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Ecole effondrée en Indonésie: plus aucun signe de vie

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Un lourd bilan est à craindre. (© KEYSTONE/EPA/BASARNAS / HANDOUT)

Plus aucun signe de vie n'a été détecté jeudi sous les décombres de l'école qui s'est effondrée en Indonésie en début de semaine et où 59 personnes sont encore portées disparues. Un lourd bilan humain est à craindre, plongeant les familles dans la douleur.

Le nombre des personnes portées disparues, une donnée souvent incertaine en Indonésie, et passé de 38 initialement à 91 avant ce nouveau bilan, a fluctué au fil des heures suivant la catastrophe qui a fait cinq morts dans l'internat de ce lycée islamique, selon le plus récent bilan officiel.

Selon des sources locales, ce sont les dortoirs des garçons qui ont été touchés alors qu'un étage supplémentaire était en construction. "Nous avons utilisé des équipements de haute technologie comme des drones thermiques et scientifiquement il n'y avait plus aucun signe de vie", a déclaré M. Suharyanto, directeur de l'Agence nationale de gestion des catastrophes, qui comme beaucoup d'Indonésiens ne porte qu'un nom.

"Nous avions donné du temps à l'équipe conjointe (de recherche) jusqu'à ce matin (...) au cas où il y aurait des signes de vie, mais il n'y en avait pas", a-t-il ajouté, lors d'un point presse sur le site de la catastrophe à Sidoarjo, à l'est de la grande île de Java. "L'équipe a donc décidé de passer à la phase suivante de recherche avec du matériel lourd", a-t-il encore dit.

Peu avant ces annonces aux médias, de nombreux membres des familles de disparus, prévenus de l'absence de signes de vie, avaient éclaté en sanglots, a constaté une journaliste de l'AFP et une femme s'est évanouie.

"Peut-être son destin"

"Quand j'ai appris la nouvelle, j'étais triste, mais que puis-je faire d'autre? C'est peut-être son destin", a réagi Maulana Bayu Rizky Pratama, qui redoute d'avoir perdu son frère de 17 ans. "Nous espérons qu'il sera retrouvé le plus rapidement possible, même s'il n'a pas survécu", a ajouté cet homme de 28 ans venu de Madura, avouant "un peu de soulagement maintenant que nous avons des certitudes".

Informées de l'absence de signes de vie, "les familles ont accepté l'utilisation d'équipements lourds" pour poursuivre les recherches, ils seront utilisés "avec extrême précaution", a déclaré sur place M. Pratikno, ministre coordinateur pour le Développement humain et les Affaires culturelles.

Une grue était à pied d'eouvre jeudi après-midi pour déblayer les décombres et quatre autres vont être déployées, a précisé M. Suharyanto, espérant ainsi pouvoir extraire plus rapidement des corps. "Ils ont déjà fait un prélèvement de mon ADN", a témoigné Dewi Sulistiana, dont le fils de 14 ans, l'aîné de quatre garçons, figure dans la liste des disparus. "Je ne peux qu'accepter mon sort et être patiente".

"Je veux qu'on le retrouve, pour pouvoir le ramener à la maison et l'enterrer", a ajouté cette mère de famille de 33 ans, avant de s'effondrer en larmes. Les familles des enfants disparus ne quittent pas les lieux et peuvent suivre en direct depuis jeudi matin les travaux de recherche et de déblaiement sur un écran de télévision.

Une centaine de personnes sorties vivantes

A ce jour, 59 personnes sont encore portées disparues et présumées piégées sous les décombres, a confirmé jeudi matin Abdul Muhari, porte-parole de l'Agence nationale de gestion des catastrophes (BNPB). De son côté, M. Suharyanto a indiqué espérer que ces disparus ne soient pas tous sous les décombres, citant le cas d'une femme pleurant la mort de son fils avant de découvrir plus tard qu'il était sauf.

Au total, 108 victimes ont été officiellement recensées, a-t-il ajouté: 103 sont sorties vivantes de l'effondrement et soignées à l'hôpital, et cinq sont décédées. Mercredi, cinq survivants ainsi que deux cadavres avaient été extraits des décombres de l'école islamique située à 30 km de la ville de Surabaya.

Une enquête sur les causes de l'effondrement qui s'est produit lundi après-midi a été ouverte. Les premières constatations évoquent des problèmes de structure et un bâtiment qui ne répond pas aux normes de construction, selon les experts.

Les normes de construction appliquées de façon laxiste suscitent de vives inquiétudes quant à la sécurité des bâtiments en Indonésie. Début septembre, trois personnes avaient été tuées et des dizaines d'autres blessées dans l'effondrement d'un bâtiment abritant une salle de prière dans l'ouest de Java.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Ukraine: l'envoyé spécial américain sera ce week-end à Berlin

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L'envoyé spécial américain Steve Witkoff doit venir à Berlin pour discuter avec les dirigeants européens et Volodymyr Zelensky (archives). (© KEYSTONE/AP/Terry Renna)

L'envoyé spécial américain Steve Witkoff rencontrera ce week-end le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens à Berlin, a fait savoir un responsable de la Maison-Blanche vendredi. Les Européens réclament des garanties de sécurité pour Kiev.

