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IA: l'UIT veut une régulation "agile" face aux changements rapides

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La secrétaire générale de l'Union internationale des télécommunications (UIT) Doreen Bogdan-Martin estime que son organisation n'est "pas immune" même si elle n'a pas affectée par les problèmes actuels de financement dans le système onusien (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Union internationale des télécommunications (UIT) juge que les régulations de l'intelligence artificielle (IA) doivent être "agiles" tant celle-ci change rapidement. Et même si l'agence onusienne n'est pas touchée par les coupes, sa cheffe ne la dit pas "immunisée".

"Au sujet de l'intelligence artificielle, les choses bougent si rapidement que les pays peinent à suivre", a dit mercredi la secrétaire générale Doreen Bogdan-Martin à quelques journalistes à Genève. "C'est le rôle de l'UIT d'offrir une plateforme où les acteurs se rassemblent", ajoute-t-elle.

La secrétaire générale doit aussi participer samedi au premier Forum francophone sur la gouvernance de l'IA, prévu à Genève avant plusieurs réunions de l'organisation la semaine prochaine. "Il est impossible d'avoir aujourd'hui des réglements qui soient forcément valables demain", admet-elle. "Nous devons avoir des approches plus agiles" face aux menaces liées aux nouvelles technologies, dit-elle.

Selon des études relayées cette semaine, les nouvelles IA génératives sont désormais capables de mentir et de manipuler. L'UIT veut accompagner les autorités pour tester et vérifier que celles-ci ne sont pas nuisibles. Cette situation "montre l'importance d'une IA utilisée positivement", insiste la secrétaire générale.

Quelque 2,6 milliards de personnes ne sont toujours pas connectées aux nouvelles technologies dans le monde. "Notre travail est encore loin d'être terminé", ajoute Mme Bogdan-Martin.

Bureau lancé à Genève

Et l'UIT vient de lancer un bureau supplémentaire avec le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) à Genève, doté d'une trentaine de collaborateurs pour avancer sur l'initiative financée par la Suisse pour connecter les enfants dans le monde. Environ la moitié des écoles ne le sont pas.

Contrairement à plusieurs agences onusiennes à Genève, l'UIT n'est pas affectée par les coupes américaines et d'autres pays. Le Conseil de l'organisation a approuvé la semaine dernière l'enveloppe pour 2026 et 2027 conformément à ce qui était prévu. "Je ne pense pas que l'UIT soit immune" et "nous devons nous préparer pour ce qui pourrait arriver demain", dit Mme Bogdan-Martin.

L'organisation s'appuie sur une approche inhabituelle dans le système onusien. Aux 194 Etats membres s'ajoutent un millier d'acteurs privés. Avec environ 13 millions de francs, les Etats-Unis ne pèsent que près de 7% de l'enveloppe de l'organisation. L'administration de Donald Trump soutient une agence considérée comme importante et qui est dirigée par une Américaine.

Au total, plus de 10'000 personnes sont attendues la semaine prochaine pour un suivi plus de 20 ans après le sommet mondial sur la société de l'information (WSIS) et la réunion "AI for Good". Comme chaque année, des robots seront de la partie lors de celle-ci. Mais une voiture volante sera également montrée lors de cette rencontre qui met en avant des utilisations positives de l'IA sur l'éducation la santé ou l'économie dans les différents pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trump annonce qu'il rencontrera Poutine le 15 août en Alaska

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La dernière rencontre entre Vladimir Poutine, à gauche sur le cliché, et Donald Trump, à droite, remonte à 2019 (archives). (© KEYSTONE/AP/Alexander Zemlianichenko Mark Schiefelbein)

Le président américain Donald Trump rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine le 15 août en Alaska pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine, a-t-il annoncé vendredi. L'accord comprendra, selon le président américain, des concessions territoriales.

M. Trump, qui a promis à maintes reprises de mettre fin à ce conflit, a plusieurs fois parlé au téléphone avec son homologue russe ces derniers mois, mais ne l'a pas encore revu en personne depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier.

Plutôt qu'en terrain neutre, la rencontre aura lieu dans le vaste et sauvage Etat de l'Alaska, dans l'extrême nord-ouest du continent américain et près de la Russie, un territoire que cette dernière avait cédé à l'Amérique au XIXe siècle.

