International
Grèce: fort séisme de magnitude 6,1 au large de la Crète
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2025/05/un-fort-seisme-de-magnitude-61-a-ete-detecte-au-large-de-la-crete-1000x600.jpg&description=Grèce: fort séisme de magnitude 6,1 au large de la Crète', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Un fort séisme de magnitude 6,1 sur l'échelle de Richter s'est produit au large de l'île grecque de Crète jeudi matin, a indiqué l'Institut américain de géophysique (USGS). Il a été ressenti jusqu'à Athènes et en Egypte, selon l'AFP.
Ce tremblement de terre survenu à 06h19 fait suite à une secousse de la même puissance la semaine dernière en mer Egée méridionale, à 15 km de l'île de Kasos et ressenti jusqu'au Caire mais aussi en Crète, et à Rhodes notamment.
En Crète où la secousse de jeudi a été fortement ressentie, de nombreux habitants, qui dormaient au moment du séisme, ont quitté leurs maisons dans les régions de Réthymnon et celle de Lassithi, la plus orientale de Crète, a rapporté la télévision publique ERT.
La secousse tellurique "s'est produite à une grande profondeur et il n'y a pas de raison particulière pour que les habitants s'inquiètent", a souligné Athanassios Ganas, directeur général de recherches à l'Institut de Géodynamique de l'Observatoire National d'Athènes, sur ERT.
Les unités de sapeurs-pompiers de Crète sont en état d'alerte générale, selon l'agence de presse grecque ANA, avec des véhicules en patrouille afin d'évaluer la situation.
Mais aucun dégât majeur n'a été rapporté à ce stade, selon les médias.
Sur ERT, le maire du chef lieu de Crète, la ville d'Héraklion, Alexis Kalokerinos, s'est voulu rassurant, affirmant qu'il n'y avait pas de problèmes particuliers dans sa ville et excluant une fermeture des écoles ce jour.
L'épicentre du tremblement de terre a été localisé en mer à 87 kilomètres d'Héraklion, la capitale de la plus grande île de Grèce, à une profondeur de 68 kilomètres.
La région de l'île de Santorin en mer Egée, haut lieu touristique grec, avait connu une activité sismique exceptionnelle en janvier et février avec des milliers de secousses qui avaient fait fuir plusieurs milliers d'habitants, rentrés depuis chez eux.
Située sur plusieurs failles géologiques en Méditerranée sud-est, la Grèce est régulièrement touchée par des séismes.
Le dernier tremblement de terre meurtrier dans l'archipel a eu lieu en octobre 2020 sur l'île de Samos, en Egée, entre la Grèce et la Turquie. D'une magnitude 7, il avait fait deux morts à Samos et plus de 100 à Izmir, ville portuaire turque.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
L'aéroport londonien d'Heathrow veut investir 10 milliards en 5 ans
L'aéroport londonien d'Heathrow, premier d'Europe en termes de voyageurs, entend investir 10 milliards de livres (10,8 milliards de francs) d'ici 2031. Objectif: moderniser ses installations et augmenter le nombre de passagers.
Le plan dévoilé vendredi, qui doit être validé par l'autorité britannique de l'aviation civile (CAA), "améliorera le niveau de service, augmentera la fiabilité" et "créera de nouveaux salons, boutiques et restaurants", fait valoir Heathrow dans un communiqué. Il s'ajoute à 2,3 milliards d'investissements annoncés l'an dernier.
Les actionnaires comptent injecter 2 milliards, mais le reste doit être financé par une hausse substantielle d'une redevance facturée aux transporteurs (qui se répercute généralement sur le prix des billets).
Heathrow devra donc obtenir le feu vert de la CAA, qui a au contraire imposé ces dernières années des baisses de tarifs à la plateforme, et convaincre des compagnies aériennes, vent debout contre les tarifs jugés excessifs de l'aéroport.
