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Climat

Inondations à Bombay en raison d'une mousson précoce

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Les pluies ont atteint Bombay seize jours plus tôt que d'habitude. (© KEYSTONE/AP/Rajanish Kakade)

De fortes précipitations ont entraîné des inondations lundi à Bombay, la capitale financière de l'Inde, frappée deux semaines plus tôt que d'habitude par des pluies de mousson, selon le service météorologique du pays.

Vitales pour l'approvisionnement en eau du pays, les pluies de mousson s'abattent généralement sur une grande partie de l'Inde de juin à septembre.

Elles entraînent des inondations et des glissements de terrain qui font de nombreuses victimes et d'importants dégâts.

Le service météorologique indien (IMD) a placé en alerte rouge la mégapole située dans l'Etat du Maharashtra (ouest), jusqu'à mardi en raison de "précipitations extrêmement fortes".

"Tous les habitants sont invités à rester chez eux et à éviter les déplacements sauf en cas d'extrême nécessité", ont déclaré les autorités municipales dans un communiqué.

Les pluies ont atteint Bombay lundi, soit "16 jours plus tôt que d'habitude", a indiqué l'IMD, rappelant qu'elles s'abattent généralement sur Bombay autour du 11 juin.

"C'est la date la plus précoce (enregistrée) sur une période allant de 2001 à 2025", a-t-il précisé.

Concernant le vaste Etat du Maharashtra, c'est la première fois en 14 ans que les pluies de mousson arrivent aussi tôt, a affirmé la responsable météorologique de l'IMD dans la région, Shubhangi Bhute.

L'Asie du Sud a enregistré des températures plus élevées au cours des dernières années et une évolution des conditions météorologiques. Il est cependant difficile pour les scientifiques d'établir la manière dont le changement climatique à des conséquences sur la mousson, un phénomène très complexe.

"Brise marine colossale"

La mousson du sud-ouest ou mousson d'été asiatique est essentiellement une brise marine colossale qui apporte à l'Asie du Sud, chaque année entre juin et septembre, de 70 à 80% de ses précipitations annuelles.

Vitale pour l'agriculture et la sécurité alimentaire, elle se produit lorsque la chaleur de l'été réchauffe la masse continentale de la sous-région, provoquant une élévation de l'air et aspirant les vents plus frais de l'océan Indien qui produisent alors d'énormes volumes de pluie.

En Inde, la mousson commence généralement par frapper l'Etat du Kerala (sud) début juin avant de toucher le reste du pays au cours de la première semaine de juillet et atteint généralement le Maharashtra vers le 7 juin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Climat

Les Alpes pourraient connaître davantage de pluies torrentielles

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En juin 2018, Lausanne avait connu un épisode de pluie extrême et de courte durée, avec 41 millimètres de précipitations tombées en seulement dix minutes. De tels événements pourraient devenir plus fréquents, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les pluies torrentielles estivales seront plus fréquentes et plus intenses à l’avenir dans les régions alpines. Selon une étude lausannoise, une augmentation des températures régionales de 2°C pourrait doubler la fréquence de ces événements.

Dans cette étude publiée dans la revue npj Climate and Atmospheric Science, des scientifiques de l’Université de Lausanne (UNIL) ont montré, en collaboration avec l’Université de Padoue (I), qu’avec un tel réchauffement, un orage intense actuellement prévu une fois par 50 ans serait susceptible de se produire une fois tous les 25 ans.

L’air chaud retient en effet plus d’humidité (environ 7% de plus par degré), et il intensifie l’activité orageuse. Le milieu alpin se réchauffant plus rapidement que la moyenne mondiale, il est particulièrement touché, a indiqué jeudi l'UNIL dans un communiqué.

Pour obtenir ces résultats, les auteurs ont examiné les données de près de 300 stations météorologique des Alpes européennes, réparties entre la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la France et l’Italie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Mexique: l'ouragan Erick redevient une tempête tropicale

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De grosses vagues se fracassent sur les plages d'Acapulco. (© KEYSTONE/EPA/DAVID GUZMAN)

Plus de peur que de mal: l'ouragan Erick s'est affaibli jeudi en tempête tropicale après avoir touché les côtes du sud-ouest du Mexique. Erick n'a pas fait de victime pour l'instant, dans une région traumatisée par deux ouragans majeurs ces deux dernières années.

EAu bout d'une nuit de suspense, Erick était passé des catégories 4 à 1 après avoir touché terre peu avant 06h00 heure locale (14 heures en Suisse) aux confins des États côtiers de l'Oaxaca et du Guerrero, selon le Centre national des ouragans (NHC) de Miami, qui fait référence au Mexique.

Le NHC a annoncé en début d'après-midi qu'Erick était redevenu une tempête tropicale, qui doit se dissiper dans la nuit de jeudi à vendredi. Cependant, Erick devrait continuer de provoquer de fortes pluies, avec des risques d'inondations et de glissements de terrain.

La tempête enregistre des vents soutenus maximums de 85 kilomètres par heure et se déplace dans l'État de Guerrero (sud) à 19 kilomètres par heure, a indiqué le NHC dans son rapport de 23h00 en Suisse.

Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et Acapulco au nord.

"Jusqu'à présent, il n'est pas fait état de perte en vie humaine", a indiqué sur X la présidente Claudia Sheinbaum en faisant le décompte des dégâts matériels (fermeture d'autoroutes, un hôpital inondé, quelque 124'000 usagers touchés par des problèmes d'électricité).

Acapulco attendait avec inquiétude Erick. La célébre station balnéaire avait été en partie dévastée par le passage de l'ouragan de force maximale 5 Otis en octobre 2023 (50 morts, 30 disparus). Un autre ouragan, John, y avait fait au moins 15 morts en septembre 2024.

