Climat
Blatten (VS): une grande partie du glacier du Birch a cédé

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Une gigantesque avalanche de glace, de boue et d'éboulis a enseveli une grande partie de Blatten (VS), dans le Lötschental, après la grande débâcle du glacier mercredi après-midi. Près de 90% du village a été touché par l'éboulement. Une personne est portée disparue.
Vers 15h30, un effondrement massif s'est produit au niveau du glacier du Birch, selon les autorités. L'éboulement a recouvert près de 90% du village de Blatten sur plusieurs mètres de haut, a indiqué l'état-major régional de conduite en soirée.
Si aucune victime d'est à déplorer, les autorités ont confirmé être sans nouvelle d'une personne. La personne portée disparue est un habitant de la région, âgé de 64 ans, qui, selon la police valaisanne, se trouvait dans la zone concernée au moment de l’événement.
"La nature plus forte que l'humaine"
Chef du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication, Albert Rösti s’est rendu sur place, dès 17 heures, afin de se rendre compte de la situation. Son homologue en charge du Département de la Défense, Martin Pfister est arrivé à Blatten en début de soirée.
"La nature est plus forte que l’être humain, les montagnards le savent bien", a rappelé Albert Rösti, à l'occasion d'une conférence de presse à Ferden. "La Confédération va mettre tout en ½uvre pour donner un avenir à Blatten bien que cela prendra beaucoup de force et de temps".
Première mesure concrète : la présence de l’armée. "Elle est en route", a confirmé son collègue au Conseil fédéral, Martin Pfister. Les spécialistes des situations de catastrophes sont les premiers mobilisés.
"Catastrophe totale"
Il y a dix jours, déjà, le Conseil d’Etat avait pris langue avec la Confédération afin d’obtenir un éventuel renfort de l’armée, afin d'être le plus rapidement opérationnel. "Les militaires entreront en fonction lorsque la situation sera sécurisée", a précisé le Conseiller d'Etat valaisan en charge de la mobilité, du territoire et de l'environnement, Franz Ruppen à Keystone-ATS.
Deux autres conseillers d’Etat valaisans se sont rendus dans le Lötschental, soit: Franziska Biner et Stéphane Ganzer. "C’est une catastrophe totale, qui va bien au-delà que ce que les gens de la région pensaient", estime l’élu de l’UDC. "Notre rôle en ce moment à mes collèges et moi-même est d’écouter, d’être présents et solidaires pour toutes les personnes du Lötschental."
Pour le ministre de la sécurité Stéphane Ganzer, l'éboulement est "massif, le village est quasiment entièrement recouvert" par les gravats. "Même l'église a disparu", a ajouté le conseiller d'Etat au micro de la RTS.
En conférence de presse, le politicien PLR a précisé que "le Canton soutiendra au niveau social et économique" les gens touchés par cette catastrophe, notamment via la Loi sur les situations extraordinaires qui permettra de débloquer des fonds.
Reconstruire le village
Le village de Blatten avait été évacué il y a neuf jours et environ 300 personnes avaient dû quitter leurs maisons. "Nous avons perdu notre village, pas notre c½ur", a souligné pour sa part, le président de la commune Matthias Bellwald.
"Notre village est sous les gravats mais nous allons nous relever, en nous montrant solidaires. Nous allons reconstruire notre village. Cela prendra beaucoup de temps, mais je suis certain que beaucoup de personnes seront prêtes à nous aider".
La situation pourrait encore toutefois se péjorer. La rivière Lonza est actuellement obstruée par l’énorme coulée de boue qui s’est déversée dans le village, longue de 2 km et d'une largeur oscillant entre 50 et 200 mètres. Un barrage s’est ainsi créé.
La Lonza inquiète
Si une solution n’est pas rapidement trouvée pour permettre à l’eau de reprendre son cours, un lac va progressivement se former dans la vallée. Le barrage pourrait également céder sous la pression de l’eau, entrainant des dégâts aux conséquences difficilement quantifiables et qui pourrait potentiellement toucher le bas de la vallée. Ce qu'a confirmé en conférence de presse, le géologue cantonal, Raphaël Mayoraz.
