte et plus prospère, avant tout pour la paix", ont affirmé les deux pays voisins dans un communiqué conjoint à l'issue des entretiens.

"La rencontre a mis en évidence des convergences fortes sur l'agenda européen de compétitivité", ont-ils ajouté, annonçant un sommet bilatéral "en France début 2026".

Avant le déplacement, la présidence française disait vouloir vérifier que "nous sommes bien capables d'avancer ensemble sur l'essentiel" avec l'Italie.

Vendredi, Giorgia Meloni avait reconnu des "divergences" tout en les minimisant et en réfutant tout "problème personnel" avec Emmanuel Macron. "On fait beaucoup de mousse sur ce sujet", avait-elle ironisé.

Depuis 2022, année de la réélection d'Emmanuel Macron, le progressiste pro-européen, et de la victoire électorale de la nationaliste Giorgia Meloni à la tête d'une coalition entre la droite et l'extrême droite, la relation n'est pas simple.

Mais les intérêts communs, à commencer par le soutien inconditionnel à l'Ukraine, ont longtemps permis de surmonter deux visions divergentes de l'Europe, d'autant que la Première ministre italienne, issue du post-fascisme, a fait le pari de peser à Bruxelles plutôt que de bouder les institutions européennes.

"Rivalité incontestable"

Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, en janvier, a bousculé ces équilibres.

"Il y a une rivalité incontestable", relève Marc Lazar, professeur à Sciences-Po à Paris. Les deux dirigeants ont adopté des "stratégies différentes" à l'égard du président américain, "médiation et compromis" pour l'Italienne, "fermeté sans rupture" pour le Français, dit à l'AFP ce spécialiste des relations transalpines.

Selon lui, le gouvernement italien "pense que parce qu'il est proche idéologiquement de l'administration américaine", "il va pouvoir la faire reculer sur les tarifs commerciaux".

Or, côté français, si l'on dit "respecter" que chacun puisse "entretenir avec le président Trump la meilleure relation possible", on insiste sur le fait que les négociations commerciales relèvent de la Commission européenne, comme pour dénier à Giorgia Meloni un vrai rôle de médiatrice.

Emmanuel Macron se pose à contrario en leader européen sur le dossier ukrainien, parlant à Donald Trump très régulièrement, en invoquant la relation nouée lors du premier mandat du milliardaire républicain.

Et sa volonté de bâtir une "coalition des volontaires" prêts à apporter des "garanties de sécurité" à l'Ukraine, voire à y déployer des troupes dans le cadre d'un futur accord de paix avec la Russie, a troublé l'entente qui régnait jusque-là entre Rome et Paris sur ce sujet.

Ces dernières semaines, le déplacement à Kiev du président français avec les dirigeants britannique, allemand et polonais -mais sans Giorgia Meloni-, puis la réédition de ce format en marge d'un sommet européen en Albanie, a fait éclater les bisbilles au grand jour.

"Entre Européens, la question des formats doit être gérée selon le principe du meilleur impact que l'on peut avoir selon les circonstances", évacue l'Elysée.

Sur le fond, la France relève que l'Italie, comme d'autres, "a toujours insisté" sur "la participation des Américains à ce dispositif".

Le communiqué conjoint se borne sur ce dossier à réaffirmer que "la poursuite du soutien sans faille de la France et de l'Italie à l'Ukraine est encore plus nécessaire pour parvenir à un règlement juste et durable".

Les deux pays s'accordent aussi pour "coordonner leurs efforts de mobilisation et d'action européenne", comme en quête de complémentarité dans leur relation à l'administration Trump.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Alcaraz surclasse Paul

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Carlos Alcaraz n'a pas perdu de temps en quarts de finale (© KEYSTONE/AP/Thibault Camus)

Le tenant du titre Carlos Alcaraz n'a laissé que cinq jeux à l'Américain Tommy Paul mardi en quarts de finale de Roland-Garros. Il s'offre des retrouvailles avec Lorenzo Musetti dans le dernier carré.

Dans le dernier match programmé mardi sur le court Philippe-Chatrier, le no 2 mondial s'est imposé 6-0 6-1 6-4 en un peu plus d'une heure et demie face au 12e mondial, dominé pour la cinquième fois en sept duels.

Tommy Paul était le dernier Américain en lice à Paris, après l'élimination plus tôt dans la journée de son compatriote Frances Tiafoe (16e) par l'Italien Lorenzo Musetti (7e).

Musetti et Alcaraz, vainqueur en trois sets pour la première fois depuis le premier tour de Roland-Garros, s'apprêtent à s'affronter pour la troisième fois depuis le début de la saison sur terre battue.

Mi-avril, l'Espagnol l'avait emporté en trois sets en finale du Masters 1000 de Monte-Carlo, avant d'éliminer Musetti en deux sets en demi-finales du tournoi de Rome en mai.

Alcaraz mène 5 victoires à 1 dans ses duels avec le spécialiste du revers à une main, la seule victoire de Musetti remontant à 2022 en finale du tournoi d'Hambourg (terre battue).

Les deux derniers quarts de finale opposeront mercredi Jannik Sinner (1er) à Alexander Bublik (62e) et Alexander Zverev (3e) à Novak Djokovic (6e).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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