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Canada: Carney échoue d'un cheveu à obtenir la majorité absolu

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Mark Carney, promis à une sévère défaite par les sondages il y a quelques mois, a réussi à renverser la tendance et gagner. (© KEYSTONE/AP/Justin Tang)

Le premier ministre libéral canadien Mark Carney a échoué d'un cheveu à obtenir la majorité absolue au Parlement lors de sa victoire des législatives de lundi. Il a promis d'unir le Canada pour faire face à la guerre commerciale et aux menaces d'annexion américaine.

Le suspense aura duré des heures: le parti libéral, donné largement battu il y a encore quelques mois, a échoué à seulement quelques sièges de la majorité absolue, fixée à 172. Mardi, en milieu d'après-midi, les libéraux détenaient 169 sièges et il ne restait plus qu'une circonscription en cours de dépouillement.

Mark Carney devrait toutefois sans peine pouvoir gouverner en s'appuyant sur l'un des petits partis représentés à la chambre basse.

Novice en politique, cet ancien banquier central a réussi à convaincre les électeurs canadiens qu'il était le bon candidat pour affronter le président américain Donald Trump, alors qu'il y a quelques mois encore son parti était promis à une déroute électorale.

"Difficiles mois à venir"

La voie semblait alors toute tracée pour les conservateurs, emmenés par Pierre Poilievre, après dix ans de pouvoir des libéraux sous l'ancien premier ministre Justin Trudeau, devenu très impopulaire. Mais le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche et son offensive inédite contre le Canada a changé la donne.

Devant ses partisans, dans la nuit de lundi à mardi, Mark Carney a appelé le pays à l'unité pour les "difficiles mois à venir qui exigeront des sacrifices". Le "président Trump tente de nous briser pour nous posséder", a-t-il ajouté, réitérant que l'"ancienne relation avec les États-Unis était terminée".

Son principal opposant, Pierre Poilievre, défait dans sa circonscription contre toute attente, a promis de placer l'intérêt du pays avant les luttes partisanes face aux "menaces irresponsables" du président américain.

En écho, Yves-François Blanchet, le chef du Bloc québécois (parti indépendantiste) a également appelé à "une trêve partisane". Selon lui, les électeurs attendent "une forme d'alliance entre les différents partis" pour faire face à Donald Trump.

"Renforcement des liens"

Si Donald Trump n'a pas lui-même réagi, Mark Carney a annoncé s'être entretenu avec le président américain, qui l'a félicité pour sa victoire. Les deux dirigeants ont prévu "de se rencontrer en personne dans un avenir proche", a-t-il précisé dans un communiqué.

De son côté, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a estimé que les liens Europe-Canada "sont forts et se renforcent".

A Londres, le premier ministre britannique, Keir Starmer, s'est également réjoui d'un "renforcement des liens" avec le Canada, tout comme la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, tandis que le président français, Emmanuel Macron, a usé du tutoiement sur le réseau social X: "Hâte d'oeuvrer à tes côtés, de nous serrer les coudes".

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est dit "convaincu" que le partenariat entre les deux pays ne ferait que "se renforcer dans notre quête commune de paix, de justice et de sécurité".

Plus réservée, la Chine s'est dit "prête à développer les relations" avec le Canada, sans exprimer de félicitations alors que les liens bilatéraux sont tendus en raison de différends d'ordre commercial et politique.

Inquiétude

Mark Carney, qui a gouverné la Banque centrale du Canada et celle d'Angleterre, a promis de maintenir des droits de douane sur les produits américains tant que les mesures de Washington seraient en place. Il a aussi annoncé vouloir développer le commerce au sein de son pays en levant les barrières douanières entre provinces et de chercher de nouveaux débouchés, notamment en Europe.

M. Poilievre, qui avait promis des baisses d'impôts et des coupes dans les dépenses publiques, n'a pas réussi à convaincre les électeurs de ce pays du G7, 9e puissance mondiale, de tourner le dos aux libéraux.

Il aura aussi souffert jusqu'au bout de sa proximité, de par son style et certaines de ses idées, avec le président américain, ce qui lui a aliéné une partie de l'électorat, selon les analystes.

Dans les longues files devant les bureaux de vote lundi, les électeurs ont souligné l'importance de ce scrutin, parlant d'élections déterminantes pour l'avenir de ce pays de 41 millions d'habitants.

