Suisse Romande
Manifestation pro-palestinienne à Sion: facture à 80'000 francs
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2025/12/la-manifestation-pro-palestinienne-du-1er-novembre-a-sion-avait-reuni-pres-de-300-personnes-1000x600.jpg&description=Manifestation pro-palestinienne à Sion: facture à 80'000 francs', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
L'organisateur de la manifestation pro-palestinienne non autorisée du 1er novembre dernier à Sion a reçu une facture concernant la sécurité de l'événement de la part de la police cantonale valaisanne. La note se monte à 80'000 francs.
Cette manifestation avait attiré près de 300 personnes dans le chef-lieu cantonal. Quelques jours après avoir reçu son amende, l'organisateur de la manifestation a, d'ores et déjà annoncé son souhait de faire recours, indique-t-il au micro de la RTS.
Le 1er novembre dernier, 80 policiers avaient été mobilisés durant quatre heures. Leur présence a été facturée à 250 francs de l'heure, pour un montant total "de 80'000 francs", comme a confirmé la police cantonale valaisanne, mardi, à Keystone-ATS.
"Abusive et dissuasive"
"Cette facture est clairement abusive et elle a un effet dissuasif", a expliqué Gaël Ribordy, membre du collectif organisateur de la manifestation, lors du 19h30 de la RTS, lundi soir. Selon lui, elle pourrait nuire à l'organisation d'autres manifestations dans le futur.
La manifestation du 1er novembre avait quelque peu dégénéré, sans faire de dégâts, ni de blessés. Vers 16h45, une centaine de manifestants avaient forcé un premier barrage, dans le quartier de la gare, avant d'être arrêté 50 mètres plus tard par la Police cantonale.
"Parmi ceux-ci, 34 ont été contrôlés et plusieurs objets dangereux ont été saisis", avait indiqué devant le Grand Conseil, le 14 novembre dernier, le chef du département de la sécurité, des institutions et du sport, Stéphane Ganzer. "Huit interdictions de périmètre et renvoi ont été prononcées par la Police cantonale et quatre personnes ont été dénoncées pénalement".
Devant le Parlement, le conseiller d'Etat PLR avait rappelé que "la manifestation avait été interdite deux fois" D'abord par la Ville de Sion, puis par le Canton.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Davantage de soutien pour la production d'électricité solaire
Les Services industriels de Genève (SIG) vont renforcer dès le 1er janvier 2026 leur soutien pour encourager la production d'électricité solaire. Parmi les trois mesures annoncées: une prime solaire plus importante pour les installations de panneaux photovoltaïques.
Le montant de cette aide à l'investissement, calculé sur la base de l'aide fédérale, est augmenté de 20 à 25% pour les installations inférieures à 30 kWc, indiquent jeudi les SIG dans un communiqué. En vigueur depuis 2021, cette prime solaire est par ailleurs étendue à de plus grandes installations.
Afin de renforcer l'autoconsommation des producteurs, une nouvelle prime est introduite pour l'acquisition de batteries de stockage. Cette aide financière concerne les batteries d'une capacité de stockage inférieure ou égale à 15 kWh. Elle s'élève à 130 francs par kWh.
Rétribution unique
Les SIG veulent aussi maintenir des conditions intéressantes pour les producteurs qui injectent leur électricité solaire dans le réseau. Cette rétribution est encadrée par des dispositions fédérales, précisent les SIG. En Suisse, les distributeurs ont tendance à s'aligner sur le prix du marché, actuellement bas, avec des adaptations tous les trois mois.
La régie publique a opté pour "une certaine sécurité" en proposant un montant de rétribution unique qui ne dépend pas des aléas du marché. Pour 2026, cette rétribution est fixée à 10,96 centimes/kWh. Ce montant est certes en baisse par rapport à 2025 (14,30 centimes/kWh), mais elle est au-dessus de la rémunération moyenne en Suisse (9,6 centimes), soulignent les SIG.
