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Un fort séisme en Crète fait un mort et onze blessés

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Un puissant séisme a secoué la Crète lundi matin, en particulier dans la ville d'Arkalochori,à une trentaine de kilomètres de Héraklion. (© KEYSTONE/EPA/NIKOS CHALKIADAKIS)

Bâtiments effondrés, vitres brisées et maisons à ciel ouvert: le puissant séisme qui a secoué la Crète lundi a fait un mort et onze blessés, en particulier dans la ville d'Arkalochori, où les habitants effrayés par les nombreuses répliques sont descendus dans la rue.

"Sortez, ne restez pas dans les maisons", crie Maria, en courant hors de sa maison de plain pied à Arkalochori, endommagée par le séisme.

La terre a tremblé lundi matin à 09h17 (08h17 suisses) dans cette agglomération agricole de 10.000 habitants à une trentaine de kilomètres d'Héraklion, le chef-lieu de Crète, la plus importante île de Grèce.

Une trentaine de répliques ont suivi cette secousse tellurique, de magnitude de 5,8 selon l'Observatoire géodynamique d'Athènes et 6 selon l'Institut américain USGS.

Des gravats et des vitres brisées jonchaient les routes d'Arkalochori et du village voisin de Meleses, où des pans entiers de vieux bâtiments se sont effondrés, selon un photographe de l'AFP.

Sur les hauteurs d'Arkalochori, un ouvrier du bâtiment a été tué sur le coup alors qu'il travaillait dans une petite église dont le toit s'est effondré au moment du séisme principal.

"Onze personnes ont été hospitalisées, souffrant surtout de fractures, dont deux ont été transférées à l'hôpital d'Héraklion", a indiqué à l'AFP une porte-parole des services d'urgence.

"On a si peur"

Dans le centre d'Arkalochori, les habitants effrayés se sont précipités dehors.

Evangelia Christaki, 62 ans, prend soin sous un arbre de son mari handicapé, âgé de 67 ans, et de sa belle-mère de 96 ans, dont la maison a été totalement détruite.

"Au moment du séisme, j'étais dans ma maison, tout est tombé, j'ai pris mon mari et on est sorti", raconte à l'AFP Evangelia Christaki, employée d'un supermarché proche.

"Heureusement, notre maison n'a pas été trop endommagée mais les autorités nous ont dit de rester dehors pour les prochaines heures. De toutes façons, on a si peur", poursuit-elle.

L'épicentre du séisme, d'une profondeur de 10 km, a été enregistré à 23 km au sud d'Héraklion et à 346 km au sud de la capitale grecque, selon l'Observatoire géodynamique d'Athènes.

Après la secousse principale, l'observatoire d'Athènes a enregistré plus de trente répliques en cinq heures dont les plus importantes d'une magnitude 4,6.

"Un séisme qu'on n'attendait pas"

"C'est un séisme qu'on n'attendait pas", a indiqué le sismologue Efthymis Lekkas, président de l'organisme de protection antisismique, cité par l'agence de presse grecque ANA.

Le ministre de la Protection civile Christos Stylianides, accompagné de M. Lekkas et d'une équipe des services contre les catastrophes naturelles (Emak) s'est rendu sur place.

A Arkalochori, seulement, des dizaines de maisons anciennes ou abandonnées se sont effondrées, a déclaré à l'AFP Spyros Georgiou, responsable du bureau de presse de la Protection civile, sur place pour répertorier les dégâts.

L'armée et les pompiers dressaient des tentes pour abriter les habitants laissés sans toit.

La Grèce est traversée par d'importantes failles géologiques et les tremblements de terre y sont fréquents.

Le dernier séisme meurtrier s'est produit le 3 mars dans le centre de la Grèce, à Elassona, faisant un mort et dix blessés ainsi que d'importants dégâts.

Le 30 octobre 2020, un séisme de magnitude 7 avait secoué la mer Egée entre l'île grecque de Samos et la ville turque d'Izmir, faisant 114 morts en Turquie et deux morts à Samos.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Cambodge-Thaïlande: des bruits d'artillerie entendus à la frontière

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La violence des affrontements entre le Cambodge et la Thaïlande a atteint un niveau jamais vu depuis 2011. (© KEYSTONE/AP/Sakchai Lalit)

La Thaïlande et le Cambodge ont échangé dimanche des tirs d'artillerie pour la quatrième journée consécutive. Les deux pays se sont toutefois dit prêts à discuter d'un cessez-le-feu dans le cadre d'une médiation américaine.

Les deux royaumes d'Asie du Sud-Est sont engagés dans l'épisode le plus meurtrier de leur différend territorial au long cours depuis des années. Les échanges de tirs, bombardements et frappes aériennes ont fait au moins 33 morts et provoqué le déplacement d'environ 200'000 personnes.

Des journalistes de l'AFP présents à Samraong, au Cambodge, à une vingtaine de kilomètres de la frontière thaïlandaise, ont entendu à dimanche l'aube des bruits d'artillerie.