Fortes pluies

A Puerto Escondido, une destination touristique d'environ 30'000 habitants, des rues ont été inondées, des panneaux et des branches d'arbres sont tombés. La zone s'est retrouvée sans électricité ni réseau de téléphone portable, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des militaires ramassaient des décombres et les habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.

Jamais il n'avait plu avec autant de force, s'étonne auprès de l'AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent "ont renversé une statue".

Les autorités avaient préparé la population au pire.

Les habitants d'Acapulco, l'ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, avaient ainsi fait des stocks de provisions et d'essence les jours précédents.

Mercredi soir, ils avaient commencé à se rendre dans les centres d'accueil aménagés face à la menace que faisait peser l'ouragan. De petites embarcations de plaisance avaient été sorties de l'eau pour éviter qu'elles ne coulent.

Militaires déployés

Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2000 centres d'accueil.

Les autorités ont également suspendu les cours dans la région, fermé les ports à la navigation et déployé des agents de la Commission fédérale d'électricité (CFE).

Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.

Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l'AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM).

Conséquence : "la probabilité de la survenue d'événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement" ces dernières décennies, relève M.Estrada.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : sda / Carlo / Echegoyen, / AFP

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Climat

Des scientifiques mesurent la zone d'éboulement à Blatten (VS)

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Grâce à ces données, les scientifiques zurichois espèrent découvrir quelle quantité de glace se trouve encore dans le cône de déjection de l'éboulement de Blatten (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Des scientifiques zurichois ont collecté la semaine dernière depuis les airs des données à haute résolution sur le site de l'éboulement de Blatten, en Valais, et sur le cône de déjection. Différents types de capteurs ont été utilisés.

"Pour l'instant, il est surtout intéressant de savoir combien de glace se trouve dans le cône de déjection, et où elle se trouve exactement", indique Andreas Hüni, de l'Université de Zurich (UZH), cité dans un communiqué publié mercredi. Cela déterminera notamment où, dans quelle mesure et à quelle vitesse le cône se tassera.

Pour prévoir à quelle vitesse la glace va fondre, il est important de savoir si elle est recouverte de pierres et d'éboulis, qui se réchauffent plus rapidement au soleil. D'autres données collectées pourront notamment être utilisées pour calculer plus précisément le volume et les variations de volume du cône de déjection.

Pour les événements futurs

L'évaluation des données va maintenant occuper les scientifiques pendant un certain temps, écrit l'UZH. Elle doit notamment aider à gérer les événements futurs.

"Avec le réchauffement climatique, il est probable que de tels événements se produisent plus fréquemment à l'avenir dans l'espace alpin", selon M. Hüni. Les scientifiques ont donc voulu développer des méthodes permettant d'analyser rapidement de telles données.

Des relevés depuis un avion ont été effectués en utilisant trois appareils de mesure différents: le spectromètre AVIRIS-4, un scanner laser (LiDAR) et une caméra photogrammétrique à haute résolution.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Valais: sentiers de rando en grande partie à nouveau praticables

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Après les dégâts provoqués par les chutes de neige printanières, les sentiers valaisans sont en grande partie à nouveau praticables (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après les chutes de neige exceptionnellement abondantes survenues peu avant Pâques, de nombreux sentiers de randonnée et itinéraires VTT en Valais ont été remis en état et sécurisés. Le réseau est à présent en grande partie rouvert, juste à temps pour les vacances d’été.

Les régions comptant de vastes étendues boisées, comme le Val d’Hérens, ont été particulièrement touchées. Des arbres brisés ou déracinés ont obstrué de nombreux sentiers et endommagé plusieurs ponts, rappelle Valais Promotion mercredi dans un communiqué.

A Evolène, par exemple, ce n’est qu’après la fonte des importantes masses de neige que l’ampleur des dégâts est apparue. Malgré cela, la commune a pu réagir rapidement. Grâce notamment au soutien d’équipes forestières externes, les principaux chemins ont pu être rendus à nouveau praticables avant les vacances d’été, rapporte la présidente de la commune Virginie Gaspoz, citée dans le communiqué.

Intact dans les régions plus élevées

Valrando, l'association spécialisée dans le réseau de sentiers de randonnée pédestre en Valais, dresse également un bilan intermédiaire positif: "La majeure partie des quelque 8800 kilomètres de sentiers de randonnée est déjà à nouveau praticable".

D'autres tronçons seront ouverts dans les semaines à venir. Les zones les plus touchées sont celles riches en forêts, situées entre 800 et 1500 mètres d’altitude. En revanche, le réseau est resté en grande partie intact dans les régions plus élevées.

Les communes ont concentré leurs efforts sur le dégagement des chemins, des accès aux cabanes et des alpages importants pour le tourisme. L'intervention coordonnée de la protection civile, de l'armée et de nombreux bénévoles a permis une remise en état rapide et efficace.

S'informer

Si les amateurs sont invités à emprunter la grande majorité des sentiers, les autorités recommandent de s'informer auprès des communes ou des offices du tourisme, de rester attentif à la signalisation et de respecter les fermetures encore en vigueur.

Côté VTT, la neige a également causé beaucoup de dégâts au printemps. Mais de nombreuses pistes de VTT valaisannes sont à nouveau praticables. Là aussi, il est conseillé de bien se préparer et de se renseigner. Le Valais dispose de plus de 2000 kilomètres d'itinéraires cyclables balisés et d'autant de kilomètres de pistes VTT.

Jamais auparavant autant de sentiers de randonnée n’avaient dû être fermés simultanément en Valais en raison d'intempéries.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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