Suisse Romande
Excédent de 103'000 francs au budget 2023 de l'Etat de Fribourg
Le budget 2023 de l’Etat de Fribourg s'affiche à l'équilibre, en vertu du principe constitutionnel, avec un excédent de 103'000 francs. Il parvient à couvrir l'évolution "significative" des charges grâce aux ressources extérieures et revenus fiscaux à la hausse.
"Le Conseil d’Etat a élaboré un budget porteur de stabilité dans une période incertaine", a indiqué vendredi à Fribourg le grand argentier Jean-Pierre Siggen. Les investissements importants et l’intégration des baisses fiscales voulues par le Grand Conseil visent à renforcer l’économie fribourgeoise et le pouvoir d’achat.
Dans le détail, la copie de la Direction des finances comprend une augmentation des charges et des revenus de 3,9%. Ces derniers présentent des montants supérieurs à 4,05 milliards de francs, un record, les 3 milliards datant de 2010. L'excédent ressortait à 0,3 million pour le budget 2022 et 690'000 francs pour les comptes 2021.
Les variations entre 2022 et 2023 proviennent en partie d’une évolution favorable de certaines recettes fiscales. Si l’impôt sur le revenu des personnes physiques recule de 25 millions, notamment avec les baisses fiscales votées par le législatif, l’impôt sur le bénéfice des personnes morales croît de 24 millions de francs.
L’impôt à la source enregistre une hausse de 11 millions de francs, les impôts sur les mutations d’immeubles une augmentation de 7,4 millions et ceux sur les véhicules à moteur une progression de 4,2 millions. La part à l’impôt fédéral direct augmente de son côté de 19 millions de francs.
BNS pas au budget
Les revenus des biens et autres recettes d'exploitation diminuent de 45,6 millions. La contraction est liée principalement au fait qu’aucune répartition du bénéfice de la Banque nationale suisse (BNS) n’a été budgétisée, au vu des résultats intermédiaires et contrairement à ce qui avait été retenu au budget 2022.
La péréquation financière fédérale apporte 51,4 millions de francs en plus. Concernant les subventions fédérales, une hausse "notable" de 45 millions est à relever au niveau des récupérations de l’aide sociale pour les demandeurs d’asile et les réfugiés, dont les charges liées sont en forte progression de la guerre en Ukraine.
Le budget sollicite davantage les fonds et provisions. La provision BNS sera ponctionnée de 50 millions pour compenser l’absence de versement attendue en 2023. Un prélèvement de 15,2 millions est prévu sur le fonds ad hoc pour les investissements que va réaliser l’Etablissement cantonal de promotion foncière (ECPF).
Côté dépenses, les charges de personnel (+4,7%) dépassent de manière "significative" celle de l'entier des charges (+3,9%). Outre les nouveaux postes (+151 EPT, surtout pour l’enseignement et les travailleurs sociaux dans les écoles), l’indexation à l’inflation (+2,55%) a des effets "non négligeables" sur la masse salariale.
"Une première depuis des années", a souligné Jean-Pierre Siggen. Le poste des énergies a été revu à la hausse (+2,9 millions), en raison notamment de l'impact de la crise ukrainienne sur le chauffage. Les dépenses informatiques restent élevées (58 millions) pour déployer la stratégie de numérisation "Administration 4.0 ".
Investissements ambitieux
Concernant les charges de transferts, l’enveloppe croît de 65,4 millions, avec l’aide sociale des demandeurs d’asile et des réfugiés (+39,8 millions), les subventions cantonales pour l’assurance maladie (+7,4 millions) ou le remboursement aux communes des dépenses liées à la pandémie de Covid-19 (+6 millions).
Les investissements atteignent pour leur part 283,8 millions de francs, un montant "nettement supérieur" aux deux précédents budgets ainsi qu’à celui des comptes 2021. Ils reflètent un programme "très ambitieux", qui répond aux critiques de députés, comprenant des achats d’immeubles et plusieurs projets d’envergure.
La "relative" faiblesse du degré d’autofinancement (53%), inférieur au budget 2022, provient du volume d’investissements beaucoup plus important, qui pèse aussi les amortissements (+17,7 millions). L'évolution implique un besoin de financement de 109,3 millions de francs. Le plan financier 2022-2026 sera lui présenté en novembre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Un agenda étudiant contenant un slogan polémique crée des tensions
A Genève, un agenda édité par la Conférence Universitaire des Associations d’Etudiant.e.x.s (CUAE) crée des tensions quelques jours avant la rentrée académique. En cause notamment, le slogan "From the river to the Sea" utilisé par les militants pro-palestiniens.
L'agenda de la CUAE est généralement distribué la semaine avant la rentrée universitaire. Il contient notamment des informations pratiques pour les étudiants. Mais cette année le slogan polémique qui est inséré dans l'agenda a suscité de vives réactions.
Dans un communiqué, le rectorat de l'Université de Genève (UNIGE) a condamné la distribution d'un "agenda problématique". Il évoque des "messages et illustrations heurtant tant les membres de la communauté universitaire que de la Cité".
Le slogan, qui réclame que la Palestine soit libérée "du Jourdain à la mer" ("from the river to the sea"), est associée par certains à la destruction de l'Etat d'Israël.
Vendredi, la CUAE annonce avoir reçu l'interdiction totale de distribuer de l'agenda. "Au vu de la censure de notre université, la CUAE distribuera ses agendas gratuits en dehors de cette dernière", écrit la CUAE.