Une enveloppe de 12 milions de francs est prévue sur la période 2026-2029 pour financer l'ensemble de ces mesures. Ce soutien vise à répondre aux ambitions du canton fixées dans le Plan directeur de l'énergie, selon les SIG. Il est prévu de déployer 350 MWc de solaire photovoltaïque dans le canton à l’horizon 2030.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le dispositif genevois est trop complexe, selon la Cour des comptes
A Genève, le dispositif de l'Hospice général destiné aux jeunes adultes à l'aide sociale est trop complexe, a constaté la Cour des comptes dans un rapport publié jeudi. L'organe de surveillance relève une "forme de ballotage institutionnel" peu encline à mobiliser ces jeunes de 18 à 25 ans en rupture.
"Nous avons une organisation complexe et en partie décentralisée qui fragilise leur prise en charge", a indiqué Fabien Mangilli, le magistrat qui a mené cette mission d'évaluation. Interpellée par la forte hausse du nombre des 18 à 25 ans à l'aide sociale en dix ans, la Cour des comptes a procédé à une auto-saisine afin d'évaluer leur prise en charge. Leur nombre est passé de 2189 en 2015 à 3289 en 2024.
Premier constat de la Cour: de très nombreux intervenants, internes et externes à l'Hopsice général, sont impliqués. Ils agissent de manière isolée, sans réelle coordination. "Les jeunes sont envoyés à droite et à gauche", souligne M. Mangilli. Le suivi s'en trouve fragilisé et les jeunes peinent à créer une relation de confiance avec les travailleurs sociaux.
La Cour des comptes met aussi en évidence le nombre trop élevé de dossiers suivis par les travailleurs sociaux. Avec une moyenne de 100 dossiers par personne, la prise en charge ne peut pas être adéquate. Il manque de temps pour préparer les entretiens avec les jeunes mais aussi pour échanger entre professionnels. Une moyenne de 40 à 60 dossiers par travailleur social est recommandée au niveau suisse.
"Case management"
La Cour des comptes recommande de mettre en place une approche basée sur le "case management", à l'instar de ce qui existe pour l'accompagnement des migrants. Il s'agit de proposer un point d'entrée unique pour les jeunes et de leur attribuer un référent. L'Hospice général travaille actuellement à une réorganisation pour attribuer des ressources supplémentaires au dispositif "Point Jeune", qui compte 115 collaborateurs.
Autre point noir décelé par la Cour des comptes: les locaux des Glacis-de-Rive, où sont accueillis ces jeunes, ne sont pas adaptés. Le centre d'information qui leur est réservé se trouve par exemple en sous-sol. La Cour des comptes recommande de trouver un autre site plus accueillant où toutes les entités qui gravitent autour des 18-25 ans puissent être présentes. L'Hospice général a déjà lancé les recherches.
Les mesures d'insertion proposées aux jeunes adultes ne font pas l'objet d'un suivi, relève aussi la Cour des comptes. Il est ainsi compliqué d'évaluer leur pertinence et leur qualité. Ces mesures, dont le coût s'élève à près de 3,5 millions de francs par année, sont proposées par des prestataires externes. Il manque aussi une liste d'attente centralisée pour accéder à ces mesures.
Neuf mois de mission
Au final, la Cour des comptes a émis cinq recommandations, toutes acceptées par l'Hospice général. Son directeur général, Christophe Girod, a également déploré "une prise en charge morcelée" des jeunes adultes à l'aide sociale. La mise en oeuvre des recommandations est attendue dès juin 2026.
La mission de la Cour des comptes a duré près de neuf mois. L'équipe a notamment procédé à une quarantaine d'entretiens avec des travailleurs sociaux et a également assisté à des réunions entre ces professionnels et des jeunes adultes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Grève et manifestation des employés de la Ville de Genève
Les employés de la Ville de Genève étaient en grève jeudi pour dénoncer les mesures d'économies prévues dans le cadre du projet de budget 2026 qui sera débattu par le délibératif samedi. Ils étaient un millier à manifester en milieu de journée.