Le chancelier allemand Friedrich Merz doit recevoir le président ukrainien ainsi que plusieurs dirigeants européens, ceux de l'Union européenne et de l'OTAN, sur fond d'un intense ballet diplomatique visant à mettre fin à la guerre entre l'Ukraine et la Russie, alors que les Etats-Unis accentuent leur pression sur Kiev pour parvenir à un accord.

Les Européens et Ukrainiens ont demandé aux Américains des "garanties de sécurité" avant toute négociation territoriale dans l'est de l'Ukraine occupée par les Russes, a déclaré la présidence française vendredi.

Les discussions se sont accélérées avec le plan présenté par l'administration américaine il y a près de trois semaines pour résoudre la guerre déclenchée par l'invasion russe à grande échelle de février 2022, qui reprenait des exigences majeures de Moscou.

Concessions territoriales

Alors que Kiev a remis une version amendée de ce texte comprenant des contre-propositions, le président ukrainien a confirmé jeudi que les États-Unis souhaitaient conclure un accord "le plus tôt" possible. "Il s'agit avant tout de [savoir] quelles concessions territoriales l'Ukraine est prête à faire", a déclaré M. Merz jeudi à Berlin.

Selon Volodymyr Zelensky, les deux questions essentielles restant à négocier sont le contrôle de la région orientale de Donetsk, où se déroule l'essentiel des combats, et le statut de la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Cambodge accuse la Thaïlande de nouveaux bombardements

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Les combats entre la Thaïlande et le Cambodge ont fait au moins 20 morts en sept jours. (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Le Cambodge a accusé samedi son voisin thaïlandais de nouveaux "bombardements" sur son territoire, en dépit d'assurances du président américain, selon qui, les deux pays d'Asie du Sud-Est avaient accepté une trêve. Au moins 20 personnes ont été tuées depuis dimanche.

"Le 13 décembre, les forces armées thaïlandaises ont utilisé deux avions de combat F-16 pour larguer sept bombes" sur plusieurs cibles, a affirmé sur le réseau social X le ministère cambodgien de la défense. Il a accusé l'armée de l'air thaïlandaise de "ne pas avoir encore cessé [ses] bombardements".

Cette accusation intervient quelques heures après que le président américain Donald Trump a assuré que la Thaïlande et le Cambodge avaient accepté de faire taire les armes.

"J'ai eu une excellente conversation ce matin avec le premier ministre de Thaïlande, Anutin Charnvirakul, et le premier ministre du Cambodge, Hun Manet, au sujet de la très regrettable résurgence de leur guerre qui dure depuis longtemps. Ils ont accepté de cesser tout tir dès ce soir et de revenir à l'accord de paix initial conclu avec moi et avec eux, avec l'aide du grand premier ministre de Malaisie, Anwar Ibrahim", a écrit vendredi soir le président américain sur son réseau social Truth Social.

Des affrontements frontaliers cette semaine entre les deux pays d'Asie du Sud-Est ont fait au moins 20 morts et forcé des centaines de milliers de personnes à fuir de part et d'autre. Les combats sont entrés samedi dans leur septième jour, soit deux de plus qu'en juillet, lorsqu'un épisode de violences avait fait 43 morts et poussé 300'000 personnes à évacuer.

La Thaïlande et le Cambodge, qui se disputent des morceaux de territoire le long de leur frontière tracée pendant la période coloniale française, avaient cosigné le 26 octobre un accord de cessez-le-feu avec le président américain Donald Trump. Mais la Thaïlande l'a suspendu quelques semaines plus tard après l'explosion d'une mine terrestre ayant blessé plusieurs de ses soldats.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Affaire Esptein: de nouvelles images de Trump et Clinton publiées

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Donald Trump apparaît sur de nouvelles images du dossier Epstein. (© KEYSTONE/AP)

Des élus démocrates au congrès américain ont rendu publiques vendredi de nouvelles photographies émanant des légataires du criminel sexuel Jeffrey Epstein. Elles incluent notamment des images du président américain Donald Trump et de l'ex-chef d'Etat Bill Clinton.

L'ex-prince britannique Andrew, déchu de ses titres royaux face à la désapprobation croissante de l'opinion publique britannique concernant ses liens avec Jeffrey Epstein, apparaît aussi parmi ces clichés.

Larry Summers, ministre des finances sous Bill Clinton, Steve Bannon, l'un des grands idéologues du mouvement trumpiste MAGA, ou encore l'acteur réalisateur américain Woody Allen y figurent également. De même que Bill Gates, le cofondateur de Microsoft, et Richard Branson, fondateur du groupe Virgin.