Situation particulière adoptée
Afin de pouvoir faire face à cette situation, l’Organe cantonal de conduite (OCC) a mobilisé plusieurs moyens d’intervention en sus des moyens ordinaires. Il a immédiatement demandé le soutien de l’armée pour des pompes dans le but de sécuriser le lit de la Lonza, pour des engins de déblaiement et d’évacuation des gravats ainsi que pour des mâts d’éclairage pour la place sinistrée.
L’OCC a également demandé du transport aérien pour acheminer ces moyens. La protection civile est également engagée. Plus tôt dans la journée, le Conseil d’Etat avait décidé de décréter la situation particulière, dès mercredi matin.
Les autorités donneront une nouvelle conférence de presse jeudi, sur l'évolution de la situation dans la zone sinistrée. Le Parrainage suisse pour les communes de montagne a mis en place un fonds d’un million de francs pour la commune de Blatten. Celui-ci est destiné aux travaux de déblaiement et de reconstruction des infrastructures publiques détruites.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Maja Riniker demande une loi pour l'aide en cas de catastrophe
La présidente du Conseil national Maja Riniker (PLR) a demandé samedi lors d'un discours à Blatten (VS) la mise en place d'une nouvelle base légale pour l'aide en cas de catastrophe. L'éboulement survenu fin mai a montré l'urgence d'une telle démarche.
Il faut maintenant tirer des leçons pour l'avenir, a déclaré la première citoyenne de Suisse dans le village haut-valaisan dévasté. La Confédération doit pouvoir réagir rapidement et clairement aux futurs événements. Il en va de l'égalité de traitement, de la sécurité juridique et de la confiance dans l'État.
Le changement climatique apportera d'autres défis et il faut s'y préparer, a ajouté l'élue argovienne. Il est du devoir et de la responsabilité du monde politique de soutenir les habitants de Blatten dans leur nouveau départ.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
L'armée peut enfin intervenir en sécurité à Blatten
L'armée peut enfin intervenir à Blatten. Les conditions de sécurité ont permis vendredi aux militaires en attente depuis début juin dans le Lötschental de commencer les travaux de déblaiement des débris accumulés dans le lac qui s'est formé sur le village.
Une vingtaine de militaires de la formation d’intervention d’aide en cas de catastrophe, appuyés par les Forces aériennes, ont commencé vendredi leurs travaux, a indiqué dans un communiqué le Département fédéral de la Défense. Lundi encore, le risque d'éboulement au Petit Nesthorn empêchait toute intervention, avait indiqué à Keystone-ATS un porte-parole de l'état-major de conduite.
Le risque de chutes de pierres était encore trop important, une grande activité étant toujours constatée au Petit Nesthorn, avait-il ajouté, précisant que la montagne était instable et des éboulements se produisaient régulièrement. Désormais, les travaux de déblaiement du deuxième lac situé derrière le cône de déjection, sur le côté est, ont pu commencer.
Ce lac doit être débarrassé des toits de maisons, de bois et d'autres débris flottants. L'objectif est d’empêcher l'obstruction de son écoulement et d’éviter ainsi les refoulements ou de nouvelles inondations.
Accès toujours interdit aux civils
Pour cela, des bateaux de l'armée sont utilisés. L’engagement de bateaux pontons et d’une plateforme flottante civile est essentiel pour permettre aux forces d’intervention de travailler sur le lac, a précisé l'Armée. Celles-ci peuvent ainsi atteindre et récupérer les matériaux charriés dans les eaux libres et le long des berges. Si nécessaire, des treuils à câble pourront également être utilisés.
L’armée est exclusivement engagée sur la partie supérieure du lac à laquelle le canton a autorisé l’accès pour les travaux. Un concept de sécurité cantonal destiné aux forces d’intervention a été élaboré et entraîné. Tous les travaux sur place sont effectués en étroite collaboration avec les autorités civiles et les forces d’intervention locales.