Pour rappel, en mai dernier, de vives tensions avaient eu lieu au sein des universités et des hautes écoles en Suisse. Des étudiants et sympathisants pro-palestiniens avaient occupé les locaux universitaires en appelant au boycott des universités israéliennes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Le marais d'Ardon et de Chamoson (VS) revitalisé
La seconde étape des travaux de renaturation du marais d'Ardon et de Chamoson est désormais achevée. Elle visait une augmentation de la valeur biologique du site, mis sous protection au niveau cantonal en 2005. Des panneaux didactiques ont été installés sur le sentier.
Le marais, à cheval sur les communes d'Ardon et de Chamoson, est un îlot de nature d'une vingtaine d'hectares. "Il abrite en particulier un bas-marais et un site de reproduction des batraciens d'importance nationale", précise le canton vendredi dans un communiqué.
On y trouve également des espèces végétales particulièrement rares en Valais central dont l'ail anguleux. Mais aussi des oiseaux tels que le Tarier pâtre ou le Blongios nain.
Buttes et graminée
En 2009, malgré sa mise sous protection quatre ans plus tôt, l'état du marais continuait à se dégrader. "Les remblais successifs, les pesticides, l'envahissement forestier, la prolifération de plantes envahissantes étouffent le biotope", expliquait alors Pro Natura.
L'organisation de protection de la nature, le canton et les communes concernées ont alors entrepris des travaux de renaturation, jusqu'en 2015. En 2020, afin d'améliorer la qualité biologique et paysagère du marais et de compléter cette première étape, de nouveaux aménagements ont été entrepris.
Parmi ceux-ci, la remise en fonction de bisses, la création de mares isolées, le curage des étangs existants, la réalisation de buttes de protection sur le pourtour du site, la création de collines d'observation ou encore la remise en état d'une prairie humide à molinie, une graminée très vivace.
"Le sentier de visite a été modifié et agrémenté d'une dizaine de panneaux didactiques", précise le canton. Ils renseignent les visiteurs sur les marais, les prairies naturelles, les vergers et leurs habitants.
Un million de francs
La seconde étape a coûté 250'000 francs, montant financé par le canton et la Confédération (67%), Pro Natura (23%) et les communes d'Ardon et Chamoson (10%). Le coût total de la renaturation s'élève à un million de francs environ.
"Depuis 2020, la gestion, la surveillance et le suivi de ce site naturel - qui accueille tous les deux ans la Fête de la nature - ont été confiés à Pro Natura Valais par une convention de partenariat. L'exploitation agricole du site est assurée par un contrat d'exploitation passé avec un agriculteur du secteur, avec fauche tardive et sectorisée, pâture par une race adaptée et entretien de la zone marécageuse", détaille le canton.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Gros succès pour la 78e édition du Septembre Musical Montreux-Vevey
L'édition 2024 innovante du festival Septembre Musical Montreux-Vevey, qui s'est terminée vendredi, a connu un "vif succès", selon les organisateurs. Sa nouvelle formule "Classic Lab", un laboratoire créatif dédié à la musique classique rassemblant des musiciens de renommée internationale, a vu tous ses concerts afficher complet, soit quelque 5000 spectateurs.
En raison de la fermeture pour travaux de l'Auditorium Stravinski à Montreux, cette 78e édition a investi sept lieux emblématiques de la Riviera vaudoise, dont certains étaient inhabituels. Il s'agissait notamment de plusieurs hôtels et palaces de la région, mais aussi de la salle omnisports du Pierrier de Clarens et de la salle des remparts à La Tour-de-Peilz.
Neuf concerts avaient été programmés, avec notamment le Kristjan Järvi Ensemble, le Baltic Sea Philharmonic, Gautier Capuçon et Jérôme Ducros, ou encore Timothy Chooi et Alexander Malofeev.
Une première
"Cette première édition du Classic Lab a rencontré un vif succès auprès de nos publics puisque tous les concerts ont affiché complet, une première dans l'histoire du festival", s'est réjoui Mischa Damev, directeur du Septembre Musical Montreux-Vevey, cité dans un communiqué. Le laboratoire expérimental a permis d'explorer de nouvelles voies pour la musique classique, selon lui.
"Les artistes ont offert des prestations inédites et nous nous sommes même laissé surprendre par des propositions inattendues. Le plus beau, c'est que la musique classique, comme au 19e siècle, est redevenue un sujet de conversation brûlant. Cela lui a redonné vie», se félicite le directeur. La formule "Classic Lab" sera reconduite en septembre 2025, annoncent les organisateurs.
Le festival a également ouvert la porte de la culture à plus de 1000 enfants de la région grâce au programme Septembre Musical Jeunesse, développé en partenariat avec Nestlé depuis 2021. Ce programme de médiation culturelle, destiné aux écoliers, permet de renforcer l'accessibilité à la musique classique dès le plus jeune âge.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Licra-Genève: une fresque manifeste pour la paix
La Licra-Genève a présenté vendredi une fresque réalisée dans le cadre de son projet "JerusalemS". L'oeuvre de 8 mètres sur 1,5 mètre a été réalisée sous la direction artistique de François Burland dans son atelier du Mont-Pélerin (VD).
"En ces temps troublés, elle se présente comme un manifeste pour la paix et l'écoute mutuelle", relève la secrétaire générale de la Licra-Genève, Carole Fumeaux, citée dans un communiqué. Dans un premier temps, la fresque est amenée à voyager dans toute la Suisse.
Cette oeuvre fait partie du projet "JerusalemS", qui s'est déroulé du 2 au 11 septembre dernier. En partenariat avec la librairie arabe de l'Olivier à Genève, l'événement a notamment consisté en un programme public comprenant des films, des conférences et un atelier d'écriture.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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