L'actionnaire principal de Heathrow Airport Holdings est le français Ardian (qui détient 22,6% mais a annoncé en février un accord pour monter à 32,6%), suivi de l'Autorité d'investissement du Qatar (20%), et du fonds public saoudien PIF (15%).
Le hub londonien espère que son plan lui permettra d'augmenter de 10 millions par an le nombre de passager transitant par ses terminaux, soit une hausse de 12%.
L'aéroport ouvert en 1946 a par ailleurs obtenu en janvier le feu vert du gouvernement britannique pour la construction d'une troisième piste, après des années de recours intentés par des riverains.
Celle-ci devrait être achevée d'ici 2035, selon les projections actuelles - mais son financement, qui pourrait totaliser plusieurs dizaines de milliards de livres, n'est pas encore bouclé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp
International
Forte hausse des noyades en France, vague de chaleur en cause
Plus de 100 personnes sont déjà décédées par noyade en France depuis début juin, un bond de moitié par rapport à la même période en 2024, a constaté vendredi l'agence Santé publique France, qui y voit une conséquence de la récente vague de chaleur.
"On fait le lien avec la période de canicule qu'on vient de subir", a déclaré lors d'une conférence de presse Aymeric Ung, épidémiologiste pour l'agence de santé publique.
L'agence de santé publique relève qu'entre le 1er juin et le 2 juillet, 109 personnes sont mortes par noyade.
C'est 58% de plus qu'à la même période de l'année précédente. La tendance est encore plus marquée en prenant en compte l'ensemble des noyades, y compris celles n'ayant pas été mortelles: à plus de 400, elles ont doublé en un an.
La hausse apparaît particulièrement préoccupante chez les mineurs. Entre début juin et début juillet, 19 sont déjà morts en se noyant, alors qu'ils étaient moins de dix l'année précédente.
Ces cas concernent principalement des adolescents (plus de 13 ans) et, pour l'essentiel, ont eu lieu dans des cours d'eau ou des plans d'eau. Le contraste est frappant avec les adultes, chez qui les morts ont avant tout lieu en mer.
Chaleur exceptionnelle
Pour l'agence de santé publique, la cause est claire: la deuxième moitié de juin a été marquée par une vague de chaleur d'une ampleur quasiment jamais vue à cette période, prolongée par une forte canicule tout début juillet. Presque tout l'Hexagone a été frappé.
"On sait que ces températures élevées accentuent les dangers liés à la baignade", a insisté M. Ung, pour qui "le danger de noyade est bien réel (...) dans les cours d'eau et les plans d'eau non surveillés".
Les noyades viennent donc s'ajouter, de manière indirecte, à l'ensemble des problèmes de santé accentués par les fortes chaleurs, alors que celles-ci deviennent de plus en plus fréquentes dans un contexte de réchauffement climatique.
Santé publique France va continuer tout l'été à surveiller l'évolution des noyades, une tendance qui s'accentue généralement avec l'arrivée des vacances.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
30 ans après, la Bosnie commémore le génocide de Srebrenica
Des milliers de personnes sont attendues vendredi à Srebrenica pour commémorer le génocide commis il y a trente ans par les forces serbes. Il s'agit de l'un des pires massacres commis sur le sol européen depuis 1945.
La veille des commémorations, des milliers de "marcheurs de la paix de Srebrenica", qui ont parcouru plus de 100 kilomètres à la mémoire des victimes et des survivants du massacre, sont arrivées au centre commémoratif de Srebrenica-Potocari.
Srebrenica est l'épisode le plus sanglant du conflit intercommunautaire bosnien (1992-1995), qui a embrasé cette ancienne république yougoslave après la proclamation de son indépendance, souhaitée par les Bosniaques (musulmans) et les Croates (catholiques), mais refusée par les Serbes (orthodoxes).
Assiégée pendant plus de trois ans, l'enclave de Srebrenica, dans l'est de la Bosnie, proche de la frontière avec la Serbie, pourtant proclamée "zone protégée" des Nations unies, a été attaquée en juillet 1995 par les forces serbes de Bosnie du général Ratko Mladic.