Le Kremlin a qualifié ce choix d'"assez logique" et dit avoir invité le président américain à visiter la Russie après le sommet.

Il s'agira du premier tête-à-tête entre les deux dirigeants depuis juin 2019 au Japon, un an après un sommet à Helsinki où Donald Trump avait eu un ton résolument conciliant avec l'homme fort du Kremlin. M. Poutine n'a plus foulé le sol américain depuis 2015, sous la présidence de Barack Obama.

Sans Zelensky

Cette rencontre très attendue se déroulera donc sans le président ukrainien Volodymyr Zelensky qui ne cesse pourtant d'exiger d'avoir voix au chapitre.

Le président américain, interrogé plus tôt vendredi pour savoir si l'Ukraine devra faire des concessions territoriales, a répondu qu'"il y aurait des échanges de territoires au bénéfice de chacun", sans donner de détail.

"On parle d'un territoire sur lequel les combats font rage depuis plus de trois ans et demi [...] C'est compliqué; ce n'est vraiment pas facile, mais nous allons en récupérer une partie", a-t-il ajouté à la Maison-Blanche.

Moscou réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées, celles de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson, en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN.

Ces exigences sont qualifiées d'inacceptables par Kiev, qui veut le retrait des troupes russes de son territoire et des garanties de sécurité occidentales, dont la poursuite des livraisons d'armes et le déploiement d'un contingent européen, ce à quoi s'oppose la Russie.

Poutine parle avec Xi et Modi

Parlant de la rencontre avec le président russe, "cela aurait pu se faire plus tôt, mais je suppose qu'il y a malheureusement des mesures de sécurité à prendre", a dit le président Trump.

Vladimir Poutine s'est entretenu vendredi au téléphone avec le président chinois Xi Jinping et le premier ministre indien Narendra Modi.

Ces développements surviennent alors que le président américain avait lancé un ultimatum à la Russie la semaine dernière, qui a expiré vendredi, pour faire avancer les négociations avec Kiev, sous peine de nouvelles sanctions américaines.

L'offensive russe à grande échelle contre l'Ukraine, déclenchée en février 2022, a fait a minima des dizaines de milliers de morts dans les deux pays et causé d'immenses destructions.

Après plus de trois ans de combats, les positions ukrainienne et russe sont toujours irréconciliables. La Russie est accusée de bloquer les pourparlers en maintenant des demandes maximalistes, à un moment où ses forces ont l'avantage sur le front et continuent d'y gagner du terrain.

Lente progression russe

Le dernier cycle de négociations directes entre les deux belligérants à Istanbul en juillet n'avait débouché que sur un nouvel échange de prisonniers et de dépouilles de soldats.

Pour tenter de faire avancer les choses, l'émissaire américain Steve Witkoff a été reçu cette semaine au Kremlin par Vladimir Poutine, ce qui a permis une accélération au plan diplomatique marquée par l'annonce jeudi par Moscou d'un "accord de principe" pour un prochain sommet entre les dirigeants américain et russe.

Ces derniers temps, Donald Trump s'était dit à plusieurs reprises "très déçu" par son homologue russe du fait de l'absence d'avancées dans les négociations entre Kiev et Moscou.

Sur le terrain, l'armée russe poursuit ses attaques aériennes meurtrières sur l'Ukraine et ses assauts sur le front, où ses soldats sont plus nombreux et mieux équipés.

L'Ukraine demande, de concert avec ses alliés européens, un cessez-le-feu de 30 jours, auquel se refusent les Russes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Jim Lovell, commandant de la mission Apollo 13, est mort

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Jim Lovell, ici en 2013, est resté l'un des grands noms du programme lunaire américain, mondialement connu pour avoir prononcé le fameux "Houtons, nous avons un problème" (archives). (© KEYSTONE/AP/Kamil Krzaczynski)

L'astronaute américain Jim Lovell, commandant de la célèbre mission lunaire Apollo 13, qui avait manqué de tourner à la catastrophe en 1970 après une explosion en vol, est mort à l'âge de 97 ans, a annoncé vendredi la Nasa.

