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Plus de 12'000 morts dans le séisme, mais des survivants retrouvés

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Le ministre turc de l'intérieur a averti mardi que les prochaines 48 heures seraient "cruciales" pour retrouver des survivants. (© KEYSTONE/EPA/SEDAT SUNA)

Le bilan du séisme qui a frappé la Turquie et la Syrie ne cesse de s'alourdir et dépassait mercredi les 12'000 morts. Alors que les chances de survie s'amenuisent deux jours après la catastrophe, les critiques montent en Turquie. Erdogan admet des lacunes.

Twitter est devenu inaccessible sur les principaux fournisseurs de téléphonie mobile turcs, sur fond de multiplication des critiques en ligne de la gestion de cette tragédie par les autorités.

Sur le terrain, les sauveteurs travaillent par un froid glacial depuis deux jours, après le tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a secoué lundi à l'aube le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie voisine, suivi de puissantes répliques.

Le mauvais temps complique la tâche des secours alors que les 72 premières heures sont cruciales pour retrouver des survivants, selon le responsable du Croissant rouge turc, Kerem Kinik.

Dans la province turque d'Hatay (sud), durement frappée par le séisme, des enfants et des adolescents ont été retirés des décombres d'un immeuble. "Tout à coup nous avons entendu des voix et grâce à l'excavatrice (...) nous avons tout de suite pu entendre trois personnes à la fois", raconte à l'AFP l'un des secouristes. "Nous nous attendons à ce qu'il y en ait plus (...), les chances de pouvoir sortir des gens vivants d'ici sont très élevées".

Dans cette province, la ville d'Antakya (l'Antioche antique) est en ruines, noyée dans un épais nuage de poussière due aux engins de déblaiement qui fouillent les décombres.

"Antakya est finie", répètent des habitants. A perte de vue, ce ne sont qu'immeubles totalement ou partiellement effondrés. Même ceux qui tiennent encore sont profondément lézardés et personne n'ose y rester.

Le comptage global officiel des victimes atteint plus de 12'000 morts, avec près de 50'000 blessés en Turquie et 5000 en Syrie.

"Où est l'Etat?"

La Turquie déplore officiellement au moins 9057 morts. Il s'agit du pire bilan depuis le séisme de 1999, d'une magnitude de 7,4 et qui avait fait 17'000 morts dont un millier à Istanbul. En 1939, 33'000 personnes avaient péri au cours d'un tremblement de terre dans la province d'Erzincan (Est).

A l'épicentre du tremblement de terre, à Kahramanmaras, une ville de plus d'un million d'habitants dévastée et ensevelie sous la neige, aucune aide, aucun secours n'était parvenu mardi.

"Où est l'Etat? Où est-il? (...) Ca fait deux jours et on n'a vu personne. (...) Les enfants sont morts de froid", s'insurgeait Ali, qui espérait encore revoir son frère et son neveu, piégés dans les ruines de leur immeuble.

A Adiyaman, une autre ville du sud de la Turquie, il n'y a toujours pas de secouriste ni d'engins dans certaines zones sinistrées, a constaté une journaliste de l'AFP. Les volontaires font de leur mieux mais la colère monte dans la population.

"Bien sûr, qu'il y a des lacunes, il est impossible d'être préparé à un désastre pareil", a plaidé mercredi le président Recep Tayyip Erdogan, qui s'est rendu dans la province d'Hatay, à la frontière syrienne. "Quelques personnes malhonnêtes et déshonorantes ont publié de fausses déclarations", a-t-il dénoncé.

Les réseaux sociaux turcs sont inondés de messages de personnes qui se plaignent d'un manque d'efforts de secours et de recherches des victimes dans leurs zones, en particulier dans la région d'Hatay.

Réponse policière

La police turque a arrêté une douzaine de personnes depuis le tremblement de terre de lundi pour des publications, sur les réseaux sociaux, critiquant la manière dont le gouvernement a géré la catastrophe.