En l'espace de quelques jours, environ 8.000 hommes et adolescents bosniaques y ont été exécutés, leurs corps jetés dans des dizaines de fosses communes. A ce jour, les restes de plus de 80% de victimes ont été retrouvés et enterrés.
Essayant de dissimuler la gravité des crimes, les autorités serbes bosniennes avaient organisé des opérations de déplacements de cadavres, souvent déchiquetés par les machines lourdes et transportés vers plusieurs fosses communes dites "secondaires", selon les experts.
"Nous recherchons toujours un peu moins de 1000 victimes", précise la porte-parole de l'Institut bosnien pour les personnes disparues, Emza Fazlic.
Une souffrance toujours vive
"Depuis trente ans, nous portons la douleur dans nos âmes. Nos enfants ont été tués innocents dans la zone protégée de l'ONU. L'Europe et le monde ont observé, muets, la tuerie de nos enfants", explique Munira Subasic, présidente de la principale association des mères de Srebrenica, dont le mari Hilmo et le fils Nermin, 17 ans, ont été tués.
Vendredi, des survivants et des familles vont inhumer lors des commémorations au Centre mémorial Srebrenica-Potocari sept victimes, dont deux jeunes hommes qui avaient 19 ans au moment du massacre, et une femme qui était âgée 67 ans.
Leurs familles ont attendu pendant plusieurs années pour les inhumer, espérant que d'autres restes seraient retrouvés.
"Malheureusement, pour la plupart de ces victimes il s'agit de restes incomplets, dans certains cas il n'y a qu'un ou deux os", explique Mme Fazlic, précisant qu'une centaine de femmes, dont 80 sont toujours recherchées, ont aussi été tuées dans le massacre.
Mevlida Omerovic a décidé de ne plus attendre et a donné son accord pour l'enterrement des restes de son mari, Hasib, tué à 33 ans, probablement à Petkovci, à une soixantaine de kilomètres au nord de Srebrenica.
Pour ceux qui restent, le souvenir perdure
Il s'agit de l'un des cinq lieux d'exécutions de masse lors de ce massacre, seul épisode du conflit bosnien qualifié de génocide par la justice internationale. Environ mille personnes y ont été transportées, enfermées dans une école, puis exécutées.
"Son frère a été retrouvé et enterré il y a dix ans. Trente années sont passées et je n'ai plus rien à attendre", explique Mme Omerovic, 55 ans, qui souhaite pouvoir se recueillir avec ses enfants sur la tombe de son mari. Même si dans le cercueil, il n'y aura que la mâchoire de Hasib.
En se rendant sur les tombes de ses deux fils Sajib et Sinan, tués dans le massacre alors qu'ils avaient une vingtaine d'années, Nezira Mehmedovic se sent plus proche d'eux.
"C'est ici que j'aime le plus venir voir mes fils. Je leur parle, je pleure, je prie, je les embrasse... depuis 30 ans", dit-elle à l'AFP, assise à côté des tombes de ses fils.
"Mon coeur souffre constamment pour eux", pleure cette femme de 75 ans. "On dit que la vie continue... Mais comment?"
Les théories du complot vont bon train
Les anciens chefs politiques et militaires des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic et Ratko Mladic, ont été condamnés à perpétuité par la justice internationale pour crimes de guerre et génocide.
Mais la gravité de ce crime continue à être relativisée par de nombreux dirigeants politiques serbes, en Bosnie et en Serbie.
"Les Serbes n'ont pas commis de génocide à Srebrenica et il n'a pas eu lieu", a encore déclaré début juillet le président de l'entité serbe de Bosnie, Milorad Dodik.
L'Assemblée générale de l'ONU a créé en 2024 une Journée internationale de commémoration du génocide de Srebrenica, le 11 juillet, malgré la colère de la Serbie.