L’accès à la zone de danger délimitée autour de Blatten reste interdit au public. L’engagement de l’armée peut être prolongé au-delà du 26 juin 2025 si nécessaire et sur demande des autorités civiles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Les Alpes pourraient connaître davantage de pluies torrentielles
Les pluies torrentielles estivales seront plus fréquentes et plus intenses à l’avenir dans les régions alpines. Selon une étude lausannoise, une augmentation des températures régionales de 2°C pourrait doubler la fréquence de ces événements.
Dans cette étude publiée dans la revue npj Climate and Atmospheric Science, des scientifiques de l’Université de Lausanne (UNIL) ont montré, en collaboration avec l’Université de Padoue (I), qu’avec un tel réchauffement, un orage intense actuellement prévu une fois par 50 ans serait susceptible de se produire une fois tous les 25 ans.
L’air chaud retient en effet plus d’humidité (environ 7% de plus par degré), et il intensifie l’activité orageuse. Le milieu alpin se réchauffant plus rapidement que la moyenne mondiale, il est particulièrement touché, a indiqué jeudi l'UNIL dans un communiqué.
Pour obtenir ces résultats, les auteurs ont examiné les données de près de 300 stations météorologique des Alpes européennes, réparties entre la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la France et l’Italie.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Climat
Mexique: l'ouragan Erick redevient une tempête tropicale
Plus de peur que de mal: l'ouragan Erick s'est affaibli jeudi en tempête tropicale après avoir touché les côtes du sud-ouest du Mexique. Erick n'a pas fait de victime pour l'instant, dans une région traumatisée par deux ouragans majeurs ces deux dernières années.
EAu bout d'une nuit de suspense, Erick était passé des catégories 4 à 1 après avoir touché terre peu avant 06h00 heure locale (14 heures en Suisse) aux confins des États côtiers de l'Oaxaca et du Guerrero, selon le Centre national des ouragans (NHC) de Miami, qui fait référence au Mexique.
Le NHC a annoncé en début d'après-midi qu'Erick était redevenu une tempête tropicale, qui doit se dissiper dans la nuit de jeudi à vendredi. Cependant, Erick devrait continuer de provoquer de fortes pluies, avec des risques d'inondations et de glissements de terrain.
La tempête enregistre des vents soutenus maximums de 85 kilomètres par heure et se déplace dans l'État de Guerrero (sud) à 19 kilomètres par heure, a indiqué le NHC dans son rapport de 23h00 en Suisse.
Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et Acapulco au nord.
"Jusqu'à présent, il n'est pas fait état de perte en vie humaine", a indiqué sur X la présidente Claudia Sheinbaum en faisant le décompte des dégâts matériels (fermeture d'autoroutes, un hôpital inondé, quelque 124'000 usagers touchés par des problèmes d'électricité).
Acapulco attendait avec inquiétude Erick. La célébre station balnéaire avait été en partie dévastée par le passage de l'ouragan de force maximale 5 Otis en octobre 2023 (50 morts, 30 disparus). Un autre ouragan, John, y avait fait au moins 15 morts en septembre 2024.
Fortes pluies
A Puerto Escondido, une destination touristique d'environ 30'000 habitants, des rues ont été inondées, des panneaux et des branches d'arbres sont tombés. La zone s'est retrouvée sans électricité ni réseau de téléphone portable, a constaté un journaliste de l'AFP.
Des militaires ramassaient des décombres et les habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.
Jamais il n'avait plu avec autant de force, s'étonne auprès de l'AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent "ont renversé une statue".
Les autorités avaient préparé la population au pire.
Les habitants d'Acapulco, l'ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, avaient ainsi fait des stocks de provisions et d'essence les jours précédents.
Mercredi soir, ils avaient commencé à se rendre dans les centres d'accueil aménagés face à la menace que faisait peser l'ouragan. De petites embarcations de plaisance avaient été sorties de l'eau pour éviter qu'elles ne coulent.
Militaires déployés
Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2000 centres d'accueil.
Les autorités ont également suspendu les cours dans la région, fermé les ports à la navigation et déployé des agents de la Commission fédérale d'électricité (CFE).
Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.
Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l'AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM).
Conséquence : "la probabilité de la survenue d'événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement" ces dernières décennies, relève M.Estrada.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : sda / Carlo / Echegoyen, / AFP
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