Twitter était inaccessible mercredi et l'organisme de surveillance de la gouvernance de l'internet netblocks.org a souligné que l'accès à ce réseau social était restreint "via plusieurs fournisseurs d'accès Internet en Turquie".

L'aide internationale a commencé à arriver mardi, des dizaines de pays ayant proposé leurs services à Ankara dont ceux de l'Union européenne et du Golfe, les Etats-Unis, la Chine et même l'Ukraine qui, malgré l'invasion russe, envoie 87 secouristes.

"Des gens meurent chaque seconde"

En Syrie, 2962 corps ont pour le moment été extraits des décombres, selon les autorités ainsi que les secouristes dans les zones rebelles.

Vingt-trois millions de personnes sont "potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables", a mis en garde l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Dans les zones où l'aide tarde à arriver, des survivants se sentent bien seuls. A Jandairis, en zone rebelle en Syrie, "il y a 400 à 500 personnes piégées sous chaque immeuble effondré avec seulement 10 personnes qui tentent de les sortir. Et il n'y a pas de machines", ajoute-t-il.

Dans le village de Besnaya, à la frontière avec la Turquie, Malik Ibrahim déblaye sans relâche les décombres, à la recherche de trente membres de sa famille, tous ensevelis sous les ruines. Dix corps sans vie en ont déjà été retirés.

"Nos souvenirs sont enterrés avec eux. Nous sommes un peuple sinistré dans tous les sens du terme", dit cet homme de 40 ans qui raconte avoir été forcé de quitter son foyer il y a quelques années en raison de la guerre pour se réfugier à Idleb.

Dans ces circonstances, la Turquie et la Syrie "peuvent compter" sur l'Union européenne, a assuré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui a annoncé qu'une conférence des donateurs aurait lieu en mars à Bruxelles.

"Mettez la politique de côté et laissez-nous faire notre travail humanitaire", a plaidé dans un entretien avec l'AFP le coordinateur de l'ONU en Syrie, El-Mostafa Benlamlih. "On ne peut pas se permettre d'attendre et de négocier. Si on attend de négocier, ce sera déjà trop tard", a-t-il ajouté.

Dans les zones rebelles, les Casques blancs (volontaires de la protection civile) ont imploré la communauté internationale d'envoyer de l'aide. "Des gens meurent toutes les secondes sous les décombres", a déclaré à l'AFP leur porte-parole, Mohammad al-Chebli.

A Alep, en zone gouvernementale, des soldats russes ont sauvé un homme des décombres dans la nuit de mardi à mercredi, a annoncé le ministère russe de la Défense. Au total, 42 personnes ont été sauvées depuis le séisme par des militaires russes, dont plus de 300 participent aux secours, selon l'armée russe.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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1re manche: Odermatt en tête, Meillard 3e à 0''32

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Odermatt a signé le meilleur temps de la 1re manche à Val d'Isère (© Keystone/AP/Giovanni Auletta)

Deux éliminations de suite dans la discipline pour entamer la saison n'ont pas suffi à entamer la confiance de Marco Odermatt.

Le Nirdwaldien a signé le meilleur temps de la première manche du géant de Val d'Isère samedi matin. Loïc Meillard pointe quant à lui au 3e rang.

Sous la neige, Marco Odermatt a fait la différence sur le bas du parcours, après un départ prudent. Le champion olympique et champion du monde en titre de géant a ainsi repris 29 centièmes à Henrik Kristoffersen sur les dix dernières secondes de course. Il devance le Norvégien, 2e, de 15 centièmes.

Jamais mieux classé que 5e en géant sur la Face de Bellevarde, Loïc Meillard accuse quant à lui 0''32 de retard sur son chef de file. Le skieur d'Hérémence a commis une seule petite faute, sans laquelle il aurait vraisemblablement réussi le 2e chrono. Mais la victoire reste à sa portée, et la bagarre sera belle en deuxième manche (dès 13h).

