Rejoignez-nous

Culture

Dans ses mémoires, un prince Harry sans filtre

Publié

,

le

Les mémoires du prince Harry ont fuité avant même leur publication: il y raconte une altercation violente avec son frère William, avoir pris de la cocaïne, et son opposition au remariage de son père Charles. (archives) (© KEYSTONE/AP/KIRSTY WIGGLESWORTH)

Un récit sans filtre et qui fait déjà sensation: dans ses mémoires, le prince Harry raconte une altercation violente avec son frère William, avoir pris de la cocaïne, et son opposition au remariage de son père Charles, désormais roi, selon des extraits qui ont fuité.

Un mois après la diffusion du documentaire Netflix sur Harry et son épouse Meghan sans allégation fracassante, la monarchie britannique affronte des révélations bien plus accablantes sur le départ du couple en 2020 pour la Californie avec la publication le 10 janvier du livre "Le Suppléant".

Avant cette échéance redoutée, plusieurs médias ont obtenu copie de l'ouvrage, notamment lorsque des librairies espagnoles l'ont mis par erreur en vente. A suivi un flot d'extraits qui ont provoqué la stupéfaction, de son engagement sanglant en Afghanisan à des détails sordides tels sa consommation de cocaïne ou sa perte de virginité.

Principal choc: selon le Guardian, le duc de Sussex accuse son frère William, héritier du trône, de l'avoir jeté au sol lors d'une dispute en 2019 concernant Meghan, qu'Harry avait épousée l'année précédente.

William "m'a attrapé par le col, arrachant mon collier, et m'a fait tomber par terre", relaterait Harry, ajoutant avoir "atterri sur la gamelle du chien.

William se serait ensuite "excusé".

Le palais de Buckingham est resté silencieux sur ces informations, comme sur les accusations formulées dans la docu-série de Netflix sortie le mois dernier. Le couple y reprochait à la famille royale de ne pas les avoir protégés et Harry accusait son frère de lui avoir "hurlé" dessus en 2020 en présence d'Elizabeth II.

Cocaïne

Le flamboyant mariage en mai 2018 entre le prince Harry, aujourd'hui âgé de 38 ans, et Meghan, une actrice américaine métisse divorcée, semblait donner un coup de jeune à la famille royale. Il a vite tourné à la guerre familiale et en harcèlement médiatique, poussant les "Sussex" à quitter la monarchie avec fracas en 2020.

Le couple a depuis publiquement critiqué la famille royale et ses équipes de communication, notamment dans une interview en 2021 où ils ont accusé un membre de la famille de racisme. Depuis les deux frères, autrefois unis derrière le cercueil de leur mère Diana en 1997, sont ouvertement en froid, n'apparaissant ensemble qu'à de rarissimes occasions.

Ce grand déballage n'a fait que renforcer l'impopularité des Sussex au Royaume-Uni, où une grande partie de la presse les décrit en enfants gâtés.

"Je suis fatiguée de tout ça, fatiguée d'entendre les problème dans leur famille alors qu'on a tous nos problèmes dans nos familles", résume auprès de l'AFP Catherine Doherty, une secrétaire de 63 ans à Londres.

La communication en amont de la publication s'annonçait millimitrée, avec des interviews devant être diffusées dimanche et lundi au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, avant que les fuites ne commencent.

Le MailOnline révèle ainsi qu'Harry explique s'être opposé au remariage de son père avec Camilla, craignant qu'elle ne soit une "vilaine belle-mère".

Selon le tabloïd The Sun, Harry explique également que William et son épouse Kate l'ont encouragé, alors qu'il avait 20 ans, à se déguiser en nazi lors d'une soirée costumée, ce qui avait fait scandale.

Sky News relate le passage où Harry reconnaît avoir pris de la cocaïne ou encore que lui et son frère William ont été dissuadés de demander la réouverture de l'enquête sur la mort de leur mère Diana.

Harry affirme aussi avoir tué 25 "combattants ennemis" lors de ses missions en Afghanistan, sans remord ni fierté, rapporte le Daily Telegraph.

"Mission accomplie"

Selon le Guardian, Harry évoque tout au long de ses mémoires la difficulté d'être "le suppléant". Il raconte notamment que le jour de sa naissance, son père Charles aurait dit à sa mère Diana: "Magnifique! Désormais tu m'as donné un héritier et un suppléant - mission accomplie".

Ces critiques tombent en pleine période de transition pour la famille royale britannique après l'accession au trône de Charles III, suivant la mort d'Elisabeth II le 8 septembre à 96 ans. Le souverain du Royaume-Uni et de 14 autres Etats du Commonwealth doit être couronné le 6 mai, un événement annoncé comme grandiose diffusé dans le monde entier.