Une porte-parole du ministère cambodgien de la défense a affirmé que la Thaïlande avait attaqué à 04h50 deux temples contestés de cette région, théâtre des premiers affrontements survenus jeudi matin.

Depuis lors, le conflit s'est répandu sur de multiples fronts, parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres entre eux, de la province thaïlandaise de Trat, au bord du golfe de Thaïlande, à une zone surnommée "le triangle d'émeraude" pour sa proximité avec le Laos.

Conversation avec Trump

Le porte-parole adjoint des forces armées thaïlandaises, Ritcha Suksuwanon, a indiqué de son côté que le Cambodge avait lancé dimanche vers 04h00 du matin des assauts à deux endroits différents.

Le président américain Donald Trump a annoncé samedi, après avoir échangé avec leurs dirigeants, que les deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu. Il a salué deux "très bonnes conversations" et a dit espérer que les deux voisins "s'entendront pendant encore de nombreuses années", dans un message sur son réseau social Truth Social.

Bangkok a dit "accepter en principe de mettre en place un cessez-le-feu", tout en attendant de voir si l'intention de Phnom Penh était "sincère".

Le premier ministre khmer Hun Manet a accueilli cette "bonne nouvelle pour les soldats et le peuple des deux pays", chargeant son chef de la diplomatie, Prak Sokhonn, de se coordonner avec son homologue américain Marco Rubio en vue de "mettre fin" au conflit.

Droits de douane négociés

Avant cela, une tentative de médiation sous l'égide de la Malaisie, qui occupe la présidence tournante de l'Association des nations d'Asie du Sud-Est (Asean) dont les deux royaumes sont membres, n'avait pas été suivie d'effet.

La Thaïlande et le Cambodge sont en pleines discussions avec la Maison-Blanche sur des droits de douane américains prohibitifs, qui doivent frapper ces deux économies le 1er août. Donald Trump a affirmé qu'il était "inapproprié" de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats "n'auront pas cessé".

L'ONU a exhorté samedi les deux voisins à conclure "immédiatement" un cessez-le-feu. Son chef, António Guterres, a dit être "disponible pour contribuer à tout effort visant à un règlement pacifique du conflit", selon son porte-parole adjoint.

Relations au plus bas

Les relations diplomatiques entre les deux voisins, liés par de riches liens culturels et économiques, sont au plus bas depuis des décennies. L'épisode en cours a fait 20 morts du côté thaïlandais, dont sept soldats, alors que le Cambodge a fait état d'un bilan de 13 morts, dont cinq militaires.

Plus de 138'000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80'000 Cambodgiens de leur côté de la frontière, d'après Phnom Penh.

Les deux pays contestent le tracé de leur frontière commune, définie durant l'Indochine française. Le tribunal de l'ONU a donné raison au Cambodge deux fois, en 1962 et en 2013, sur la propriété du temple Preah Vihear, classé au patrimoine mondial par l'UNESCO, et d'une zone proche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Etats-Unis: un avion de ligne plonge pour éviter une collision

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L'avion de Southwest Airlines s'est posé sans encombre à Las Vegas (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/AP/GENE J. PUSKAR)

Un avion de ligne de la compagnie américaine Southwest Airlines a dû soudainement plonger de plusieurs dizaines de mètres en altitude vendredi pour éviter une collision avec un autre appareil. Deux membres de l'équipage ont été blessés.

"Moi-même et de nombreuses personnes avons été éjectés de notre siège et avons heurté le plafond avec la tête", a expliqué sur le réseau social X l'humoriste Jimmy Dore, qui se trouvait à bord de ce vol entre Burbank et Las Vegas, dans l'ouest du pays.

"Le pilote a déclaré que son avertisseur de collision s'était déclenché et qu'il devait éviter un avion qui venait droit sur nous", a-t-il ajouté.

Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a indiqué sur X qu'il enquêtait sur "l'événement". Le vol 1496 de Southwest Airlines "a réagi à une alerte à bord indiquant qu'un autre avion se trouvait dans les environs", a confirmé l'agence fédérale.

De son côté, la compagnie aérienne a expliqué que l'avion "a réagi à deux alertes de trafic à bord vendredi après-midi pendant la montée initiale de Burbank, en Californie, l'obligeant à monter et descendre pour se conformer aux alertes". "Le vol a continué vers Las Vegas, où il a atterri sans incident", a poursuivi Southwest.

Passagers indemnes

Deux membres de l'équipage ont dû être soignés pour des blessures, a ajouté l'entreprise, précisant que tous les passagers étaient indemnes.

L'avion de ligne se trouvait dans le même espace aérien près de Burbank qu'un avion de chasse Hawker Hunter Mk. 58, selon le site de suivi des vols FlightAware.

Cet incident renforce les interrogations sur la sécurité aérienne aux Etats-Unis, après une série d'accidents ces derniers mois. Le gouvernement américain a annoncé au début mai une "modernisation complète" du système de contrôle aérien américain, vétuste et qui souffre d'une pénurie de contrôleurs dans les tours gérées par la FAA.