Pour les familles et les survivants, cette date ne s'effacera jamais.
"Pour moi, chaque jour est le 11 juillet, chaque nuit, chaque matin, quand je me lève et réalise qu'ils ne sont pas là", soupire Ramiza Gurdic, dont le mari Junuz et les fils Mehrudin et Mustafa ont été tués dans le massacre.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La présidente du National a vécu une attaque de drones en Ukraine
La présidente du Conseil national Maja Riniker (PLR/AG) raconte vendredi dans la presse avoir dû passer deux heures dans un abri antiatomique lors de son voyage en Ukraine en raison d'attaques de drones russes. L'alerte a eu lieu pendant son sommeil vendredi à 01h30.
L'Argovienne se trouvait alors dans la ville de Vinnytsia, dans le centre du pays, dernière étape de sa visite de trois jours en Ukraine, précise-t-elle dans un entretien diffusé par les journaux du groupe de presse CH Media. Le conseiller national Laurent Wehrli (PLR/VD), président de la commission de politique extérieure du National, participait également au voyage.
L'Ukraine a subi dans la nuit de jeudi à vendredi une nouvelle attaque aérienne russe d'ampleur, qui a causé la mort de deux personnes et en a blessé 22 autres, selon les secours.
Signe de l'intensification récente des frappes russes en Ukraine, une mission de l'ONU a annoncé jeudi avoir recensé pour le seul mois de juin un nombre record de morts civils (232) et de blessés (1343) depuis trois ans, dans une guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de morts des deux côtés, dont de nombreux civils ukrainiens.
Maja Riniker dit cependant s'être toujours sentie en sécurité durant son voyage, car la plupart des rencontres ont lieu deux étages sous terre. Elle rappelle que cette situation dure depuis près de quatre ans pour la population civile. "C'est une charge énorme", relève-t-elle.
Aide appréciée
Lors du voyage, la présidente du Conseil national a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des membres du Parlement ukrainien. Elle a également visité des projets d'aide financés par la Suisse, notamment dans la région de Kharkiv. L'aide suisse est très visible et appréciée sur place, assure l'Argovienne. "La situation est désastreuse, mais il y a beaucoup de force. Cela m'a profondément touchée".
Interrogé dans Le Temps de vendredi, Laurent Wehrli abonde dans le même sens. "Nos collègues parlementaires ukrainiens sont sensibles au fait que les décisions suisses ne sont pas de simples déclarations politiques. Une fois l'aide votée à Berne, les projets ukrainiens de reconstruction sont immédiatement finançables".
La position de la Suisse sur les livraisons d'armes a également été évoquée, relève Maja Riniker. Elle dit avoir à chaque fois brièvement expliqué le concept de neutralité de la Suisse, ce qui a été accepté par la partie ukrainienne.
En raison du soutien incertain des Etats-Unis et les intenses bombardements russes, "les Ukrainiens souhaitent que la Suisse livre des armes", explique Laurent Wehrli. "Nous avons rappelé que notre neutralité n'était pas synonyme d'inaction" et que "nous souhaitons venir en aide sans compromettre la neutralité", ajoute-t-il.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 2 jours
Nord vaudois: course poursuite après le vol d'une voiture de luxe
-
InternationalIl y a 3 jours
Incendies dans le sud de la France, le feu atteint Marseille
-
SuisseIl y a 2 jours
Un séisme fictif touchera la Suisse en octobre 2026
-
InternationalIl y a 3 jours
Macron rencontre Starmer à Downing Street, immigration au menu
-
InternationalIl y a 3 jours
Etats-Unis: voie ouverte aux licenciements des fonctionnaires
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: un policier tire sur une voiture en délit de fuite
-
ÉconomieIl y a 2 jours
Les prix de l'immobilier ont nettement augmenté en juin
-
VaudIl y a 2 jours
Vevey: plusieurs mandats pour repenser le secteur de la gare