Le héros de Beaver Creek Thomas Tumler ne semble en revanche pas en mesure de lutter pour la victoire. Le Grison, qui a fêté à 35 ans son premier succès en Coupe du monde dimanche dernier dans le géant disputé au Colorado, se classe 6e. Mais le Grison accuse 0''74 de retard sur Odermatt. Gino Caviezel est quant à lui 14e à 1''54.

Dernier partant avec son dossard 62, le Valaisan Luca Aerni a pour sa part arraché le 30e et dernier ticket pour la deuxième manche (à 3''42). A noter que le néo-Brésilien Lucas Pinheiro Braathen, leader de la Coupe du monde de géant, a manqué son affaire pour concéder 2''35. Il occupe la 21e place.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Parlement sud-coréen destitue le président Yoon Suk Yeol

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A l'annonce de la destitution, les quelque 200'000 manifestants massés devant l'Assemblée nationale ont explosé de joie, dansant au son d'une K-pop assourdissante. (© Keystone/EPA/YONHAP)

Les députés sud-coréens ont destitué samedi le président Yoon Suk Yeol. Le chef d'Etat paye ainsi sa tentative ratée d'imposer la loi martiale et de faire museler le Parlement par l'armée le 3 décembre.

Les dizaines de milliers de manifestants massés à l'extérieur de l'Assemblée nationale ont explosé de joie à l'annonce par le président de la chambre Woo Won-shik du résultat du vote: 204 voix pour la destitution, 85 contre, 3 abstentions et 8 bulletins invalides.

La motion de destitution devait recueillir au moins 200 voix sur 300 pour passer. L'opposition, qui dispose de 192 députés, a donc réussi à faire basculer dans son camp 12 des 108 élus du Parti du pouvoir au peuple (PPP), la formation de M. Yoon.

Le président est désormais suspendu, dans l'attente de la validation de sa destitution par la Cour constitutionnelle sous 180 jours. Le Premier ministre Han Duck-soo assure l'intérim.

"C'est une victoire du peuple et de la démocratie", s'est félicité Park Chan-dae, le chef de file des députés du Parti démocrate, la principale force d'opposition, juste après le vote.

"Cerveau" de la rébellion

L'imposition de la loi martiale "est une violation claire de la Constitution et une grave infraction à la loi", avait déclaré M. Park à la tribune avant le scrutin. "Yoon Suk Yeol est le cerveau de cette rébellion".

"Je vous demande instamment de voter en faveur de la destitution afin de laisser une leçon historique selon laquelle ceux qui détruisent l'ordre constitutionnel devront rendre des comptes", avait poursuivi M. Park. "Yoon Suk Yeol est le plus grand risque pour la République de Corée".

Le 7 décembre, une première motion de destitution avait échoué, la plupart des députés du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon ayant quitté l'hémicycle pour empêcher le quorum d'être atteint.

200'000 manifestants

A l'annonce de la destitution, les quelque 200'000 manifestants massés devant l'Assemblée nationale ont explosé de joie, dansant au son d'une K-pop assourdissante, s'embrassant parfois en larmes et agitant des bâtons lumineux, selon des journalistes de l'AFP sur place.

Plusieurs milliers de partisans de M. Yoon se sont également rassemblés dans le centre de Séoul, brandissant des drapeaux sud-coréens et américains.

"Je suis profondément frustré", a déclaré le président déchu à la télévision, confirmant qu'il allait maintenant se "retirer pour un certain temps". Il a appelé à en finir avec "la politique de l'excès et de la confrontation" au profit d'une "politique de délibération et de considération".

La Cour constitutionnelle a six mois pour confirmer ou infirmer la décision du Parlement. Trois de ses neuf juges ayant pris leur retraite en octobre sans être remplacés à cause du blocage politique, les six restants devront prendre leur décision à l'unanimité. Si la destitution est validée, une élection présidentielle anticipée aura lieu sous 60 jours.

Troisième président destitué

Le président de la Cour, Moon Hyung-bae, a promis "une procédure rapide et juste" et a convoqué les autres juges pour une première réunion lundi matin.