Le gouvernement a également licencié des centaines d'employés de la FAA, dans le cadre de son projet visant à réduire les effectifs de l'Etat fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Etats-Unis: au moins onze personnes poignardées dans un supermarché

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L'attaque a eu lieu devant un supermarché Walmart de la ville de Traverse City. (© KEYSTONE/AP/Jan-Michael Stump)

Au moins onze personnes ont été blessées après avoir été poignardées samedi dans un supermarché du Michigan, au nord des Etats-Unis, ont annoncé les autorités locales. Un suspect, âgé de 42 ans, a été arrêté et placé en garde à vue.

"Selon les informations dont nous disposons, il s'agit d'actes commis au hasard", a indiqué le shérif du comté de Grand Traverse, ajoutant que les "victimes n'avaient pas été déterminées d'avance".

Le suspect, qui vit dans le Michigan, a apparemment agi seul et s'est servi d'un "couteau pliant".

"Nous pouvons confirmer que onze victimes sont actuellement prises en charge", a annoncé sur les réseaux sociaux l'hôpital de la région, le Munson Medical Center. Six des victimes étaient dans un état critique tard samedi soir et cinq autres ont été gravement blessés, selon la même source.

"Très inhabituel"

Au moins trois personnes ont dû être opérées, selon le shérif. Les victimes sont six hommes et cinq femmes. La gouverneure du Michigan Gretchen Whitmer a dit être en contact avec les autorités concernant cette "horrible information".

Les forces de l'ordre ont été appelées en fin d'après-midi pour signaler un incident au supermarché Walmart de la ville de Traverse City, a expliqué la police du Michigan.

Une femme témoin de la scène a expliqué au New York Times avoir entendu des cris et vu un homme courir un couteau à la main dans le rayon pharmacie du magasin. Selon elle, l'homme a bousculé et poignardé les gens en se déplaçant à travers le magasin.

Le shérif a précisé que les coups de couteau avaient commencé au niveau des caisses, soulignant que ce type de violence était "très inhabituel" dans la région. Des personnes présentes dans le supermarché ont "aidé" à l'arrestation du suspect, selon lui.

Traverse City est une station touristique très populaire située sur les rives du lac Michigan.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Gaza: l'armée israélienne dit avoir parachuté de l'aide humanitaire

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Les largages aériens d'aide, coûteux et inefficaces, ne mettront pas fin à la famine qui s'aggrave à Gaza, a averti l'UNRWA (archives). (© KEYSTONE/AP/LEO CORREA)

L'armée israélienne a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche avoir parachuté de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, où la population est affamée après 21 mois de guerre. Cette méthode, utilisée en 2024, est décriée par de nombreux responsables humanitaires.

Israël, qui assiège la bande de Gaza depuis le début de la guerre contre le Hamas le 7 octobre 2023, avait imposé au début mars un blocus hermétique au territoire, très partiellement assoupli à la fin mai, qui a entraîné de très graves pénuries de nourriture et de biens de première nécessité.

Le parachutage a été "mené en coordination avec des organisations internationales et dirigé par le COGAT", un organisme du ministère israélien de la défense, a indiqué l'armée dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche sur le réseau social Telegram. Il était constitué de "sept lots d'aide contenant de la farine, du sucre et des conserves".

Le ministère israélien des affaires étrangères a annoncé "'une pause humanitaire' dans les centres civils et les corridors humanitaires pour permettre la distribution de l'aide humanitaire", faisant porter à l'ONU la responsabilité de son blocage.

Risque de famine

L'ONU et des ONG s'alarment d'une flambée de la malnutrition infantile et d'un risque de famine généralisée parmi les plus de deux millions d'habitants de l'enclave palestinienne.

Pressée notamment par Paris, Berlin et Londres de "lever immédiatement les restrictions sur l'acheminement de l'aide", l'armée israélienne avait annoncé samedi que les premiers parachutages menés par des pays étrangers reprendraient le soir même.

Cette méthode, déjà mise en oeuvre en 2024 notamment par les Emirats arabes unis, la Jordanie et la France, avait été décriée par nombre de responsables humanitaires, qui l'avaient jugée dangereuse et de portée limitée, soulignant qu'elle ne pouvait se substituer à la voie terrestre.

Samedi, le Royaume-Uni a annoncé se préparer à larguer de l'aide et à évacuer des "enfants ayant besoin d'une assistance médicale", en collaboration avec "des partenaires tels que la Jordanie". Les Emirats ont déclaré qu'ils reprenaient "immédiatement" les parachutages.

Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), le Suisse Philippe Lazzarini, a estimé samedi que la reprise des parachutages constituait une réponse "inefficace" à la catastrophe humanitaire en cours. "Les largages aériens ne mettront pas fin à la famine qui s'aggrave. Ils sont coûteux, inefficaces et peuvent même tuer des civils affamés", a-t-il déclaré.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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