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Culture

Politique culturelle: le canton a désormais son mot à dire

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Le conseiller d'Etat genevois Thierry Apothéloz estime que la politique culturelle cantonale entre dans une nouvelle phase (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Longtemps chasse gardée de la Ville de Genève, qui en finance l'essentiel, la culture genevoise s'ouvre désormais au canton qui va s'impliquer davantage dans le domaine, tant sur le plan financier qu'au niveau politique. Cet engagement se traduit notamment par la création d'une structure de gouvernance qui réunit l'Etat, la Ville et les communes genevoises.

L'organe de concertation et de coordination de la politique culturelle de l'Etat (OCC) signale "le retour dans le jeu" du gouvernement cantonal, a indiqué lundi, devant les médias, le conseiller d'Etat genevois Thierry Apothéloz, responsable du département de la cohésion sociale (DCS).

Cette collaboration plus étroite du canton, de la Ville et des communes genevoises découle de la signature, en 2022, de l'accord pour la politique culturelle à Genève. Pour M. Apothéloz, la culture est une nécessité. Elle représente un espace d'expression et de dialogue. Elle doit rester au coeur des "priorités politiques".

Cofinancement d'institutions phares

Au niveau financier, le canton de Genève va soutenir régulièrement plusieurs institutions et festivals, à commencer par trois théâtres (Am Stram Gram, les Marionnettes et Carouge) dès cette année. Au total, 28 institutions ont été identifiées et vont bénéficier, d'ici à 2027, d'un cofinancement cantonal.

Le canton va aussi apporter une aide à la création artistique. Il va également veiller à offrir l'accès à la culture à tout le monde et à négocier de meilleures conditions pour les artistes et le personnel technique qui travaille avec eux. "La politique culturelle cantonale entre dans une nouvelle phase", a relevé M. Apothéloz.

Pour la Ville de Genève, le changement est conséquent. La municipalité joue historiquement un rôle dominant dans la culture genevoise, a rappelé le conseiller administratif Sami Kanaan. Le budget qu'elle consacre uniquement à ce secteur s'élève à quelque 300 millions de francs.

La Ville de Genève a toujours demandé un soutien financier au canton. En revanche, elle s'est constamment montrée réticente, jusqu'à récemment, à l'idée de devoir partager la gouvernance avec lui. Aujourd'hui, "nous avons un cofinancement et une co-gouvernance", s'est réjoui Sami Kanaan.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le NIFFF récompense la Française Lucile Had¸ihalilović

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Le jury du NIFFF a récompensé la réalisatrice Lucile Had¸ihalilovic pour son film La Tour de glace (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Au terme de 9 jours de cinéma non-stop, le Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF) a tiré samedi sa révérence sur une fréquentation en hausse. La réalisatrice Lucile Had¸ihalilovic décroche le prix H.R. Giger “Narcisse" pour son film La Tour de glace.

Le film raconte un conte moderne sur l'emprise et le désir porté par le duo d'actrices Clara Pacini et Marion Cotillard. La cinéaste française a reçu pour ce long-métrage un prix doté de 10'000 francs.

Emilie Blichfeldt a, pour sa part, remporté le Méliès d’argent pour The ugly stepsister, relecture féministe et queer de Cendrillon. Une mention spéciale est revenue au film franco-polonais Que ma volonté soit faite de Julia Kowalski.

Cette 24e édition du NIFFF devait se conclure avec la première européenne de "Hi-five", comédie fantastique coréenne. Elle a déployé un vaste panorama cinématographique avec 127 ½uvres issues de 42 pays.

Fréquentation en hausse

Cette année, le festival a inauguré son nouvel espace open air d'une capacité d'accueil de 800 spectateurs. Le lieu a rencontré un vif succès, affichant complet lors de plusieurs séances. Selon des premières estimations, le festival connaît une hausse de sa fréquentation avec 66'000 festivaliers contre 60'000 l'an dernier.

La 25ème édition du NIFFF se déroulera du 3 au 11 juillet 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Château-d'Oex accueille le festival au Pays des enfants

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Bastian Baker est l'une des têtes d'affiche du festival Au Pays des enfants à Château-d'Oex (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Festival au Pays des enfants revient à Château-d'Oex (VD) pour une 13e édition du 23 au 27 juillet. Cinq jours durant, les rues, places et salles du village proposeront des spectacles, ateliers et animations en tous genres.

Parmi les temps forts à venir, Bastian Baker se produira lors d'un concert acoustique et intimiste. Outre ses plus grands succès, le Vaudois livrera des anecdotes sur sa carrière et proposera une "setlist" sur mesure au public, promettent les organisateurs.