"La Nasa présente ses condoléances à la famille du capitaine Jim Lovell, dont la vie et l'oeuvre ont inspiré des millions de personnes au fil des décennies", a déclaré l'agence spatiale dans un communiqué, saluant son "caractère et son courage inébranlable" ayant permis aux Etats-Unis "d'atteindre la Lune".

L'Américain, qui n'a jamais marché sur la Lune, est resté l'un des grands noms du programme lunaire américain, mondialement connu pour avoir prononcé le fameux "Houston, nous avons un problème".

Incarné sur le grand écran par Tom Hanks dans le blockbuster éponyme "Apollo 13" sorti en 1995, son sang-froid lors de cette odyssée spatiale chaotique lui ont valu une large reconnaissance.

Lancée le 11 avril 1970, neuf mois après les premiers pas historiques de Neil Amstrong sur la Lune, la mission pilotée par Jim Lovell aux côtés des astronautes Fred Haise et Jack Swigert devait se poser sur l'astre.

Mais une explosion survenue en plein vol, entraînant une fuite d'oxygène, a bouleversé ces plans. "Houston, nous avons un problème", avait alors annoncé laconiquement Jim Lovell au centre de contrôle de la Nasa.

L'Amérique, qui considérait déjà ces vols comme une routine, se retrouva alors projetée en direct dans une tragédie inédite, trois hommes risquant de rester à jamais dans l'espace. Grâce au sang-froid du commandant et de la Nasa, le trio s'en était heureusement sorti, réussissant à revenir sain et sauf sur Terre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Trump assure avoir "définitivement" réconcilié Erevan et Bakou

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Ilham Aliev et Nikol Pachinian se sont serré la main, sous l'oeil satisfait de Donald Trump, et ont ensuite signé un document que la Maison-Blanche a appelé une "déclaration commune". (© KEYSTONE/AP/Mark Schiefelbein)

L'Arménie et l'Azerbaïdjan se sont engagés vendredi à Washington à "cesser définitivement", selon Donald Trump, le conflit qui les oppose depuis des décennies. La nature contraignante ou non de cet engagement n'est toutefois pas claire.

Les deux anciennes républiques soviétiques "s'engagent à cesser définitivement tout conflit, à ouvrir les relations commerciales et diplomatiques et à respecter la souveraineté et l'intégralité territoriale" de chacune, a assuré le président américain à la Maison-Blanche, aux côtés du président azerbaïdjanais Ilham Aliev et du premier ministre arménien Nikol Pachinian

"Vous allez avoir une très bonne relation", a-t-il lancé à ses deux invités, ajoutant: "Si ce n'est pas le cas, appelez-moi et j'arrangerai cela".

Ilham Aliev a salué un jour "historique" et a proposé d'envoyer, avec Nikol Pachinian, une lettre pour soutenir la candidature au prix Nobel de la paix. "Qui, si ce n'est le président Trump, [le] mérite?", a-t-il demandé.

Il a aussi remercié Donald Trump pour sa décision, également annoncée vendredi, de lever les restrictions pesant depuis plusieurs années sur la coopération militaire de son pays avec les Etats-Unis.

Une "déclaration commune"

Le dirigeant arménien a lui aussi exprimé son soutien à un prix Nobel de la paix pour le président américain, dont il a salué le bilan de "faiseur de paix", en disant: "Nous allons défendre" cette candidature.

Donald Trump a plusieurs fois dit publiquement qu'il méritait cette distinction en raison de ses efforts de médiation dans plusieurs conflits internationaux.

MM. Aliev et Pachinian se sont serré la main, sous l'oeil satisfait de Donald Trump, et ont ensuite signé tout comme lui un document que la Maison-Blanche a appelé une "déclaration commune".

"Nous établissons aujourd'hui la paix dans le Caucase", a commenté le président azerbaïdjanais. Le premier ministre arménien a lui parlé d'un accord qui "ouvrait la voie pour mettre fin à des décennies de conflit".

L'accord conclu vendredi prévoit par ailleurs la création d'une zone de transit passant par l'Arménie et reliant l'Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan plus à l'ouest.