Harry en sera-t-il? Dans une bande annonce diffusée par ITV, le prince esquive, estimant qu'il pouvait se passer "plein de choses d'ici là".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Sur TikTok, le business lucratif des faux comptes d'actualités

Publié

le

TikTok permet à de nombreux internautes de gagner de l'argent par le biais de fausses vidéos d'information. De son côté, la plateforme assure lutter contre la désinformation (photo prétexte). (© KEYSTONE/DPA/ROBERT MICHAEL)

Augmentation générale "de 220 euros", "taxe sur les retraits d'espèces": les fausses infos pullulent sur TikTok, relayées par une myriade de faux comptes d'actualités. A la clé: des millions de vues et des revenus parfois conséquents pour leurs créateurs.

Entre faits divers inventés et annonces "choc" sur le porte-monnaie, ces vidéos mêlant images d'illustration et voix off générée par IA suscitent des commentaires indignés ou enthousiastes.

Et sur les réseaux sociaux, commentaires, partages et réactions égalent engagement, et donc rémunération, quitte à attiser le chaos informationnel.

Comme en témoigne sous un prénom d'emprunt Victor, 29 ans, qui s'est lancé sur TikTok il y a un an et demi, après une perte d'emploi.

"Il fallait que je rebondisse. Du coup, j'ai cherché plusieurs niches pour faire de l'argent", raconte cet habitant de la région marseillaise actif sur "deux ou trois comptes", auxquels il consacre environ six heures par jour.

"Industrialisation des fausses infos"

Il affirme gagner entre 1500 et 4500 euros brut par mois en racontant des histoires insolites, qui font "de l'audience".

Pour Océane Herrero, journaliste et autrice du livre "Le système TikTok", ces formats vidéo pensés pour générer "une réaction émotionnelle", notamment lorsqu'ils portent sur le coût de la vie, participent d'une "industrialisation des fausses infos".

Succès assuré pour les faux faits divers avec force points d'exclamation et emojis horrifiés (rumeurs de kidnapping, de fauves errants...) mais aussi pour un prétendu couvre-feu pour les mineurs après 23 heures ou une amende de 35 euros pour les automobilistes écoutant de la musique...

Si Victor publie aussi de vraies infos pour éviter de voir ses comptes interdits par la plateforme, en revanche, pas de sujet lié au Moyen-Orient ou à l'Afrique, régions non éligibles au programme de monétisation de TikTok.

Pour contourner cette restriction depuis Dakar, Eric (nom d'emprunt), 28 ans, diffuse ses vidéos sur le compte d'un ami vivant en France. Ses revenus lui ont permis de financer une opération d'environ 1500 euros après un accident, raconte-t-il à l'AFP.

Ces vidéos séduisent des centaines de milliers d'internautes, comme Benjamin et Will, interrogés par l'AFP: ils font "confiance aux médias indépendants" plutôt qu'aux médias traditionnels, qu'ils accusent de "lavages de cerveaux".

L'attrait de la monétisation

Difficile de quantifier le phénomène, mais le mot "actualité" fait apparaître sur TikTok une multitude de comptes ("actualités du jour", "actu France"). Souvent, un seul créateur en gère plusieurs.

"Je fais tout ça pour la monétisation", revendique Maxime (prénom d'emprunt), 19 ans, qui souhaite se payer une formation aux outils IA de création de films.

Grâce au succès de certaines de ses vidéos, comme un deepfake de la dirigeante italienne Giorgia Meloni mi-novembre, son compte est devenu éligible à rémunération et lui a rapporté 60 euros. Un "premier gros cachet" dont il se réjouit, tout en se disant "très gêné" que des internautes y croient. TikTok a depuis supprimé son compte.

Ces contenus contreviennent aux conditions du système de monétisation de la plateforme, le "Creator Rewards Program", ouvert aux comptes à plus de 10'000 abonnés, cumulant 100'000 vues sur les 30 derniers jours et aux vidéos de plus d'une minute.

"L'aspect trompeur et la quête d'engagement de ces comptes relèvent d'usages que TikTok est censé décourager", confirme Océane Herrero, rappelant que le réseau peut les sanctionner, dès lors qu'ils ont selon lui causé un "préjudice" important.

"Perte de confiance"

Contactée par l'AFP la plateforme assure agir "contre la désinformation", qu'elle soit "intentionnelle" ou non.

Ces comptes contribuent "à la perte de confiance dans le système politique", parce qu'ils "évoquent des mesures fictives, qui soufflent le chaud et le froid (...) avec une impression d'arbitraire", conclut l'experte.