"Je pense que Mark Carney est le mieux placé pour s'opposer. J'apprécie le fait qu'il soit économiste et qu'il ait travaillé dans le secteur privé", estime Danny Barber, sculpteur sur pierre dans la capitale fédérale Ottawa, au lendemain du vote.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Présidentielle roumaine: les bureaux de vote ouvrent

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George Simion, sur l'affiche caricaturée de gauche, était arrivé largement en tête du premier tour (archives). (© KEYSTONE/EPA/ROBERT GHEMENT)

Les Roumains ont commencé à voter dimanche à 07h00 (06h00 en Suisse) pour le second tour de l'élection présidentielle, dans un climat tendu cinq mois après l'annulation d'un scrutin entaché de soupçons d'ingérence russe. Le scrutin s'annonce serré.

Arrivé largement en tête du premier tour le 4 mai, le chef du parti nationaliste AUR, George Simion, 38 ans, affronte le maire pro-européen de Bucarest, Nicusor Dan, 55 ans.

Le premier, un souverainiste fervent admirateur du président américain Donald Trump, a largement dominé le premier tour, le 4 mai, avec un score de près de 41%, le double de son rival, mais les sondages, pas toujours fiables par le passé, les placent désormais au coude-à-coude.

L'élection est surveillée de près par la communauté internationale. Bruxelles s'inquiète de voir les rangs des dirigeants d'extrême droite s'étoffer. Washington, très critique du fiasco du scrutin de l'automne dernier, appelle à respecter la voix du peuple.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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En Emilie-Romagne, le sursaut exigé de Ferrari devant ses tifosi

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Lewis Hamilton sera sous pression ce week-end (© KEYSTONE/AP/Rebecca Blackwell)

Reléguée à une décevante 4e place au championnat constructeurs, Ferrari doit se reprendre ce week-end en Emilie-Romagne, théâtre de la septième manche d'une saison de Formule 1 dominée par McLaren.

Pour la première en rouge de son pilote vedette Lewis Hamilton face à une horde attendue de tifosi, l'écurie la plus titrée de la F1 devrait débarquer chez elle, en Italie, avec une SF-25 améliorée pour ne pas se laisser distancer par le peloton de tête.

Après six rendez-vous sur un total de 24 cette saison, Ferrari, vice-championne en titre, compte un seul podium (avec Charles Leclerc, 3e en Arabie Saoudite) et déjà 152 points de retard sur McLaren.

Sur le tracé Enzo et Dino Ferrari d'Imola, situé à moins de 100 km de son siège historique de Maranello, une nouvelle contre-performance de la Scuderia serait de mauvais augure pour la suite de la saison.

A Miami, la légendaire écurie au Cheval Cabré n'avait pas brillé: le Monégasque Leclerc a terminé 7e devant Hamilton 8e, à l'issue du GP marqué des tensions que Vasseur a rapidement tenté de désamorcer. Pendant la course, le septuple champion britannique avait notamment critiqué la stratégie de Ferrari à la radio.

Améliorations

Pour le retour du paddock en Europe, la majorité des équipes devrait arriver ce week-end avec une série d'améliorations sur ses monoplaces. Pour Mercedes, deuxième du général chez les constructeurs, la gestion des pneus reste un point noir face à McLaren.

Quant à Red Bull, qui peine à rivaliser avec le rythme infernal des McLaren, elle devrait procéder à "quelques ajustements" sur sa RB21. Pour son 400e week-end en F1, l'écurie autrichienne - troisième du général - doit se ressaisir, elle qui ne compte qu'un seul succès cette saison grâce à Max Verstappen au Japon début avril.

Le quadruple tenant du titre est seulement troisième du championnat pilotes, derrière le leader australien Oscar Piastri et son coéquipier britannique Lando Norris.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'armée israélienne dit avoir intercepté un missile tiré du Yémen

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L'armée israélienne dit avoir intercepté le missile (archives). (© KEYSTONE/AP Pool Reuters/NATHAN HOWARD)

L'armée israélienne a annoncé dimanche avoir intercepté un missile tiré du Yémen, où les rebelles houthis visent régulièrement le territoire israélien. L'aviation israélienne avait bombardé deux ports au Yémen vendredi soir.

"Suite aux sirènes qui ont retenti il y a peu dans plusieurs régions en Israël, un missile lancé depuis le Yémen a été intercepté", a indiqué l'armée sur son compte Telegram.