Un premier piquet de grève au dépôt du service Voirie-Ville propre à 05h30 a lancé le mouvement. Celui-ci a été suivi dans de nombreux services municipaux, comme les espaces verts, la petite enfance, les bibliothèques, les piscines, les musées, l'unité des marchés ou encore le service social. En cause: une dégradation des conditions de travail et de salaires du personnel.
Appuyés par les syndicats, interprofessionnel de travailleurs (SIT) et des services publics (SSP), les employés exigent l'application intégrale des mécanismes salariaux et l'abandon du gel des postes vacants afin de permettre le bon fonctionnement du service public. Ils demandent aussi d'abandonner les coupes dans les départements et les subventions, notamment des institutions culturelles.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Fonction publique vaudoise: nouvelle journée de grève
Une nouvelle journée de grève de la fonction publique vaudoise a lieu jeudi pour protester contre le projet de budget 2026 et ses 305 millions de mesures d'économies. C'est la septième journée de colère des employés des services publics et parapublics depuis octobre.
Sous les mots d'ordre "Contre l'austérité, on ne lâche rien!", les syndicats invitaient tous les fonctionnaires à une "grève totale" afin de protester contre les coupes budgétaires de l'Etat. De nombreux lieux de travail ont voté des résolutions de grève, notamment dans les établissements scolaires et universitaires, ainsi que dans le domaine de la santé et du social.
Après les cinq manifestations dans les rues de Lausanne depuis le 2 octobre, dont deux cette semaine devant le Grand Conseil - où les députés débattent justement du budget 2026 de l'Etat -, aucune manifestation n'était prévue jeudi en fin de journée.
En revanche, une assemblée générale unitaire des syndicats du personnel est prévue à 18h30 pour décider de la suite du mouvement, des mobilisations et des actions pour la semaine prochaine.
"Engager le dialogue"
Les trois syndicats de la fonction publique SSP, FSF et Sud fustigent toujours le gouvernement, "sa politique de (non-)communication" et "sa volonté de ne pas négocier". Ils reprochent aussi au Conseil d'Etat de "tenter de faire porter toute la responsabilité de ses choix politiques au Grand Conseil".
Ces organisations syndicales appellent donc le Conseil d'Etat à "engager sans délai un dialogue sérieux, seul moyen d'apaiser la situation et de répondre aux préoccupations légitimes exprimées".
Mardi et mercredi devant le Grand Conseil, le gouvernement a plusieurs fois répété qu'il n'avait pas refusé le dialogue, contrairement aux dires des syndicats. La présidente Christelle Luisier a notamment évoqué deux séances de discussions et relevé que, selon elle, c'était les syndicats qui avaient "refusé toute entrée en matière".
Le gouvernement a présenté le 24 septembre son projet de budget 2026, qui prévoit un déficit de 331 millions de francs et 305 millions de mesures d'économies. Ces dernières comprennent notamment 165 millions de coupes dans les subventions.
Le personnel de l'Etat est, lui aussi, directement concerné avec notamment une "contribution de crise" de 0,7% du salaire brut en 2026 sur les classes salariales de 6 à 18. Cette mesure, comme toutes les autres, est combattue par les syndicats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 1 jour
Roger Nordmann se porte candidat pour remplacer Rebecca Ruiz
-
LausanneIl y a 18 heures
VD: les députés acceptent de baisser le salaire des fonctionnaires
-
VaudIl y a 1 jour
Bancomat attaqué à l'explosif à Gland - Gros dommages
-
InternationalIl y a 2 jours
Si l'Europe veut la "guerre", "nous sommes prêts", lance Poutine
-
SuisseIl y a 2 jours
Chats: les vétérinaires sont pour une obligation de puçage
-
VaudIl y a 3 jours
Vaud: le service des curatelles ouvre une antenne à Morges
-
GenèveIl y a 2 jours
Le PS veut un recomptage après l'échec de son initiative
-
ClimatIl y a 2 jours
Collombey-Muraz: une partie de la falaise de la Barme a été minée