L'AFP, parmi plus d'une quinzaine d'organisations de fact-checking, est rémunérée par TikTok dans plusieurs pays pour vérifier des vidéos qui contiennent potentiellement de fausses informations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) se dévoile

Publié

le

Un nouveau Centre culturel pourrait voir le jour à Verbier (VS). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Le projet d'un futur centre culturel à Verbier (VS) a été présenté publiquement dimanche dans la station du Val de Bagnes. Financée par des privés, cette infrastructure qui sera construite sur un terrain de la commune comprendra notamment une salle de concert de près de 800 places.

L'investissement s'élève à près de 90 millions de francs, a confirmé à Keystone-ATS Alessandra Cossu, responsable de presse pour le Centre culturel de Verbier. Elle revenait sur une information parue lundi dans le Nouvelliste. Le futur centre pourrait être opérationnel dès l'été 2031 avec une concert inaugural le 31 décembre 2031.

Le début des travaux est prévu pour 2028-2029. Mais la procédure est encore longue. Il faudra notamment modifier le plan de zones et accorder un droit de superficie à la Fondation qui chapeaute ce projet. A noter, qu'en parallèle, la commune veut construire un hôtel sur le même terrain. Ce site était initialement destiné à l'hôtellerie, a précisé Mme Cossu.

Le projet de Centre culturel se veut "ouvert pour les habitants de Val de Bagnes, tout en attirant un public international passionné par cette nouvelle destination artistique". Selon le site internet de présentation, "il proposera toute l’année une programmation de grande qualité, attentive à toutes les formes d’expression, ouverte aux artistes comme aux publics, dans toute leur diversité".

Le projet a été confié à l'architecte japonais Kengo Kuma qui mise sur le bois pour cette nouvelle construction. Selon les images de synthèse, le bâtiment présente une forme d'ailes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Brigitte Bardot est morte à 91 ans

Publié

le

Brigitte Bardot est décédée à l'âge de 91 ans (archives). (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/STR)

L'actrice mythique du XXe siècle Brigitte Bardot est morte à 91 ans. Dans son communiqué dimanche, la Fondation Brigitte Bardot n'a pas précisé le jour ou le lieu du décès.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure

Publié

le

De gauche à droite, Robert Smith, Simon Gallup et Parry Bamonte en 2004. (© KEYSTONE/AP/Chris Pizzello)

Le guitariste et claviériste du groupe The Cure, Perry Bamonte, est décédé à l'âge de 65 ans, a annoncé vendredi le légendaire groupe britannique de new wave.

Perry Bamonte, dit "Teddy", devenu membre à part entière de The Cure en 1990, "est décédé chez lui après une courte maladie à Noël", selon un communiqué publié sur le site du groupe, disant son "immense tristesse".

"Discret, intense, intuitif, constant et d'une immense créativité, 'Teddy' était un coeur chaleureux et une part essentielle de l'histoire de The Cure. (...) Il nous manquera énormément"", indique ce texte.

The Cure, avec son emblématique chanteur Robert Smith, 66 ans, s'est transformé tout au long de ses décennies prolifiques.

Nombreux albums

Perry Bamonte a d'abord fait partie de l'équipe technique du groupe à partir de 1984 avant de connaître deux périodes comme membre du groupe, comme guitariste pendant 14 ans, jouant notamment de la basse six cordes, puis des claviers depuis 2022.

Dans son communiqué, The Cure a souligné qu'il avait contribué à la création de nombreux albums, dont "Wish" (1992), "Wild Mood Swings" (1996), "Bloodflowers" (2000), "Acoustic Hits" (2001) et "The Cure" (2004). Il a donné plus de 490 concerts, dont les plus récents figuraient "parmi les meilleurs de l'histoire du groupe", précise le communiqué.

Porté par la voix plaintive et déchirante de Robert Smith, The Cure a contribué à façonner le rock gothique avec des albums comme "Pornography" (1982). Le groupe a ensuite connu des succès avec des morceaux beaucoup plus enjoués, dont "Friday I'm in Love". Ses derniers albums datent de 2008 ("4:13 Dream") et l'an dernier avec "Songs of a Lost World".

Sur le réseau instagram, le batteur du groupe, Lol Tolhurst, s'est dit "tellement triste" du décès de Bamonte, ajoutant "Adieu Teddy". Perry Bamonte avait été également le bassiste du groupe Love Amongst Ruin, qui a sorti deux albums studio.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Capricorne

Vous voici poussé à transformer votre manière de voir les situations… C’est une bonne chose qui va vous recentrer de manière positive.

Les Sujets à la Une