Soutenus par l'Iran, ennemi juré d'Israël, les Houthis ont mené des dizaines d'attaques aux missiles et drones contre Israël, depuis le début de la guerre à Gaza, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens. Ils ont aussi ciblé des navires qu'ils estiment liés à Israël au large du Yémen.

Le 4 mai, un missile des Houthis a, pour la première fois, touché le périmètre de l'aéroport international Ben Gourion près de Tel-Aviv, une attaque qui a conduit la plupart des compagnies étrangères desservant Tel-Aviv à suspendre leurs vols.

Multiples raids israéliens

En représailles aux attaques, l'armée israélienne a mené plusieurs frappes ces derniers mois contre des cibles des rebelles au Yémen, où elle a bombardé des stations électriques et des cimenteries. Elle avait aussi mis hors-service l'aéroport de Sanaa qui a repris samedi son activité, une dizaine de jours après avoir été bombardé.

Les Etats-Unis ont conclu le 6 mai, par le biais d'une médiation omanaise, un accord de cessez-le-feu avec les Houthis, mettant fin à des frappes américaines en représailles aux attaques des insurgés contre des navires sur une voie maritime cruciale pour le commerce mondial.

Le président américain Donald Trump a toutefois prévenu jeudi que Washington pouvait "reprendre l'offensive" en cas d'attaque de la part des rebelles yéménites.

Après avoir accepté de cesser de viser les navires américains, les Houthis ont indiqué qu'ils poursuivraient leurs attaques contre les navires israéliens au large du Yémen.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Une bombe explose devant une clinique en Californie: un mort

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La déflagration a fortement endommagé la façade de la clinique à Palm Spring. (© KEYSTONE/AP)

Une bombe a explosé samedi devant une clinique spécialisée dans la procréation médicalement assistée (PMA) dans la ville californienne de Palm Springs, aux Etats-Unis, faisant un mort. La police fédérale américaine (FBI) considère qu'il s'agit d'un acte terroriste.

L'attaque s'est produite à Palm Springs, à l'est de Los Angeles, peu avant 11h00 locales (20h00 en Suisse), a écrit la ville dans un communiqué publié sur Facebook. Une photographie publiée par la clinique montre sa façade très abîmée, la porte d'entrée enfoncée, les vitres de plusieurs fenêtres brisées et les tuiles du toit soufflées.

"Il s'agit d'un acte terroriste intentionnel. L'avancée de l'enquête permettra de déterminer s'il s'agit de terrorisme international ou de terrorisme intérieur", a déclaré le chef du bureau local du FBI à Los Angeles. Il a ajouté "penser" que l'établissement avait été délibérément visé, dans un pays où la PMA est un sujet qui divise.

Plusieurs bâtiments endommagés

Le maire de la ville, Ron DeHarte, a évoqué une bombe "dans ou près d'un véhicule garé sur le parking du bâtiment". L'explosion a fait un mort dont l'identité n'est pas connue à ce stade, a précisé la police de Palm Springs.

Les dégâts, au-delà du centre pour PMA, "s'étendent à plusieurs rues, avec plusieurs bâtiments endommagés, certains lourdement", a relevé la police, selon laquelle l'incident semble "isolé".

"Ce matin, un événement inattendu et tragique s'est déroulé devant notre local de Palm Springs quand un véhicule a explosé sur un parking près de notre bâtiment", a expliqué sur Facebook la clinique, qui a fermé.

"Nous avons le coeur brisé d'apprendre que cet événement a enlevé une vie et causé des blessures", indique le texte, précisant que le laboratoire qui stocke gamètes et embryons n'avait pas été touché.

Sujet clivant

La PMA est une pomme de discorde entre conservateurs aux Etats-Unis. De nombreux républicains, pour qui les valeurs familiales traditionnelles doivent être défendues, y voient un moyen d'augmenter le nombre d'enfants dans les familles américaines.

Mais d'autres ont une position plus stricte, estimant que la vie commence dès la conception. Ils sont donc fermement opposés à la PMA, car, dans cette procédure, plusieurs embryons sont souvent produits et tous ne sont pas forcément utilisés.

"La violence contre une clinique de fertilité est impardonnable", a réagi samedi la ministre de la justice du président républicain, Pam Bondi. "Nous travaillons à en savoir plus, mais permettez-moi d'être claire: l'administration Trump comprend bien que les femmes et les mères sont le coeur battant de[s Etats-Unis d]'Amérique", a-t-elle écrit sur le réseau social X.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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