TRIPP

Cette zone de transit, qui répond à une revendication de longue date de Bakou, sera nommée "Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale" (TRIPP, son acronyme en anglais). Les Etats-Unis y disposeront de droits de développement, ce qui leur permet d'avancer leurs pions dans une région très stratégique et riche en hydrocarbures.

Interrogé sur ce que l'Arménie tirait de cet accord, un haut responsable américain avait jugé plus tôt dans la journée qu'Erevan gagnait "le partenaire le plus énorme et le plus crucial au monde, les Etats-Unis", mais sans s'étendre sur la question toujours très sensible du Karabakh. "Les perdants ici sont la Chine, la Russie et l'Iran", a-t-il affirmé, sous le couvert de l'anonymat.

La région contestée du Karabakh est reconnue internationalement comme faisant partie de l'Azerbaïdjan, mais elle a été contrôlée pendant trois décennies par des séparatistes arméniens après une guerre qu'ils avaient remportée à la dislocation de l'URSS et qui avait provoqué l'exode de la quasi-totalité des Azéris qui l'habitait.

Bakou a repris partiellement cette enclave lors d'une nouvelle guerre à l'automne 2020, puis entièrement lors d'une offensive éclair en septembre 2023, provoquant à son tour la fuite de plus de 100'000 Arméniens du Karabakh.

Arméniens divisés

Soucieux de dépasser le conflit, Bakou et Erevan s'étaient mis d'accord en mars sur le texte d'un traité de paix. Mais l'Azerbaïdjan, victorieux, exige que l'Arménie modifie sa constitution pour renoncer officiellement à toute revendication territoriale sur le Karabakh.

Nikol Pachinian s'est déclaré prêt à s'y conformer, annonçant son intention d'organiser un référendum constitutionnel en 2027. Mais le traumatisme de la perte du Karabakh, appelé Artsakh en arménien, continue de diviser son pays.

Les candidatures pour le prix Nobel de la paix 2025 sont closes depuis le 31 janvier et ne sont pas rendues publiques. Israël, le Pakistan et le Cambodge ont annoncé récemment qu'ils nommaient Donald Trump pour cette distinction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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L'OMC améliore sa prévision du commerce mondial grâce à Trump

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La directrice générale de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) Ngozi Okonjo-Iweala a salué la solidité du commerce mondial (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'Organisation mondiale du commerce (OMC) anticipe une progression du commerce mondial de 0,9% pour cette année, mieux qu'attendu en avril. En raison des annonces de droits de douane de Donald Trump, les importations américaines ont bondi au premier trimestre.

Et elles ont prix 11% au premier semestre par rapport à la même période l'année dernière, a précisé vendredi l'organisation à Genève. Les entreprises américaines se sont précipitées sur les marchandises de leurs partenaires étrangers avec l'incertitude liée à la situation après la pause de trois mois sur les tarifs décrétée par le président américain.

"Le commerce mondial a montré de la solidité" face aux perturbations, "y compris les augmentations de droits de douane récentes", a estimé la directrice générale de l'OMC Ngozi Okonjo-Iweala. "L'impact entier des récentes mesures tarifaires n'a toutefois pas encore eu lieu", selon elle.

En avril, au milieu de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine, l'OMC parlait d'une contraction de 0,2% du commerce mondial pour cette année. Un effet correctif en raison des nouveaux tarifs est toutefois attendu pour le second semestre.

La trêve entre Washington et Pékin et certaines exceptions contribuent positivement. Mais les nouveaux droits de douane entrés en vigueur jeudi affecteront davantage les importations aux Etats-Unis. Celles-ci devraient reculer de 8,3%.

Asie en première place

Et la situation s'annonce désormais surtout difficile pour l'année prochaine, selon les économistes de l'OMC. La progression devrait s'établir à 1,8%, contre 2,5% estimés auparavant.

Autre explication pour cette année, la situation économique mondiale est plus favorable. La dépréciation du dollar devrait faciliter les conditions pour les pays en développement. Et la chute des prix du pétrole devrait soutenir la croissance dans les économies industrialisées, même si elle devrait diminuer la demande en importations dans les régions pétrolières.

Par région, l'Asie va continuer de porter le commerce mondial avec des exportations en augmentation de 4,9% et des importations qui vont progresser de 3,3%. Les exportations européennes devraient elles diminuer de 0,9%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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