L'existence de liens entre ces personnes et le financier, retrouvé mort en 2019 dans sa cellule, d'un suicide selon les autorités, avant son procès pour crimes sexuels, était déjà connue. Et aucune des photographies publiées vendredi ne semble dépeindre de comportement délictueux.

"Préservatifs Trump"

"Ces images troublantes soulèvent encore plus de questions sur Epstein et ses relations avec certains des hommes les plus puissants au monde", ont toutefois relevé les élus démocrates de la commission de surveillance à la chambre des représentants, à l'origine de leur publication.

Leurs homologues républicains les ont a contrario accusés d'avoir "soigneusement choisi" les photographies "pour créer un faux récit sur le président Trump". Parmi ces images, on trouve des images de jouets sexuels et de "préservatifs Trump" avec un emballage comportant un portrait dessiné de Donald Trump au-dessus de la mention "Je suis ENOOOORME".

Trois photographies parmi les 19 publiées vendredi montrent aussi l'actuel président américain, dont une où il est entouré de six femmes portant ce qui semble être une couronne de fleurs hawaïenne. Le visage de ces femmes a été occulté.

L'ancien président Bill Clinton apparaît aux côtés de Jeffrey Epstein et sa complice Ghislaine Maxwell, qui purge actuellement une peine de vingt ans de prison pour exploitation sexuelle.

La mort de Jeffrey Epstein a alimenté d'innombrables théories du complot, selon lesquelles, il aurait été assassiné pour étouffer un scandale éclaboussant des personnalités de premier plan.

Après avoir promis durant sa campagne présidentielle victorieuse de 2024 des révélations fracassantes, Donald Trump exhorte ses partisans depuis plusieurs mois à tourner la page, en qualifiant l'affaire de "canular" monté en épingle par l'opposition démocrate.

Après s'y être longtemps opposé, il a dû se résoudre en novembre à promulguer une loi qui contraint son gouvernement à rendre public l'ensemble des documents dans l'affaire Epstein. Le ministère de la justice a jusqu'au 19 décembre pour ce faire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le Royaume-Uni frappé par une épidémie de grippe "sans précédent"

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Le Royaume-Uni fait face à une "vague sans précédent de super grippe". (image symbolique) (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Le gouvernement britannique a exhorté vendredi les médecins à renoncer à une grève prévue pendant cinq jours peu avant Noël, alors que le Royaume-Uni fait face à une "vague sans précédent de super grippe", selon le service de santé public britannique.

Le Premier ministre travailliste Keir Starmer et son ministre de la Santé Wes Streeting ont appelé tout à tour ces médecins "résidents" - au statut proche de celui des internes - à renoncer à leur mouvement prévu du 17 au 22 décembre.

M. Streeting a souligné dans le journal The Times que le service de santé public, le NHS, se trouvait dans une "situation incroyablement précaire" et faisait face à "un défi inédit depuis la pandémie" de Covid-19.

Tout en réaffirmant son soutien au droit de grève, Keir Starmer a lui estimé qu'une grève de cinq jours serait "irresponsable" et mettrait "le NHS et ses patients en danger", dans un éditorial publié dans The Guardian.

Reprenant lui aussi la comparaison avec la pandémie de Covid-19, il a estimé que "l'idée de faire grève dans ce contexte était franchement inimaginable".

Selon les chiffres publiés jeudi par le NHS, les cas de grippe atteignent un niveau record pour cette période de l'année.

Le nombre de cas a bondi de 55% en une semaine, avec une moyenne de 2660 patients hospitalisés chaque jour la semaine dernière.

"Super grippe"

"Avec une demande record pour les services d'urgence et les ambulances et une grève imminente des médecins résidents, cette vague sans précédent de super grippe place le NHS dans la pire situation possible pour cette période de l'année", s'est alarmée la directrice médicale nationale du NHS, Meghana Pandit.

La situation du NHS, dans une profonde crise avec des délais d'attente extrêmement longs pour les rendez-vous, est un enjeu politique majeur pour le gouvernement travailliste, très impopulaire.

Si la grève prévue à partir de mercredi se confirmait, il s'agirait de la 14e pour les médecins depuis mars 2023.

Les médecins "résidents" sont en conflit avec le gouvernement sur les salaires et les formations.

Wes Streeting a accédé à la demande du syndicat des médecins que les praticiens formés au Royaume-Uni soient prioritaires pour obtenir des formations par rapport aux candidats étrangers.

Le nombre de places pour ces formations sera également augmenté.

Mais, a ajouté le ministre, le gouvernement "ne peut et ne veut pas bouger sur les salaires, surtout après une augmentation de 28,9% au cours des trois dernières années et la plus forte revalorisation de tout le secteur public ces deux dernières années".

La British Medical Association, qui représente les médecins résidents, réclame 26% supplémentaires, estimant cette revalorisation nécessaire pour restaurer le niveau des rémunérations après des années de hausses inférieures à l'inflation.

Elle doit soumettre la nouvelle proposition du gouvernement à ses membres via un sondage en ligne qui se clôturera lundi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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