Egalement de la partie, la compagnie Nicole & Martin revisitera quatre contes classiques en alliant théâtre, musique et acrobaties. Le trio Photograph présentera son spectacle "Secrets de beatmaker", lequel retrace l'histoire de la musique électronique.

Dans un genre complètement différent, l'association Viviskes plongera les visiteurs dans une reconstitution de l'univers des Celtes, avec notamment des démonstrations de combat. Des spectacles de slackline seront aussi proposés quotidiennement.

En tout, une quinzaine de spectacles (payants ou gratuits) sont proposés durant la semaine. S'y ajoutent plusieurs ateliers et animations diverses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le 17e Prix Lumière est décerné à Michael Mann pour l'ensemble de sa carrière

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Le réalisateur Michael Mann, ici lors des Biennales de Venise en 2023, se verra décerner le prochain Prix Lumière. (© KEYSTONE/AP Invision/VIANNEY LE CAER)

Le cinéaste Michael Mann recevra le 17e Prix Lumière en octobre à Lyon. Ce prix célèbre les personnalités les plus importantes du 7e art, et l'Américain succède à notamment Clint Eastwood ou Quentin Tarantino.

Originaire de Chicago, Michael Mann, 82 ans, a marqué ces 40 dernières années avec douze longs-métrages dont son film policier emblématique "Heat" (1995), avec le duo de stars Al Pacino et Robert de Niro.

"Tout droit venu de la mythologie hollywoodienne, c'est un artiste majeur dont la trace dans le cinéma est là pour toujours", souligne vendredi dans un communiqué Thierry Frémaux, le directeur du festival, qui avait déjà accueilli le réalisateur et homme de télévision en 2017.

Producteur de "Miami Vice"

Il a également dirigé Daniel Day-Lewis dans "Le Dernier des Mohicans" (1992), Tom Cruise dans "Collatéral" (2004) ou encore Colin Farrell et Jamie Foxx dans l'adaptation de la série télévisée culte "Miami Vice" (2006) dont il était le producteur exécutif.

Il adaptera notamment la vie de la légende de la boxe américaine, Mohamed Ali, dans "Ali" (2001) avec Will Smith mais aussi celle du fondateur italien de la marque de bolides Enzo Ferrari, avec Adam Driver dans "Ferrari" (2023) en compagnie de Pénélope Cruz.

Révélé dès son premier long-métrage

Il a été récompensé par un Emmy et un DGA Award pour son téléfilm "The Jericho Mile - Comme un homme libre" (1979). Son premier film "Le Solitaire" (1981) avec James Caan, sera sélectionné au Festival de Cannes et son long-métrage "Révélations" (1999), un film politique majeur où brille Russell Crowe, nommé sept fois aux Oscars.

Créé par le directeur général de l'Institut Lumière, Thierry Frémaux, également à la tête du Festival de Cannes, le Prix Lumière entend "célébrer une personnalité pour l'ensemble de son oeuvre et le lien qu'elle entretient avec l'histoire du cinéma".

Parmi les artistes déjà distingués figurent Francis Ford Coppola, Wong Kar-wai, Clint Eastwood, Tim Burton, Quentin Tarantino, Martin Scorcese, Ken Loach ou encore Isabelle Huppert en 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Directeur de Festi'neuch: "A aucun moment, j'ai eu envie de partir"

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Antonin Rousseau, directeur de Festi'neuch, ne peut pas encore articuler de chiffres sur l'ampleur des dégâts, à la suite de l'orage et de l'évacuation du 15 juin. (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Antonin Rousseau n'a eu envie à aucun moment de quitter la direction de Festi'neuch, à la suite des moments très difficiles liés à l'orage du 15 juin. Le festival veut gagner en rapidité lors d'une évacuation. L'ampleur des dégâts n'est toujours pas chiffrable.

"Je vais chaque jour un peu mieux. Je me sens d'attaque pour préparer une nouvelle édition", a déclaré à Keystone-ATS Antonin Rousseau, en poste depuis 2001 comme programmateur et depuis 2013 comme directeur. Tant que je ne ressens pas de lassitude, je vais continuer".

L'événement a renforcé la cohésion de l'équipe, même si plusieurs personnes ont souffert d'un état de choc et de sidération. Elles ont pu faire appel aux psychologues et travailleurs sociaux mis à disposition.

La violence du phénomène météorologique, avec des vents à plus de 140 km/h, et la rapidité à laquelle la situation a tourné, "nous a surpris. Nous voulons à l'avenir pouvoir être encore plus rapides dans l'évacuation et la communication", a ajouté Antonin Rousseau. Le but est de rendre le festival encore plus sûr.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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