Yoon Suk Yeol, 63 ans, est le troisième président de l'histoire de la Corée du Sud à être destitué par le Parlement, après Park Geun-hye en 2017 et Roh Moo-hyun en 2004. Ce dernier avait cependant vu sa destitution invalidée par la Cour constitutionnelle deux mois après son adoption par les députés.

Chassé du pouvoir, visé par une enquête pénale pour "rébellion" et interdit de quitter le pays, Yoon Suk Yeol voit le filet judiciaire se resserrer sur lui et ses proches collaborateurs.

Arrestations

Vendredi, le parquet a annoncé l'arrestation du chef du commandement militaire de Séoul, et un tribunal a lancé des mandats d'arrêt contre le chefs de la police nationale et de la police de Séoul, citant un "risque de destruction de preuves".

L'ancien ministre de la Défense Kim Yong-hyun, considéré comme la personne ayant poussé le président à imposer la loi martiale, avait été le premier à être arrêté le 8 décembre. Il avait tenté deux jours plus tard de se suicider en détention.

Yoon Suk Yeol avait sidéré la Corée du Sud dans la nuit du 3 au 4 décembre en instaurant la loi martiale, une première en plus de quatre décennies dans le pays, et en envoyant l'armée au Parlement pour essayer d'empêcher les députés de se réunir.

Dans un hémicycle cerné par les forces spéciales, les parlementaires avaient tout de même réussi à tenir une séance d'urgence et à voter un texte réclamant l'abolition de la loi martiale, auquel le président avait été constitutionnellement obligé d'obéir.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Séoul: 200'000 manifestants attendus contre le président sud-coréen

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La police sud-coréenne attend plus de 200'000 personnes devant le Parlement à Séoul. (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Des milliers de manifestants ont commencé à se rassembler samedi à Séoul, avant le vote des députés sur une nouvelle motion de destitution du président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Ils exigent son départ après la tentative ratée du chef d'Etat d'imposer la loi martiale.

La police a dit attendre au moins 200'000 participants. Plusieurs milliers de partisans de M. Yoon se sont également rassemblés dans le centre de Séoul, brandissant des drapeaux sud-coréen et américain et réclamant l'arrestation des dirigeants d'opposition.

Le 7 décembre, une première motion de destitution avait échoué, la plupart des députés du parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon ayant quitté l'hémicycle avant le vote pour empêcher le quorum d'être atteint.

Pour être adoptée, la motion doit recueillir au moins 200 voix sur 300. L'opposition menée par le parti démocrate compte 192 sièges et le PPP 108. Si la motion passe, M. Yoon sera suspendu en attendant que la cour constitutionnelle valide sa destitution. L'intérim sera assuré par le premier ministre Han Duck-soo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Fracture des sinus pour Joel Embiid

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Joel Embiid, qui se tient le visage, souffre d'une fracture des sinus (© KEYSTONE/AP/Chris Szagola)

Joel Embiid joue décidément de malchance. Le pivot des Philadelphia 76ers a été victime vendredi face à Indiana d'une fracture des sinus, ont annoncé plusieurs médias américains dont ESPN.

Alors que Philadelphie semblait avoir retrouvé de l'allant ces derniers temps, les Sixers déplorent donc à nouveau une blessure de leur meilleur joueur. Joel Embiid n'a en effet joué que 6 des 23 matches disputés par son équipe cette saison.

Le pivot MVP 2023, qui a souffert du genou gauche - et a purgé trois matches de suspension après une altercation avec un journaliste, a été touché au visage en bataillant pour un rebond face à Bennedict Mathurin lors du deuxième quart-temps.

Sans Embiid (12 points, 5 assists et 4 rebonds en 17' de jeu vendredi), Philadelphie a souffert face à un Tyrese Haliburton (32 points, 11 rebonds) enfin en jambes. Les Sixers affichent désormais 16 défaites à leur compteur 2024/25, pour 7 victoires seulement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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